• CR de Jean-Michel – Rabastens – 20 oct. 2022 – menée par Geneviève A & Marie-Martine

    Par essence, aux Floripèdes on ne manque ni de gaz, ni de carburant. Toutefois, se disant qu’au train où vont les choses toutes les randonneuses et tous les randonneurs vont se retrouver à côté de leurs pompes, Geneviève, l’une des locomotives de l’association, a décidé de changer le train-train habituel. Total, aujourd’hui, nous prenons le train en marche en direction de Rabastens, et ça ce n’est pas ordinaire, c’est même plutôt super !

    La contrôleuse et le contrôleur SNCF nous souhaitent une belle rando à la sortie de la rame automotrice du Train Express Régional à destination de Carmaux. Les 11 Floripèdes (8 michelines et 3 TGV) traversent la ville de Rabastens. Nous empruntons ensuite le chemin de la boucle de Saint-Martin au milieu des champs de luzerne et des vignes aux feuilles arborant des couleurs vertes et or, presque sur le point de passer au rouge.

    Au sommet d’un raidillon, nous faisons une halte à la coquette chapelle de Saint-Martin de Mours (ou d’amours, c’est selon) sous un ciel plus gris que bleu et une température idéale pour un mois d’octobre. De vallons en coteaux nous marchons sur des chemins faciles le long des vignes. Soudain, Jean nous montre un beau lièvre qui file à toute vitesse poursuivi par deux jeunes chiens. Heureusement pour nous aucun chasseur ne pointe le bout de son fusil.

    Alors que nous marchons à un train de sénateur.., tout à coup, la faim commence à se faire sentir. Répondant à un « toc toc » à sa fenêtre, un vieux monsieur un peu décrépit (grand collectionneur de voitures) nous propose gentiment le prêt de son jardin composé, outre de beaux arbres, de bancs, d’une table en pierre et de petits murets accueillants. Avant que nous ne repartions, il précise que si parmi nous une veuve est intéressée, elle peut rester avec lui et ne sera pas malheureuse… Le dévouement aux Floripèdes ayant tout de même ses limites, nous repartons, avec toutes nos dames !

    Plus loin, nous faisons le tour du joli lac des Auzerals où le reflet des peupliers se noie dans l’onde verte. Après avoir dépassé la chapelle de Guidal, les guides nous offrent un splendide chemin enherbé, qui se déroule comme un long ruban, d’abord entre des labours, puis au milieu des vignes et enfin des jardins.

    Geneviève et Marie-Martine nous proposent une portion du GR 46 afin de terminer cette rando sympa. Elles ont réalisé un sans-faute (bravo à toutes les deux). Les 18 km accomplis, nous buvons un coup offert par Françoise M (merci à elle) puis, après avoir jeté un œil à la mairie installée dans un ancien prieuré, nous prenons la direction de la gare.

    Dans la salle d’attente rénovée, Jean est dans son élément. Il est absolument incollable. Un vrai boute-en-train ce Jean. Nous avons droit à un historique très intéressant des voies ferrées de la région et des trains en général. De mauvaises élèves confondent le quai A et le quai B, il a donc fort à faire…pour les remettre sur les rails !

    Jean-Michel

    Rabastens, destination d’octobre :

    CR du 27 oct. 2020

    CR du  12 oct 2021

  • CR de Claudine – Roquemaure – 28 juin 2022 – menée par Nicole

    11,5 km – 330 m

    2H3/4

    8 Floripèdes

     

    Pour cette dernière randonnée de la saison, Nicole nous a conduits près de Buzet sur Tarn, sur des routes que nous pensions ne mener nulle part, jusqu’ au charmant village de Roquemaure.

    Il faisait chaud mais la forêt, nous a abrités des rayons du soleil et nous a rappelé, avec ses raidillons appréciés par presque tous, que nous étions des Floripèdes.

    Notre chemin nous a menés parmi des paysages vallonnés et arborés et des champs de blé aux couleurs douces et lumineuses, puis à une « ferme hors du temps » témoin d’une vie passée, où nous avons fait une belle rencontre. Là, un couple âgé bien sympathique, fiers de leurs 93 et 88 ans, assis sur le seuil de leur maison, nous attendait en quelque sorte…et nous a permis d’échanger sur le déroulement de leur vie : lui agriculteur ayant toujours vécu là ainsi que sa famille ; elle, d’origine plus citadine et s’étant adaptée à cette vie nouvelle.

