• PV Tournefeuille – 18 janv. 2022 – menée par Michel Bl

    Promenade autour du lac de La Ramée

    Nombre participants  : 31

    Kilomètres de la randonnée  : 10 Km

    Dénivelé  : 0 m

    Durée  : 2h30

    Météo, hivernale

  • Photos Cordes 81 le 13.01.22 de Christiane, Michel B, Solange

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16423474161500

     

    Animatrice : Geneviève A.

  • CR de Jean-Michel / Cordes-sur-Ciel / 13 janv. 2022

    Alors que le brouillard envahit tout, les 22 Floripèdes en tenue de randonneurs frigorifiés démarrent les réjouissances sous les ordres de Geneviève, dans cette belle cité de Cordes-sur-Ciel accrochée sur la crête du Puech de Mordagne et qui s’apprête à fêter son du 800ème anniversaire. Pour notre plus grand bonheur, nous évoluons dans l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse.

    L’ascension se fait à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un seul coup dans l’atmosphère médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et détails architecturaux ciselés. Le charme opère au premier pas. Le brouillard aidant, nous sommes un peu hors du temps. Nous franchissons rapidement la porte de l’Horloge à 9h15 et nous pouvons admirer les échoppes, la maison du Sénéchal, la Maison du Grand Fauconnier, la maison du Grand Ecuyer, la façade du musée Charles Portal, la porte des Ormeaux, la rue chaude… Sans doute à la recherche de l’inspiration artistique, les peintres, écrivains, céramistes, sculpteurs ou bijoutiers y sont très nombreux.

    Nous quittons cette très belle cité, à regret, par une sente bien pentue et légèrement boueuse. Le brouillard inonde aussi la campagne, des vapeurs s’allongent à l’horizon, d’autres se déchirent, montent, se perdent… pendant qu’en file indienne les Floripèdes font très attention à l’endroit où ils posent les pieds. De toute façon, le paysage alentour se limite aux arbres fantomatiques, et quelques fois givrés, qui émergent dans la brume. Colette, qui a plus d’une corde à son arc, joue les miss météo en pronostiquant la sortie du soleil dans peu de temps. La suite nous dira si la très chère secrétaire, régionale de l’étape, possède des dons en ce domaine (ou pas).

    A la croisée des chemins,  les six ou sept guides assistants (baroudeurs rompus à l’exercice ou blancs becs débutants, mais tous de la gent masculine…) donnent à Geneviève, chacun à leur tour, des avis sur la direction à prendre, très souvent contradictoires… Celle-ci, d’un calme olympien, essaie de faire la synthèse de ce qu’on lui explique et très vite fait semblant d’écouter tout le monde pour mieux prendre ses décisions toute seule en se concentrant sur sa carte, de façon à avancer… dans le brouillard. Le bonheur est sur le chemin.

    Dans une chênaie qui domine la vallée, nous apercevons un très beau viaduc de chemin de fer, qui provoque divers commentaires éclairés alors que le ciel se découvre enfin. Malheureusement, à l’approche de Souel, le soleil disparaît à nouveau. C’est donc dans une relative fraîcheur que le déjeuner se déroule sur la petite place derrière la mairie de ce village, sur un muret accueillant. Un Border collie grappille quelques miettes puis, sans aucun remerciement, détale aussi vite que les Floripédes, pressés de se réchauffer un peu.

    Nous empruntons ensuite un joli sentier enherbé au milieu des vignes, avant de plonger, avec le soleil revenu, dans un bois qui domine une très belle pièce d’eau, au fond d’un magnifique vallon. Mais, le plus beau reste à venir. Une montée exigeante, dans un sous-bois, chauffe les mollets et fait taire les Floripèdes, même les plus bavards… Tout en haut, la vue sur Cordes-sur-Ciel est en mode « carte postale ». Tous les amoureux des beaux sites sont admiratifs. Il est vrai que c’est un spectacle qui enthousiasme. Afin d’immortaliser l’instant, un brave promeneur est réquisitionné afin de faire la photo de groupe. Nous sommes tous estomaqués (vu le nombre que nous sommes), d’avoir pu réaliser cet exploit… jusqu’à ce que nous apercevions ce cher Jean venir vers nous, le sourire aux lèvres, car certes il a manqué la photo du siècle mais il a récupéré, quelques pas en arrière, ses chers bâtons. Après avoir quelque peu chambré l’ex Président (qui ne s’en offusque nullement), bouclé 18 kilomètres (avec un dénivelé de 590m, sur une durée de 6h), nous arrivons dans les faubourgs de «notre» cité médiévale, où Geneviève reçoit des louanges méritées, tout droit venues de nos cordes…vocales.

