• CR de Nicole C. – Rabastens – 27 oct. 2020 – menée par Michel Bl.

    Ce mardi 27 octobre Michel mène 15  » floripédistes » à Rabastens. 

    La ville s’est développée sur la rive gauche du Tarn. L’essentiel de son patrimoine se situe dans la vieille ville, entre les Promenades et le Tarn. Le quartier du Château aux rues étroites et tortueuses, le Bourg aux ruelles croisant à angle droit la Grand’Rue, témoignent de l’urbanisme du XIIIe siècle. De vieilles maisons à pans de bois des XVe et XVIe siècles font la pige aux belles bâtisses de briques des XVII° XVIII° siècles.

    Le Prieuré de 1811 accueille de nos jours la mairie. En 1830, l’aile nord et le cloître sont abattus afin d’ouvrir l’édifice sur les Promenades. Un mur imposant, couronné de balustres, percé d’un vaste portail, ferme la nouvelle cour. 

    Au fond de l’impasse de la mairie, une élégante tourelle de style gothique donne accès au triforium de l’église.

    Nous quittons le parking Auger Gaillard au centre du bourg pour les sentiers du lac des Auzerals. Les belles images circulent : une imposante demeure de briques aux volets bleus nous enchante. Les peupliers aux fûts blancs se sont fait teindre le feuillage en jaune du plus bel effet. Les chênes eux, ne sont pas encore passés chez le coiffeur ! Par contre ils ont semé leurs fruits et les glands craquent sous nos semelles. Les jeunes vignes jaunies défilent, bien alignées, près des vieux ceps tortueux aux feuilles amarante. Une rencontre insolite croise notre parcours : une jeune fille accompagnée de son cheval écume la région en autonomie depuis son point d’attache le Périgord. L’œil exercé de Pierre, vétérinaire qui n’a toujours pas abandonné son passionnant métier, a vite repéré à l’arrière train de l’animal quelques mouches plates. 

    Nous faisons une halte à l’église Saint-Martin-de-Guidal, sous la protection de la Vierge (posueront me custodem). Réginald en profite pour nous révéler le sens de l’expression « parler le latin de cuisine ». Le parcours atteint les hauteurs de Rabastens ; il s’ouvre sur de larges pistes bordant le lac artificiel des Auzerals. Ce plan d’eau vert émeraude de plus de trois hectares est ceinturé de berges aménagées. Des pêcheurs suréquipés ont placé leurs cannes en ringuette… ils son bredouilles : les carnassiers convoités sont-ils devenus végétariens ? Midi trente : nous ne faisons pas la fine bouche ! végétarien, flexitarien, carnassier ou autre, pour nous, c’est l’heure du repas tiré du sac. De confortables installations de pique-nique nous accueillent. Un cyprès chauve (Taxodium distichum) ou cyprès de Louisiane arbore une belle perruque flamboyante. Avec le mélèze d’Europe (Larix decidua), le cyprès chauve est l’un des rares conifères au feuillage caduc. Pierre sonne le départ en nous réconfortant d’un café tout chaud sorti de son thermos. Nous repartons dans les pas d’Amédée le vigneron pour terminer notre parcours au cœur de Rabastens.

    Michel a prévu une visite de l’église Notre-Dame-du-Bourg. Cet édifice est représentatif de l’art toulousain des XIIIe et XIVe siècles et montre fidèlement ce qu’étaient les églises de l’Albigeois au Moyen-âge : utilisation de la brique à l’extérieur, fresques aux teintes vives pour le décor des murs et des voûtes à l’intérieur. Les vestiges romans se limitent au portail et au réemploi des huit chapiteaux représentant le cycle de la vie de Jésus : l’Annonciation, la Nativité, l’adoration des mages, le Massacre des Innocents, la fuite en Égypte…

    Le chœur majestueux est constitué d’une travée rectangulaire et d’un polygone à cinq pans. Une galerie : le triforium, court tout autour au dessus des chapelles. Les voûtes sont ornées de svastikas, symbole indo-européen de mouvement et de vie. L’église est classée monument historique en 1899. Les travaux du XIXe siècle ont conduit à réorganiser entièrement la décoration intérieure de l’édifice en remettant à jour les fresques polychromes du XIVe siècle qui avaient été recouvertes de badigeons. Les orgues du célèbre facteur Aristide Cavaillé-Coll sont restaurées en 2010 par l’atelier de Gérard Bancells. 