    Un grand Merci Nicole pour cette randonnée très appréciée qui a été agréable malgré la météo et bravo pour le parcours d’orientation dans la forêt qui était loin d’être évident et qui a nécessité de solides repérages.

    Claudine 

  • CR de jp – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022 – menée par Pierre D.

    Je souhaite commencer mon compte-rendu comme Mireille a terminé le sien, un 20 déc. 2018 : « Pierre, décidément, il assure jusqu’au bout ! »  :

    Temps ensoleillé (un avant-goût de notre futur climatique), balade, histoire, repas partagé, conférence sur la passerelle, rencontre avec Vincent & Didier, tous les ingrédients pour ce moment partagé par (seulement) 28 Floripèdes. Les absents ont toujours tort ! Et Pierre assure.

    Premier moment,

    Hautpoul, sur son éperon rocheux  sur le versant nord de la Montagne Noire, suite au dénivelé de la journée (230m), la rue principale, son château qui date des Wisigoths comme l’atteste un mur en arrête de poisson, la conférence de Vincent capable de conter 20 siècles en 20 minutes, les romains, les Wisigoths, Simon de Montfort, avril 2212, le Maréchal Soulte, la naissance de Mazamet, sa richesse en tant que capitale mondial du délainage, « sorte de ville américaine en plein Languedoc », ses télex, ses banques (en 1950, 50 usines de délainage), ses jardins, son déclin à partit de 1970 avec l’émergence du cuir synthétique, la montée en puissance des pays asiatiques et en 2004 la fermeture de la dernière usine.
    Le délainage, technique qui consiste à traiter les peaux de moutons pour séparer la laine du cuir sans abîmer le cuir, par le procédé dit procédé de l’échauffe. En fait des rivières comme l’Arnette  il en existe partout, le développement de Mazamet, c’est l’échauffe (fermentation controlée par le maître Lainier) qui l’explique (en partie).   

    L’Échauffe
    • le trempage : c’est la toute première phase du délainage. La peau de mouton est très sale et saturée d’impuretés. Lors du storage, les balles aux départs de peaux sont salées, avec du gros sel. Alors dès que ces peaux arrivent à l’usine de délainage, c’est le « grand bain ». Et pour ce « trempage » un bain d’eau simple, mais non calcaire, suffit ;
    • le sabrage, cette opération a pour but de séparer le poil longitudinalement (le peigner) et de poursuivre le nettoyage de la peau ; on obtient  « laine lavée à dos » ;
    • le re-trempage : c’est la troisième phase du délainage. Cette fois-ci le délaineur va retremper la peau dans un bain contenant un catalyseur. Il s’agit ici d’en accélérer l’ouverture des pores et de permettre un peu plus tard de libérer les précieux poils ;
    • l’étuvage, quatrième phase du délainage, phase très critique. En fait c’est une fermentation dans des étuves à 37 °C qui va permettre de séparer peau et laine ;
    • le pelage. séparation du poil de la peau, au début opération manuelle très contraignante puis mécanisée ;
    • le lavage à fond. À l’issue de la phase de pelage, la peau et la laine sont séparées. La peau est séchée et donne le cuirot, qui sera envoyé à la mégisserie. La laine est trempée dans un bain de soude concentrée et de savon. On obtient la « laine lavée à fond ».

     

    Deuxième moment, le repas partagé,

    Tout est prévu, ombre, tables, chaises, frigos…

    Pierre nous présente Didier Alran et l’apéritif somptueux commence, on trinque, olives et pastèques, amuses-gueules et gougères, cris et rires en dérive :

    « et flacons de circuler, jambons de trotter, gobelets de voler, brocs de tinter ! »

    Délicieux repas partagé des Floripèdes,
    
    Mardi, jeudi, mercredi, sans apartheid,
    
    L'entraide nature, pas besoin de barmaid,
    
    Enchanteur, joyeux, féérique intermède.

    Les plats se succèdent, viandes et salades, mets qui nous réunit et met qui nous unit, fruits et pâtisseries, vins rosés, blancs, rouges, cidres, eaux pétillantes ou pas.

    Bravo à tous et à l’année prochaine !

