• CR de Jean-Michel – Cascade d’Ars, Aulus les Bains (09) –  Le 1er sept. 2022 – menée par Michel BS

    Finis les châteaux de sable…, le temps est venu de ressortir les chaussures et les bâtons de rando. Au menu du jour pour les 8 Floripèdes présents, c’est l’Ars. Rien à voir avec l’acronyme de l’agence régionale de santé ou de l’allocation de rentrée scolaire. Michel BS, le guide du jour, nous offre l’une des plus belles cascades des Pyrénées, haute de 246 mètres et située au-dessus d’Aulus les bains.

    Il est à peine 9h lorsque le signal de départ est donné. De l’eau, de la verdure, de la fraîcheur, quel bonheur ! Surtout lorsque l’on se remémore la période caniculaire que nous venons de vivre. Grimper dans une hêtraie magnifique, en bordure de torrent, est un vrai plaisir. Un œil sur la carte, un autre sur le bord du chemin, Philippe cueille les premiers cèpes de la saison…et de la journée, qu’il s’empresse de mettre dans sa musette.

    Soudain, le bruit de la cascade se fait entendre et nous l’apercevons à travers le sous-bois, mais c’est à son pied que l’on apprécie le mieux sa majesté. La chute supérieure s’élance en un jet resserré sur une grande hauteur, alors que la chute médiane s’étale largement pour former une cataracte qui ressemble à un voile de jeune mariée.

    Arrivés en haut de la cascade, après un raidillon exigeant, nous croisons des jeunes gens bien sympathiques, armés de cordes, qui s’en vont affronter le débit d’eau important, en rappel. Nul doute qu’ils vont avoir droit à un bon shampoing voire même à un sérieux lavage de cerveau. On arrive auprès de la passerelle d’Ars où nous décidons de souffler un peu.

    Plus loin, à la sortie d’une forêt de hêtres et de sapins nous nous installons pour un agréable pique-nique, dans un décor grandiose. Le soleil étant particulièrement ardent, Paul se réfugie sous son parapluie afin de ne pas subir de brûlures. Au dessert, nous avons droit à un spectacle en cinémascope. Tout là-haut dans les estives, un immense troupeau de brebis est invité, à force de grand cris du berger à l’attention des chiens, à descendre en ordre dans un vallon accueillant.

    Le redémarrage est rapidement stoppé par de nombreuses exclamations : « oh qu’il est beau, et celui-ci et celui-là… ». Bref, au grand dam de notre guide, la troupe s’égaille dans la nature afin de tenter de faire une cueillette. Les représentantes du jour de la gent féminine, Solange et Claude, ramassent les bolets au nez et à la barbe de Bernard (un peu déconfit). Joël, qui n’a peur de rien (même s’il balise beaucoup…) prend des risques au milieu des rochers moussus mais…sans succès.

    Après avoir beaucoup cherché et apprécié ce coin à champignons (situé au-dessus de l’étang de Guzet, information donnée à titre gratuit) nous nous lançons dans une longue descente, le plus souvent sur une sente ombragée ce qui est fort appréciable car la chaleur est à nouveau présente.

    Félicitations à Michel BS pour nous avoir entrainés sur cette rando de 15km, 6h de marche et 900 mètres de dénivelé (sans compter les suppléments « champignons »). Pour clôturer cette splendide journée, nous prenons un pot, sous les parasols orange fluo d’un bar situé en amont de l’étang de Lers, qui nous permet de dire tout le bien que nous pensons de cette première randonnée de la saison.

    Impossible de conclure le présent compte rendu sans avoir une pensée émue pour notre amie Floripède Mireille T dont le décès a été un vrai choc pour toutes et tous. Elle nous laisse désemparés et la gorge serrée, notamment ceux qui (comme moi) étaient éloignés de Toulouse et n’ont donc pas pu lui rendre un dernier hommage. Une chose est certaine, Mireille était, en ce jour de rentrée, tellement présente dans nos esprits.

    Jean-Michel

    Aperçu de l’image

  • CR de Claudine – Roquemaure – 28 juin 2022 – menée par Nicole

    11,5 km – 330 m

    2H3/4

    8 Floripèdes

     

    Pour cette dernière randonnée de la saison, Nicole nous a conduits près de Buzet sur Tarn, sur des routes que nous pensions ne mener nulle part, jusqu’ au charmant village de Roquemaure.