    Les anciens retables des chapelles, statues et autres ornements liturgiques sont déposés et remisés. Plusieurs de ces œuvres sont présentées au musée du pays rabastinois. 

    En 1998, l’Unesco a retenu l’église Notre-Dame-du-Bourg comme un des soixante-dix édifices majeurs illustrant le bien du patrimoine mondial sur « les chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ».

    Une pause à la terrasse du café « chez Marido » clôture cette magnifique journée automnale en terre de brique et de vigne. Nous souhaitons bienvenue à la troisième Nicole « Coco » notre nouvelle floripédiste.

    Mille mercis à Michel B. On en redemande ! 

    À la prochaine. 

    Nicole C.

    Photos

  • PV Damiatte – 15 oct. 2020 – menée par Jean-Paul

    Damiatte (Tarn) Circuit boisé de la Capelle

    • Nombre de participants : 23
    • 20,9 Km
    • dénivelé : 480 m.
    • temps marche : 5h30
    • durée : 6h15
    • lieu pause-repas : La capelle
    • lieu pot : Auberge de l’Agout

    Photos

  • Photos de Christiane et jp – Damiatte – 15 oct. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16030279389200

    Animateur : Jean-Paul

  • Photos Saint Gauzens (81) le 29 sept 2020 de Christiane

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16020915767700

    Animatrice : Marie-Martine

  • PV sortie Ambialet – 12 mars 2020 – menée par Bernard

    Pas  de  CR pour la belle sortie au-dessus d’Ambialet dans le Tarn… pendant le w-end je n’avais pas le temps et maintenant que nous sommes presque désœuvrés,  je n’ai pas envie, pas le cœur, pas de courage. Un simple PV pour que la rando soit répertoriée dans le blog vous informe que nous étions 18 floripèdes. 

    Nous avons marché 5H30 et grimpé 700 m.  – 5 intrépides ont cavalé 1 heure de plus et gravi 300 m de plus.

    Merci aux photographes pour les chouettes photos malgré le ciel gris et merci à notre animateur Bernard. Mireille

    Crédit Photos

  • Photos de Christiane & Michel BS – Ambialet – 12 mars 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15841124347600

    Animateur : Bernard

  • Photos de Paul , JP, Philippe B – Vaour – le 6 fév. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15811869097800

    CR de jp

    Animateur : Pierre

  • CR de jp – Vaour – 6 fév. 2020 – menée par Pierre

    Le ciel du jour

    Et si on commençait ce compte-rendu par la fin ?

    Vaour (en occitan Vaur) est une petite commune française d’environ 350 habitants située dans le nord-ouest du Tarn à 26km au nord de Gaillac.

    En mars 2019, l’association Familles Rurales a ouvert le Causse Café dans l’ancienne gendarmerie, lieu dédié aux initiatives locales, à la valorisation des produits locaux, un espace de rencontre ; pour avoir le droit de boire une bière il y est nécessaire de manger : donc le groupe n’a fait qu’une bouchée des crêpes d’Adèle et du gâteau de Françoise qui était son retour le jeudi. Merci Martine et Michel P. d’arroser vos anniversaires !

    Auparavant, les chaussures de ville s’étaient substituées aux godillots de marche, et nous étions monté au point haut du village visiter la commanderie templière de Vaour, fondée vers 1160, devenue la propriété de la commune en 1793 qui regrette aujourd’hui d’avoir laissé écrouler le donjon en 1910.

    Les Templiers

    L’ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, pour protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.

    Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d’une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades… malgré la trahison du grand maître Gérard de Ridefort à la bataille de Hattin, en 1187.

    Mais les musulmans finissent par chasser les Francs de Terre sainte et s’emparent de Saint-Jean-d’Acre le 28 mai 1291 malgré la résistance héroïque des Templiers.

    Au début du XIIIe siècle, l’ordre du Temple, chassé de Palestine, n’en dispose pas moins encore d’une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n’aurait pu en lever n’importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers se sont reconvertis en usuriers et ont complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints.

