https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15566475582000
Animateur : Georges
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15566475582000
Animateur : Georges
C’est la troisième fois que je participe à cette randonnée « Huitres ». Et j’ai relu sur le blog le CR de Ghislaine concernant la randonnée du 1er juin 2O17.
En mai 2019, les huîtres n’ont pas fait recette, nous ne sommes que quatre (Murielle, Aubert, Michel et moi) au départ de Toulouse + deux (Marie-Jo et René) devant l’office du tourisme de Leucate (et non celui de Port Leucate). Quelles explications ? Le choix de la date pendant les vacances, la distance, le temps, les participants, l’animateur ? Pourtant c’est le « Mondial du vent« . Bon, aujourd’hui il y a trop de vent, 25 noeuds à midi, et le spectacle est annulé.
Nous partons plein nord sur le plateau où subsistent quelques vignes bien entretenues et des murets en pierres sèches bien inutiles face à la garrigue en expansion ; arrivés au sentier du guetteur, nous tournons vers l’ouest jusqu’à la Redoute de La Haute Franqui ;
un coup d’oeil vers la Franqui, la voie de chemin de fer, le nord embrumé et retour vers Leucate. Superbe balade sur le sentier qui relie la Franqui à Port-Leucate, à 52 mètres au bord de la falaise de Leucate . Notre chemin franchit Cap Leucate au niveau du sémaphore. Comme en 2017, ici on continue à scruter la mer, à répertorier les navires, à noter l’âge des capitaines…
Puis nous redescendons sur Leucate Plage pour affronter le vent de face sur les 2 km qui nous séparent du Grau de Leucate, site du déjeuner ; nous nous relayons à l’avant du groupe pour cette marche rapide et éprouvante.
Nous voilà au petit bistrot « Treize à la douzaine » protégés du vent et non du bruit au dessus de nos têtes pour déguster huîtres et vin blanc, dans la bonne humeur.
Retour vers Leucate Plage et, nous semble-t-il, la distance s’est réduite avec vent arrière !
Nous montons vers le chemin de mer sans passer par la plage et terminons notre promenade au milieu de la garrigue.
Deux tiers du groupe vont admirer les ruines du château et approfondir l’histoire de Françoise de Cézelly. Nous nous retrouvons Place de La République pour « désaltérer » nos gorges asséchées par le vent en dégustant le fameux Macotch de Michel qui mérite certainement sa place dans Flori-Recettes sur notre blog !
Je ne voudrais pas omettre notre retour chez les conchyliculteurs avec achat d’huîtres et moules avant de revenir à Toulouse.
jp
18km – 300m
Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15562620274300
Animatrice : Nicole
Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15554950400200
Animatrice : Marie Jo
Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15551364419100
Animateur : Jean Paul (et Claudine pour l’intendance)
Ceci n’est pas un compte rendu, je laisse ce soin aux dix sept autres participants d’aujourd’hui de vous relater « Le circuit boisé de la Capelle ».
Mais comme c’est une première dans l’histoire des Floripèdes qu’il ne faut surtout pas passer sous silence, en voilà un récit succinct qui restera dans nos annales !
Disons :
Bravo Jean-Paul et Claudine pour votre réactivité et pour cette organisation à l’arrache, on s’en souviendra.
jp
Ce mardi 9 avril nous sommes 21 accompagnés de Joël à nous diriger vers le frontonnais pour atteindre le charmant village de Castelnau d’Estretefonds. Fidèle au poste, Serge rejoins notre équipe ! Le château et de l’église Saint-Martin dominent notre point de départ.
D’origine occitane, le toponyme « Castèlnau d’Estretasfonts » : Château-neuf aux étroites fontaines, a été francisé par la suite Castelnau « castel » château et « nau » neuf. Estrétefonds est également formé des deux mots : « estrète » de l’occitan « estreitas » étroites, et « fonts » fontaine. Le nom « estretasfonts » indique des points d’eau difficiles d’accès, qui se situent dans un vallon encaissé, celui qui sépare le « castelnau » le château-neuf, des hauteurs du Capech. La traduction du latin Castellum Novum Strictus Fontibus serait donc : Château-neuf aux étroites fontaines.
L’habitat à Castelnau d’Estrétefonds remonte à la préhistoire. La première mention dans un document écrit date de l’an 961 : le village, situé près de l’actuel cimetière, s’appelle alors « Saint-Martin de l’étroite fontaine », « Sanctus Martinus Stricto Fonte ». Le nom de Castelnau « Castellum Novum » apparaît au XIIe siècle lorsque le château est construit et que le village s’étend. En 1159 le roi d’Angleterre Henri II de Plantagenêt établit son camp à Castelnau. Le lieu-dit « Camp del Rei » – pièce de terre au pied du château – rappelle la tenue du camp royal.
Trois monuments historiques sont présents au village : le château, l’église Saint-Martin et le calvaire.
Dans l’original cimetière en restauration on peut voir les vestiges de l’ancienne église Saint-Martin. Ne perdure aujourd’hui qu’une nef romane, une abside du XVe siècle et le clocher mur du XVIe siècle. Le mausolée néogothique érigé en 1879 par la marquise de Cambolas à la mémoire de son jeune époux est désigné depuis le 4 octobre 1923 comme chapelle du souvenir consacrée aux enfants de Castelnau morts pendant la grande guerre.
C’est lors de la période d’activité des Pénitents au XVIe siècle, que le calvaire semble avoir été édifié.
L’église Saint-Martin conserve depuis le XVIe siècle une nef unique à quatre chapelles latérales et un chœur pentagonal. A l’intérieur, ce magnifique édifice a la particularité de posséder de nombreux éléments inscrits au titre des monuments historiques, notamment cinq monumentaux tableaux polychromes du peintre Arsène Robert grand prix de Rome, et de multiples trésors dans son chœur, nef, sacristie ; elle possède également un magnifique orgue de tribune. Le portail moderne en bois sculpté attire l’attention de quelques uns. http://patrimoines.laregion.fr
L’image de carte postale du château et de l’église Saint-Martin qui semblent figés dans l’éternité s’oppose à la transformation du village devenu un pôle de centralité du Nord Toulousain avec notamment l’Eurocentre, générateur d’environ 4000 emplois.
Le village ancien présente une belle homogénéité de bâti vernaculaire (de pays) où quelques maisons toulousaines et grandes demeures bourgeoises nous font rêver.
Une procession d’arbres de Judée « Cercis siliquastrum » magnifient de rose fuchsia le paysage : La bible nous raconte que Judas assailli de remords se pendit à cet arbre après avoir trahi Jésus ; d’où son autre appellation : arbre de Judas. La floraison intervient à Pâques et rappelle le temps de la Passion ; les fleurs symboliseraient les larmes du Christ quant à leur couleur d’un rose violacé très vif, celle de la honte et de la trahison de Judas.
Nous regagnons nos véhicules par la traversée d’un agréable parc arboré où règne la douceur de vivre. Nous nous quittons après la distribution de douceurs.
Merci à Joël pour le choix de cette belle randonnée.
A la prochaine.
Nicole C.
Commentaires récents