    Il faisait chaud mais la forêt, nous a abrités des rayons du soleil et nous a rappelé, avec ses raidillons appréciés par presque tous, que nous étions des Floripèdes.

    Notre chemin nous a menés parmi des paysages vallonnés et arborés et des champs de blé aux couleurs douces et lumineuses, puis à une « ferme hors du temps » témoin d’une vie passée, où nous avons fait une belle rencontre. Là, un couple âgé bien sympathique, fiers de leurs 93 et 88 ans, assis sur le seuil de leur maison, nous attendait en quelque sorte…et nous a permis d’échanger sur le déroulement de leur vie : lui agriculteur ayant toujours vécu là ainsi que sa famille ; elle, d’origine plus citadine et s’étant adaptée à cette vie nouvelle.

    Un grand Merci Nicole pour cette randonnée très appréciée qui a été agréable malgré la météo et bravo pour le parcours d’orientation dans la forêt qui était loin d’être évident et qui a nécessité de solides repérages.

    Claudine 

  • Photos rando Goulier Endron 09 le 29.06.22 de Michel B et Solange

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    Animateur : Joel

    5 floris

    950M

  • CR Pic de Sarrasi et d’Endron 09 de Murielle le 29.06.22

    Randonnée du mercredi 29 juin 2022 : Pic Sarrasi ,Pic d’Endron (2472m)

    5 personnes : Joël , Michel Bonnis , Solange, Patricia , Murielle.

    Dénivelé 980 m, 9 km .

    Nous partons dans une voiture à pour cette rando au Pic Sarrasi ( 2213 m) et Pic d’Endron ( 2472 m) au départ de la station de Goulier neige ( 1418 m) . Le temps est idéal, ni trop chaud, ni trop froid. En arrivant à la station , il fait juste 16 degrés.

    Départ de la rando à 9h , nous atteignons en 2 heures le Pic Sarrasi , soit 800 m de dénivelé avec forte inclinaison, ça grimpe dur!

    Mais le spectacle claque dur en arrivant en haut . Nous sommes en plein massif Ariégeois, avec une vue magnifique très dégagée à 360 degrés.

    Au sud : Le plateau de Beille, les talcs de Luzenac, l’étang de Peyregrand que l’on devine derrière un massif impressionnant, l’étang de Gnioure juste derrière nous et l’Andorre derrière le Pic de Port .

    Au Nord : Les étangs de Bassiès , les Pics des 3 seigneurs .

    Après un court repos bien mérité , nous entreprenons l’ascension du Pic d’Endron, après avoir observé l’avancée de 2 randonneurs dont un ayant rebroussé chemin. Début simple, puis le terrain se complique devenant se plus en plus aérien . A 100 du Pic, nous passons un passage délicat où il faut mettre les mains. La descente s’annonce plus difficile que la montée , et finalement , nous décidons de rebrousser chemin . Retour au Pic Sarrasi , face à l’étang de Gnioure pour le déjeuner .

    Retour par un autre chemin : par la ligne de crête jusqu’au Pic du Garbier de Brésoul ( 2047 m ) puis parking de la station. Et nous ne manquons pas le café de Vicdessos ,qui vient d’ouvrir après une très longue rénovation , dans un chalet de bois bien agréable .

    Merci à Joël de nous avoir emmené une nouvelle fois faire une belle randonnée exigeante et à Michel de nous avoir conduit.

    Murielle Le Dain

  • CR de jp – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022 – menée par Pierre D.

    Je souhaite commencer mon compte-rendu comme Mireille a terminé le sien, un 20 déc. 2018 : « Pierre, décidément, il assure jusqu’au bout ! »  :

    Temps ensoleillé (un avant-goût de notre futur climatique), balade, histoire, repas partagé, conférence sur la passerelle, rencontre avec Vincent & Didier, tous les ingrédients pour ce moment partagé par (seulement) 28 Floripèdes. Les absents ont toujours tort ! Et Pierre assure.

