• Montaut (Haute-Garonne – 7 fév. 2023 – menée par Jean-Paul

    Km : 10,5

    dénivelé : 200 m.

    durée : 2h30

    Nbre : 14

    Météo : vent

    Commentaires :  Belle randonnée autour de Montaut avec de jolis points de vue sur la chaîne des Pyrénées , la vallée de la Garonne et les alentours, avec le vent comme compagnon de route… ».

  • CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe

    CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe

    L’atout… numéro un de la rando du jour serait-il dans son titre ? En effet, Latoue est certes un joli village proche des Pyrénées que l’on n’a aucun mal à situer sur une carte ; en revanche, savoir ce qui se cache derrière l’expression «sur les traces des gazetiers du Pinat » nécessite des recherches approfondies, y compris dans les meilleures bibliothèques du Comminges.

    En fait, en 1939, la compagnie de recherches des Pétroles du Midi entreprend un forage au lieu-dit Pinat. Le 23 mai 1939, une « venue de gaz » est constatée, et le 5 juin de la même année, un début d’éruption se produit à une profondeur de 1530 mètres. En juillet 1939, des essais de production donnent des débits de 180 000 m3 de gaz par jour, le gisement de Saint-Marcet vient d’être découvert… Mais, le gaz de Lacq va assurer progressivement la relève de celui de Saint-Marcet. La production finira par s’essouffler, pour s’arrêter, en 1949.

    C’est là tout…le mérite des randonneurs du jeudi de ne pas hésiter à se lever de bonne heure pour affronter des températures glaciales. Ainsi, le stade municipal, tout proche du château dont la partie ancienne date du XIIIème siècle, accueille par une température de – 5 degrés (gla-gla !) pas moins de 22 floripèdes (14 gazelles et 8 gaziers) qui s’empressent de sortir de leur sac à dos leurs affaires les plus chaudes. Il est 8h45 lorsque la troupe met les gaz sur un long chemin ensoleillé. Celui-ci se déroule comme un ruban dans cette féerie glacée au milieu des champs recouverts de gelée blanche, puis dans un bois dont les branches d’arbres sont aussi givrées que nous. Arrivés tout en haut d’un raidillon, nous pouvons admirer la chaîne des Pyrénées enneigée, dominée par le pic du Midi.

    Plus loin, nous effectuons un arrêt à la fontaine Sainte Radegonde où une source miraculeuse était censée guérir les affections de la vue et le « mal blanc », c’est-à-dire l’impétigo. La légende veut que cette source coule sur une pierre présentant un creux, empreinte du genou de Sainte Radegonde. Quelques centaines de mètres après, nous apercevons sur un monticule la chapelle éponyme.

    A l’orée d’un bois, sur un talus baigné de soleil, une cinquantaine de brebis, et quelques adorables  agneaux âgés de seulement quelques jours, sont en admiration face à des citadins aux yeux  émerveillés,… à moins que ce soit le contraire ! L’une d’entre nous, toute tourneboulée, trouve même cela d’une beauté…renversante !

    Peu après, à midi pétante, la pause repas est décrétée par le guide. Nous nous installons dans un pré très légèrement pentu, avec vue sur les Pyrénées. Quelques nuages blancs, très disciplinés, circulent dans le ciel tout en évitant soigneusement de nous faire de l’ombre. Circulent également, au dessert, de petites douceurs offertes par la gente féminine.

    Le redémarrage s’effectue par une belle descente au milieu des bois sur un tapis de feuilles mortes idéal pour les pieds délicats. Sur l’autre versant nous retrouvons la vue sur nos  chères montagnes, alors qu’un léger vent frais se lève. Après une séquence bitume, la sente dans les bois est appréciée. Finalement, nous rejoignons, par la route, Latoue et son joli lavoir, après 20 km pour 475 m de dénivelé. Bref, une rando d’hiver sympathique, dans un paysage apaisant. Philippe, le guide du jour, est ravi, à Latoue… il a tout bon !

