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Animateur: Philippe
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur: Philippe
COMPTE RENDU DE GHISLAINE : CIRQUE DE BÔNE – ST. ANTONIN NOBLE VAL LE 16.03.23
Encore une rando dont Bernard a le secret ; on en attend des surprises et les 22 Floripèdes présents n’ont pas été déçus : Saint Antonin Noble Val nous réserve des pépites de marches et c’est depuis le cirque de Bône et son panorama grandiose sur les gorges de l’Aveyron que nous avons entamé la nôtre.
Entre l’exploration de la Grotte du Trassadou à la frontale, la falaise équipée de via ferrata et néanmoins vaillamment descendue par toute l’équipe, nous en avons pris plein la vue…et plein les jambes !
Arrivés entiers et en forme sur les berges de l’Aveyron que nous avons suivies jusqu’au petit village de Cazals, petite déconvenue : la passerelle prévue pour accéder sur l’autre rive est interdite ce qui nous contraint (excepté 3 rebelles qui ont voulu tester la résistance effective de cette passerelle) à poursuivre notre chemin jusqu’au prochain passage et rajoute environ 2 kms à notre expédition.
Après la pause déjeuner notre marche se poursuit dans un cadre magnifique et sous un beau soleil, il y avait longtemps que nous n’avions pas eu aussi chaud !
Mais Bernard nous avait gardé le meilleur pour la fin, le retour aux voitures restées en haut de la falaise : c’est la côte de OUF ! Il ne nous a pas pris en traitre, cette côte nous était promise depuis le début, et comme plusieurs d’entre nous, je m’en délectai à l’avance ; pas de déception , c’est donc après environ 20 km de marche que nous nous sommes hissés sur une pente de 35° à 45° sur 170 m de haut grâce aux câbles disposés tout le long de la paroi jusqu’au panneau OUF ! oui, ouf, mais tellement contents !
Bravo Bernard et merci pour cette journée au parfum d’aventure épicée d’un peu d’adrénaline, on s’en souviendra !
Ghislaine.
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Animateur: Bernard
Charmante petite commune de l’Aude, Brousses-et-Villaret se situe au cœur du pays cathare, en surplomb des vignobles du Cabardès. A l’origine propriété directe des comtes de Carcassonne, le village de Brousses devient propriété de l’abbaye de Saint-Jean-de-Mallast au Xe siècle, et ce, jusqu’à la Révolution française. Peuplé depuis le paléolithique, le territoire de Brousses-et-Villaret s’est développé au fil des siècles, subissant les assauts barbares ou encore la tragédie cathare au XIIIe siècle. Réunifiés à la fin du XVIIIe siècle, les deux villages sont aujourd’hui un haut lieu du tourisme dans la région en raison de la richesse de leur patrimoine historique et de leur charme naturel.
Chez les Floripèdes, on connaît parfaitement les moulins à paroles…, en revanche on est un peu moins qualifiés en matière de moulins à papier. Si la fabrication du papier est attestée en Chine deux siècles avant notre ère, les premiers moulins à papier ne sont mentionnés en France qu’à partir du XIVème siècle et dans l’Aude, vers la fin du XVIIème siècle. Le moulin à papier de Brousses est le dernier moulin en activité de la région Occitanie. Sa visite permet d’admirer les machines anciennes (piles hollandaises, meuleton) et les moteurs hydrauliques (roue à augets, turbine). Détail cocasse, il y a peu, le papier était encore fabriqué à base… d’excréments d’éléphant (provenant de la réserve africaine de Sigean). En effet, le pachyderme ne digère pas la cellulose contenue dans les végétaux qu’il ingère. Par précaution, aujourd’hui, la pâte à papier est fabriquée à partir du crottin de cheval, mais aussi et surtout à partir de chiffons.
