• Photos Forêt de Giroussens le 12.03.24 de Michel Bl.

    Animateur : Pierre D.

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  • Photos Le Dadou 81 du 8.03.24 de Paul, Solange

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    Animateur: Pierre

  • CR de Jean-Michel – Le Travet (Tarn) – 7 mars 2024 – menée par Pierre D.

    Le Travet (Tarn)

    « La terre que nous foulons aux pieds est faite avec l’histoire. Nous l’aimerions davantage si nous savions mieux la comprendre » (E. Haraucourt). Telle est la maxime que l’on trouve en page de garde du petit opuscule intitulé « Le Travet ». Celui-ci, rédigé par un ancien instituteur du village (à l’époque de la naissance de la T.S.F), indique que le nom viendrait du mot entrave. Le Travet serait donc, à l’origine, une entrave, certainement le lieu où existait une fortification en bois.

    A quelques encablures du Travet, nous sommes 13 Floripèdes (9 Vénus, 4 Apollons) à avoir dénoué, non sans mérite, les embrouilles du jeu de pistes permettant de trouver le lieu de rendez-vous, dans ce coin du Tarn, excentré de tous les grands axes. Un vent très frais nous accueille, aussi nous nous dépêchons de traverser  la cour de la ferme de Costes-Auriès, pleine de gadoue…, afin de prendre la direction de la vallée sauvage du Dadou.

    Rapidement, nous plongeons dans une forêt sombre et mystérieuse à l’ambiance onirique, comme sortie d’un conte de fées… ou plutôt de sorcières. En effet, le magnifique sentier est bordé d’arbres aux branches recouvertes de mousse qui laissent passer délicatement quelques rares rayons de soleil. Le chemin est agrémenté de petits panneaux en occitan, avec la traduction en Français. C’est ainsi que l’on peut lire sur l’un d’eux, alors que nous sommes complétement gelés : « quand il faisait très froid, on allumait la cheminée. Pour chauffer le lit, on mettait le moine avec une chaufferette pleine de braises. Et puis, avec la Mamé, on mettait le bonnet de nuit et on se serrait bien fort pour ne pas avoir froid ».

    Tout en bas dans la vallée, l’aventure prend des dimensions inquiétantes. Il nous faut traverser un pont de singe qui balance dangereusement au-dessus d’un cours d’eau à l’allure d’un rapide. Visiblement le guide du jour, Pierre, n’est pas inquiet. Il s’assure simplement que tout le monde ne passe pas en même temps sur cette fragile passerelle en cordes. Plus loin, nous nous arrêtons dans une clairière ensoleillée où nous prenons des forces et nous déshabillons un peu.

    De là, nous rejoignons un bout de GR36 pour aller admirer les Cascades d’Arifat. Quel beau spectacle nous attend. On peut observer, en enfilade, ces chutes de 80 m façonnées par le ruisseau dans un décor rocailleux recouvert de centaines de jonquilles en fleur. Le ruisseau des Bardes a créé des marmites au biotope fragile imprégné d’une humidité quasi permanente. On peut y apercevoir le cincle plongeur et la bergeronnette qui profitent des larves et éphémères, tandis que la plus grande des fougères, l’osmonde royale y déploie ses immenses feuilles.

    Peu après, un passage délicat, avec câble…,  oblige les belles randonneuses à se conformer aux ordres du guide. Il leur faut se mettre face à la paroi et descendre les marches, en priant pour que tout se passe bien. A peine le temps de reprendre son souffle et voici la troupe qui franchit le deuxième pont de singe de la journée. De l’autre côté, un bon raidillon exposé au nord nous permet de découvrir au-dessus des cascades, de grandes dalles ornées de jonquilles, de nombrils de Vénus, et du très rare Saxifrage de l’écluse. Comme c’est l’heure de casser la dalle…, le guide décrète l’arrêt pour déjeuner, bien qu’il ne soit pas encore midi. Comme nous sommes 13, et qu’il y a parmi nous quelques superstitieux, nous nous installons à deux tables différentes. L’une au nord, l’autre au sud.

    Pour le redémarrage, le guide nous offre, en guise de dessert, une portion de goudron…Mais, un peu plus loin, et c’est tant mieux, nous retrouvons l’itinéraire initial de la vallée sauvage. On s’immerge à nouveau dans la nature vraie avec comme seule sonorité perceptible le gazouillis des oiseaux. Malheureusement, après avoir dépassé le Château de Castelroc, le sentier est barré à cause de coupes de bois en cours, aussi nous devons emprunter la D13. La  détresse, est de courte durée. De plus, tout en bas, le Dadou ronronne.

