• PV Lac du Laragou (VERFEIL) –  7 juin 2022 – menée par Nicole H.

    Participants  : 17

    12 Km

    Dénivelé  : 170 m

    Durée  : 3h

    Météo  : Couvert Très agréable randonnée par un temps idéal.

     

  • Photos de Solange – Cap de Carmil – 2 juin 2022

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    CR de Jean-Michel

    Animatrice : Ghislaine

  • CR de Jean-Michel – Cap du Carmil – 2 juin 2022 – menée par Ghislaine

    En ce chaud et ensoleillé premier jeudi de juin, au col des Marrous (alt 990 m), Ghislaine fixe le cap et remplace, au pied levé, un Jean-Paul, au pied… abîmé. Dix Floripèdes (parité parfaite) partent à l’assaut du Cap du Carmil.

    A peine après avoir démarré, nous pénétrons dans une splendide hêtraie. Aussitôt, le chant des grillons laisse sa place aux gazouillis des oiseaux et…aux commentaires très enthousiastes de Claudine qui, à la demande générale, décrit les aventures récentes des présents au dernier séjour effectué en Espagne, du côté du delta de l’Ebre. Il s’en est passé des choses… !

    Plus haut, à l’orée d’une forêt de sapins, le panorama sur les sommets pyrénéens voisins nous fait marquer le pas. De plus, le chemin enherbé qui grimpe dans les estives est magnifique. Ces estives du Carmil accueillent chaque année les bovins du Séronais. Après les fameuses fêtes de la transhumance, les vaches montent sur ces pentes où elles passent plus de trois mois à pâturer.

    Au sommet du cap du Carmil (1617 m), sans forcer son talent, Michel P est le premier à admirer cette somptueuse vue à 360° qui dépasse la mer de nuages. Plus terre à terre…, Jean, qui a l’estomac dans les talons après deux heures et demi d’ascension, arrive à convaincre le reste de la troupe d’entamer le casse-croûte alors qu’il est loin d’être midi. Il faut dire que la carte postale est belle.

    En effet, le Cap du Carmil est un belvédère extraordinaire sur les Pyrénées ariégeoises et bien au-delà. Jugez-en un peu : le panorama commence à  l’Est par le Pic de Razels, le Mont Fourcat, le Saint Barthélemy, le Tarbésou, le Roc Blanc, le Puig Péric, le Puig Carlit, le Puig Pedros (qui pointe à droite), puis, plus près de nous, nous pouvons reconnaître le Pic des Trois Seigneurs ; le Mont Ceint se trouve au premier plan du Montcalm et de la Pique d’Estats, toujours plus à  droite, le Pic Rouge de Bassiès, le Pic des Trois Comtes, le Pic de Turguilla, le Montabone et le Mont Rouch, le Pic Montaud, et enfin le Mont Valier (2838 m).

    Après une sieste qui démarre de bonne heure, pour se finir…tardivement, la redescente s’effectue en pleine décontraction. Bernard, en bon montagnard qu’il est, surveille d’un œil les nuages qui montent mais ne semble pas très inquiet, Adèle et Marie Odile observent les très nombreux papillons, Solange ouvre le chemin au milieu des myrtilliers, Michel J nous donne des informations sur le lotier corniculé qui pousse dans ces prairies et dont les fleurs, légèrement narcotiques, procurent un sommeil calme et réparateur suivi d’un réveil lucide (avis aux amateurs).

    Au col d’Uscla (alt  1260m), un débat démocratique est instauré par notre guide afin de décider du chemin à emprunter. La chaleur aidant, à l’unanimité, il est décidé de descendre dans la relative fraîcheur des sous-bois.

    Une fois revenus au parking et après avoir quitté nos chaussures, nous n’avons qu’une préoccupation, nous désaltérer. Ghislaine, qui a été parfaite (c’est un classique !) tout au long des 15 km effectués (dénivelé 654 m) nous propose (le luxe !) de boire un coup sur place. Nous nous installons donc sur la terrasse ombragée de l’auberge des Myrtilles, avec une belle vue sur les vallons boisés de la Barguillère.

