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Photos de Solange, Claudine,Jacqueline,Christiane et Michel – Brousses-et-Villaret (Aude) – 9 mars 2023 – menée par Geneviève.
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CR de Jean-Michel – Brousses-et-Villaret (Aude) – 9 mars 2023 – menée par Geneviève.
Charmante petite commune de l’Aude, Brousses-et-Villaret se situe au cœur du pays cathare, en surplomb des vignobles du Cabardès. A l’origine propriété directe des comtes de Carcassonne, le village de Brousses devient propriété de l’abbaye de Saint-Jean-de-Mallast au Xe siècle, et ce, jusqu’à la Révolution française. Peuplé depuis le paléolithique, le territoire de Brousses-et-Villaret s’est développé au fil des siècles, subissant les assauts barbares ou encore la tragédie cathare au XIIIe siècle. Réunifiés à la fin du XVIIIe siècle, les deux villages sont aujourd’hui un haut lieu du tourisme dans la région en raison de la richesse de leur patrimoine historique et de leur charme naturel.
Chez les Floripèdes, on connaît parfaitement les moulins à paroles…, en revanche on est un peu moins qualifiés en matière de moulins à papier. Si la fabrication du papier est attestée en Chine deux siècles avant notre ère, les premiers moulins à papier ne sont mentionnés en France qu’à partir du XIVème siècle et dans l’Aude, vers la fin du XVIIème siècle. Le moulin à papier de Brousses est le dernier moulin en activité de la région Occitanie. Sa visite permet d’admirer les machines anciennes (piles hollandaises, meuleton) et les moteurs hydrauliques (roue à augets, turbine). Détail cocasse, il y a peu, le papier était encore fabriqué à base… d’excréments d’éléphant (provenant de la réserve africaine de Sigean). En effet, le pachyderme ne digère pas la cellulose contenue dans les végétaux qu’il ingère. Par précaution, aujourd’hui, la pâte à papier est fabriquée à partir du crottin de cheval, mais aussi et surtout à partir de chiffons.
Arrivés sans se tromper…, à Villaret, les 18 Floripèdes (13 lionnes et 5 éléphants) trouvent un petit muret accueillant pour se chausser, avant de démarrer à 8h30 le parcours intitulé « entre lavoirs et fontaines », dont le tracé ressemble, sur la carte, à la corne de l’Afrique…Un agréable chemin bordé de chênes nous conduit à Monplaisir où le gars du coin qui ne manque ni de vaches, ni d’humour, a trouvé le malin plaisir de confectionner un vrai panneau indicateur sur lequel il a indiqué : « les randonneurs en ballerines peuvent faire demi-tour ». Il est vrai que la boue est très présente (et odorante) sur la sente à hauteur d’un beau mimosa en fleurs (qui lui sent bon, ça compense un peu !).
A Fontiers-Cabardès, petite bourgade aux toits d’ardoise et lieu de réception de petits ruisseaux descendus tout droit de la montagne noire, nous pouvons admirer l’église Saint-Clément, construite en 1537, et son puissant clocher roman. Nous jetons aussi un œil à la tour de l’horloge, haute de 18 mètres, datant du XVème siècle. Plus loin, un Patou sympa nous conduit sur un chemin bordé de sapins puis de peupliers centenaires de plusieurs mètres de circonférence. Rapidement, nous arrivons au barrage de Saint Denis, avec ses eaux noires et, en aval, ses petites cascades. Peu après, la guide, et son assistant aux longs poils blancs…, nous proposent, un supplément afin de monter jusqu’à la fameuse rigole, chère à Pierre-Paul Riquet. Dans la hêtraie qui suit, le sentier qui longe le joli ruisseau remporte tous les suffrages.
Après avoir dépassé une mangrove…, alors que midi approche, Geneviève nous installe confortablement pour notre repas, au bord du lac avec vue sur les ondes dont les reflets nous renvoient des paillettes d’argent. Le calme de l’endroit est très apprécié. Notre nouvel ami à quatre pattes déambule au milieu des convives, avec la nonchalance d’un patron de restaurant heureux et repu. Quelques rayons de soleil se joignent à la fête ponctuée au dessert de divers chocolats, distribués avec amour par d’aimables hôtesses.
