• PV Pin-Balma – le 16 mai 2023 – menée par Marie-Jo

    Pin-Balma est située dans le nord-est de la Haute-Garonne, à 8 km de Toulouse. 954 habitants. Drainée par la Seillonne. 

    Nombre de Floripède : 19s

    Km : 6

    Belle randonnée, la campagne à la ville !

     

    Pub d’un Abri-bus

  • Photos Gouaux de Luchon le 4/05/23 de Michel , Solange

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    Animatrice Solange

  • Photos Mont Major 11 le 27.04.23

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    Animatrice : Christine

  • Photos Albine 81 le 20.04.23 de Michel et Pierre

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    Animateur: Pierre alias Pedro

    9 floris

  • Photos de Christiane Montjoire (31) le 18 avril 2023

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    Animatrice : Nicole H.

  • CR de Nicole C. – Montjoire (Haute-Garonne) – 18 avril 2023 – menée par Nicole HG

    Montjoire est située à 30 km au nord de Toulouse. 1300 habitants.

    Ce mardi 18 avril nous sommes  21 à nous rendre aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire (altitude 242 m).

    Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort. 

    Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».

    La belle esplanade  sera notre point de départ.  L’église Saint Saturnin a été reconstruite en lieu et place de l’ancienne église. A partir de 1990 d’importants travaux de restauration et de mise en valeur de l’édifice ont été effectués  à l’aide d’une partie des anciens matériaux.  Aujourd’hui nous délaissons les vues panoramiques que nous décrivent les deux tables d’orientation : panorama du levant et panorama pyrénéen. Nous contournons en contrebas le village ; la jolie chapelle de brique joliment restaurée est liée à l’histoire de l’école des filles. Après des décennies d’abandon son sauvetage fut décidé par le conseil municipal en 1998. 

    Notre équipe se rassemble autour de Nicole  près de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant  que les croisés devaient passer par Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église. 

    Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

    Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.

    Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :

    1. Le lieu dit « Les Convertigues » était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis,
    2. Le lieu dit « Les Condoms » était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare,
    3. Enfin la côte de « La Cramantina » tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques…

    Un temps idéal oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent les champs de colza qui magnifient le paysage de leur jaune d’or. 

    Nous clôturons cette boucle de 12 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.

    Merci à Nicole pour cet après-midi très agréable. A la prochaine !

    Nicole C.

  • Photos Le Vaux (31) de Jean Marie le 11 avril 2023

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    Animateur : Pierre

  • CR de Pierre D. – Le Vaux (Haute-Garonne) – 11 avril 2023 – menée par Pierre

    Le Vaux, ses moulins, son meunier, le Pas de l’âne, son vieux, très vieux château… en rénovation est situé à 34 lm au sud-est de Toulouse, à 17 km de Revel.

    111,9 km –  228 m. – 22 Floripèdes – beau temps

    Bonjour,

    Quelques infos sur la rando de Vaux le 11 avril 2023.

    Une randonnée un peu longue pour un mardi après-midi, la distance de 12km me semble de pas devoir être dépassée. Très beau temps – Satisfaction des participants.

    Des paysages intéressants : au bord du lac, sur des points hauts dégageant une vue à presque 360°, un cheminement le long du ruisseau des Rotis…

    Des bâtiments,, empreinte historique du territoire : les restes de vieux moulins, le château de Vaux en restauration avec sa façade renaissance, des églises avec des clochers-murs, celui de Bélesta-en-Lauragais ayant été touché par la foudre a été restauré fin du 19ème.

    Une histoire : celle du pauvre âne du boulanger de Vaux, mort (l’âne) pendu au clocher de l’église par la bêtise de son maitre qui a voulu le faire monter sur le clocher pour lui faire brouter une touffe d’herbe ; l’âne était attaché par une corde, passée autour de son cou, la chute a sonné la fin du voyage !!!

    Pierre

    crédit photos

                 Michel ???

  • Photos Serrres sur Arget 09 de Solange, Michel et Christiane

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16809716604700

    Animateur: Bernard

    20Km, 875m dénivelé, 5H30

  • CR de Jean-Michel – Serres-sur-Arget (Ariège) – 6 avril 2023 – menée par Bernard

    CR de Jean-Michel, Serres-sur-Arget (Ariège), le 6/04/2023, menée par Bernard.