    Les discussions vont bon train, il est beaucoup questions de randos passées et à venir. Enfin, la sortie étant aussi culturelle (!), un jeune coq (même pas de bruyère) tranche le débat du jour (après avoir consulté son portable…), oui il existe une différence entre le grand tétras et le tétras-lyre. Ce dernier vit dans les Alpes, son corps est noir, son bec est noir, sa queue est en forme de lyre avec des plumes blanches au centre. Le grand tétras vit dans les Pyrénées, son corps est noir mais ses ailes sont brunes, son bec est blanc et sa queue est ronde. En revanche, la parade nuptiale des mâles  est identique et s’apparente à un spectacle de danse et de sauts du plus bel effet ! La traduction de cette parade pour les femelles est simple : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort ». A ce stade, tout rapprochement entre ce gallinacé et le Floripède mâle serait plus qu’hasardeux… !

    Jean-Michel

    Photos

    Photos du 20 fév. 2020

  • CR de jp – Lacombe – 31 mai 2022 – menée par Pierre D.

     

    • 13 randonneurs
    • 15 km
    • 320 m dénivelé
    • Marche : 5 H 1/2  

    Quel est le lien entre la Rigole de la Montagne et le Canal du Midi ? Eh bien, sans la Rigole, le Canal du Midi, notre Canal du Midi, n’existerait pas… L’ingénieur Pierre-Paul Riquet, il y a 357 ans, sans internet ni GPS, sans engin, sans moteur, a inventé et construit un ouvrage magique pour alimenter continuellement en eau le Canal du Midi et assurer son existence.

    Quel est le lien entre la randonnée nommée Lacombe dans l’Aude proposée par Pierre ce mardi et la Rigole de la Montagne ?

    Lacombe est en réalité la source du canal, à une centaine de mètres de l’église en contrebas, les treize Floripèdes présents découvre la prise d’Alzeau (ou Alzau) et la maison du garde. 

    L’Alzeau prend sa source à 900 mètres d’altitude, à l’ouest de la forêt de Montaud. Elle sillonne forêts et montagne noire et c’est à 680 mètres d’altitude, à Lacombe, que ses eaux sont captées et déviées pour alimenter le Canal du Midi. 

    Gilbert frétille, c’est son lieu de pêche à la truite ; notre promenade bucolique commence plein est ; Beceite et l’accident de Jean-paul alimentent les conversations matinales.

    Nous apprécions la fraîcheur du sous-bois, les éclats de lumière sur les genets, les trilles des oiseaux, la rumeur des insectes.

    « Ruisselant de feuille en feuille,
    Un rayon répercuté,
    Parmi les lis que j’effeuille,
    Filtre, glisse, et se recueille
    Dans une île de clarté. »

    Direction sud, nous traversons la frontière entre Aude et Tarn.

      

    Une petite descente et devant nous la Rigole, là où le temps prend tout son temps, le murmure de l’eau, les flaques de lumière, la quiétude, les points de suspension.

    J’essaye de me souvenir du nombre de randonnées où j’ai croisé ou suivi ou traversé la Rigole, vingt ? trente ? Eté ? Hiver ? Je me rappelle la première fois où je l’ai découverte, avec mon groupe de Lecture.

    Rigole à la houppe
    
    Musiquai
    
    Pierre-Paul Riquet

    Le pont des Cabanelles et ses deux tables, lieu propice au repas, silence rompu par les camions forestiers.

    Sieste écourtée, en route vers le lac de Saint-Denis, nous traversons le torrent sous le barrage et sa cascade et contournons le lac par sa droite. De nombreux promeneurs, pas un chat mais des chiens, Pierre s’éclate, décerne des bons points. 

    Au bout du bout du lac, il nous reste à remonter plein nord le long du torrent, frontière naturelle entre Tarn et Aude. Une borne militaire, romaine ?

    avec 3 fleurs de lys !?! 

    Avant la séparation tout le groupe remercie notre guide du jour : l’excellence du choix, l’attrait des lieux, la journée d’été en mai. Que du bonheur !

    jp

  • Photos de jp & Paul – Lacombe – 31 mai 2022

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16542724121500

    Animateur : Pierre

  • Séjour du 16 au 25 mai 2022 – Parc Natural dels Ports et Delta de l’Ebre – organisé & mené par Marie-Martine

    Impressions de voyage… de Claude, Geneviève, Jacqueline & Martine.

    Quatorze Floripèdes partirent en Espagne le 16 mai pour 10 jours pour arriver en covoiturage à Beceite dans l’hôtel Fabrica de Solfa, hôtel excellent à tous points de vue.

    … Ce fut un périple magnifique qui a été agrémenté de bains presque à chaque fin de balade soit dans des piscines à débordement ou des vasques rien que pour nous ; ce fut des moments inoubliables : un vrai bonheur de se lancer dans cette eau un peu fraiche qui nous a été salutaire.

