• CR de Jean-Michel – Pic de Tarbésou – 7 oct. 2021 – menée par Solange

    Arrivés à bon port au port de Pailhères à 2000 m d’altitude, les 17 randonneuses et randonneurs fouillent nerveusement dans leurs sacs à dos afin d’en extraire polaires salvatrices, gants, bonnets, bref tout ce qui permet d’affronter une température bien fraîche et un petit vent frisquet qui souffle sur le gispet. Un instant les Floripèdes regrettent de ne pas être comme leurs cousins les pinnipèdes (mammifères marins protégés du froid par une épaisse couche de graisse).Le ciel est bleu et quasiment sans nuages. Une journée magnifique en montagne se profile.

    Ainsi, nous promettant le paradis, So, l’ange adorable guide du jour, donne le signal du départ à la troupe impatiente de chauffer muscles et organismes. Joël, sans doute vexé de se faire griller la priorité sur la grille de départ par un groupe de Quillan, décide d’imposer un bon rythme sur la première partie de l’ascension. Le résultat est rapide, les Quillanaises et les Quillanais sont vite déquillés et dépassés.

    Culminant à 2364 mètres, le pic de Tarbésou inspire, rassure et confère une grande envie d’en atteindre le sommet rapidement. On grimpe au milieu des myrtilliers et des fameux rhododendrons (tant redoutés lors des dictées d’antan) sur un sentier relativement facile. Quelques névés (résultat d’averses de neige tombée ces derniers jours) témoignent du fait que l’été est bel et bien fini.

    Arrivés au sommet, nous bénéficions d’une vue panoramique à 360 degrés sur la chaîne des Pyrénées. On en prend plein les yeux. Les vrais montagnards s’en donnent à cœur joie pour montrer aux débutants les sommets mythiques et d’autres moins connus.

    La montée a été l’affaire de Joël, la descente sera à mettre au titre d’un Bernard qui systématiquement trouve un malin plaisir à choisir l’option la plus difficile pour toujours se régaler un peu plus et démontrer que des bâtons c’est souvent très utile sur les sentes…

    Alors que l’étendard des Floripèdes a été virtuellement planté au sommet du Tarbésou, l’étang noir, l’étang bleu (vert aujourd’hui, peut-être en raison des fortes pluies et de la neige tombée ces derniers jours), et l’étang de Rabassoles scintillent sous nos yeux illuminés par un tel spectacle. Ces lacs d’altitude sont disposés au milieu d’un décor typique des Pyrénées Ariègeoises fait de prairies, de pinèdes et de zones rocailleuses. Le bonheur est sur le chemin.

    Plus loin, nous dévalons un mur, style piste noire, à l’abri du vent. Sous les yeux ébahis du petit nouveau, qui se retourne afin de voir comment se débrouillent ses collègues dans ce secteur technique de forte déclivité, l’une d’entre nous fait un roulé boulé esthétiquement très réussi avec rétablissement final…sur les fesses. La frayeur passée, les jolies dames balancent des boules de neige sur ces messieurs qui les esquivent sans peine (à moins que ce soit le contraire). L’ambiance est joyeuse et comme la température s’élève, le déshabillage intensif qui intervient  va faire rougir les myrtilliers du secteur !

    A l’approche de l’étang de Bragues et comme midi approche, deux fins limiers, Joël et Bernard (ils font bien la paire ces deux-là) sont chargés par la guide de trouver le lieu idéal pour la pause repas. C’est un endroit idyllique qui finalement nous accueille au bord de l’étang bleu. Quelques canards se mêlent même à la fête.

    Après ce moment convivial très apprécié, une montée très rude nous est proposée  en guise de dessert. Bizarrement, on n’entend que les murmures du ruisseau, personne ne pipe mot… Françoise, en forme olympique, accompagne le peloton de tête qui, arrivé tout en haut de la Coumeille de l’ours, s’installe à l’abri du vent afin d’attendre le reste de la troupe. Une fois tous rassemblés, cette pause contemplative face à dame nature, avec le soleil pour témoin, s’avère être un moment magique. Les Floripèdes refont le monde… et les rires sont joyeux.