    Une déambulation agréable le long du cours d’eau, au milieu des jonquilles, est soudain interrompue par la traversée d’un petit ruisseau. Chacun et chacune cherche le meilleur endroit pour franchir l’obstacle. L’une d’entre nous, habituée aux infiltrations…prend un bain de siège (aux multiples bienfaits), sous les hourras de la foule. A la décharge de la naïade, le chevalier servant censé lui donner un coup de main, ne s’est pas montré très dégourdi. Par pudeur, nous ne citerons pas son nom, on dira simplement qu’il prétend ne pas se… mouiller dans la rédaction de ses comptes rendus.

    C’est à cet endroit que l’on peut lire un panneau sur lequel il est indiqué : « Quelle que soit la direction prise, marcher mène à l’essentiel ». Sauf que, deux minutes après, un passage très technique oblige la moitié de la troupe à prendre un bon bain de pieds, décidément … Le guide, qui y prend certainement goût (pourtant il ne possède aucun brevet de plongée), nous offre un troisième gué d’affilée. Tout le monde dégouline, d’eau ou de sueurs… froides. Enfin, l’ultime montée, boueuse à souhait, achève les plus intrépides.

    S’il nous fallait une confirmation nous l’avons, ce Pierre est un Sioux, un Apache, un fou, un vrai sauvage ! Il faut le voir sauter de rochers en rochers, marcher sur l’eau, traverser à toute allure les ponts de singe. Ce type va certainement tourner dans le prochain film d’Indiana Jones intitulé : « les aventuriers de l’arche perdue au-dessus du Dadou rhum-rhum ». Bref, Pierre nous a régalés sur cette splendide balade très sauvage, de 17 km pour un dénivelé de 611 mètres, avec passerelles de cordes, forêts oniriques, cascades bouillonnantes, paysages sublimes et… bain gratuit. A l’arrivée aux voitures, il croule sous un tonnerre d’applaudissements. William Shakespeare disait : « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles ». Certes, mais alors qu’est-ce qu’on s’est régalés !

    Jean-Michel

  • PV Balma – 6 mars 2024 – menée par Marie-Jo

    Balma

    11,5 km
    100 m
    Participants : 12
  • Rando Raquettes Plateau de Beille (Ariège) – 29 février 2024 – menée par Joël

    Animateur Joël

    7 participants

    Dénivelé 400m

    11 km

    Très beau temps

    Crédit photos

  • Photos de Michel BS – Rando Raquettes Beille (Ariège) – 29 février 2024 – menée par Joël

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    7 floris

    11km 550m 5H

    Animateur: JOEL

     

  • Photos rando Dufort 81 de Michel.BS le 22.02.24

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    Animatrice: Ghislaine

    9 FLORIS

    20 KM 6H 650m

  • CR de Jean-Michel – Durfort (Tarn) – 21 fév. 2024 – menée par Ghislaine

    Dans cette vallée, les moulins bladiers (à blé) et foulons (textile) datent du XIIIème siècle. Mais, dès le XVème siècle, le Sor, rivière locale qui descend de la montagne noire, fut utilisée pour actionner les martinets. C’était la naissance de la chaudronnerie à Durfort. Certes, cette activité a évolué aux cours des siècles, mais elle est toujours restée d’une grande importance dans la vie locale au travers du savoir-faire des chaudronniers et autres martineurs qui ont fait la richesse de la bourgade.

    Un martinet est un gros marteau à bascule mû par l’énergie hydraulique d’un moulin à eau. Durfort a compté jusqu’à 18 martinets où l’on fondait le cuivre. Là, le maître martineur et le martinet entraient en scène. Le chaudron sortait sous forme d’ébauche, puis les finitions étaient réalisées, en atelier, par les dinandiers afin de pouvoir vendre notamment  des éléments de batterie de cuisine : des confituriers, des daubières, des poissonnières… que l’on peut encore admirer au musée du cuivre du village.