    Un petit mot sur les repas : en Espagne le petit déjeuner est copieux : bocadillos de jambon ou de saucisson, des croissants énormes, des pains au chocolat, des jus de fruits. On se souviendra de la commande d’une parillada pour la plupart d’entre nous qui n’était en fait qu’un assortiment de viandes (boudin, saucisse, viande de porc). Un peu déçus nous nous sommes rattrapés en commandant une paella (merci Marie-Martine) agrémentée d’une sangria, ça va de soi en Espagne. 

    Pour finir, les barraques d’En Salvador furent pour nous un havre de paix où la bicyclette fut bien accueillie par les participants : moment de détente dans le delta de l’Ebre.

    Un périple sans faille, un grand merci à toi Marie-Martine pour ce magnifique séjour où nous avons appris à nous connaitre davantage et mieux te connaitre toi aussi.

    Merveilleux voyage entre la forêt de pins méditerranéens et les canyons que nous garderons dans nos mémoires.

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    Trois petites poignées de Floripèdes et Robert se sont embarqués sur les hautes terres de l’Ebre, aux confins de la Catalogne, accompagnés de Marie-Martine notre capitaine et de Alberto, notre ange gardien.

    Ils ont marché le long des Rio Valls et Estrets, bordant les canyons, ils ont foulé des parterres de fleurs de thym, de lin bleu, de cistes… Ils ont grimpé sur des chemins brûlants et franchi des brèches à travers de gigantesques rochers calcaires, traversé des forêts de pins noirs multi-centenaires, dévalé des pentes diaboliques et ils se sont baignés dans des vasques bleues paradisiaques. Puis finalement ils ont pédalé jusqu’à la mer à travers les rizières, longeant les canaux qui quadrillent le delta. Puis ils sont revenus à Toulouse avec des souvenirs pleins la tête et des dizaines de photos.

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    Voici pour Marie-Martine, mon Beseit 2022, en caléidoscope…

    Une belle aventure d’équipe « floripédienne » pleine d’émotions partagées,

    La découverte de superbes régions d’Espagne qui m’étaient totalement inconnues, le Parc Natural d’Els Ports et le delta de l’Ebre.

    D ‘innombrables pitons rocheux implorant le ciel et culminant au Mont Caro.

    Des milliers de fleurs de printemps de toutes couleurs à admirer tout au long des chemins, qu’ils soient de roches ou de pinèdes.

    De merveilleuses baignades dans les torrents et cascades débordantes de fraîcheur : le plus époustouflant de beauté étant la piscine naturelle des Estrets d’Arnes et le plus frustrant le rio du 1er jour (le Matarranya/Parrissal), où le bain dans l’eau si transparente ne pouvait être que virtuel… car interdit !

    Une alimentation surprenante et abondante, alternant la délicieuse table de la Fabrica de Solfa avec les incontournables bocadillos charcuterie, et le poulet-tortilla du delta ;

    La gentillesse et le professionnalisme d’Alberto et de tous ses partenaires qui nous ont accueillis au fil des journées.

    Mes efforts pour parcourir les kilomètres de montées et descentes dans les chemins caillouteux…

    Les aléas de la vie de groupe en randonnée : l’entorse de Jean-Paul, le départ prématuré de Pierre qui laissait son ami Robert esseulé…, les diverses égratignures et petites chutes (sans conséquences heureusement) qui ont émaillé le séjour et fait appel aux trousses de secours et à leurs infirmier(e)s.

    Tout cela, avec ta présence et ton accompagnement efficace et rassurant.

    Merci à toi, Marie-Martine, d’avoir organisé ce séjour avec ténacité et de l’avoir accompagné, nous offrant à tous le plaisir d’y faire équipe.

    … Ces dix jours sont vite passés, certains vont partir se reposer en vacances, d’autres vont continuer à randonner. Je ne serai pas avec vous pour le repas partagé(zut), mais je garde le souvenir de ces beaux paysages, des montées sous le soleil, des descentes plus rapides que prévu, les pierres roulant sous les pieds, et des piscines naturelles à l’eau si claire dans lesquelles nous sautions avec bonheur.

    Je garde également en tête le respect la solidarité, l’amitié et la joie qui ont régné grâce à la simplicité de chacun et surtout grâce à l’organisation sans faille.

    Merci Marie-Martine et merci à vous tous.

