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animateur: Georges
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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animateur: Georges
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Animateurs: Blanchard / Françoise
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Animatrice : Nicole
Ce mardi 9 avril nous sommes 21 accompagnés de Joël à nous diriger vers le frontonnais pour atteindre le charmant village de Castelnau d’Estretefonds. Fidèle au poste, Serge rejoins notre équipe ! Le château et de l’église Saint-Martin dominent notre point de départ.
D’origine occitane, le toponyme « Castèlnau d’Estretasfonts » : Château-neuf aux étroites fontaines, a été francisé par la suite Castelnau « castel » château et « nau » neuf. Estrétefonds est également formé des deux mots : « estrète » de l’occitan « estreitas » étroites, et « fonts » fontaine. Le nom « estretasfonts » indique des points d’eau difficiles d’accès, qui se situent dans un vallon encaissé, celui qui sépare le « castelnau » le château-neuf, des hauteurs du Capech. La traduction du latin Castellum Novum Strictus Fontibus serait donc : Château-neuf aux étroites fontaines.
L’habitat à Castelnau d’Estrétefonds remonte à la préhistoire. La première mention dans un document écrit date de l’an 961 : le village, situé près de l’actuel cimetière, s’appelle alors « Saint-Martin de l’étroite fontaine », « Sanctus Martinus Stricto Fonte ». Le nom de Castelnau « Castellum Novum » apparaît au XIIe siècle lorsque le château est construit et que le village s’étend. En 1159 le roi d’Angleterre Henri II de Plantagenêt établit son camp à Castelnau. Le lieu-dit « Camp del Rei » – pièce de terre au pied du château – rappelle la tenue du camp royal.
Trois monuments historiques sont présents au village : le château, l’église Saint-Martin et le calvaire.
Dans l’original cimetière en restauration on peut voir les vestiges de l’ancienne église Saint-Martin. Ne perdure aujourd’hui qu’une nef romane, une abside du XVe siècle et le clocher mur du XVIe siècle. Le mausolée néogothique érigé en 1879 par la marquise de Cambolas à la mémoire de son jeune époux est désigné depuis le 4 octobre 1923 comme chapelle du souvenir consacrée aux enfants de Castelnau morts pendant la grande guerre.
C’est lors de la période d’activité des Pénitents au XVIe siècle, que le calvaire semble avoir été édifié.
L’église Saint-Martin conserve depuis le XVIe siècle une nef unique à quatre chapelles latérales et un chœur pentagonal. A l’intérieur, ce magnifique édifice a la particularité de posséder de nombreux éléments inscrits au titre des monuments historiques, notamment cinq monumentaux tableaux polychromes du peintre Arsène Robert grand prix de Rome, et de multiples trésors dans son chœur, nef, sacristie ; elle possède également un magnifique orgue de tribune. Le portail moderne en bois sculpté attire l’attention de quelques uns. http://patrimoines.laregion.fr
L’image de carte postale du château et de l’église Saint-Martin qui semblent figés dans l’éternité s’oppose à la transformation du village devenu un pôle de centralité du Nord Toulousain avec notamment l’Eurocentre, générateur d’environ 4000 emplois.
Le village ancien présente une belle homogénéité de bâti vernaculaire (de pays) où quelques maisons toulousaines et grandes demeures bourgeoises nous font rêver.
Une procession d’arbres de Judée « Cercis siliquastrum » magnifient de rose fuchsia le paysage : La bible nous raconte que Judas assailli de remords se pendit à cet arbre après avoir trahi Jésus ; d’où son autre appellation : arbre de Judas. La floraison intervient à Pâques et rappelle le temps de la Passion ; les fleurs symboliseraient les larmes du Christ quant à leur couleur d’un rose violacé très vif, celle de la honte et de la trahison de Judas.
Nous regagnons nos véhicules par la traversée d’un agréable parc arboré où règne la douceur de vivre. Nous nous quittons après la distribution de douceurs.
