CR de jp – Le tour d’Aspet – 28 fév. 2019 – menée par Joël


Bravo pour cette sortie autour d’Aspet ; une diversité de paysages rares et remarquables propices à l’évasion : les douze Floripèdes sont d’accords pour louer ce tour et remercier Joël de ce choix. Fastoche, me direz-vous, Joël fréquente tous ces chemins depuis son plus jeune âge, allant de la plaine à la montagne sous l’autorité bienveillante du Pic de Cagire dont le sommet enneigé qui culmine à 1912m d’altitude va nous protéger toute la journée.

Aspet, entre plaines et montagnes, a été pendant des siècles un lieu d’échanges importants, célèbre pour ses foires et marchés. 

Nous commençons par une montée vers la Chapelle de Miègecoste, « à mi-côte », puis sa visite, escaliers en colimaçon, une statue d’une vierge noire d’une hauteur de 105 cm, œuvre datant du XVIIème siècle ; seul le buste de la vierge est sculpté, causant paraît-il une impression surprenante lorsqu’on découvre le corps ; pour nous il était caché par une robe couleur paille.  

Ensuite, nous empruntons un chemin interdit par la municipalité pour grimper au château dit de la « tour du Chucaou » qui domine la vallée du Ger et le bourg.

Nous nous dirigeons plein ouest jusqu’au lieu-dit Les Tachoires d’où nous retournons vers Aspet en passant par Coularan et la Ferme du Col de Traues.

À Sarradère-d’en-bas nous traversons non le stade olympique mais le stade municipal du Cagire avant d’attaquer un long raidillon maudit par certains.

Après la forêt, un dernier effort nous propulse au coin choisi pour le pique-nique, le Plat de Gèdes, d’où nous dominons la plaine au nord et profitons d’un soleil printanier de cette dernière journée de février.

Retour sans difficulté vers le village.

17km 700m.

Avant de rentrer sur Toulouse, nous nous rafraichissons au café bien-nommé Le Cagire, place de la République. Et la mémoire de Philippe sera récompensée par… l’arrivée sur notre table de la fameuse bonbonnière du café-bar !

Déambulation dans les veilles rues du bourg où Joël nous fait découvrir la maison de Bernard Saint-Gaudens, cordonnier et père –français- du sculpteur Auguste Saint-Gaudens né à Dublin (mère irlandaise) avant d’émigrer au Etats-Unis. Il avait baptisé sa maison dans le New Hampshire Aspet.

Surnommé le Michel-Ange américain, cet artiste est considéré comme l’un des maîtres de la sculpture aux Etats-Unis.

jp

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Il reste 4 commentaires Aller aux commentaires

  1. Bréard Ghislaine /

    Merci pour cette belle journée que j’intitulerai « sur les traces du petit Joël » qui nous a permis de retrouver le gamin facétieux et amoureux de cette belle nature ! Le Cagire on ne s’en lasse pas !
    Merci JP pour tes comptes rendus toujours précis et poétiques …

  2. Jean-Pierre / Auteur du Post

    Mireille, ce serait bien que Philippe t’explique… son amour des bonbons du bar Le Cagire !

  3. Mireille Thédenat /

    Bravo à Joël et Jp ! Quelle érudition ! J’en ai appris des choses intéressantes… que je ne retiendrai guère hélas ! Mais il faudra m’expliquer l’anecdote de la bonbonnière.

    Mireille

  4. Adèle /

    Merci Joël pour ce tour d’Aspet qui mérite vraiment le détour. Merci JP pour le compte rendu fidèle de cette magnifique rando printanière (tapis de jonquilles, anémones hépatiques, pulmonaires, euphorbes, etc…) avec vue sur le pic du Cagire enneigé qui nous a dominé toute la journée.
    Adèle

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