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Animateur :Joel
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur :Joel
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Animateur : Pierre
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Prévenu la veille par mail, nous savons que pour éviter les averses, nous devons nous éloigner des Pyrénées pour aller à Pampelone.
Pampelonne ! le golfe de Saint-Tropez, la commune de Ramatuelle, Brigitte Bardot, Vadim et Dieu… créa la femme (1956) !
Tout faux, on ne va pas dans le Var mais dans le Tarn, la bastide royale de Pampelonne, fondée par le sénéchal Eustache de Beaumarché en 1290. Savez vous pourquoi ce nom ? En rappel de sa campagne de Navarre, victorieuse, pour défendre les intérêts de la reine Jeanne de Navarre contre Pierre III d’Aragon.
Au départ de Toulouse, deux voitures se dirigent vers le Nord ; onze Floripèdes dont un nouveau, Michel ; vous les trouvez sur la photo, reporter excepté. Il pleut, les râleurs râlent. On traverse Albi, il pleut. On laisse Carmaux sur notre gauche et prodige à l’instant de quitter la nationale pour virer vers le Nord-Ouest, les essuies glace, inutiles, s’arrêtent. Pour aujourd’hui, la pluie, c’est fini.
En route pour une boucle de quinze kilomètres et 750 m. de dénivelé. Nous descendons sur le Viaur qui naît en Aveyron pour se jeter 168 km plus loin dans l’Aveyron, à Laguépie dans le département de Tarn-et-Garonne. Le barrage de Thuriès que nous apercevrons au retour élargit la rivière qui a creusé son lit entre deux montagnes de gneiss escarpées. Le sentier d’ouest en est suit plus ou moins la gorge, on monte, on descend, les marches en pierre ou en bois sont géantes et glissantes. Lorsque nous nous éloignons de la rive, nous traversons des forêts de chênes, de frênes et de châtaigniers propices en cette saison au ramassage de châtaignes. Au détour d’un puech on découvre la gorge profonde où s’accroche un banc de brume ;
là, dans les temps anciens, vivaient une multitude de fées sveltes et magnifiques qui aidaient les paysans dans leurs tâches quotidiennes les plus rudes. Au crépuscule, toutes ces magiciennes se baignaient dans la rivière et, peignant leur chevelure d’or arrachaient quelques cheveux qui donnaient alors à la rivière toute sa splendeur. Mais nones et moines, les ont chassées et le Viaur perdit son or.
A la fin d’une ultime descente, nous découvrons un groupe de randonneurs et une véritable forteresse, munie d’un clocher-donjon à puissants contreforts, Notre-Dame de Las Planques, qui doit son nom à la passerelle qui permettait (et va nous permettre) de franchir le Viaur pour aller de Pampelonne à Tanus. En occitan, « plancas » signifie les planches. Cette chapelle romane a été construite entre le XIe et le XIIIe siècle. Le village des Planques (commune de Tanus) est devenu un village fantôme dans les années 1920.
Sur l’autre rive, il semble que le groupe se soit égaré en montant droit au Nord vers le village du Teillet sur le Puech Blanc. Nous pique-niquons sur le place de la vilaine église. Nous sommes ici dans un paysage ouvert délimité au loin par la silhouette de la moyenne montagne. Les vallées sont largement boisées et les premières forêts de résineux se laissent voir.
Il nous reste à retourner au Sud-Ouest (3ème coté d’un triangle rectangulaire) ; la remontée sur la crête s’effectue par un large sentier sans difficulté. En ligne de crête nous surplombons les gorges avec vue sur le GR de Pays parcouru ce matin. Il nous faut retraverser le Viaur. Où se trouve la passerelle ? En aval du barrage de Thuriès que l’on aperçoit au loin. Il fait 30,70 m. de haut pour 106 m. de large ; c’est un barrage de type poids de béton de forme courbée avec une section triangulaire très large à la base, qui s’affine au sommet. Le poids du mur en béton retient la poussée de l’eau. Construit entre 1919 et 1923 par la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne pour apporter à la société l’énergie pour ses fours et électricité à son usine de zinc de Viviez. Aujourd’hui, l’usine compte quatre générateurs d’une puissance totale de 4,4 mégawatts. Sa production annuelle se situe entre 15 000 et 20 000 gigawatts-heures.
On franchit la rivière sur une digue étroite (voir photo) puis il nous faut remonter vers les ruines du château avant de retrouver nos véhicules.
Souvenir de septembre, Adèle fête son anniversaire à Tanus avec deux succulentes pâtisseries.
Une belle journée avec une randonnée d’automne un peu difficile, merci Bernard, merci Adèle.
jp
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Animateur: Bernard
Ce mardi Pierre conduit 20 floripédistes au cœur du petit village de Mervilla où nous attendent André Rolfo Réginal et Zeila à proximité de l’église Saint-Jean-Baptiste. Caractéristique du style régional, son clocher-mur s’élève à l’ouest de l’église. Il est perçé de trois baies campanaires en plein cintre. A l’intérieur de l’église, se trouve la dalle funéraire armoriée d’Arnaud de Fieubet datée de 1603 et de sa femme morte en 1597 (classée aux monuments historiques).