    Pour la petite histoire le ciel, ne pouvant plus attendre, son nom fut en 1993, officiellement accolé à celui de Cordes. Leurs noces remontaient au moyen âge, depuis que la cité de pierres se hissant sur un promontoire était montée jusqu’au ciel. Quel vertige ! Du ciel à l’espace il n’y a qu’un pas, aussi on relèvera cette pensée de Thomas Pesquet inscrite sur la porte du Musée Art, Histoire et Patrimoine Charles Portal : « l’homme a toujours eu besoin de se confronter à des choses qui le dépassent. C’est en sortant de sa zone de confort qu’on apprend ».

    Jean-Michel

  • Issus – 11 janv. 2022 – menée par Marie-Jo

    distance : 10 km

    Dénivelé : 200 m

    22 Floripèdes

    Temps très ensoleillé

    Randonnée agréable dans les collines du Lauragais

    Haute

  • Photos Estantens – 6 janv. 2022 de Jacqueline D., Solange, Michel BS

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    Animateur Joel

    16 floripèdes

    17km – 380 de dénivelé

    5H

  • PECH DAVID –  4 janv. 2022- menée par Nicole H. 

    Nombre participants  : 25

    Kilomètres de la randonnée  : 9 Km

    Dénivelé  : 150 m

    Durée  : 2h30

    Météo  : Ensoleillé

    Commentaires  : Nicole a eu la bienveillante attention d’organiser cette randonnée sur les coteaux bien connus de Serge que nous avons eu le plaisir de retrouver toujours bon pied bon œil.

      

  • Photos de MMartine, Adèle et Colette – Giroussens(81) – 21 déc 2021

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    Animateur : Marie Martine

    Nombre km :16 km

    Départ de Giroussens

    Durée : 3 h 45

    Nombre Floripèdes : 17

    Météo : Givre le matin, soleil l’après-midi

    Commentaire : Très agréable et très belle journée qui se termine par la traversée de la forêt de Giroussens

  • Photos de Christiane, Michel BS, Solange – Conques sur Orbiel

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    Animateur: René

    Données GPS: 19 Km, 245 m, 4 H 35

  • CR de Nicole C.  – L’Union – 14 déc. 2021 – menée par René

     

    • 18 floripédistes
    • 10 km / dénivelé 150 m
    • 2h3O

    René a choisi de nous conduire aux portes de Toulouse à l’Union, commune fière de ses origines occitanes. La commune a été officiellement créée au cours de la Révolution par l’arrêté du 12 mars 1791 sous le nom de Saint-Jean Kyrie Eleison. Elle réunit les deux communautés villageoises de l’ancien régime, Belbèze-lès-Toulouse et Lacournaudric, séparées par la route d’Albi qui correspondent au territoire actuel des communes de l’Union et de Saint-Jean. Sur son blason, une poignée de main (foi) symbolisant cette union côtoie la croix du Languedoc. : « De gueules à la bande de sable chargée d’une foi d’argent et d’or mouvant des angles, accompagnée en chef d’une croix cléchée et pommetée de douze pièces d’or, en pointe d’une croix de Malte d’argent ». 

     

    https://www.ville-lunion.fr/vie-municipale/la-ville/histoire/

    Notre randonnée débute près du centre commercial Saint-Caprais. Au départ nous parcourons les rues de la commune en passant devant des vestiges gallo-romains trouvés lors des fouilles de la place Saint-Étienne à Toulouse, reconstruits à l’identique sur l’initiative de l’ancien maire Georges BEYNEY. L’Union présente une singularité probablement unique en France : aucune artère, aucune rue, aucun chemin (caminot) ne porte le nom d’un personnage quel qu’il soit ! Selon les quartiers on y découvre des noms d’oiseaux, d’arbres, de fleurs, ou encore de sites pyrénéens. 