Arrivés sans se tromper…, à Villaret, les 18 Floripèdes (13 lionnes et 5 éléphants) trouvent un petit muret accueillant pour se chausser, avant de démarrer à 8h30 le parcours intitulé « entre lavoirs et fontaines », dont le tracé ressemble, sur la carte, à la corne de l’Afrique…Un agréable chemin bordé de chênes nous conduit à Monplaisir où le gars du coin qui ne manque ni de vaches, ni d’humour, a trouvé le malin plaisir de confectionner un vrai panneau indicateur sur lequel il a indiqué : « les randonneurs en ballerines peuvent faire demi-tour ». Il est vrai que la boue est très présente (et odorante) sur la sente à hauteur d’un beau mimosa en fleurs (qui lui sent bon, ça compense un peu !).
A Fontiers-Cabardès, petite bourgade aux toits d’ardoise et lieu de réception de petits ruisseaux descendus tout droit de la montagne noire, nous pouvons admirer l’église Saint-Clément, construite en 1537, et son puissant clocher roman. Nous jetons aussi un œil à la tour de l’horloge, haute de 18 mètres, datant du XVème siècle. Plus loin, un Patou sympa nous conduit sur un chemin bordé de sapins puis de peupliers centenaires de plusieurs mètres de circonférence. Rapidement, nous arrivons au barrage de Saint Denis, avec ses eaux noires et, en aval, ses petites cascades. Peu après, la guide, et son assistant aux longs poils blancs…, nous proposent, un supplément afin de monter jusqu’à la fameuse rigole, chère à Pierre-Paul Riquet. Dans la hêtraie qui suit, le sentier qui longe le joli ruisseau remporte tous les suffrages.
Après avoir dépassé une mangrove…, alors que midi approche, Geneviève nous installe confortablement pour notre repas, au bord du lac avec vue sur les ondes dont les reflets nous renvoient des paillettes d’argent. Le calme de l’endroit est très apprécié. Notre nouvel ami à quatre pattes déambule au milieu des convives, avec la nonchalance d’un patron de restaurant heureux et repu. Quelques rayons de soleil se joignent à la fête ponctuée au dessert de divers chocolats, distribués avec amour par d’aimables hôtesses.
Le redémarrage s’effectue sous les ordres de notre vénéré représentant de la gent canine, qui a pris le pouvoir et ne semble pas avoir l’intention de nous abandonner. Arrivés au village de Saint-Denis dont les ruelles se coupent à angle droit, un temps printanier nous incite à musarder mais aussi à nous cultiver un peu. C’est ainsi que l’on apprend qu’au XIIIème siècle pour inciter les familles à venir s’installer ici, chacun a droit, à son arrivée, à un lot constructible identique (les Ayrals), un jardin potager (les Cazals) et une terre cultivable (les Arpents). Les temps ont bien changé !
C’est sous un grand ciel bleu, sans le moindre nuage, que nous empruntons des sentiers bucoliques au milieu de chênes verts, épicéas et autres frênes afin de rejoindre, vers 15h, nos voitures après 18 km et 560 mètres de dénivelé. Le temps magnifique, la joie procurée par cette agréable rando, la tristesse de quitter notre chien adoré, tout ceci nous incite à aller prendre un pot. Finalement, il nous faut aller jusqu’à Bram pour nous rafraichir et déguster les délicieux petits cakes aux raisins (et au rhum) concoctés par l’adorable Régine. La belle tablée remercie la guide Geneviève pour ce sans faute absolument magistral et cette magnifique balade. L’un d’entre nous (aucun nom ne sera donné, mais il lui arrive de ressembler à un éléphant dans un magasin de porcelaine et il a les cheveux aussi blancs que notre adorable Patou…) se demande si Madame la Présidente n’a pas un peu triché en s’assurant les services d’un splendide chien de montagne des Pyrénées connaissant par cœur le tracé du parcours. Mais il est vrai que, parfois, Geneviève ne nous dit…pas tout !
Jean-Michel
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7 floris
15km ,780m
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Animateur: Bernard
Une quinzaine de floripédistes se retrouvent à Pibrac ce mardi 14 février. Nous sommes aux confins du Languedoc et de la Gascogne. La commune est bâtie sur un ancien castrum au sommet d’un promontoire séparant les vallées du Courbet et de l’Aussonnelle.