    Troisième moment, la seconde conférence de la journée

    Didier est l’instigateur de la passerelle d’Hautpoul, l’idée lui est venue lors d’un voyage au Canada, le but, re-dynamiser le tourisme à Mazamet. Pari réussi. La passerelle, un tablier transparent à 70 mètres au-dessus de la vallée de l’Arnette, longueur 143 m, largeur, 1,2 m, 18 tonnes de fer !

    Une journée riche de culture ; on reviendra. À quand la restauration des jardins de Cormouls-Houlès ?

    jp

    Photos

    Liens

    Défier le vide sur la passerelle de Mazamet

    CR de Mireille 20 déc. 2018

  • Photos de Christiane, Paul – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16553125871700

    Animateur: Pierre D.

  • Mézens – 24 mai 2022 – menée par Solange

    10 floripèdes

    10 km

    280 m dénivelé

    3 h

    Temps frais plus ou moins ensoleillé avec une averse déclenchée par l’ouverture des portes de nos deux véhicules

  • CR de Michel Bl – LUGAN – 10 mai 2022 – menée par Michel Bl

    Caractéristiques de la rando
    Distance : 10,70 km ; dénivelé :197m ; durée : 3h20
    17 Floripèdes ont vaillamment affronté la chaleur qui s’est invitée prématurément dans la région. Excellent test pour nos organismes : Ils ont résisté…
    Le départ s’est fait de l’église Saint-Blaise qui exceptionnellement n’est pas au cœur du village de Lugan. Cette église possède une cloche du XVI siècle et des fonts baptismaux de style roman qui sont classés à l’inventaire des monuments historiques. Nous avons ensuite admiré tout à côté l’élégant pigeonnier de l’ancien presbytère (photo).
    Une route de crête de plus de 2 km nous a offert de beaux panoramas parsemés de nombreux petits étangs (photo)
    La descente vers le hameau de Saint-Cirgue nous a permis d’apercevoir la silhouette de sa chapelle et une très belle croix de mission (photo)
    A la Mouline, un petit pont de pierre (photo) s’est offert à nous pour une courte pause avant de monter sur 1,5 km par un beau chemin herbeux et ombragé jusqu’au croisement du Trucol.
    Une dernière photo à l’arrivée permet de constater la bonne forme des participants.Notre ami René semble cependant avoir inquiété Danièle en déplaçant la pancarte; celle-ci était en effet, plus préoccupée à regarder ses pieds que l’objectif de l’appareil…
    Retour à nos voitures à 17h10
    Michel Bl

    LUGAN PIGEONNIER.JPGLUGAN LAC.jpgLUGAN CROIX.jpgLUGAN PONT.jpgLUGAN ARRIVEE.jpg

  • CR de Nicole C. – TOSCANE LISLOISE (Isle-sur-Tarn) – 18 avr. 2022 – menée par Nicole H. 

    • 8 floripédistes
    • 9,5km / dénivelé 220 m
    • 3 H

    Ce mardi 18 avril Nicole H mène notre équipe réduite à 8 floripédistes à Lisle-sur-Tarn, bastide du XIIIe siècle idéalement placée à mi-chemin entre Albi et Toulouse, sur le bord du Tarn et au cœur du vignoble de Gaillac. Nous sommes accueillis par les propriétaires du domaine de Borie-Vieille et par un magnifique coq au plumage métallique, à la crête rutilante et au bec aussi acéré que coupant, capable de tailler tout le vignoble ! Ce coq est une œuvre du sculpteur ferrailleur de talent Pierre Treilhes. Il redonne vie à de à de vieilles pièces rouillées récupérées dans les fermes. http://ptreilhessculpteur.free.fr/ 

    Nous montons le chemin de terre qui nous conduit aux abords de la belle chapelle romane Notre-Dame de Montaigut bâti sur les ruines du redoutable château éponyme et dont le démantèlement fût exigé par le traité de Meaux en 1229, à la fin de la croisade des albigeois. 