    Nous stoppons nos voitures dans le village voisin d’Aulon, afin de respecter la tradition Floripèdienne qui consiste à faire un pèlerinage au café de la place (et ses deux pompes à essence). Si vous voulez de l’authentique ou du folklorique ne surtout pas manquer cette adresse. En effet, la propriétaire du bar, âgée de 93 ans, se contente de recevoir ses trois clients par jour …dans sa cuisine. La salle du café est glaciale et la fille du bar… à coté de ses pompes. C’est donc Claudine et Joël  qui, souhaitant fêter leurs anniversaires (merci à tous les deux), vont prendre la direction des opérations. La première dresse les tables en terrasse et y dispose une multitude de gâteaux, quant au second, il ne lui manque que le nœud papillon, sinon il effectue le service, plateau en main, avec une dextérité que l’on ne lui connait pas sur les chemins…! L’infusion au tilleul (une vraie, pas une en sachet ou trafiquée) fait un tabac. Il convient de noter que la principale caractéristique de cette boisson chaude est d’apaiser les troubles du système nerveux et de retrouver un sommeil naturel !

    Bonne nuit les petit(e)s Floripèdes !

    Jean-Michel

  • Photos Latoue 31 le 9.02.23 de Solange, Michel

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    Animateur Philippe

    22 floris

    20km 6h 430 m

  • Photos Raquettes roc de Batail le 2/03/23

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    Lychee – Photos raquettes Roc de Batail le 2/03/23 (web4me.fr)

    Dénivelé 700M

    distance 11km

  • Photos Montagne d’Alaric 11 le 2/02/23 de Solange

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    Animatrice Ghislaine B

  • CR d’Adèle – Blagnac (Haute-Garonne) – 31 janvier 2023 – conduite par Georges Gu

    9 km 14 participants.

     Le circuit démarre à côté du stade des Ramiers à Blagnac, par une piste sur la rive gauche de la  Garonne, très fréquentée par des promeneurs, des coureurs à pied, des cyclistes etc.. Cette piste débouche sur le chemin des Ramiers. On voit une digue constituée de palplanches, en bordure de route, pouvant atteindre deux mètres de hauteur, construite pour protéger des inondations, les habitations derrière.

     Nous prenons ensuite un petit chemin qui serpente dans le bois en bordure de Garonne, accompagnés par un soleil passant à travers les nuages. On aperçoit de l’autre côté du fleuve le manège incessant d’oiseaux blancs ( des hérons sans doute )  s’envolant et revenant se poser sur les cailloux qui affleurent.

      

     

    Soudain, des coups de feu. Sont-ce des chasseurs ? Que non pas. Il y a un stand de tir pas loin.

    Nous sortons du bois et voyons une bâtisse très ancienne dans le bas, près de l’eau. Il s’agit du moulin de Naudin. C’est un médecin qui eut l’idée, au XIX° siècle, de construire un moulin à blé activé par le courant de la Garonne et alimenté par un canal de dérivation de 1 km. Mais la Garonne est très capricieuse et les crues successives ruinèrent cette réalisation. Le moulin s’est même retrouvé, un moment, au milieu de l’eau. La crue de 1855 a mis fin à cette entreprise.

    sdr

    Après avoir dépassé le parking de la zone de loisir, nous remontons le cours du Riou et nous débouchons sur la zone maraîchère des Quinze Sols. Elle est ainsi nommée parce que sous la révolution, la Convention permit aux Blagnacais d’acquérir une parcelle de terre pour la somme de 15 sols ( 15 sous ? )

    Le retour se fait sur la digue qui sépare la zone maraîchère, des habitations et de quelques jardins partagés, et qui nous ramène sur le chemin des Ramiers. Il n’y a plus qu’à rejoindre les voitures.

    Très agréable balade.

    Adèle  

  • Photos Rando Gastronomique du Sidobre le 24.01.23

    Pour visualiser les photos de: Solange, Michel B, Cédric le Chauffeur,Paul

    cliquez sur les liens suivants:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16746683722100

     

     

    Organisation et animation : Joel et Christine, Regine pour les sous et avec Colette pour les mailings …

    Aperçu de l’image

  • CR de Nicole C. – Le Sidobre  – 24 janvier 2023 – menée par Joël 

    • 40 floripédistes
    • Départ Cité de l’espace en autocar Chabanon 8h45 retour 18h30.

    Ce mardi 24 janvier 2023 notre randonnée annuelle suivie du traditionnel repas se situe dans le Sidobre magique, une région montagneuse située dans département du Tarn à onze kilomètres à l’est de Castres dans le parc régional du haut Languedoc. 