    C’est que de considérables donations ont rendu l’ordre immensément riche et l’ont transformé en l’une des principales institutions financières occidentales… et la seule qui soit sûre. Il gère ainsi, en véritable banquier, les biens de l’Église et ceux des rois d’Occident (Philippe le Bel, Jean sans Terre, Henri III, Jaime Ier d’Aragon…

    Les commanderies templières couvrent l’ensemble de l’Europe médiévale d’une véritable toile d’araignée. Elles abritent les moines-soldats, avec aussi une vocation caritative.

    L’opinion européenne commence à s’interroger sur la légitimité du Temple. Le roi Philippe le Bel lui-même a souvenance que les Templiers ont refusé de contribuer à la rançon de saint Louis lorsqu’il a été fait prisonnier au cours de la septième croisade. Il entend aussi quelques méchantes rumeurs sur les moeurs prétendument dépravées et diaboliques des moines-chevaliers…

    Le roi presse le pape d’agir contre l’Ordre et, finalement, décide d’arrêter les Templiers sous l’inculpation d’hérésie, sans prendre la peine d’en référer au pape.

    C’est ainsi que tous les Templiers de France sont arrêtés au petit matin par les sénéchaux et les baillis du royaume au terme d’une opération de police conduite dans le secret absolu par Guillaume de Nogaret. Ils sont interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains.

    Parmi les 140 Templiers de Paris, 54 sont brûlés après avoir avoué pratiquer la sodomie ou commis des crimes extravagants comme de cracher sur la croix ou de pratiquer des « baisers impudiques ». L’opinion publique et le roi lui-même y voient la confirmation de leurs terribles soupçons sur l’impiété des Templiers et leur connivence avec les forces du Mal.

    Pour ne pas donner l’impression d’être désavoué, le pape choisit la fuite en avant et, le 22 novembre 1307, ordonne à son tour l’arrestation des Templiers dans tous les États de la chrétienté et l’ouverture d’une enquête sur leurs crimes supposés. 

    Le roi obtient de Clément V la suppression de l’ordre, au concile de Vienne, en 1312. Elle est officialisée le 3 avril 1312 par la bulle « Vox in excelso », bien qu’il soit tout à fait exceptionnel qu’un ordre religieux soit purement et simplement dissous.

    Avec l’affaire du Temple, la monarchie capétienne montre qu’elle entend suivre son intérêt politique et ne plus se comporter en vassale de l’Église.

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    Avant le pot et la commanderie, nous avons marché :

    Situé dans le Tarn, aux confins de l’Albigeois, du Quercy et du Rouergue, le Pays de Vaour séduit par la diversité de ses paysages.  Façonnés par la nature et par l’homme au fil du temps, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours… De beaux sentiers (le circuit de la Gresinholà), de belles maisons en pierre, un dolmen vestige vieux de plus de 5000 ans, remarquable monument mégalithique (lieu de sépulture à la fin du Néolithique) qui mérite bien une photo de groupe !

    Les 22 devant le « dolmen »

    22 Floripèdes – 17,5 km – dénivelé : 510m. – 5H30

    Merci Pierre pour cette belle journée

    Crédit Photos

    Bibliothèque

  • Photos de Solange et Réginald – Puylaurens – le 28 janv. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15807260426600

    Animatrices : Marie Martine et Christiane

  • CR de Mireille – La tournée du facteur – 5 déc. 2019 – mené par Marie-Martine

    Les facteurs sont à l’honneur ces temps-ci.  L’itinéraire d’aujourd’hui m’a semblé particulièrement complexe, serpentant, virant, contournant les champs caillouteux, les prés et les vignes, les plantations  de chênes truffiers, obliquant dans les sentiers, traversant de nombreuses routes.