L’histoire de Mervilla est riche de ses deux familles seigneuriales : Bérail et Fieubet, aux XVI et XVIIèmes siècles. Un des Bérail a été Capitoul alors que les Fieubet s’installèrent à Mervilla en 1577. http://www.letisserand-de-sayrac.com/Files/fieubet_doc.pdf
Le ciel touffu de nuages languissants abrite les chemins en crête. Un ruban de cosmos déroule un camaïeu de rose sur les labours de terre ocre. Plus loin, le chant d’un coq insomniaque se mêle à nos conversations.
Malgré quelques passages délicats en sous-bois (la première fois que Zeila se dote de bâtons !) c’est d’un pas allègre que nous continuons à cheminer principalement en forêt. André Rolfo, résident depuis plus de quarante ans à Castanet découvre cet agréable périple d’aujourd’hui. Notre boucle de 10 kms s’achève après la montée d’un chemin herbeux.
Toujours sous la protection de notre patron saint Caprais, les goinfres que nous sommes clôturent cette belle randonnée par les anniversaires de Régine et Réginald. Canapés, cakes salés, pain surprise polaire, oreillettes, ne s’attarderont pas sur la table improvisée. Le crémant de Loire, le saumur rosé et le cidre pétillent que quelques secondes dans les flûtes. Sucrés ou salés, ces moments de convivialité réjouissent chaque fois nos cœurs et scellent notre amitié.
Ragaillardie, notre joyeuse équipe rejoint les véhicules en chantant à tue tête !
Les mollets du « mercredi » (pas encore du jeudi !) remercient notre attentionné Pierre pour ce bel itinéraire. A la prochaine. Nicole C.
Nicole C.
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Animateur : Pierre
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Animateur Michel
CR de Nicole C. – SAVENÈS – 9 octobre 2018 – menée-par Marie Martine.
La météo hésitante de ce mardi 9 octobre a contraint Marie Martine, notre fil d’Ariane, a opter pour le circuit de Savenès. Nous sommes 11 à nous rendre au cœur de ce village du Tarn-et-Garonne. Serge nous y attends sur le petit parking de la mairie.
Savenès, commune depuis 1901, était sous l’Ancien Régime un fief dépendant des seigneurs de Verdun-sur-Garonne. Au XVe siècle, la seigneurie appartenait aux Isalquiers puis aux Vabres. En 1612, la famille de Pézan achète la seigneurie et succède à la famille du Barry. Ces nobles ont laissé un intéressant patrimoine bâti sur la commune.
Après la guerre de cent ans, le village se construit près du château. L’église est rebâtie sur son premier emplacement par un abbé de l’abbaye de Grandselve sous le vocable de Notre-Dame de l’Assomption. L’église de style gothique méridional, en partie brûlée par les protestants pendant les guerres de religion, est restaurée au XVIIe siècle. C’est un beau vaisseau composé de cinq travées avec une abside à trois pans. La façade comporte un portail à voussures dominé par un clocher-mur.
Le château Lassalle, bâti en 1660 par Vital de Pézan, est une ancienne maison forte entourée d’une enceinte dominée par des tourelles carrées. Des canards ont colonisé les douves partiellement asséchées Cette belle demeure, propriété d’une famille de Savenès, s’ouvre sur cour d’honneur. L’intérieur est aménagé pour l’événementiel.
Le manoir de Fourcaran, daté de 1645, bâti par Jean de Pézan frère du précédent appartenait à une grande famille toulousaine : les Arailh. Sa façade noble à deux tours carrées avec crénelage et fronton circulaire a subi un remaniement au XVIIIe siècle. Côté rue on peut observer à l’est du bâtiment les communs avec leurs deux pigeonniers dont un se termine au niveau du premier étage par un bel encorbellement.
Le village possède également une chapelle construite en 1836 et dédiée à saint Fort, évêque jouissant d’une grande dévotion dans le bordelais.
Déjouant l’humeur versatile d’octobre, le vent ruse comme un renard avec la météo et maintient la pluie menaçante loin de notre parcours. Notre joyeuse équipe arpente les sentiers herbeux depuis Bousquet Viel, traverse le bois aux chênes encore verts, avant de reprendre la route sur les chemins de terre.
Nous faisons une halte devant un caroubier (ceratonia siliqua) communément nommé arbre à chocolat, figuier d’Égypte, pain de saint Jean-Baptiste, fève de Pythagore. Sur les conseils de Réginald, Bernadette goûte la chair de couleur jaune clair à texture farineuse et juteuse d’une carouge. Sa saveur est chocolatée et sucrée. La farine de caroube est utilisée comme succédané du chocolat dans divers préparations culinaires. Les graines de caroubes, dures et régulières, ont longtemps servi comme unité de poids. Le mot carat tire son étymologie de « querat » nom que les arabes donnaient à la graine de caroube. Un carat de joaillier est une unité de masse utilisée dans le commerce des diamants et des pierres précieuses. Il correspond au poids d’une graine de caroube (entre 185 et 205 mg, 1 carat = 200 mg). Il ne faut pas confondre le carat des joailliers avec celui des bijoutiers. De l’or à 18 carats signifie que dans 24 g d’alliage on trouve 18 g d’or pur. Quant au bois du caroubier — lourd, dur, à grain homogène, d’une couleur blanc-jaunâtre à l’origine, devenant rose à rouge avec le temps — il est utilisé en marqueterie. Les discussions vont bon train lorsque nous apercevons notre vigie, le château d’eau.
Notre boucle s’achève avec le retour au cœur du village.
Un grand merci à Marie-Martine pour cette belle randonnée improvisée ; à la prochaine !
Nicole C.
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Animateur : Marie Martine
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