    Bien installés dans un pullman rutilant, une heure de route passe très vite, d’autant qu’un monde parallèle s’ouvre à nous.  Quelle surprise en effet ! Des paysages emmitouflés de neige fraiche nous font retrouver nos yeux d’enfants. Nous y voilà ! Vite hors du pullman ! La neige immaculée crépite sous nos pas… Nous sommes accueillis à la maison du Sidobre : « Du granit et des hommes ». Les habitants de Lacrouzette exploitaient ici le granit de surface. Aujourd’hui on entend régulièrement les explosions des carrières avoisinantes. Mais à l’époque des « Los peiraires del Sidobre », les tailleurs de granit de la première moitié du XXe siècle, la musique était bien différente ! Les chants des « peiraires » se mêlaient au tic-tac des poinçons. Le musée nous permet de découvrir le travail du granit, d’hier à aujourd’hui, de son extraction aux ateliers de transformation qui déroulent blocs de granit équarris, dégrossis, sculptés, telle cette magnifique tête de rhinocéros. Des reconstitutions d’ateliers évoquent ce temps révolu comme en témoigne les panneaux de présentation. La boutique se remplie de curieux et curieuses : les glaçons de granit combleront les amateurs de whisky dont l’alcool n’apprécie pas l’eau rendue par les glaçons traditionnels. Torchons, objets taillés dans le granit local attirent les regards. Des chaussettes de l’atelier Missègle étonnent par leur chaude douceur. Elles sont tissées à Burlats : quel contraste entre mohair et dure rugosité du granit ! 

    Nous empruntons ensuite un chemin qui se faufile en sous-bois entre les blocs dont la forme a forgé leurs noms de baptêmes. Trois petits tours (la balade du sentier des Merveilles ne prend que 30 minutes), et nous voilà à nouveau dans notre pullman. Les lacets sont bien maitrisés par notre sympathique chauffeur ; nous arrivons au pied de la Peyro Clabado, la pierre clouée en occitan. Cet impressionnant rocher du Sidobre pèse 800 tonnes. Le pied de cet équilibriste tient solidement sur un socle d’à peine un mètre carré. 

    Je laisse la place à Jean-Pierre, passionné de géologie, qui vous parlera de ces mystérieux rochers. 

    Quelques-uns crapahutent sur un sentier enneigé pour une courte escapade. L’équipe se retrouve au complet dans l’autocar pour une halte au lac du Merle. La traditionnelle photo de groupe immortalise ce moment ! 

    Vers 13 heures nous sommes accueillis chaleureusement à l’Auberge des Tilleuls par Christine la propriétaire du lieu. Saint Caprais le patron des goinfres (il est un fidèle accompagnant !) s’est associé à « Jacquot premier », le roi de la poule au pot pour nous régaler. Le repas qui aurait rebuté Gargantua voit passer : le délicieux bouillon au vermicelle, les œufs mimosas de notre enfance, la poule farcie d’antan, puis les fromages et enfin une glace pantagruélique accompagnée d’oreillettes ! 

    Comment se quitter sans avoir entonné avec Joël et Christine, la propriétaire des lieux, la chanson de la poule au pot. 

    Alors chantons tous ensemble pour clore cette journée inoubliable : 

    « Fais du feu dans la cheminée 
    
    Pour qu’il fasse chaud 
    
    On est venu pour se régaler 
    
    Avec la poule au pot. 
    
    Fais du feu dans la cheminée 
    
    Et ça s’est rigolo 
    
    On est venu, il a neigé 
    
    On a eu du pot. Oh ! Oh ! » 

    Merci à Joël et Christine pour le choix de ce lieu. 

    Merci à tous les organisateurs de cette merveilleuse journée. 

    Nous n’oublions pas toute l’équipe dirigeante, nos guides et assistants qui se dévouent pour nous. 

    À la prochaine ! 

    Nicole C.

    La Peyro Clabado

    En découvrant le Sidobre, ces boules ventripotentes de granit orphelines de parents colosses, ces blocs monstrueux en équilibre tel un tapis d’éveil de bébés titans, j’ai souhaité connaître le processus de fabrication, savoir quel enchanteur ou sorcier, caché dans son antre mystérieuse, avaient pétri ces sphères, à quelle alchimie devions-nous ce phénomène. Pluton ou bien Vulcain ou bien Jupiter ?

    Au tout début, il y a 300 millions d’années, une magma liquide en fusion, une grosse lentille, un cube d’arrête 10km, remonte des entrailles et, tel un intrus, se met en place dans une zone sans rapport avec sa nature cristalline. Après refroidissement cette masse cristalline est naturellement découpée par un réseau de diaclases, fissures espacées de quelque décimètres à quelques mètres.

