• Photos de Belvèze-du-Razès (Aude) de Marie Martine et Michel B. -18 nov 2021 –

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    Animatrice : Solange

  • Belvèze-du-Razès (Aude) – 18 novembre 2021 – menée par Solange

    Pour continuer dans le même esprit du débat un peu surréaliste au sujet de la rando de Trassanel et du Roc de l’Aigle du jeudi 11 novembre, je pensais demander à Jean-Michel de rédiger un CR de la rando d’aujourd’hui … alors qu’il était absent !!! Comme cette boucle a déjà été effectuée au moins 2 fois : le 23 avril 2013, conduite par Josiane (vérification faite par Georges Guitart), et le 31 mai 2016, conduite par René (voir le CR de Nicole H. ci-après) https://lesfloripedes.web4me.fr/belveze-du-razes-31-mai-2016-menee-par-rene/                                  J-Michel aurait pu s’en inspirer …

    Mais j’arrête là mon délire !

    Nous sommes 20 floripèdes au départ du village de Belvèze du Razès. Le nom vient de l’occitan bèl et vezer, signifiant bel aspect ou belle vue, indique un lieu élevé. Le temps couvert se dégage vite et le soleil nous accompagne par intermittence le reste de la journée. L’itinéraire nous propose une magnifique palette de paysages. La région n’est pas riche, elle porte bien son nom « Malepère », le terrain est pierreux mais la diversité de la végétation, tantôt massif forestier tantôt garrigue est complétée par de douces collines et d’innombrables vignobles (AOP Malepère). Après avoir traversé le village de Routier, nous arrivons à Alaigne, village médiéval et circulaire qu’on appelle joliment « la circulade ». La porte fortifiée dite Pepy, (voir photo) à l’entrée sud du village, est surmontée d’une tour elle-même flanquée de trois salles superposées.  Nous aurons un excellent dessert avec les dernières grappes glanées sur les rangées de vignes qui s’étendent à l’infini. Deux tables d’orientation nous attendent en haut du Pech des Trois Seigneurs à 443 m d’altitude. Panorama exceptionnel à 360° sur la Montagne noire,  le Bugarach, le St Barthélémy,  le Tarbésou, les Trois Seigneurs, le Canigou, etc …

    Ce sentier des vignobles longe plusieurs domaines viticoles, Domaine Chevalier, Domaine de Manèque, Domaine de Bordère, Domaine de Turonis, Domaine de Cazes où l’étude écologique et l’installation d’un vignoble expérimental constituent l’un des terroirs les plus remarquables de France par sa diversité. Nous ne vérifions pas ces dires et finissons sobrement notre boucle.

    19 km, 440 m de dénivelé, encore une belle rando qui se termine à Fanjeaux autour d’un pot offert par Françoise M. et Jean, agrémenté d’un pain d’épice incroyablement moelleux cuisiné par Françoise F. Merci à eux et à Solange, notre super guide de la journée.

    Mireille T.

  • PV – Quint Fonsegrives –  16 nov. 2021 – menée par Marie-Jo

    Nombre participants  : 16

    9 Km

    Durée  : 2h30

    Météo  : Automnale

    Agréable sentier des planètes

  • Photos de de Michel BS & Solange – Trassanel – Le 11 nov. 2021

    Cliquez sur le lien suivant:

