• Photos de Michel, Christiane & Solange – Termes – le 7 mars 2019

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15523861471400

    animateur : Pierre

    CR de Mireille

  • CR de Mireille – Grand tour de Termes (Aude) – 7 mars 2019 – menée par Pierre

    Nous sommes 18, dont un nouvel adhérent : Aubert de la P., récemment retraité, à débarquer sur le parking visiteurs situé en dehors du village de Termes.De l’occitan terme (tertre, colline, flanc de montagne, coteau)

     Ce circuit dans les Hautes-Corbières alterne passages en sous-bois et parties dégagées qui offrent de très belles vues côté Nord sur l’Alaric, la Montagne noire et le Pic de Nore. Le paysage verdoyant est accidenté (700 m de dénivellé). Une fois n’est pas coutume, la vigne est peu présente. Les ruines imposantes des châteaux de Termes et de Durfort, haut-lieux du catharisme, sont des repères de choix alors que la traversée du Sou dans les Gorges de Terminet offre un moment de fraîcheur (surtout pour moi qui trouve le moyen de faire une belle glissade en franchissant la rivière, histoire de gouter la température de l’eau  et de  baptiser mon nouveau sac à dos acheté la veille !). Les chemins carrossables sont bordés d’arbrisseaux de romarin très fleuris et odorants.  Enfin, deux sentiers « oubliés » (dont le départ est difficile à repérer mais que Pierre déniche sans problème), bordés de taillis, buis (malades) et maquis brousailleux et épineux, ajoutent une petite note sauvage à l’ensemble. 

    Surplombant les gorges du Termenet et le pittoresque village, le château de Termes est connu pour le long siège de 1210, lors de la Croisade Albigeoise. Il est fermé à cette date, nous ne le visiterons donc pas. Bonne excuse ! Il aurait fallu encore 15/20mn pour y monter et nous avons déjà 18 km dans les jambes. Nous préférons aller boire un coup pour arroser la fête de Colette et mon anniversaire. Pas de bistrot à Termes, 34 habitants. Rendez-vous à Lagrasse… où tous les cafés sont fermés, en travaux ou en congé. Dépités, nous envahissons une épicerie qui nous vend diverses boissons que nous allons boire gaiement au soleil, sur les escaliers de l’école… fermée elle aussi  en cette période de vacances. Françoise F. régale le groupe d’un excellent gâteau aux citrons cueillis à Faget -Abbatiale il y a 10 jours. Mon gâteau aux noix de l’Aveyron est un peu estoufadou. Heureusement que nous avons trouvé de quoi nous désaltérer. 

    Merci à Pierre pour cette belle rando.

    Mireille

     Crédit Photos

  • CR de Nicole C. – Vallègue – 5 mars 2019 – menée par René.


    Ce mardi 5 mars René donne rendez-vous au 20 floripédistes à Vallègue où nous retrouvons Serge et Zeila, sous la protection de l’église Saint-Etienne. Malgré son style néogothique, sa construction sur l’ancien emplacement de l’ancienne chapelle du château est relativement récente : 1897, achevée en 1902 et peaufinée par la pose de l’horloge en 1907. La cloche centrale fut remplacée en 1956 par une plus petite. Les plus anciens racontent avec beaucoup d’humour que la précédente fut fêlée à la suite d’une utilisation trop intense et soutenue afin de fêter le départ de l’ancien curé peu apprécié des fidèles.

    Le nom de Vallègue trouve son origine dans l’occitan « valéga » issu de l’association bal-valescarpement rocheux, hauteur, et du suffixe ega . Le site d’implantation du village, sa fonction économique, son nom et son blason est lié au travail de la terre céréalière propre au Lauragais. La signification réelle du blason « D’or au croissant de sable » reste encore à déterminer. Dans l’iconographie catholique, Marie est souvent représentée selon la description de l’apocalypse  « avec un croissant de lune sous ses pieds ».Un croissant correspond à une paroisse. Ainsi le village de Vallègue fondé par l’archevêque de Toulouse a choisi le plus simple. Ce village fut mis probablement sous la protection initiale de la Vierge Marie.