Le redémarrage s’effectue sous les ordres de notre vénéré représentant de la gent canine, qui a pris le pouvoir et ne semble pas avoir l’intention de nous abandonner. Arrivés au village de Saint-Denis dont les ruelles se coupent à angle droit, un temps printanier nous incite à musarder mais aussi à nous cultiver un peu. C’est ainsi que l’on apprend qu’au XIIIème siècle pour inciter les familles à venir s’installer ici, chacun a droit, à son arrivée, à un lot constructible identique (les Ayrals), un jardin potager (les Cazals) et une terre cultivable (les Arpents). Les temps ont bien changé !
C’est sous un grand ciel bleu, sans le moindre nuage, que nous empruntons des sentiers bucoliques au milieu de chênes verts, épicéas et autres frênes afin de rejoindre, vers 15h, nos voitures après 18 km et 560 mètres de dénivelé. Le temps magnifique, la joie procurée par cette agréable rando, la tristesse de quitter notre chien adoré, tout ceci nous incite à aller prendre un pot. Finalement, il nous faut aller jusqu’à Bram pour nous rafraichir et déguster les délicieux petits cakes aux raisins (et au rhum) concoctés par l’adorable Régine. La belle tablée remercie la guide Geneviève pour ce sans faute absolument magistral et cette magnifique balade. L’un d’entre nous (aucun nom ne sera donné, mais il lui arrive de ressembler à un éléphant dans un magasin de porcelaine et il a les cheveux aussi blancs que notre adorable Patou…) se demande si Madame la Présidente n’a pas un peu triché en s’assurant les services d’un splendide chien de montagne des Pyrénées connaissant par cœur le tracé du parcours. Mais il est vrai que, parfois, Geneviève ne nous dit…pas tout !
Jean-Michel
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PV Montipol-Laragou – 7 mars 2023 – menée par Nicole HG
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Photos Raquettes Cornudères le 16.02.23
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7 floris
15km ,780m
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Photos Pichobaco 09 le 16.02.23 de Christiane
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Animateur: Bernard
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CR de Jean-Michel – Le Moulin de Pichobaco (Ariège) – 16 février 2023 – menée par Bernard
Un peu de géologie : le Plantaurel traverse le département de l’Ariège sur 70 km. L’anticlinal (pli bombé vers le haut) de Dreuilhe est un des plus remarquables de ce massif. Sa partie sommitale a été évidée par l’érosion, laissant culminer ses flancs calcaires et faisant apparaître en son cœur les argiles et les grès sous-jacents. Les rivières y ont percé des cluses, formant ainsi des vallées nord/sud. Le Pech de Foix, que l’on retrouve entre autres, du côté de Leychert, Roquefixade et Péreille, présente, lui, une structure plissée en éventail. A ce titre, Péreille est un haut lieu de l’histoire de la géologie Pyrénéenne.Lorsque les 12 Floripèdes (7 chouettes, 5 vautours) quittent les voitures à Pichobaco, il ne fait pas très chaud. En effet, la température est en dessous de zéro. Mais le guide, afin de nous faire oublier cette météo hivernale, fait semblant de chercher son chemin et nous offre, au lieu-dit Silence, une pente bien raide dans la forêt de Mondini. Pari gagné, quand nous rejoignons le GR du Pays d’Olmes, les organismes sont tellement réchauffés qu’un déshabillage intensif intervient, tout en admirant au loin le Saint Barthélémy et le Soularac enneigés ; puis, plus loin, le Pog de Montségur qui se détache dans le ciel bleu.A Coulzonne, on abandonne