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    Animatrice: Ghislaine

  • CR de Jean-Michel – Trassanel le Roc de l’aigle – le 11 nov. 2021

    Les douze Floripèdes (6-6, parité respectée) qui envahissent le village perdu de Trassanel, sur le coup de 9h, tombent sur la seule âme qui vive dans ce lieu désertique. En effet, un chasseur, en tenue orange et à la mine peu sympathique, nous indique que comme il n’y a aucune trace de sangliers dans le coin, lui et ses congénères vont promener leurs fusils ailleurs. Merci les sangliers…, la voie est libre, et c’est tellement mieux ainsi.
     A peine avons-nous fait quelques mètres que nous tombons sur une stèle de marbre rouge qui force l’arrêt. Ce lieu chargé d’histoire nous oblige à avoir une pensée pour tous ces maquisards tombés au champ d’honneur. Avec le lien qui suit, il est possible de lire le récit (glaçant) de la confrontation entre la Wehrmacht et le maquis Armagnac (du nom de son chef Antoine Armagnac), et de prendre connaissance des atrocités commises sur ce bout de massif calcaire, en ce triste jour du 8 août 1944 : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article201872. En résumé, ce jour-là, ce village paye un très lourd tribut à l’histoire moderne. Les résistants du maquis Armagnac tombent sous les balles de l’ennemi après un combat sanglant autour de la petite grotte où les jeunes viennent de se réfugier. Quelques heures plus tard, les exécutions sommaires aux abords des maisons marqueront à jamais les Trassanellois. Le sentier que nous empruntons porte d’ailleurs le nom de sentier du 8 aôut 1944.
    Sous les ordres de la guide Ghislaine nous amorçons une grande descente à la roche extrêmement glissante. Michel ouvre la piste et impose, à juste titre, une grande prudence. Tellement bien que lorsqu’un coup de sifflet retentit, nous sommes persuadés, à l’avant, que quelqu’un est tombé à l’arrière. Que nenni, Martine s’est tout simplement imaginée que nous avons égaré l’un des nôtres, ce qui est faux (Aubert, pas par coquetterie, a tout simplement changé radicalement de tenue en se mettant en mode pluie). Le regroupement qui s’en suit permet d’ailleurs à beaucoup de se couvrir de pied en cap. Le fond de la vallée se couvre de brume.
    Plus loin, une grotte d’environ cinquante mètres de long voit le groupe se diviser en deux. Les 6 « spéléologues » attiré(e)s par les stalactites, à la lumière de la frontale, et les 6 « bavard(e)s » trop occupé(e)s à faire… la causette.  Une fois regroupés, alors que des effluves légers et agréables du thym effleurent nos narines, nous devons faire face à une sévère montée.
    Une deuxième grotte provoque une halte « carambar ». Le temps de lire quelques blagues éponymes, nous assistons, quelques mètres plus haut, à la cabriole du jour. L’une d’entre nous fait une élégante voltige qui l’oblige à faire connaissance avec…un arbre. Le concept est quasiment identique à « adopte un mec » mais…en plus violent ! Après ce petit incident, heureusement sans gravité, sous un ciel à nouveau plombé, un chemin caillouteux nous conduit au pied du Roc de l’aigle (à ne pas confondre avec le Roc de l’aigle -1219 mètres- proche de Sisteron, dans les Alpes de Haute-Provence).
    Dopée par les gouttes de pluie, Françoise est la première au sommet (685 mètres), et fait s’envoler l’aigle du roc. L’aplomb vertigineux sur le village aux tuiles rouges et aux champs d’oliviers soignés du village de Cabrespine, tout en bas, est impressionnant. Malgré le vent qui souffle, du fait des nuages présents, il nous faudra revenir une autre fois pour admirer dans le lointain, le pic de Nore, les sommets Pyrénéens et notamment le Canigou. Nous nous contentons d’observer les vallons constitués de maquis, de garrigues, qui sont  tachetés par endroit par les couleurs d’or et de feu des châtaigneraies.
    Le chemin forestier que nous suivons est bordé de très nombreuses amanites tue-mouches (hallucinogènes, mais rarement mortelles) dont la couleur rouge vif tranche avec le jaune et le noir de deux salamandres tachetées. La peau de celles-ci comporte une fine couche de mucus empoisonné par une neurotoxine. Malheureusement, elles sont dans un sale état suite au passage d’un camion ou autre véhicule.
    Solange, dont l’estomac crie famine depuis un moment, propose à Ghislaine un endroit pour la halte déjeuner au milieu des cistes cotonneux, genévriers et autres petits chênes. Lorsque vient le moment du dessert  « le diable bat sa femme » (selon Joël)…. il pleut et il fait soleil à la fois (dicton ayant pour origine une sombre histoire de jalousie entre Jupiter et Junon, dans la mythologie).
    Très rapidement, nous sommes de retour à Trassanel. Ghislaine, qui cache bien son jeu en nous montrant sa carte réduite en bouillie par la pluie, a prévu pour l’après-midi une escapade sur un environnement différent du matin. Fini le maquis, nous traversons maintenant des plantations de chênes truffiers. La truffe Audoise, noire ou blanche en fonction de la saison, se vend sur les marchés toute l’année avec les produits truffés Pays cathare : sel truffé, risotto de truffes, jus de truffe, glace à la truffe…Ensuite, nous plongeons dans un magnifique sentier (GR36) que Philippe et Claude reconnaissent pour l’avoir déjà pratiqué, au milieu d’une somptueuse forêt de chênes et de châtaigniers. Cerise sur le gâteau, le ciel bleu est présent. Pour fêter le retour du soleil, Jacques (certainement nostalgique de l’été) déambule en tee-shirt et les mains dans les poches, en fredonnant une chanson qu’il est le seul à connaître…
    Après avoir admiré un point de vue au-dessus du lieu-dit Marmorières (sur la commune de Limousis, dont la grotte du même nom, creusée par une rivière souterraine, est d’une longueur de 800 m), le petit nouveau se dévoue pour prendre en photo ses nouveaux copains et nouvelles copines (bien que certaines soient décoiffées…).
    Le retour aux voitures se fait dans la joie et la bonne humeur, avec ce soleil qui ne nous quitte plus. Les chiffres tombent : 18 kms, environ 800 mètres de dénivelé. Ghislaine notre guide du jour reçoit des félicitations méritées, notamment pour avoir eu l’idée géniale d’alterner des paysages sauvages différents, le matin et l’après-midi. La nature à la fois nourrit le corps et l’âme, qui sait le ressentir aura toujours la flamme.
    Jean-Michel
  • Photos de Michel BS, Paul & Christiane – Ambialet 81- 4 nov. 2021