    Restées profondément rurales jusqu’à la fin des années 1950, l’Union et Saint-Jean vont connaître une urbanisation intensive et devenir en quelques décennies des villes moyennes de l’agglomération toulousaine. 

    L’église de brique rose est dédiée à saint Jean Baptiste. René en pousse la porte et nous donne accès à la nef et au chœur orné d’une magnifique  verrière composée de 5 vitraux hagiographiques montrant la vie et l’œuvre de Saint Jean Baptiste). De part et d’autre, une série de 4 vitraux est dédiée au 4 évangélistes. Cet ensemble porte la signature d’un grand maître verrier toulousain du XIXe siècle, Louis Victor Gesta. 

     Nous reprenons notre marche et les chemins nous conduisent autour d’un paisible lac où les pêcheurs ont déserté le lieu malgré une météo propice. 

    Bizarre ! André, notre fervent marcheur-cueilleur, ignore tête baissée, un superbe plaqueminier « Diospyros plaquemine ou Kaki » pourtant chargé de précieux fruits orangés ronds et brillants. Fruit national au pays du soleil levant, il est dégusté traditionnellement durant les fêtes du nouvel an. Riches en vitamine C, leur chair fondante adoucie par les premières gelées égayent nos étals hivernaux. En Corée du Sud, sur l’Ile de Jeju principalement, le fruit du plaqueminier est utilisé comme teinture dont le nom kaki fait référence à ce fruit

    Une modeste crèche posée au pied de l’autel annonce Noël. 

    Sur le chemin du retour, le clocher de l’église rappelle notre arrivée sur la place Saint-Caprais. Ce saint patron des goinfres essuie quelques larmes en nous voyant rejoindre nos véhicules sans festoyer ! 

    Un grand merci à René pour cette très agréable randonnée magnifiée par un soleil radieux  ! 

    Joyeux Noël et bonne année !

    Nicole C.