le sentier Cathare, ce qui nous donne l’occasion d’évoluer au milieu de plaques de neige disséminées, dans un somptueux décor. Sur le versant nord d’un bois, nous testons même nos capacités d’équilibre car nous montons sur un chemin fait de neige et de glace. Tout en haut, le panorama sur les Pyrénées est un vrai bonheur. Alors que nous n’avons croisé personne jusqu’à présent, nous échangeons maintenant avec des « collègues » randonneurs qui admirent tout autant que nous cette vue époustouflante, avec au premier plan les ruines du château, puis la vallée inondée de soleil et à l’arrière-plan, la chaîne des Pyrénées enneigée. Un violoncelliste, y cherche même une inspiration musicale…Le guide fait l’unanimité lorsqu’il décide de s’arrêter, bien qu’il ne soit pas encore midi. Nous nous installons confortablement pour un déjeuner « avec vue » (difficile de rêver mieux) et une sieste réparatrice très appréciée, tous branchés sur la station de radio France Culture Bernard (sans coupures publicitaires) !Roquefixade signifie la « roche fissurée » et évoque l’énorme entaille naturelle comblée par la construction d’une arche de pierres du château. Celui-ci, qui date de l’an mille, a servi de refuge et de lieu de résistance pour les Albigeois au XIIIème siècle. En 1212, Simon de Montfort prit le château qui relevait alors des comtes de Toulouse, après avoir incendié le village. Plus tard, la destruction du château fut ordonnée par Louis XIII, en 1632.Grisé par les beaux chemins empruntés le matin, le guide, avec l’approbation de tous, préfère, peu après le redémarrage, une séquence émotion dans la forêt. Les arbres sont couverts de mousse, l’univers est fantasmagorique, les traces des sangliers sont omniprésentes, les ronces griffent nos vêtements… Bref, ce n’est pas du gâteau pour décrocher le Bac d’en Haut. Au bac d’en Bas, nous filons tout droit vers les gorges de Péreille creusées par le Douctouyre, dans la roche calcaire. Ce très beau ruisseau semble beaucoup inspirer les pécheurs de notre équipe. Après avoir aperçu la mine de bauxite de Coume-Escure qui fournissait 1000 tonnes par an de minerai dans les années 1950-1960, nous évoluons sur un tapis blanc formé par des centaines de perce-neiges.Le sentier d’interprétation sur la biodiversité nous ramène à notre point de départ. On y apprend qu’il y a, dans cet espace remarquable, de nombreuses espèces d’oiseaux, parmi lesquelles le vautour percnoptère, le faucon pèlerin, le grand-duc d’Europe, ainsi que plusieurs races de chauve-souris, mais aussi de belles plantes telles que la germandrée des Pyrénées ou la globulaire naine. A l’arrivée, les félicitations pleuvent sur le guide Bernard pour nous avoir offert cette merveilleuse journée de randonnée, sur une distance de 19 km (pour 670 m de dénivelé). Pour une fois, il ne nous a pas truandé sur le dénivelé… !Jean-Michel -
CR de Nicole C. – Pibrac (Haute-Garonne) – 14 février 2023 – menée par Michel Bl
Une quinzaine de floripédistes se retrouvent à Pibrac ce mardi 14 février. Nous sommes aux confins du Languedoc et de la Gascogne. La commune est bâtie sur un ancien castrum au sommet d’un promontoire séparant les vallées du Courbet et de l’Aussonnelle.
Après avoir garé nos véhicules sur l’aire des Tambourinelles, nous traversons la voie ferrée pour rejoindre le cœur du village. Nous ne pouvons visiter aujourd’hui le château construit en brique rouge de style renaissance italienne entouré d’un parc à l’anglaise. Ce joyau riche d’une histoire familiale de plus de 500 ans est classé monument historique.