    Le château médiéval de Vallègue est la partie la mieux préservée de l’ancien village fortifié. Aujourd’hui propriété privée, bien entretenu, il est répertorié en chambres d’hôtes. 

    La douce chaleur de mars chasse l’amertume des après-midi d’hiver et ravive notre ardeur. La ballade débute le long des larges berges du paisible lac de huit hectares propice à la promenade. Un artiste a illuminé de blanc les haies d’aubépines (crataegus) en fleurs. Les arbrisseaux parés encore de leurs lichens safranés se couvrent de jeunes feuilles vert tendre. Quelques timides pervenches (vinca pervinca de vincere = vaincre) émaillent le fond d’un talus de leurs coroles d’un magnifique bleu tirant sur le mauve. Elles permettent en effet de vaincre de nombreux maux. Un lièvre ne reconnait pas la meute de floripédistes et c’est serein qu’il détalera pour nous laisser le passage. Notre belle ballade aérienne aux paysages variés sera ponctuée par une courte traversée d’une parcelle labourée, avant  de reprendre les larges et magnifiques sentiers.

    Nous rejoignons nos véhicules enchantés par ce bel après-midi de marche. Mille mercis à René pour le choix de ce parcours qu’un soleil printanier a magnifié.

    L’absence de Réginald nous prive de photos qui auraient illustré cette belle promenade du mardi. 

    A la prochaine.

    Nicole C.

  • CR de jp – Le tour d’Aspet – 28 fév. 2019 – menée par Joël


    Bravo pour cette sortie autour d’Aspet ; une diversité de paysages rares et remarquables propices à l’évasion : les douze Floripèdes sont d’accords pour louer ce tour et remercier Joël de ce choix. Fastoche, me direz-vous, Joël fréquente tous ces chemins depuis son plus jeune âge, allant de la plaine à la montagne sous l’autorité bienveillante du Pic de Cagire dont le sommet enneigé qui culmine à 1912m d’altitude va nous protéger toute la journée.

    Aspet, entre plaines et montagnes, a été pendant des siècles un lieu d’échanges importants, célèbre pour ses foires et marchés. 

    Nous commençons par une montée vers la Chapelle de Miègecoste, « à mi-côte », puis sa visite, escaliers en colimaçon, une statue d’une vierge noire d’une hauteur de 105 cm, œuvre datant du XVIIème siècle ; seul le buste de la vierge est sculpté, causant paraît-il une impression surprenante lorsqu’on découvre le corps ; pour nous il était caché par une robe couleur paille.  

    Ensuite, nous empruntons un chemin interdit par la municipalité pour grimper au château dit de la « tour du Chucaou » qui domine la vallée du Ger et le bourg.

    Nous nous dirigeons plein ouest jusqu’au lieu-dit Les Tachoires d’où nous retournons vers Aspet en passant par Coularan et la Ferme du Col de Traues.

    À Sarradère-d’en-bas nous traversons non le stade olympique mais le stade municipal du Cagire avant d’attaquer un long raidillon maudit par certains.

    Après la forêt, un dernier effort nous propulse au coin choisi pour le pique-nique, le Plat de Gèdes, d’où nous dominons la plaine au nord et profitons d’un soleil printanier de cette dernière journée de février.

    Retour sans difficulté vers le village.

    17km 700m.

    Avant de rentrer sur Toulouse, nous nous rafraichissons au café bien-nommé Le Cagire, place de la République. Et la mémoire de Philippe sera récompensée par… l’arrivée sur notre table de la fameuse bonbonnière du café-bar !

    Déambulation dans les veilles rues du bourg où Joël nous fait découvrir la maison de Bernard Saint-Gaudens, cordonnier et père –français- du sculpteur Auguste Saint-Gaudens né à Dublin (mère irlandaise) avant d’émigrer au Etats-Unis. Il avait baptisé sa maison dans le New Hampshire Aspet.

    Surnommé le Michel-Ange américain, cet artiste est considéré comme l’un des maîtres de la sculpture aux Etats-Unis.

    jp

    Crédit photos

  • Photos Tour d’Aspet – le 28 fév. 2019, de Michel & Solange

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    Animateur: Joel

    CR de jp