  • CR de Jean-Michel – Conques sur Orbiel – 16 déc. 2021 – menée par René

    A peine sortis du village de Conques sur Orbiel, dans une température fraîche, les 21 Floripèdes sont tout heureux de sentir les premiers rayons de soleil chauffer leurs mollets. De plus, l’homme à la casquette rouge qui dirige la manœuvre impose un démarrage «Ferrari» qui oblige chacun à pousser suffisamment la mécanique pour ne plus sentir le froid…Tout ceci, sur un beau chemin caillouteux, au milieu des amandiers et des vignes, avec au loin la chaîne des Pyrénées enveloppée d’une légère brume évanescente.
    Inutile de chercher les repères (pancartes et autres marques jaunes, blanches ou rouges), seul le cerveau du guide du jour connaît le tracé. Un ruban de bitume étroit nous conduit tout droit sur un champ photovoltaïque avec panneaux fixes et pivotants (en construction). Chacun de s’interroger sur cette façon d’exploiter les ressources naturelles (en l’occurrence le soleil) qui, le plus souvent, suscite moins d’oppositions que les éoliennes. Petit bémol, l’une d’entre nous a cru apercevoir un lac…!
    Un changement de décor intervient ensuite puisque nous évoluons au milieu de la garrigue aux essences méditerranéennes bien présentes, avec une odeur de thym particulièrement prégnante. La sente aux pierres blanches est inondée de soleil, aussi un déshabillage intensif intervient, ce qui nous permet d’admirer le piémont toujours embrumé.
    Au lieudit Villeraze, gratis…, nous déambulons au milieu de petits chênes verts sur le chemin des Capitelles (origine du nom dérivé du latin Caput, chef) ou «Capitèlo» : hutte, maisonnette non habitée où l’on renferme les outils. Il s’agit de cabanes en pierres sèches, c’est-à-dire sans mortier, servant autrefois d’abri temporaire. Au cas présent, ces capitelles ont été réhabilitées par une association de…Conquois (habitants de Conques sur Orbiel) et c’est pas c.. du tout !
    Les pierres calcaires extraites et ramassées pour rendre un lieu propre à la culture (vigne,…) ou à l’élevage, sont entassées aux abords du terrain. Certaines pierres sont sélectionnées et mises de côté en vue de l’édification de murets de clôture, ou de ces fameux petits abris. La voûte est montée selon la technique de l’encorbellement : chaque pierre déborde de la précédente vers l’intérieur et est retenue à l’extérieur par le contrepoids formé notamment par une couverture de pierres spécialement choisies. L’étanchéité de la construction est assurée par la pose de cales, plus fines, entre les grosses pierres, forcément toujours un peu irrégulières. Enfin, l’entrée de la Capitelle peut être surmontée par une dalle horizontale formant linteau.
    René (la science !) est incollable sur le sujet. Il évoque (en fonction des régions) une multitude d’appellations, qu’elles soient génériques, vernaculaires, savantes ou fantaisistes (capeline, oustalet, maset, borie, baracou, chambrette, nichette, galinière, pastourette,…il en existe près de 80 répertoriées, voir le site LES NOMS DES CABANES EN PIERRE SÈCHE .La visite de l’une de ces capitelles se prolongeant un peu trop, un coup de sifflet strident du chef remet tout le monde sur le droit chemin bordé de pins. Cela ne nous empêche pas d’admirer longuement, quelques mètres plus loin, des «siamoises» (capitelles accolées).
    Un très agréable petit sentier qui serpente dans la végétation nous conduit de capitelles en capitelles, puis à un panorama sur le Pic de Nore (1211 m) avec sa fragile congère de neige à ses pieds.. Geneviève se propose de mettre cette destination « montagne noire » prochainement au programme, de préférence par beau temps, ce qui, selon les anciens Floripèdes, est assez rare.
    Le petit déjeuner étant depuis bien longtemps dans les talons, la pause repas est décidée unanimement à la vue de petits murets en pierres sèches permettant à la fois de se restaurer confortablement et, par la même occasion, de prendre un bain de soleil, chose assez rare pour un milieu de mois de décembre.
    Le redémarrage s’effectue sur une sente en surplomb de la très belle vallée du Rieu sec qui coule (aujourd’hui) paisiblement au pied d’une blanche falaise. Au loin, nous apercevons la mine de Salsigne. C’était la plus grande mine d’or d’Europe, avant sa fermeture en 2004. Située dans la vallée de l’Orbiel, cette mine a alimenté pendant plus d’un siècle la France en métal jaune, mais aussi en argent ou en cuivre. Ancienne source de richesse pour le pays et la région, la mine est désormais considérée comme l’un des sites les plus pollués de France, à cause des centaines de milliers de tonnes de déchets toxiques laissées sur place. Les dernières inondations dans l’Aude, en 2018, ont diffusé cette pollution dans toute la vallée. Selon un journal local, alors que la norme de taux d’arsenic pour l’eau potable est fixée à 10 microgrammes par litre, l’eau retenue dans un bassin à moins de 10 km du village de Conques sur Orbiel affiche une concentration de 470 microgrammes d’arsenic par litre…
    Après avoir traversé les vignobles du domaine de Rayssac, puis du château Salitis, nous apercevons au loin la tour du château fort de Conques sur Orbiel. Il est 14h30 lorsque nous retrouvons les voitures après avoir parcouru 19 kilomètres à bonne allure (dénivelé 240 m). Nous avons tout le temps de nous rendre au café voisin où Marie-Odile a l’extrême délicatesse de nous offrir la boisson de notre choix, à l’occasion de son anniversaire (dont la date est passée de quelques jours). Des remerciements sont également adressés au guide du jour qui, en compagnie de Marie-Jo, s’est déplacé en ce lieu dimanche dernier afin de reconnaître le tracé. En ce jour radieux, tout était millimétré, tout était parfait. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur le chemin des Capitelles, René a fait dans la dentelle !
    Jean-Michel