    La guide dirige la fin des opérations dans un paysage fantastique fait de travers aux couleurs rouges, rouille et jaunes qui contrastent avec le vert des sapins et le bleu très pur du ciel. C’est l’endroit où l’on retrouve deux randonneuses (Christiane et Mireille) qui ont fait l’école buissonnière sur le sentier des interprétations… Elles sont maintenant incollables sur la flore locale.

    Impossible de se séparer comme ça. Une fois dans la vallée, nous nous arrêtons au bar la Forge, sur une terrasse champêtre baignée de doux rayons de soleil, sans doute pour forger encore un peu plus l’amitié. Avant de quitter les lieux, Solange, pour son sans- faute, est longuement applaudie et croule sous les louanges. Il est des journées comme celle-là que l’on aimerait revivre cent fois !

    Jean-Michel

  • Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – Michel BS

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    animateur Bernard

  • CR de Jean-Michel – Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – menée par Bernard

    Nous sommes 17 randonneuses et randonneurs à emprunter, à bord de nos véhicules, la longue route étroite et sinueuse de 15 km (sans le moindre village) qui sépare Aston (09) du lac de Laparan.

    A l’arrivée sur le parking du barrage (qui est caché dans les nuages), les gouttes de pluie redoublent d’intensité. Geneviève propose donc l’abri des arbres en lançant la troupe à l’assaut d’un très long raidillon qui, d’entrée, chauffe les mollets. Ceci n’empêche nullement André de cueillir un très beau cèpe qui finit promptement dans sa besace.
    Plus haut, c’est un magnifique paysage dans la brume qui nous accueille avec des rochers comme posés dans ce décor de carte postale au milieu de nombreux petits sapins et de très jolies petites cascades. Bernard, le guide du jour, propose un regroupement salutaire qui va permettre à beaucoup de souffler un peu et de s’alimenter.
    Un peu plus loin, alors que nous atteignons une cabane, deux groupes se forment. Le premier groupe s’enfonce dans la vallée sur un chemin bien tracé, alors que le deuxième groupe cherche sa voie sur une pente abrupte au milieu d’un secteur coloré par de nombreuses myrtilles. Bernard lance l’isard de service (Michel) à la recherche d’un sentier qui joue à cache cache avec nous. Quelques cairns repèrés par des yeux exercés aident à la progression. Alors que les nuages daignent nous laisser voir un coin de ciel bleu, apparaît au même instant, en contre bas, le lac d’Embizon.
    Le sentier de la crête de l’isard est exigeant, nul doute que Bernard le sait, mais notre homme est taquin, il semble s’étonner des montées successives et prend bien soin de nous avertir des passages dangereux. A un endroit, le vide est présent des deux côtés du sentier, mais les nuages tempèrent la sensation de vertige. Une porte avec un arceau de pierres nous permet de rejoindre un chaos de rochers qui va nous servir de terrasse de restaurant. Solange essaie de joindre le deuxième groupe sans succès, l’opérateur téléphonique se contentant de signaler que nous sommes en Andorre…
    Le redémarrage s’effectue assez rapidement car le ciel s’assombrit. Nous passons au col de Belh 2247 m, puis au col de terre nègre 2304 m avant de foncer sur le refuge de Ruhle.
    A l’abri…, nous enfilons nos ponchos car une belle pluie décide de nous accompagner dans la descente. Ceci ne nous empêche pas d’apercevoir, au loin, le premier groupe. La fusion se fera à hauteur d’un troupeau de magnifiques Merens à la robe noire si caractéristique. Comme les nuages se dissipent, nous apercevons sur notre gauche le secteur de Fontargente qui nous laisse deviner un paysage somptueux et sauvage. Le temps est maintenant dégagé et les rayons de soleil pointent (enfin !) le bout de leur nez.
    Nous regagnons les voitures avec la complicité d’une jeune et sympathique bergère Savoyarde (pourtant occupée à surveiller ses 1200  brebis), donnant ainsi la possibilité à nos véhicules de ramener au barrage de Laparan l’ensemble des éléments de notre troupe. Alors que nous quittons ponchos et chaussures légèrement humides…, Bernard fait l’unanimité lorsqu’il déclare : « la crête de l’isard est une très belle rando, on va la reprogrammer et on la fera à l’envers… avec le soleil ».
    Jean-Michel
  • CR de Mireille – Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – menée par Bernard

    La météo n’était pas si mauvaise : « rares averses »… vite transformées en rares éclaircies ! La douche était de bonne qualité, et à l’heure qu’il est, 34 chaussures de marche doivent encore sécher chez les floripèdes qui étaient présents !