    Pénètrent alors les eaux de pluie et de ruissellement. Elles s’y plaisent, s’y incrustent, y stagnent. Voici le temps de l’alchimie, ou plutôt, devrai-je dire, de la chimie : ces eaux, plus ou moins acides, attaquent le granite et provoquent son altération le long des fissures. 

    Au cours de l’espace temps géologique, feldspath et mica se transforment en minéraux argileux, le quartz se change en grain de sable. Des millénaires s’écoulent, le granit sain mute en granit pourri. Il perd sa cohérence, il devient fiable. Avec patience, comme la gangrène sur un membre, l’altération triomphe de proche en proche, les boules se façonnent en sous-sol sans que cette métamorphose puisse être devinée.

    C’est maintenant le temps de la corrosion et du ravinement. L’érosion entêtée, tenace et inlassable lessive, nettoie, brosse et époussette. Les fissures sont déblayées, les boules individualisées. Argile et sable mélangés forment un tapis, l’arène granitique.

    Enfin, la pierre apparaît, sous nos yeux, affranchie : la Peyro Clabado, et les autres, le Roc de l’Oie,  le Billard, l’Eléphant, le Fauteuil du Diable, le rocher tremblant des Sept Faux et tous les non-nommés !

    Légende

    Que vous est-il arrivé peuple de géants grossiers, cruels et colériques ? Quelle impérieuse convocation de vos Dieux cruels, de Vulcain ou de Jupiter, vous a chassés de cette aire de jeux ? Quel arguments tyranniques vous ont conduit à abandonner ce chaos de palets, de boules et de quilles déchiquetées ? Dans quels lieux, dans quelle furie de corps huilés, de cris barbares, poursuivez-vous ces joutes débridées, ces batailles acharnées à coup de rochers ? Dans quel amoncellement stérile tracez-vous ces pleins et déliés d’une calligraphie qui nous reste inconnue ?  Qu’annonce ce tintamarre silencieux ? 

    Nous, pauvres humains incultes, ne distinguons rien comme si le trou noir de la Balme avait tout englouti.

    jp
  • Photos Mas d’Azil 09 le 12.01.23 de Christiane, Paul

    Cliquez sur le lien c dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16737008304600

    Animateur: Aubert

  • Lac de la Balerme, Verfeil (Haute-Garonne) – 4 janv. 2023 – menée par Nicole H. 

     

    L’année 2023 commence bien ! Ce premier mardi nous serons 16 à suivre Nicole près de Verfeil, au Lac de La Balerme. Ce toponyme occitan tire son nom de : « val erma » la vallée inculte. La cité de Verfeil a connu une histoire riche d’évènements liés à l’hérésie cathare. La légende veut que saint Bernard, en 1147, n’ayant pu extirper le catharisme de la ville, lança l’anathème « Cité de la verte feuille, que Dieu te dessèche ». Il s’agirait des origines de son nom et de son emblème, le figuier, premier à reverdir après sept années de sècheresse.

    Nous laisserons aujourd’hui la belle cité médiévale au riche patrimoine pour nous diriger vers le cimetière des petites filles modèles de la comtesse de Ségur. À l’ombre du clocher mur de l’église Saint-Sernin-des-Rais les tombeaux de la famille Malaret sont clôturés. Des quatre tombes, deux sont celles des petites filles modèles : Camille et Madeleine. La sépulture isolée en avant de la grille est celle de Eulalie Larey, fidèle dame de compagnie de Madeleine.

     

    Après avoir rendu son silence à l’église et au petit cimetière, nous descendons une portion de route avant de rejoindre le chemin d’En Bousquet qui serpente autour du lac de la Balerme. Ses berges s’étirent à perte de vue par manque d’eau. La météo ensoleillée est propice au cheminement qui nous mène sur des sentiers caillouteux alternant avec des pistes boisées. Dans cette aire de coteaux et de vallons, les microtoponymes en « En » sont nombreux. Ils désignent « chez le seigneur… » ou « Maître » ou simplement « Monsieur » associé toujours à un nom de personne, généralement à quelque notable de la paroisse ou propriétaire terrien.

    Après 9 km de l’agréable circuit autour de ce charmant plan d’eau nous rejoignons nos véhicules. Ce 4 janvier, nous fêtons sainte Geneviève protectrice de notre présidente : alors, faisons la fête ! Cette nouvelle année commence par un goûter agrémenté de biscuits et de cidre. Merci Geneviève.

    Merci Nicole pour ce bel après-midi au pays de « la verte feuille ».

    À la prochaine. 

    Nicole C.