      Petits extraits du descriptif : Prendre à gauche le chemin en lacets qui longe une petite plantation de jeunes arbres (il y en a partout) et descendre en traversant bois et champs… plus tard, tourner à l’angle d’un taillis (véridique), bifurquer à gauche avant d’atteindre les maisons, partir sur le chemin herbeux qui rejoint le hameau de Lieur. Le traverser et atteindre la Rd 25 (route menant à Villeneuve sur Vère), prendre à gauche, faire environ 50 m et bifurquer à droite sur le chemin. 400 m plus loin, à la patte d’oie, monter à droite jusqu’au point culminant offrant un beau point de vue sur Villeneuve sur Vère et les alentours. Descendre à gauche le long d’une vigne pour rejoindre un carrefour de chemins et prendre à droite jusqu’à la route. Au niveau du virage suivant, partir à droite sur un chemin en lisière de bois qui longe des vignes, l’emprunter sur 500 m. après une parcelle non boisée.

    Et pourquoi ne pas prendre à gauche après le 15ème peuplier, traverser la vigne à la 10ème rangée ou tourner après avoir franchi le bouquet de pissenlits ou la grosse pierre ? J’ai compris pourquoi la rando était qualifiée de « difficile » car le dénivelé était de 400 m et les km affichaient 21 au compteur.  

    Pauvres facteurs d’antan qui, en plus de leur grosse sacoche, devaient se munir d’une chaine d’arpenteur, d’une boussole, d’un curvimètre, d’un podomètre, etc…  

    Coup de chapeau à Marie-Martine pour nous avoir fait un sans faute dans cet imbroglio de chemins, routes,  carrefours et sentiers. Il lui a fallu une bonne dose de concentration… et sans doute l’aide du GPS ? Il me semble que Régine B. l’avait accompagnée pour reconnaître la rando. Il ne faut peut-être pas chercher plus loin l’origine de ses méchantes migraines !

    Nous étions donc à nouveau dans le gaillacois, sur le causse cordais, à quelques kms de Cesteyrols, le fief de Colette. Point de départ : Villeneuve sur Vère, bastide du XIIIème siècle fondée par Déodat Alaman, qui conserve de cette époque de belles maisons de pierre très blanche, comme l’ancienne résidence des évêques d’Albi, près de la mairie sur la grande place du bourg. Au milieu de la place, on ne peut ignorer cet édifice original (voir la photo sur le blog) qui ressemble à un pigeonnier sur 4 piliers, dont on aurait comblé les espaces avec le même appareil. C’était le poids public et la grosse sculpture d’une truffe rappelle la fête annuelle le 1er dimanche de février. Sur le parcours, nous avons traversé le village de Milhavet, longé la distillerie Castan, rejoint les hameaux de Pradals, de Lobre, de Lieur. Du coup j’ai oublié l’endroit où nous avons pique-niqué. Solange saura le dire puisque nous y avons rencontré une de ses amies avec sa petite fille.

    Un peu de « culturel » pour finir : Michel J. nous apprend que les petits plants semés dans 1 rang de vigne sur 2, les féveroles, ont la faculté d’assimiler l’azote gazeux de l’air et de le fixer sur ses propres racines constituant ainsi ses propres réserves.  A la fin du printemps, juste avant la floraison, la plante est broyée puis mélangée au sol après avoir l’avoir fait sécher  préalablement pour éviter les phénomènes de pourrissement dans le sol. De plus,  la féverole aura aéré le sol, de part son système racinaire important. Ainsi le respect du sol et l’esthétique vont de pair. 

    Pot offert par Jean-Paul pour son anniversaire au sympathique café « Atipyc » de Marssac. Et avant-goût de Noël avec le délicieux pain d’épice alsacien de Solange. Merci à tous les deux et à M-M. pour cette très agréable rando ensoleillée.

     Mireille

    INFORMATIONS de Martine


    Pour faire suite à la randonnée jeudi dernier 5 décembre, je souhaite apporter une info.

    Le 1er dimanche du mois de février (pour 2020, le 2), le syndicat des trufficultures du Tarn organise la foire aux truffes à Villeneuve/Vère.
    De nombreux vendeurs nous proposent leur récolte, et on peut se faire plaisir pour un prix raisonnable ; en effet une truffe de la taille d’un gros abricot ne pèse pas plus de 50 grammes.

    La truffe se conserve très bien au congélateur, et il n’y a plus qu’à la râper au dessus d’une assiette de pommes de terre en salade, de pâtes à la crème, ou sur une tranche de pain beurré.

    Sur place, on peut se régaler avec l’omelette truffée, et quelques producteurs proposent noix, ail, miel, pâtisseries, etc,…
    Martine