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    Sans oublier le dernier après-midi dans le Delta avec sa pluie diluvienne et le sauvetage des canetons de Françoise et André, ainsi que les dernières notes de musique de Jacques au piano sur un air bien connu de Scott Joplin, avant de se quitter.

  • Mézens – 24 mai 2022 – menée par Solange

    10 floripèdes

    10 km

    280 m dénivelé

    3 h

    Temps frais plus ou moins ensoleillé avec une averse déclenchée par l’ouverture des portes de nos deux véhicules

  • Journée canal du Midi avec FF Sport adapté le 20.05.22

    Une journée de la Transoccitanie dédiée à des groupes d’handicapés qui reliaient Montgiscard à Gardouch le long du canal du MIdi , organisée par la Fédération du sport adapté . Les marcheurs étaient encadrés par des bénévoles des clubs affiliés à la FFR, dont les Floripèdes représenté par Ghislaine, Françoise F, Christine et Joel.

    Une belle journée intense et chaleureuse entre l’écluse de Negra et Gardouch, au contact de personnes plus ou moins handicapés mais qui ont pu en échange apprécier notre participation et notre dévouement. Belle expérience , pour sortir de notre confort habituel !

    Joel

    Pour voir les photos merci cliquez sur le lien ci-dessous:

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  • Photos Col de Port de Mazel 09 le 19.05.22

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    Animatrice : Ghislaine

    15KM

    800 m de denivelé

  • CR de Mireille – Col de Port – Col de Mazel – Pech de Therme (09) – 19 mai 2022 – menée par Ghislaine

    C’est plutôt rare de se retrouver seulement à 7 , en l’occurrence  3 Michels, 1 Ghislaine, 1 Adèle, 1 Paul, 1 Mireille. Il faut dire que 14 floripèdes sont partis en séjour itinérant organisé par Marie-Martine à Beceite en Espagne.

    Certains d’entre nous se font un peu de souci par rapport à la configuration du tracé (deux ascensions d’environ 350 m chacune en plein soleil) et aux conditions météo prévoyant une chaleur dominante. Nous démarrons du col de Port (alt. 1239 m), mais il fait encore relativement frais et nous voilà ¾ d’heure plus tard au Roc Blanc  (alt. 1530 m ) d’où nous admirons la vallée du Saurat et la chaine des Pyrénées encore enneigées. Nous continuons le chemin plus ou moins bien tracé mais reposant… et trop facile pour Michel P qui ne peut s’empêcher (avec la permission de Ghislaine) de gravir un pech avant de nous rejoindre un peu plus bas. Nous traversons une très jolie forêt de hêtres. Michel BS nous dirige à l’aide de son GPS car les balises ne sont pas légion ! Tout va bien, Michel P caracole toujours en tête. Belle vue un peu brumeuse sur Foix. Puis nous entamons la remontée, et à 12 h 45 pile, Michel J veut s’arrêter pour se sustenter … (les tiques aussi ont les crocs ;  j’en ai ramené 3 à la maison, et vous ?) Notre « Michel cabri » a filé, dommage ! Nous le retrouverons après le pique-nique.  En fait, on n’avait pas réalisé qu’il s’était arrêté 10 mn plus haut !

    Nous reprenons la remontée où nous l’avons laissée et nous attaquons le Pech de Therme : pas un arbre, il fait chaud, mais un petit vent frais nous aide à parvenir au sommet (alt. 1670m) dominé par un cairn important sur lequel nous faisons une pause photo. Nous admirons encore la chaine des monts, dont le Vallier et le pic du midi de Bigorre, avant de redescendre pour retrouver à travers les prés herbeux le Roc Blanc et le chemin de l’aller.

    Nous nous arrêtons quelques minutes pour interroger deux artisans, déjà en place ce matin, en train de réaliser un projet artistique inspiré par le site du Col de Port  qui est à la fois une limite territoriale et linguistique, un paysage ouvert et une ligne tendue entre Est et Ouest. Deux silhouettes jumelles, les Fenestrelles, devront émerger sur la pente. La sculpture en pierre sèche et pierre de taille joue avec le paysage, le vide et la matière. Ils font tout à la main comme autrefois.https://www.gaps09.com/chantiers/projet-col-de-port-1/

    Après 5,05 h de marche effective (le topo indiquait 6 h 15, on a fait fort !), 785 m de dénivelé et 14,4 km, nous allons nous désaltérer à l’Auberge de la Sapinière, pot offert par Ghislaine qui a décidément totalement assuré cette belle journée ! Merci pour tout !

    Mireille