    Bouffonnerie de nuages ! Pas une goute de pluie ! La brume essaye de voiler le paysage mais n’altère pas les belles perspectives vallonnées de la toscane Lisloise. Collines et vallons sont traversées par le chemin des chapelles. L’église de Saint-Salvy de Coutens dotée d’une belle porte est mentionnée dans les textes de 1200. Notre promenade évolue dans un environnement préservé où prairies, petits bois et vignes se partagent l’espace : la floraison bat son plein pour les belles orchis pyramidal (anacamptis pyramidalis) d’un lilas foncé ; l’or des genêts à balais ponctue notre chemin en sous-bois. En ce lieu, de belles touffes de lathrées clandestines (l’orobanchacée lathraea clandestina) cache bien son jeu. Elle est arrivée avec la montée de sève du début du printemps. Discrète, cette fleur remarquable de nos campagnes nous émerveille par son originalité et sa couleur lumineuse violet pourpre. Son réseau de racines suceuses est très développé ; il enserre étroitement les racines de l’arbre hôte qui ne souffre aucunement de sa présence. Son rhizome imposant peut atteindre plusieurs kilos. À la sortie du bois des Lugans, dans un pré clôturé, on surprend la tendresse des yeux d’un âne solitaire qui promène sa robe blanchâtre. Le majestueux chêne pédonculé de Saint Salvy au hameau de Louvignes marque le chemin du retour. 

    Après notre magnifique ballade au circuit varié, nous nous attardons au Domaine de Borie Vieille où trône fièrement, au milieu de la cour, la sculpture de Gérard Viguier « Instillation confidentielle », une ode symbolique au Prunelard cépage ancien de Gaillac.

    Nous sommes accueillis à nouveau chaleureusement par le propriétaire. Le domaine est certifié « haute valeur environnementale » depuis juillet 2019, une reconnaissance officielle de la performance environnementale. La dégustation de la gamme complète débute. Faut-il préciser que nous ne cracherons pas au bassinet ! Les gorgeons des différents cépages définissent notre préférence. L’achat de quelques bouteilles clôture cette journée particulièrement réussie.

    Le savoir faire de nos vignerons et l’excellence de leur production depuis longtemps reconnus, ont probablement inspiré ce vieil adage occitan qui signifie être ivre : « Esser entre Galhac e Rabastens » « Être entre Gaillac et Rabastens » c’est-à-dire à LISLE SUR TARN où « tout es jouyous y tout canto ! »

    Merci Nicole : on ne se lasse pas de cette toscane Lisloise autour de l’Isle sur Tarn, bastide riche de patrimoine. On en redemande !

    Nicole C. 

  • CR de Mireille – Lautrec – 81 – 3 fév. 2022 – menée par Solange

    Bien sûr, vous avez fait le lien avec Toulouse-Lautrec. Eh oui, ce village est le berceau de la famille du peintre Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). La dynastie des Toulouse-Lautrec est née au XIIe siècle quand Alix, la fille de Sicard Vicomte de Lautrec épousa Baudoin, le fils de Raymond V, illustre Comte de Toulouse. Je vous ferai grâce de la généalogie de cette vieille et puissante noblesse occitane. Y a-t-il encore des descendants qui portent le nom ?  Si quelqu’un le sait  qu’il me le fasse savoir. Merci d’avance.

    Lautrec se situe au cœur du Pays de Cocagne tarnais, entre les vallées de l’Agoût et du Dadou. En raison de son site médiéval et de son superbe patrimoine architectural, Lautrec fait partie de l’Association « Les plus beaux villages de France » L’Association créée en 1982, et comptant 164 adhérents en septembre 2021 promeut un développement rural harmonieux reposant sur le triptyque « Qualité, notoriété et développement »

    En ce 3 février, 15 floripèdes avaient rendez-vous sur la place du Mercadial … difficile à atteindre en raison des rues très étroites, mais dont les maisons à encorbellements et la place à couverts sont magnifiquement restaurées.

    Nous trouvons finalement des places de parking à l’extérieur des remparts. En levant la  tête on aperçoit sur la crête un cavalier chevauchant un beau cheval très fin. Don Quichotte ? Rien à voir, c’est l’œuvre d’un artiste américain polyvalent, Bob Morse, installé en France.

    Difficile également de trouver le départ de la rando prévue par Solange. Nicole cite un adage de notre chère Josiane, qui a été son mentor : « le plus difficile dans les randos, c’est de trouver la sortie et l’entrée des villages ».