    Premier moment,

    Hautpoul, sur son éperon rocheux  sur le versant nord de la Montagne Noire, suite au dénivelé de la journée (230m), la rue principale, son château qui date des Wisigoths comme l’atteste un mur en arrête de poisson, la conférence de Vincent capable de conter 20 siècles en 20 minutes, les romains, les Wisigoths, Simon de Montfort, avril 2212, le Maréchal Soulte, la naissance de Mazamet, sa richesse en tant que capitale mondial du délainage, « sorte de ville américaine en plein Languedoc », ses télex, ses banques (en 1950, 50 usines de délainage), ses jardins, son déclin à partit de 1970 avec l’émergence du cuir synthétique, la montée en puissance des pays asiatiques et en 2004 la fermeture de la dernière usine.
    Le délainage, technique qui consiste à traiter les peaux de moutons pour séparer la laine du cuir sans abîmer le cuir, par le procédé dit procédé de l’échauffe. En fait des rivières comme l’Arnette  il en existe partout, le développement de Mazamet, c’est l’échauffe (fermentation controlée par le maître Lainier) qui l’explique (en partie).   

    L’Échauffe
    • le trempage : c’est la toute première phase du délainage. La peau de mouton est très sale et saturée d’impuretés. Lors du storage, les balles aux départs de peaux sont salées, avec du gros sel. Alors dès que ces peaux arrivent à l’usine de délainage, c’est le « grand bain ». Et pour ce « trempage » un bain d’eau simple, mais non calcaire, suffit ;
    • le sabrage, cette opération a pour but de séparer le poil longitudinalement (le peigner) et de poursuivre le nettoyage de la peau ; on obtient  « laine lavée à dos » ;
    • le re-trempage : c’est la troisième phase du délainage. Cette fois-ci le délaineur va retremper la peau dans un bain contenant un catalyseur. Il s’agit ici d’en accélérer l’ouverture des pores et de permettre un peu plus tard de libérer les précieux poils ;
    • l’étuvage, quatrième phase du délainage, phase très critique. En fait c’est une fermentation dans des étuves à 37 °C qui va permettre de séparer peau et laine ;
    • le pelage. séparation du poil de la peau, au début opération manuelle très contraignante puis mécanisée ;
    • le lavage à fond. À l’issue de la phase de pelage, la peau et la laine sont séparées. La peau est séchée et donne le cuirot, qui sera envoyé à la mégisserie. La laine est trempée dans un bain de soude concentrée et de savon. On obtient la « laine lavée à fond ».

     

    Deuxième moment, le repas partagé,

    Tout est prévu, ombre, tables, chaises, frigos…

    Pierre nous présente Didier Alran et l’apéritif somptueux commence, on trinque, olives et pastèques, amuses-gueules et gougères, cris et rires en dérive :

    « et flacons de circuler, jambons de trotter, gobelets de voler, brocs de tinter ! »

    Délicieux repas partagé des Floripèdes,
    
    Mardi, jeudi, mercredi, sans apartheid,
    
    L'entraide nature, pas besoin de barmaid,
    
    Enchanteur, joyeux, féérique intermède.

    Les plats se succèdent, viandes et salades, mets qui nous réunit et met qui nous unit, fruits et pâtisseries, vins rosés, blancs, rouges, cidres, eaux pétillantes ou pas.

    Bravo à tous et à l’année prochaine !

    Troisième moment, la seconde conférence de la journée

    Didier est l’instigateur de la passerelle d’Hautpoul, l’idée lui est venue lors d’un voyage au Canada, le but, re-dynamiser le tourisme à Mazamet. Pari réussi. La passerelle, un tablier transparent à 70 mètres au-dessus de la vallée de l’Arnette, longueur 143 m, largeur, 1,2 m, 18 tonnes de fer !

    Une journée riche de culture ; on reviendra. À quand la restauration des jardins de Cormouls-Houlès ?

    jp

    Photos

    Liens

    Défier le vide sur la passerelle de Mazamet

    CR de Mireille 20 déc. 2018

  • Photos PIC du LION 31 le 16.06.22 de Solange et Michel

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    Animateur : Joel

    11KM /850m dénivelé

    7 floris

  • Photos de Christiane, Paul – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022

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    Animateur: Pierre D.

  • Photos de Cahuzac-sur-Vère (81) le 09 juin 2022 de Christiane et Jean Marie – menée par Marie Martine

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    Animatrice : Marie Martine

  • Photos rando Peyregrand 09 le 9.06.22 de Paul, Solange

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    Animatrice : Solange

    8 floripèdes

    1000m dénivelé

  • CR de Jean-Michel – Etang de Peyregrand – 9 juin 2022 – menée par Solange

    Recroquevillée sur le siège arrière de la voiture, Solange ne dit mot. A Foix, il pleut et le plafond est très bas…A Tarascon, ce n’est pas très bon. Heureusement, l’espoir renaît dans la vallée de Vicdessos avec quelques coins de ciel bleu. Comme par hasard, le sourire revient sur le visage de la guide. Arrivés au parking de Bouychet, tout va bien, le ciel bleu l’emporte sur les nuages blancs.