    De belles photos du magnifique site d’Ambialet, village construit dans un méandre du Tarn , avec de belles couleurs d’automne, de beaux reflets de nuages sur le tarn

    cliquez sur le lien ci-dessous pour voir les photos

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16363025840400

    Animateur Joel

    14 participants

    610 m de dénivelé

    16km

     

  • CR de Nicole C.  – AMBRES – 3 nov. 2021 – menée par Nicole H. 

    • 24 floripédistes
    • 10 km / dénivelé 100 m
    • 3h30

    Ce mardi Nicole nous conduit à Ambres dans le Tarn, joli village perché qui bénéficie d’un beau panorama sur le confluent de l’Agout et du Dadou au nord de Lavaur. Son histoire s’égrène à travers les siècles : de haut lignage et flamboyante au moyen âge grâce à la vaillance des seigneurs d’Ambres ou tragique à l’époque de la révolution. 

    Pour en savoir plus sur l’histoire de la belle Baronnie visitez le site : http://ambres.fr/old/Histoire-.html

    Les ombres du passé s’effacent ! La place de la mairie ceinturée par sept magnifiques cèdres du Liban sera notre point de départ. Le belvédère dominé par une Vierge soutenue par le Tétramorphe offre une vue imprenable sur la vallée de l’Agout plantée de vergers.

    L’automne semble oublier qu’il devra bientôt céder la place à l’hiver. Les platanes se parent encore de leurs rousseurs et de leurs fruits desséchés. Ces glomérules sont constitués d’akènes blottis dans un duvet responsable d’allergie. Des sentiers herbeux nous conduisent dans des sous-bois dont les ronciers échevelés griffent notre passage. L’Agout qui coule en contrebas fait miroiter ses eaux chargées de terre amenée par les dernières pluies. Afin d’améliorer la biodiversité, des ilots de sénescence au méandre des Cloutous ont été créés et laissés en évolution libre, sans aucune intervention culturale. Une halte aux abords d’un petit étang et de l’Agout nous permet de communier avec cette nature que la main de l’homme n’a pas encore domestiquée. Les eaux oisives d’un vert de gris opalescent confèrent à ces lieux une ambiance hors du temps. Ce paysage bucolique contraste avec les immenses vergers palissés et recouverts de filets-bâches. Bien à l’abris, ils seront ainsi protégés de la grêle, de la pluie et des insectes. Nicole nous raconte l’histoire du petit pommier « Evereste » (Malus Perpetu Evereste) Ce petit pommier à floraison abondante arbore ses grappes de petites « pommes cerise » très décoratives tout l’hiver. Il est utilisé comme pollinisateur efficace. Implanté depuis 1978 il résiste à la tavelure et à l’oïdium. Son nom « Evereste » n’a pas de rapport avec le sommet homonyme. Il a été donné par l’obtenteur de cette variété en clin d’œil à EVE qui RESTE sur l’arbre tout l’hiver ! Le travail dans les immenses vergers chargés de pommes « Fuji » a commencé.  Le sol est jonché de beaux fruits rouges à la chair fine et juteuse. Respectueux, nous ne ramassons que les fruits tombés à terre. Cependant, un des cueilleurs nous en a gentiment même offert ! Un petit raidillon (pour les uns mais « montant, sablonneux, malaisé, de tous les côtés au soleil exposé, » pour les autres) permet d’atteindre à nouveau la place de la mairie.

