CR de Mireille T. – Simorre –15 fév. 2018 – menée par Bernard
Six morts et … dix-neuf bien vivants au départ place du foirail ! Je sais, la blague est facile, mais si vous en avec de meilleures, ne vous gênez pas pour les proposer !
Le sentier chemine dans la vallée de la Gimone et progresse sur les collines de l’Astarac , perché sur les hauteurs calcaires dans la partie la plus sauvage du Gers. Une série de croupes se développe jusqu’à la chaîne Pyrénéenne bien enneigée. Le soleil ne nous quitte pas.
Impossible cependant de garder les yeux levés. Il a fallu choisir ses pas pendant 18 km et 5 h 30 ! Ah, nous avons pris un bon bain de boue ! Nous nous y attendions, certes, mais pas au point d’avoir les jambes si douloureuses ! J’ai rarement eu autant de courbatures le lendemain d’une rando ! Je croyais que la boue était bénéfique pour les articulations …
Nous avons la chance de trouver des rondins de bois pour pique-niquer au sec devant un paysage ouvert et lumineux. Puis, au détour d’un chemin, un projet « Land Art » offre aux marcheurs la surprise d’une œuvre d’art contemporain en pleine nature. Le « Yané », toit en japonais, ici en forme d’éventail en bois, de l’artiste Teruhisa Susuki, nous invite au repos, à la méditation et à l’observation différente (voir photos de nos artistes préférés) du paysage et du village de Villefranche blotti dans son écrin de verdure. Est-ce de l’art ou du cochon ? Seuls les floripèdes présents peuvent répondre…
Retour au joli village de Simorre. Nous bouclons la boucle qui n’en est pas une, mais plutôt une danseuse, un pantin articulé, une hélice à trois branches, un boomerang, selon les interprétations de chacun au vu du tracé.
L’église abbatiale du XIVe siècle, aux allures de forteresse, bâtie sur un oratoire du Ve siècle créé par Cérats devenu patron de Simorre était reliée à l’abbaye bénédictine aujourd’hui totalement disparue. Construite sur une forme de croix latine, elle possède, à la croisée de la nef et du transept, une tour octogonale qui aurait du être un clocher à l’instar de la cathédrale de Lombez. La quasi totalité de l’édifice est en brique rose. Il abrite des verrières des XIVe et XVe siècles, des stalles sculptées du XVIe, ainsi que, dans la sacristie, des peintures murales du XIVe. D’importants travaux de restauration furent effectués entre 1844 et 1858 sous la direction de Viollet-le-Duc.
Autour de l’église, rues et places pittoresques, bordées de maisons à colombages et à encorbellements, se succèdent au gré de notre promenade… qui se termine chez Lulu dans un café que les plus accros d’entre nous avaient repéré le matin en arrivant. Ayant demandé gentiment qu’il soit ouvert vers 16 h, nous avons été fort bien reçus par la jeune patronne à l’heure dite.
Encore une belle journée, merci Bernard !
Mireille T.
Le Shiritori (しりとり) est un jeu de mots japonais dans lequel les joueurs doivent dire un mot qui commence avec le dernier kana du mot précédemment cité.
Land-Art : Teruhisa Susuki (http://www.tourisme-3cag-gers.com/fiche/detail/245/A-voir-a-faire~Arts-et-culture~Land-Art/KAZÉ%2C-LAND-ART)
Bravis simo (re) pour tes jeux de mots et ton shiritori !
Tu as bien fait de nous faire faux-bond jeudi, car sur un seul pied tu aurais fait de vraies glissades !
Mireille
Simorre… m’était compté.
Bravo, j’m ton CR.
Six morts… six pieds sous terre !
Simorre – morue – rutabaga – gabare – barré – récit – Simorre
jp