    Depuis l’étang de Laparan, dans la haute vallée d’Aston, + de 800 m de dénivelé pour certains, + de 1000 m. pour les plus courageux qui quittent les 1ers vers la cabane du Rieutort pour gravir les crêtes des isards. On se donne rendez-vous au refuge du Rhule où quelques-unes se réchauffent au poêle, après un pique-nique écourté… par la pluie bien sûr !

    A la descente, on a le choix entre la gadoue glissante ou le gispet glissant. Rencontre avec des chevaux de Mérens qui nous laissent à peine la place de passer, mais sont plutôt bienveillants.

    Dommage, la vue était vraiment bouchée, les lacs vraiment tristes, cette vallée est si belle sous le soleil ! Mais consolons-nous. Il parait que la pluie est un cadeau pour la peau et qu’elle est chargée d’ions négatifs bénéfiques pour l’organisme. L’air que l’on respire par temps de pluie est plus pur que jamais !

    Pot à Tarascon offert par Christiane qui fête son anniversaire. Les bonnes habitudes reprennent !

    Merci à Bernard et Christiane.

    Mireille T.

  • PV Raquettes Plat d’Albis – 28 janv. 2021 – menée par René

    Le bout du Touron

    2H45 de marche

    300m de dénivelé

    3 voitures

    9 Floripèdes

    enneigement limite insuffisant

    temps moyen, grand soleil lors du retour aux voitures

     

  • Photos de Christiane & Michel BS – Le Mas d’Azil – Le 14 janv. 2021

     

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16111598173700

     

    ANIMATRICE: GENEVIEVE

  • PV de Mireille – 14 janvier 2021 – Mas d’Azil – menée par Geneviève A.

    • Nombre de participants : 18
    • Dénivelé : 450 m.
    • Kilométrage : 16
    • Durée totale : 6h30
    • Nom  des dolmens : Pouech, Couminge, Brillaud (1800-700 av. JC)
    • Lieu pot : Plus de pot !
  • CR de Mireille – Cirque d’Embans (09) – 4 septembre 2020 – menée par Michel BS

    Comme il a de la suite dans les idées, Michel BS a reprogrammé aujourd’hui  sa rando au Cirque d’Embans  prévue en septembre 2019 et annulée en raison d’une pluie battante. Pour cette reprise des activités  le temps est idéal et la conduite de Michel exemplaire ! Il attend les trainards, se préoccupe de chacun, nous avertit de la nature du terrain et du degré de la pente qui nous attend, et nous laisse le temps réglementaire de pause déjeuner … et sieste ! 

    Depuis Rabat-les-Trois-Seigneurs en Ariège nous avons traversé La Freyte et continué sur la D223 jusqu’au terminus de la route et nous nous sommes garés sur le parking du plat de Ressec à 1022 m. Nous enlevons nos masques dont le port est obligatoire dans les voitures. Eh oui le virus Covid 19 circule toujours mais nous espérons qu’il déteste la montagne.

    Les 11 floripèdes ont beaucoup aimé cette superbe balade très variée, en grande partie ombragée (notamment grâce à la traversée de hêtraies)  au cours de laquelle nous longeons de jolies petites cascades, des petits torrents, nous traversons des landes de rhododendrons hélas plus en fleurs et des étendues de myrtillers , hélas sans fruits ! La montée n’est pas trop difficile pour arriver jusqu’à l’étang Bleu (1785 m.), petit étang posé dans un site calme et charmant. Encore quelques dizaines de mètres à grimper pour accéder au lac Long (1800 m.) au bord duquel nous pique niquons. Michel J. ne peut s’empêcher de faire moult ricochets très réussis … mais aussi de jeter sa boite à sardine dans le lac… seulement pour la rincer !