    Bien installés sur une table de pique-nique, nous pouvons à nouveau faire bombance ! Les anniversaires des deux Nicole et de Sylvie inaugurent ce renouveau. Crêpes, gâteau à la brousse et cannelés se laissent marier aux pétillants que nous offrent les pommes de Bretagne et le raisin de Gaillac. 

    Un grand merci à Nicole pour ce parcours original magnifié par un agréable soleil automnal et clôturé par des retrouvailles savoureuses. A la prochaine, avec de nouveaux anniversaires !

    Nicole C.

  • CR de Claudine – Monestiés – 28 oct. 2021 – menée par Marie-Martine

    Monestiés ,  15 km , 400m de dénivelé,  5h de marche environ

    Ce fut par une belle journée automnale que 17 floripèdes sous la houlette de Marie-Martine arrivèrent à Monestiés pour découvrir ou redécouvrir cette charmante cité médiévale et ses alentours.

    La météo était parfaite : température, soleil, pureté de l’air nous permettant d’ embrasser du regard cette succession de crêtes et de vallons à perte de vue et juste un petit vent bienvenu, dans l’ après-midi, pour nous rafraîchir juste ce qu’il faut…

    Nous avons cheminé de part et d’ autre de la rivière du Cérou et avons admiré arbres et arbustes nous offrant  un magnifique festival de couleurs , vieilles bâtisses abandonnées témoignant d’une vie rurale passée , maisons et châteaux  réhabilités. Nous sommes sous le charme de ces pierres aux couleurs allant du marron orangé  à l’ ocre beige.

    En chemin Marie-Martine nous a permis d’ identifier du fragon ou petit- houx dont le rhizome a des propriétés médicinales.

    Après avoir  pique-niqué en bordure de clairière nous cheminons vers  Monestiés (anciennement  Monasterio), dont l’existence remonte aux environs de 936, mais l’occupation du site remonterait à l’ âge du fer comme en témoigne un oppidum à 600m .Nous empruntons un pont datant du XIIème siècle utilisé par les pèlerins de St Jacques de Compostelle pour se rendre à Monestiés.

    Nous apercevons les fortifications médiévales et arrivons à l’ église St Pierre, édifice roman transformé en ensemble gothique méridional ,autour de laquelle s’ est construit le village  aux maisons à colombages et encorbellement , avec place à couverts et une fontaine de Griffoul.

    Nos pas nous amènent ensuite à la chapelle St Jacques( ancien hôpital pour les pèlerins) et son ensemble de 20 statues gothiques en pierre calcaire polychrome du XVème siècle classées aux monuments historiques. Elles ont été commandées par l’ évêque d’ Albi  Louis 1er d’ Amboise pour décorer la chapelle du château de Combefa , résidence épiscopale d’été, située non loin de là et dont il ne reste maintenant que des ruines. Nous admirons l’ expression délicate de leurs visages , leur réalisme ainsi que la puissance de vie qui les anime. Ces statues représentent 3 scènes de la vie du Christ :la crucifixion , la Piéta et la mise au tombeau.

    Pour terminer la journée quelques uns d’ entre nous, en l’ absence de bar ouvert), se désaltèrent grâce à quelques canettes achetées à l’ épicerie autour de friandises sucrées dont un délicieux gâteau à l’ anis rapporté d’ Espagne par MM.

    Nous reviendrons à Monestiés , l’été , lorsque le village devient cité des arts avec l’ exposition d’ œuvres d’ artistes venus de tous les horizons ; sans oublier de flâner le long de ses ruelles et sur les berges du Cérou.

    Claudine

    Photos

  • Photos de Marie-Martine et Paul – Monestiés – 28 oct 2021

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16355883405500

    Animatrice : Marie Martine

  • PV Vacquiers – 26 oct. 2021 – menée par Georges

    11km

    3H1/4

    17 Flo

    Météo agréable

       

                                                                 pigeonnier                                              épi de faîtage


     » Les noms des lieux entre Aude et Garonne de Lucien Aries »  cité par Réginald

    CUNG: Au XVIIIe siècle (carte Cassini) situé sur un coteau, voir cun.

    CUN: vient probablement de la racine indo-européenne cun = hauteur.