Merci à Joël pour le choix de cette belle randonnée.
A la prochaine.
Nicole C.
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Animateur : Joël
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Animatrices : Ghislaine et Solange
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Animateur : Georges
Ce mardi 22 mars nous sommes nombreux à prendre la route sous la direction de Georges. Il nous conduit aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire.
Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort.
Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».
Georges nous rassemble autour de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant que les croisés devaient passer par (Mongey) Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église.
Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.
Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.
Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :
Un ciel bleu oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent le ciel aux blancs sommets des Pyrénées.
Nous clôturons cette boucle de 11 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.
Nous profitons encore une fois de magnifiques vues panoramiques que nous décrivent deux tables d’orientation.
Cemardi notre joyeuse équipe s’est mise « au vert », sous la protection de saint Saturnin plus sage que saint Caprais patron des goinfres… dans l’attente de prochaines festivités peut être la semaine prochaine ?
Adèle réconforte notre équipe avec quelques rochers… de chocolat praliné !
Nous voilà heureux de retrouver Georges ; mille mercis pour cette belle idée de randonnée à la fois champêtre et culturelle.
À la prochaine !
Nicole C.
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Animateur : Nicole
Ce mardi 5 mars René donne rendez-vous au 20 floripédistes à Vallègue où nous retrouvons Serge et Zeila, sous la protection de l’église Saint-Etienne. Malgré son style néogothique, sa construction sur l’ancien emplacement de l’ancienne chapelle du château est relativement récente : 1897, achevée en 1902 et peaufinée par la pose de l’horloge en 1907. La cloche centrale fut remplacée en 1956 par une plus petite. Les plus anciens racontent avec beaucoup d’humour que la précédente fut fêlée à la suite d’une utilisation trop intense et soutenue afin de fêter le départ de l’ancien curé peu apprécié des fidèles.
Le nom de Vallègue trouve son origine dans l’occitan « valéga » issu de l’association bal-valescarpement rocheux, hauteur, et du suffixe ega . Le site d’implantation du village, sa fonction économique, son nom et son blason est lié au travail de la terre céréalière propre au Lauragais. La signification réelle du blason « D’or au croissant de sable » reste encore à déterminer. Dans l’iconographie catholique, Marie est souvent représentée selon la description de l’apocalypse « avec un croissant de lune sous ses pieds ».Un croissant correspond à une paroisse. Ainsi le village de Vallègue fondé par l’archevêque de Toulouse a choisi le plus simple. Ce village fut mis probablement sous la protection initiale de la Vierge Marie.
Le château médiéval de Vallègue est la partie la mieux préservée de l’ancien village fortifié. Aujourd’hui propriété privée, bien entretenu, il est répertorié en chambres d’hôtes.
La douce chaleur de mars chasse l’amertume des après-midi d’hiver et ravive notre ardeur. La ballade débute le long des larges berges du paisible lac de huit hectares propice à la promenade. Un artiste a illuminé de blanc les haies d’aubépines (crataegus) en fleurs. Les arbrisseaux parés encore de leurs lichens safranés se couvrent de jeunes feuilles vert tendre. Quelques timides pervenches (vinca pervinca de vincere = vaincre) émaillent le fond d’un talus de leurs coroles d’un magnifique bleu tirant sur le mauve. Elles permettent en effet de vaincre de nombreux maux. Un lièvre ne reconnait pas la meute de floripédistes et c’est serein qu’il détalera pour nous laisser le passage. Notre belle ballade aérienne aux paysages variés sera ponctuée par une courte traversée d’une parcelle labourée, avant de reprendre les larges et magnifiques sentiers.
Nous rejoignons nos véhicules enchantés par ce bel après-midi de marche. Mille mercis à René pour le choix de ce parcours qu’un soleil printanier a magnifié.
L’absence de Réginald nous prive de photos qui auraient illustré cette belle promenade du mardi.
A la prochaine.
Nicole C.
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