    Sur la place de l’église de Serres-sur-Arget, pas le moindre « clabetaire» pour accueillir les 18 Floripèdes (10 pâquerettes et 8 narcisses) présents. Pourtant, à la fin du 18ème siècle, on trouvait dans cette vallée de la Barguillère 16 ateliers ou boutiques à clous produisant 1600 quintaux de clous par saison. Cette belle industrie de la clouterie faisait vivre des centaines de personnes (en 1885 on dénombrait plus de 700 clabetaires…). A coups de marteau, dès  4 heures du matin, le clabetaire (cloutier) façonne le fer rouge avec une dextérité remarquable puis, le dirige sur l’enclume pour l’amincir et ensuite il aplatit la tête. Le soir, il est fréquent que l’ouvrier emporte ses clous dans un panier d’osier et aille, de porte en porte, vendre dans les villages alentours les clous servant à ferrer les sabots ou les bêtes de la ferme.

    Après un petit tour du village, en guise de découverte, nous empruntons un long chemin dans une hêtraie dénudée où seules les fragiles violettes apportent quelques petites taches de couleur bienvenues. Une fois sur la crête, nous déambulons sur un chemin enherbé, bordé de sapins. Les oiseaux gazouillent, les Floripèdes piaillent et le coucou coucoule. A l’estive des Fautils, une très longue descente inspire à tout le monde la même question : c’est bien le chemin ? On ne va pas être obligé de remonter ? Ce qui a pour effet de bien faire rigoler le guide Bernard. Il est certain de son affaire et enfonce le clou.

    A Vidallac, nous passons devant l’écomusée. Niché au cœur du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, cet écomusée, qui est une ancienne ferme ariégeoise remise en activité, propose «une plongée dans la vie d’une ferme traditionnelle, résolument tournée vers le futur». On y découvre une «ferme et ses races préservées, son jardin et ses légumes rares, ses corps de ferme anciens, ses expositions, son restaurant et ses animations». C’est un véritable havre de paix, à l’abri du tumulte de la ville et de la vie moderne. On peut y découvrir les techniques actuelles de jardinage biologique, de fabrication du pain et de fromages.

    Nous allons ensuite à la chapelle Sainte-Croix d’Alzen qui date du Xème siècle, elle a été détruite en 1694 puis reconstruite au XVIIIème  siècle sur l’emplacement d’un très ancien château fort à vocation purement militaire, déjà totalement démantelé lors de la reconstruction. Le site offre un beau panorama. Une pierre sculptée représentant une fleur de lys est incorporée au pignon. Sans doute est-ce un remploi de pierre du château dont le vestige le plus visible est le soubassement de la tour, situé quelques mètres derrière la chapelle. La façade et la toiture sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques. L’un d’entre nous fait le singe derrière une grille.

    Nous voilà maintenant sur le GR de Pays du tour de la Barguillère. En haut d’une belle montée, à l’abri du vent, nous trouvons un emplacement idéal pour le déjeuner avec une belle vue qui va du Pog de Montségur au cap du Carmil. Sans doute le clou du spectacle, au dessert, un magnifique ciel bleu prend le pas sur les nuages gris et comme par enchantement le paysage s’illumine. Aussitôt les candidats à la sieste se mettent en place, alanguis au soleil retrouvé. Très conciliant, le guide accorde une bonne pause à tous ces candidats au repos.

    Le redémarrage nous plonge dans un sous-bois avec une descente qui « tape » dans les genoux, sauf pour l’une d’entre nous qui se plaint des cuisses (une grenouille sans doute ?!). Après Tresbens, un raidillon déclenche des grimaces chez certaines. Mais piquées au vif, elles font preuve d’un grand courage et franchissent l’obstacle… avec le sourire. La volonté,  » c’est le clou auquel on accroche son projet pour l’avoir toujours devant les yeux  » disait Victor Hugo.

    Le retour vers Serres sur Arget se fait sur de beaux chemins, sous le charme d’un paysage vallonné et le plus souvent en bordure de vertes prairies. Nous arrivons aux voitures après 19 km et 850 mètres de dénivelé. Un grand bravo à notre guide pour nous avoir entrainé sur cette rando très sympa qui nécessite une attention de tous les instants compte tenu d’un balisage aléatoire et le plus souvent absent. Heureusement, notre guide en chef Bernard (à qui il est difficile de clouer le bec), n’a jamais été, au cours de cette belle journée, hors des clous ! Vous le croyez Vous quand il dit qu’il veut s’arrêter de guider alors qu’il est à la pointe : des clous !

    Jean-Michel