Après avoir garé nos véhicules sur l’aire des Tambourinelles, nous traversons la voie ferrée pour rejoindre le cœur du village. Nous ne pouvons visiter aujourd’hui le château construit en brique rouge de style renaissance italienne entouré d’un parc à l’anglaise. Ce joyau riche d’une histoire familiale de plus de 500 ans est classé monument historique.
Nous longeons la voie de chemin de fer pour rejoindre la route goudronnée qui nous mène sur le chemin de Las Coumos (toponyme occitan « couma » issu du gaulois cumba qui signifie « creux » ou « vallée » : petite vallée étroite, combe). Nous voici sur les pas de sainte Germaine :
La ferme natale de Germaine Cousin nous rappelle l’hagiographie de la petite sainte : « un jour, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé ; il interdit à sa femme de frapper Germaine. Il lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait dans la bergerie, mais elle s’y refusa. »
Le chemin de croix relie à travers la campagne pibracaise, la basilique à la maison de sainte Germaine. Ce chemin passe par la jolie fontaine où elle venait boire et amenait son troupeau. Après huit kilomètres de marche alternant chemins boisés et découverts, nous rejoignons le cœur du village. Nous sommes sous la protection de sainte Germaine (1579-1601), sur la belle esplanade bordée de cèdres argentés et de cyprès. Ouverte dans les années 1930, cette place relie l’église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine à la basilique Sainte-Germaine*. La construction de la basilique débute en 1901. Sa masse imposante en fait un bâtiment dominant. Elle est le lieu de rassemblement pour les processions des fêtes le 15 juin. Son style romano-byzantin de l’époque est l’œuvre de l’architecte Pierre Esquié, architecte en chef de la ville et architecte diocésain de Toulouse. Elle a été achevée et consacrée en juin 1967, année de la canonisation de sainte Germaine. Au dessus des portes d’entrée, le tympan représente le Dieu tout-puissant (Pantocrator). Au-dessus, le frontispice représente l’apothéose de sainte Germaine. Œuvre de la maison Giscard, il est réalisé en céramique blanche ornée de dorures. En entrant dans la basilique, on est surpris par ses dimensions. Sous la coupole d’un volume impressionnant se trouve l’autel de forme originale : une grande meule ronde posée au centre d’une plateforme circulaire et crénelée, le tout en granit du Sidobre. Une relique de sainte Germaine est scellée dans l’autel depuis sa consécration en 1967. On peut admirer cinq grands vitraux, œuvres des maîtres verriers : Henri Guérin et Alain Creunier.
On se presse pour visiter ensuite l’église Sainte-Marie-Madeleine. Elle date du XIIIe siècle, mais de cette époque il ne reste que le clocher mur. La nef a été reconstruite au XVIe siècle, la sacristie et la boutique attenant à l’église, sont du XIXe siècle. Dans une chapelle, se trouvait la châsse abritant les reliques de sainte Germaine. Ce bijou d’orfèvrerie en cuivre doré, de style ogival ressemble à une miniature de la Sainte-Chapelle de Paris. Chaque arc d’ogive fermé par une vitre de cristal est surmonté un élégant clocheton. Au sommet la sainte est représentée à genoux priant au pied de la croix, des brebis à ses côtés.
Nos visites patrimoniales terminées, nous traversons à nouveau la voie ferrée pour rejoindre nos véhicules.
Merci Michel pour le choix de ce beau parcours à la fois culturel, cultuel, patrimonial et naturel.
À la prochaine !
Nicole C.
* Basilique mineure, titre conféré par le pape Benoit XVI le 12 octobre 2010. Environ 1800 églises ont ainsi bénéficié de ce titre dans le monde dont 173 (9 %) se trouvent en France.
Il n’existe que quatre basiliques majeures ; elles sont situées à Rome : la basilique Saint-Jean-de-Latran, la basilique Saint-Pierre, la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et la basilique Sainte-Marie-Majeure.
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