Nous longeons la voie de chemin de fer pour rejoindre la route goudronnée qui nous mène sur le chemin de Las Coumos (toponyme occitan « couma » issu du gaulois cumba qui signifie « creux » ou « vallée » : petite vallée étroite, combe). Nous voici sur les pas de sainte Germaine :
La ferme natale de Germaine Cousin nous rappelle l’hagiographie de la petite sainte : « un jour, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé ; il interdit à sa femme de frapper Germaine. Il lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait dans la bergerie, mais elle s’y refusa. »
Le chemin de croix relie à travers la campagne pibracaise, la basilique à la maison de sainte Germaine. Ce chemin passe par la jolie fontaine où elle venait boire et amenait son troupeau. Après huit kilomètres de marche alternant chemins boisés et découverts, nous rejoignons le cœur du village. Nous sommes sous la protection de sainte Germaine (1579-1601), sur la belle esplanade bordée de cèdres argentés et de cyprès. Ouverte dans les années 1930, cette place relie l’église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine à la basilique Sainte-Germaine*. La construction de la basilique débute en 1901. Sa masse imposante en fait un bâtiment dominant. Elle est le lieu de rassemblement pour les processions des fêtes le 15 juin. Son style romano-byzantin de l’époque est l’œuvre de l’architecte Pierre Esquié, architecte en chef de la ville et architecte diocésain de Toulouse. Elle a été achevée et consacrée en juin 1967, année de la canonisation de sainte Germaine. Au dessus des portes d’entrée, le tympan représente le Dieu tout-puissant (Pantocrator). Au-dessus, le frontispice représente l’apothéose de sainte Germaine. Œuvre de la maison Giscard, il est réalisé en céramique blanche ornée de dorures. En entrant dans la basilique, on est surpris par ses dimensions. Sous la coupole d’un volume impressionnant se trouve l’autel de forme originale : une grande meule ronde posée au centre d’une plateforme circulaire et crénelée, le tout en granit du Sidobre. Une relique de sainte Germaine est scellée dans l’autel depuis sa consécration en 1967. On peut admirer cinq grands vitraux, œuvres des maîtres verriers : Henri Guérin et Alain Creunier.
On se presse pour visiter ensuite l’église Sainte-Marie-Madeleine. Elle date du XIIIe siècle, mais de cette époque il ne reste que le clocher mur. La nef a été reconstruite au XVIe siècle, la sacristie et la boutique attenant à l’église, sont du XIXe siècle. Dans une chapelle, se trouvait la châsse abritant les reliques de sainte Germaine. Ce bijou d’orfèvrerie en cuivre doré, de style ogival ressemble à une miniature de la Sainte-Chapelle de Paris. Chaque arc d’ogive fermé par une vitre de cristal est surmonté un élégant clocheton. Au sommet la sainte est représentée à genoux priant au pied de la croix, des brebis à ses côtés.
Nos visites patrimoniales terminées, nous traversons à nouveau la voie ferrée pour rejoindre nos véhicules.
Merci Michel pour le choix de ce beau parcours à la fois culturel, cultuel, patrimonial et naturel.
À la prochaine !
Nicole C.
* Basilique mineure, titre conféré par le pape Benoit XVI le 12 octobre 2010. Environ 1800 églises ont ainsi bénéficié de ce titre dans le monde dont 173 (9 %) se trouvent en France.
Il n’existe que quatre basiliques majeures ; elles sont situées à Rome : la basilique Saint-Jean-de-Latran, la basilique Saint-Pierre, la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et la basilique Sainte-Marie-Majeure. -
Montaut (Haute-Garonne – 7 fév. 2023 – menée par Jean-Paul
Km : 10,5
dénivelé : 200 m.
durée : 2h30
Nbre : 14
Météo : vent
Commentaires : Belle randonnée autour de Montaut avec de jolis points de vue sur la chaîne des Pyrénées , la vallée de la Garonne et les alentours, avec le vent comme compagnon de route… ».
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CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe
CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe
L’atout… numéro un de la rando du jour serait-il dans son titre ? En effet, Latoue est certes un joli village proche des Pyrénées que l’on n’a aucun mal à situer sur une carte ; en revanche, savoir ce qui se cache derrière l’expression «sur les traces des gazetiers du Pinat » nécessite des recherches approfondies, y compris dans les meilleures bibliothèques du Comminges.
En fait, en 1939, la compagnie de recherches des Pétroles du Midi entreprend un forage au lieu-dit Pinat. Le 23 mai 1939, une « venue de gaz » est constatée, et le 5 juin de la même année, un début d’éruption se produit à une profondeur de 1530 mètres. En juillet 1939, des essais de production donnent des débits de 180 000 m3 de gaz par jour, le gisement de Saint-Marcet vient d’être découvert… Mais, le gaz de Lacq va assurer progressivement la relève de celui de Saint-Marcet. La production finira par s’essouffler, pour s’arrêter, en 1949.