     Après quelques lacets et la traversée du torrent d’Embans à gué, le chemin descend fortement sur 300m environ, aussi nous dévalons la pente avec prudence. Et voici le magnifique Cirque d’Embans, blotti au pied du pic des Trois-Seigneurs. C’est un ancien glacier d’importance historique puisque les Ariégeois, au siècle dernier encore, descendaient à dos d’homme des blocs de glace pour les vendre dans la vallée, et même jusqu’à Toulouse. 

    6 h 15 plus tard, après 4 h 25 de marche effective et 800 m. de dénivelé, retour au parking.

    Pot pris à l’incontournable Café St Roch de Tarascon, offert par Françoise F et Michel BS qui fêtent leur anniversaire. Sans oublier le célèbre gâteau au citron de Françoise F. Merci à eux.

    Mireille

    Photos de Solange

  • Photos Cirque d’Embans 09 le 3/09/20 de Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15994052262500

    Animateur: Michel BS

  • DUN – le 27 fév. 2020

    Je cherchais à savoir ce qu’est une randonnée toponymique. Aucune définition sur le site de la fédération. Je pense avoir compris ce jeudi en allant pour la première fois à Dun et en cherchant l’étymologie de ce patronyme étrange.

    DUN est un toponyme courant dans les régions de peuplement ou d’ancien peuplement celtique. Il signifie à l’origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont.

    On le trouve :

    • en gaulois sous la forme dunon ou plutôt dūnon (Verdun, Loudun,…)
    • en latin dunum, dùn ou dún (Lugdunum)
    • en gaélique, en gallois et en breton din. (Dinan, Edinbourg,…)

    On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.

    Nous étions donc dix héros rescapés ce dernier jeudi de février bissextil à DUN, commune de l’Ariège, semble-t-il le seul endroit d’après la météo sans pluie.  Je dis  » rescapés  » car le non respect des procédures peut entraîner des conséquences graves nuisant à la bonne humeur dans notre association.

    L’inscription obligatoire aux randonnées se fait maintenant par un double mail, l’un envoyé aux Floripèdes l’autre à l’animateur désigné sur le programme. Notre destination était lointaine puisqu’après un premier changement dûment signalé à tous, nous devions aller dans l’Aude. Un lecteur consulte la liste des inscrits, note neuf participants et se dit « je vais faire le 10ème, pas de 3ème voiture, je m’inscrits ». Patatras, un F. s’était enregistré par un seul mail à l’animateur et n’apparaissait pas dans la liste. A 7h du mat, l’animateur responsable, devant les onze F. présents sur le parc, demande un volontaire pour rentrer chez lui plutôt que prévu ! Se lever à 5h30 pour se recoucher à 7h30, quelle galère !

    Autre manquement aux procédures : 

    Pour trouver un lieu sans pluie, après consultation, le groupe décide d’oublier Lagrasse pour aller près de Pamiers à Dun. Décision prise à 7h05, donc largement le temps de prévenir tous les Floripèdes afin que des volontaires pour Dun ne ratent pas ce magnifique projet !

    Arrivé dans ce coin perdu du Piémont ariégeois, au sud de Pamiers, la pluie contraint à nous équiper de capes. L’un d’entre nous découvre que sa cape a mal vieillie et devra finir à la poubelle.

    En route, Au bout d’une heure, la pluie s’arrête et laisse place à un ciel de traîne agréable puis à un timide soleil. Randonnée idéale dans des structures ondulées, des paysages contrastées de bois, de broussailles, de prairies, sur des chemins empierrés, au loin les monts enneigés : 14km, 400m. de dénivelé, retour aux voitures à 13h. pour un pique-nique sur la place du monument aux morts, avant de retrouver Toulouse.

    Au retour, une voiture fera halte aux Village des marques pour fêter l’anniversaire de Claudine avec un chocolat chaud et suisse.

    Merci Geneviève et René qui avait reconnu le parcours de notre périple du jour

    jp 

    PS. Je précise pour ceuss qui n’aurait pas d’humour («  L’humour ne s’apprend pas. C’est comme le jazz, une cadence intérieure. On l’a ou on ne l’a pas. » Bedos) que mes réflexions farfelues sur les procédures ne sont pas à prendre stricto sensu comme dirait le roi Loth dans Kaamelott !

    Crédit Photos