    Enfin nous démarrons la 1ère boucle à l’est du village : le sentier de l’ail (une pensée pour Régine B. !). Le terroir lautrécois est la principale région de France pour la production de l’ail rose. Afin de garantir sa qualité incomparable et son authenticité, l’Ail Rose de Lautrec bénéficie de l’attribution d’un Label Rouge français et d’un label européen( IGP ) .La zone de production regroupe environ 160 producteurs répartis sur 88 communes autour de Lautrec. Entre 500 et 700 tonnes sont commercialisées suivant les années. La mise en terre s’effectue chaque année en décembre-janvier. Il s’agit de semences certifiées, sélectionnées par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et de semences issues de semences certifiées qui sont sélectionnées directement par le producteur. Michel J. notre agriculteur de service, nous déniche quelques germes qui commencent à peine à sortir. Sur le coté d’un champ, attirés par l’odeur, nous découvrons des dizaines de kilos de gousses et de têtes … en train de pourrir ! Quel gâchis !

    A midi pile, on se restaure dans un environnement vallonné, avec vue sur le château de Malvignole (XIIè et XIVè)  devant lequel nous passerons plus tard. Le soleil, présent ce matin, nous quitte définitivement. Cette 2ème boucle, dite des 2 châteaux, nous permet de voir en permanence la petite chapelle St Martin entourée de quelques tombes. Tout au long du parcours, de magnifiques points de vue sur la cité médiévale et ses environs ou sur les sommets pyrénéens enneigés s’offrent à vous.  Nous atteignons enfin le 2ème château Brametourte (XI è) Ces 2 châteaux portent des noms peu attrayants qui cachent la réalité. Ils ont été restaurés pour être loués et accueillir mariages, séjours entre amis, cousinades, etc… Que ceux qui sont intéressés se dépêchent, leurs agendas sont déjà bien remplis !

    La moitié du groupe termine cette belle journée  (19,7 km, 520 m de dénivelé, 6 h de marche effective) au café-théatre Plum où Ghislaine fête son anniversaire. Un grand merci, et merci à Solange pour cette rando découverte. Incroyable, la plupart des participants ne connaissaient pas ce village !

    Mireille T.

  • Photos de Christiane, Adèle et JP – Puybegon – 25 jan 2022 – menée par Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16432102380800

  • CR de jp – Puybegon – 25 janv. 2022 – menée par Solange

    Connaissez-vous Dame Fines ? Non ? Dame Fines Alaman ? Toujours pas ? Pourtant les 25 floripèdes qui ont répondu présent à la sollicitation de Solange vont parcourir son chemin ce mardi 25, de 9h et demie à quatre heures, 14 km, dénivelé 490 m, un magnifique 8 en passant le matin par la Chapelle de St Martin de Grizac et l’après midi par la Chapelle de Sainte-Cécile de Mauribal (XIVe siècle). 

    Une journée de grand soleil sans un souffle de vent d’où un ressenti, appelé également indice de refroidissement éolien (En cherchant la formule de calcul de cet indice, R = 13,12 + 0,6215 T + (0,3965 T – 11,37) V16 où T est température ambiante exprimée en degré Celsius et V est la vitesse du vent exprimée en km/h, je n’ai trouvé aucune trace de la boule noire mentionnée par Jean), ressenti fort agréable en ce mois de janvier ; au cours de la journée les randonneurs vont abandonner petit à petit, couche par couche, les pelures entassées au saut du lit ! Une chouette randonnée dans une campagne aux airs de Toscane, les collines du Vaurais.

    Dominant du haut de sa butte la vallée du Dadou et contrôlant les voies qui menaient à celle du Tarn, la place-forte de Puybegon avait une importance stratégique et économique importante et était l’objet de convoitise de nombreux seigneurs.

    Au Moyen-Age, le 29 mai 1246, Dame Fines Alaman accorde des franchises aux habitants du village de PUYBEGON ; en son nom et celui de son fils Sicard Alaman, elle crée le « Cartulaire des Alaman » donnant droits et règles de vie aux habitants et futures habitants du Castel de Puech Buégo, devenu Puybegon. Sicard Aleman fut le conseiller du dernier comte de Toulouse Raymond VII.

     Au début du siècle, Puybegon est une commune essentiellement agricole, pratiquement toutes les cultures de l’époque y sont produites (blé, maïs, plantes fourragères, légumes), l’élevage représente 50 % de l’activité agricole et les vignes sont également présentes, particulièrement sur les coteaux.

    Merci Solange de ce choix et bravo pour ta maîtrise de la météo.

    jp

    Photos

    Photos du 29 mai 2018

    CR de Nicole C. du 12 avril 2016