    Il est 8h30 lorsque les 9 Floripèdes présents (4 douces et tendres, 5 durs et forts…) quittent l’immense parking, à l’entrée du bourg, afin d’emprunter le chemin des martinets. Le sentier s’élève gentiment dans le bois dénudé, au milieu du gazouillis des oiseaux. Pendant que nous grimpons en silence, dans la vallée, les chiens et les coqs se disputent le réveil des Durfortois. Réveillée depuis longtemps, une jeune, jolie et tonique joggeuse nous double, en nous saluant avec un grand sourire. La journée commence bien ! Elle trouve même le temps de nous indiquer qu’elle a trouvé un bâton de rando égaré qu’elle a planté au milieu du chemin, cherchez l’erreur…!

    Plus haut, nous nous arrêtons près d’une dalle rocheuse naturelle et verticale appelée «la pierre des fusillés», en raison de la présence de 86 cupules ressemblant à des impacts de balles que l’on peut observer à la surface. Ce genre de monument n’est pas rare en France et est bien souvent associé aux dolmens et autres menhirs de la culture mégalithique. Nous musardons un peu…afin que le groupe se reforme.

    Un peu plus loin, un long chemin forestier bordé d’immenses sapins nous conduit jusqu’à l’édifice majestueux de 70 mètres de haut et de 300 mètres de long, le barrage des Cammazes (ou barrage de Gravette) inauguré en 1956. Ce barrage crée une retenue d’eau d’environ 20 millions de m3 et permet d’alimenter 220 communes du Tarn, de l’Aude et de la Haute-Garonne. De plus, c’est un réservoir de 4 millions de m3, pour le seul canal du midi.

    Après que l’un d’entre nous a joué le guide touristique (de très haut niveau) auprès de trois personnes en quête de découverte, en leur parlant de « la rigole » et de « la voûte de Vauban », nous empruntons un chemin sous la retenue, et pouvons admirer un versant rocailleux entier tapissé de centaines de perce-neiges et de jonquilles. La beauté est un jardin sauvage… La faim se faisant sentir, nous nous installons dans une clairière accueillante.

    Le redémarrage s’effectue sur de larges chemins. Puis, nous dévalons une sente au milieu d’une forêt qui semble avoir essuyé le passage d’un ouragan, tellement il y a de troncs, arbres et branches enchevêtrés, emmêlés. En retrouvant un chemin forestier, un vent fort nous pousse, sans ménagement, dans la vallée et ce, à toute vitesse.

    La randonnée « des deux versants de Durfort » est très exigeante pour les guides, car elle nécessite constamment d’avoir un œil sur la carte et un autre sur le GPS. Ghislaine, qui ne s’est pas trompée de direction une seule fois (chapeau la miss !!!) doit être chaleureusement félicitée. On espère simplement qu’elle ne va pas se retrouver avec un strabisme divergent…En effet, elle n’a pas eu la moindre seconde à elle pour admirer le paysage et tout juste le temps de regarder où elle mettait les pieds…  Heureusement de gentils collègues à elle sont venus spontanément lui apporter leur aide (Michel BS, Claudine, Joël…) tout au long des 20 km (pour 580m de dénivelé).

    Bref, une belle rando en pleine nature, conclue en beauté à Revel, au Westie bar, avec un pot offert par Joël (merci à lui). Henry Russel disait : « Si j’ai trop aimé la nature, j’ai au moins une excuse, c’est que jamais elle ne m’a fait verser une larme. Je ne puis en dire autant des hommes ».

    Jean-Michel

    Cr Sorèze le 25 mai 2023

  • PV Lherm – 20 fév. 2024 – menée par Michel Bl

    17 Floripèdes
    10 km
    100 m
    3H00
    Temps clément
    Départ du centre de Lherm, à côté de la halle et de l’église Saint-André de style gothique médiéval et inscrite aux Monuments historiques.
    Par 2 fois, nous avons traversé le canal de Saint-Martory.
    Nous passons devant un pigeonnier à la décoration insolite réalisée par Louis Bonzom surnommé le « facteur Cheval Lhermois »
    Nous entrons très rapidement dans le bois des Escoumes. Quelques courts passages boueux très loin d’être impraticables.
    Nous traversons ensuite le centre équestre du moulin de Parade, avec l’accord de la propriétaire. Un pur moment de bonheur!
    La boucle a été rallongée sur la fin afin d’éviter une route habituellement encombrée.
  • Photos Lherm (31) de Bernadette et Michel Bl. le 20.02.24

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    Animateur : Michel Blanchard