C’est là tout…le mérite des randonneurs du jeudi de ne pas hésiter à se lever de bonne heure pour affronter des températures glaciales. Ainsi, le stade municipal, tout proche du château dont la partie ancienne date du XIIIème siècle, accueille par une température de – 5 degrés (gla-gla !) pas moins de 22 floripèdes (14 gazelles et 8 gaziers) qui s’empressent de sortir de leur sac à dos leurs affaires les plus chaudes. Il est 8h45 lorsque la troupe met les gaz sur un long chemin ensoleillé. Celui-ci se déroule comme un ruban dans cette féerie glacée au milieu des champs recouverts de gelée blanche, puis dans un bois dont les branches d’arbres sont aussi givrées que nous. Arrivés tout en haut d’un raidillon, nous pouvons admirer la chaîne des Pyrénées enneigée, dominée par le pic du Midi.
Plus loin, nous effectuons un arrêt à la fontaine Sainte Radegonde où une source miraculeuse était censée guérir les affections de la vue et le « mal blanc », c’est-à-dire l’impétigo. La légende veut que cette source coule sur une pierre présentant un creux, empreinte du genou de Sainte Radegonde. Quelques centaines de mètres après, nous apercevons sur un monticule la chapelle éponyme.
A l’orée d’un bois, sur un talus baigné de soleil, une cinquantaine de brebis, et quelques adorables agneaux âgés de seulement quelques jours, sont en admiration face à des citadins aux yeux émerveillés,… à moins que ce soit le contraire ! L’une d’entre nous, toute tourneboulée, trouve même cela d’une beauté…renversante !
Peu après, à midi pétante, la pause repas est décrétée par le guide. Nous nous installons dans un pré très légèrement pentu, avec vue sur les Pyrénées. Quelques nuages blancs, très disciplinés, circulent dans le ciel tout en évitant soigneusement de nous faire de l’ombre. Circulent également, au dessert, de petites douceurs offertes par la gente féminine.
Le redémarrage s’effectue par une belle descente au milieu des bois sur un tapis de feuilles mortes idéal pour les pieds délicats. Sur l’autre versant nous retrouvons la vue sur nos chères montagnes, alors qu’un léger vent frais se lève. Après une séquence bitume, la sente dans les bois est appréciée. Finalement, nous rejoignons, par la route, Latoue et son joli lavoir, après 20 km pour 475 m de dénivelé. Bref, une rando d’hiver sympathique, dans un paysage apaisant. Philippe, le guide du jour, est ravi, à Latoue… il a tout bon !
Nous stoppons nos voitures dans le village voisin d’Aulon, afin de respecter la tradition Floripèdienne qui consiste à faire un pèlerinage au café de la place (et ses deux pompes à essence). Si vous voulez de l’authentique ou du folklorique ne surtout pas manquer cette adresse. En effet, la propriétaire du bar, âgée de 93 ans, se contente de recevoir ses trois clients par jour …dans sa cuisine. La salle du café est glaciale et la fille du bar… à coté de ses pompes. C’est donc Claudine et Joël qui, souhaitant fêter leurs anniversaires (merci à tous les deux), vont prendre la direction des opérations. La première dresse les tables en terrasse et y dispose une multitude de gâteaux, quant au second, il ne lui manque que le nœud papillon, sinon il effectue le service, plateau en main, avec une dextérité que l’on ne lui connait pas sur les chemins…! L’infusion au tilleul (une vraie, pas une en sachet ou trafiquée) fait un tabac. Il convient de noter que la principale caractéristique de cette boisson chaude est d’apaiser les troubles du système nerveux et de retrouver un sommeil naturel !
Bonne nuit les petit(e)s Floripèdes !
Jean-Michel
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Photos Latoue 31 le 9.02.23 de Solange, Michel
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Animateur Philippe
22 floris
20km 6h 430 m
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