    Il est 8h45, lorsque 8 Floripèdes attaquent le premier raidillon, dans une hêtraie parsemée de buis. Le bruit du ruisseau le dispute aux chants des oiseaux. Quelques mètres plus haut, une jeune et jolie « randonneuse » esseulée nous double, sans sourciller, avec des tongs aux pieds…, alors que le chemin ressemble au lit d’un torrent en été. Une écervelée…qui même en faisant du pied aux garçons se verrait refuser son adhésion aux Floripèdes,… par manque d’adhérence !

    Plus haut, sur un petit pont de pierre nous apprécions les cascades du ruisseau au milieu des fougères et des noisetiers pendant que le soleil redouble d’efforts pour passer par-dessus la crête crénelée des sommets. Après quelques virages, le spectacle est encore plus beau. Les vastes parois rocheuses à nue encadrent le torrent devenu impétueux.

    Cette vallée de Siguer fut depuis très longtemps un axe de passage vers l’Espagne permettant un échange  de marchandises entre les vallées du nord et du sud. Durant la seconde guerre mondiale, des personnes l’ont emprunté pour fuir la France occupée.

    Soudain le décor change, la vallée s’ouvre sur une estive avenante qui nous propose des rhododendrons en début de floraison, de la gentiane et le fameux lotier corniculé, sous un soleil sans partage. Un chemin de rochers nous fait travailler l’équilibre. En vieux briscard, Bernard, nous conseille de regarder où l’on met les pieds… pendant que lui cherche à apercevoir le dos d’une truite dans le torrent.

    La dernière partie de la montée est très sportive et des cairns bien positionnés permettent de se repérer au milieu des amas de roches. Arrivés à l’étang de Peyregrand, après trois heures de grimpette, c’est un grand panorama qui s’offre à nous. C’est sauvage et très beau. Profond de 4 à 5 mètres, avec des rives marécageuses, cet étang est entouré de grands herbiers immergés. Il se situe sur le flanc Est du Pic des Redouneilles (2 485 m), dans un vallon qui conduit au Port de Siguer, juste au-dessus de l’Etang de Brouquenat-d’en-Haut. Proche, légèrement plus haut à l’Ouest, se trouvent les Etang des Redouneilles des Vaches et des Redouneilles des Brebis. L’étang de Peyregrand envoie ses eaux par une conduite souterraine vers le barrage de Gnioure.

    Michel P, comme à son habitude, se met en mode isard et embarque un jeune freluquet dans ses pas pour aller encore plus haut en direction du Port de Siguer. Il est vrai que le coin est majestueux. Le repas au bord de l’eau dans ce splendide décor est un délice. Si bien que Solange à toutes les peines du monde à remettre tout le monde sur le (droit) chemin. De plus, les histoires de randos se succèdent, tout comme des histoires…de filles (mais chut !). Quelques nuages volent au secours de la guide afin de décider du départ de la troupe. La redescente s’effectue prudemment dans les rhododendrons. Nous sommes branchés sur radio Jacques (musique douce et relaxante…). Muriel est en éveil, elle redoute de croiser la route d’un serpent. Ghislaine la rassure, pendant que Paul prend des photos.

    La descente est aussi caillouteuse que la montée (comme c’est bizarre !), aussi les genoux sont bien sollicités. L’arrivée au parking est appréciée par nos petits petons. Comme nous sommes assoiffés, nous ne reculons devant aucun sacrifice et nous nous rendons…à Vicdessos (un peu plus, nous partions en Andorre !) au bar Saint-Bernard. Le pot nous est gracieusement offert par Michel P (merci à lui). Un grand merci également à Solange pour cette superbe rando à Peyrelongue (14 km, 1000 m de dénivelé).

    En conclusion, une magnifique journée de randonnée en montagne avec un temps idéal. Une petite question trotte dans nos têtes, la fille en tongs l’a telle autant apprécié que nous ?

    Jean-Michel