Promenade autour du lac de La Ramée
Nombre participants : 31
Kilomètres de la randonnée : 10 Km
Dénivelé : 0 m
Durée : 2h30
Météo, hivernale
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
Cliquez sur le lien ci dessous::
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16423474161500
Animatrice : Geneviève A.
Alors que le brouillard envahit tout, les 22 Floripèdes en tenue de randonneurs frigorifiés démarrent les réjouissances sous les ordres de Geneviève, dans cette belle cité de Cordes-sur-Ciel accrochée sur la crête du Puech de Mordagne et qui s’apprête à fêter son du 800ème anniversaire. Pour notre plus grand bonheur, nous évoluons dans l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse.
L’ascension se fait à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un seul coup dans l’atmosphère médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et détails architecturaux ciselés. Le charme opère au premier pas. Le brouillard aidant, nous sommes un peu hors du temps. Nous franchissons rapidement la porte de l’Horloge à 9h15 et nous pouvons admirer les échoppes, la maison du Sénéchal, la Maison du Grand Fauconnier, la maison du Grand Ecuyer, la façade du musée Charles Portal, la porte des Ormeaux, la rue chaude… Sans doute à la recherche de l’inspiration artistique, les peintres, écrivains, céramistes, sculpteurs ou bijoutiers y sont très nombreux.
Nous quittons cette très belle cité, à regret, par une sente bien pentue et légèrement boueuse. Le brouillard inonde aussi la campagne, des vapeurs s’allongent à l’horizon, d’autres se déchirent, montent, se perdent… pendant qu’en file indienne les Floripèdes font très attention à l’endroit où ils posent les pieds. De toute façon, le paysage alentour se limite aux arbres fantomatiques, et quelques fois givrés, qui émergent dans la brume. Colette, qui a plus d’une corde à son arc, joue les miss météo en pronostiquant la sortie du soleil dans peu de temps. La suite nous dira si la très chère secrétaire, régionale de l’étape, possède des dons en ce domaine (ou pas).
A la croisée des chemins, les six ou sept guides assistants (baroudeurs rompus à l’exercice ou blancs becs débutants, mais tous de la gent masculine…) donnent à Geneviève, chacun à leur tour, des avis sur la direction à prendre, très souvent contradictoires… Celle-ci, d’un calme olympien, essaie de faire la synthèse de ce qu’on lui explique et très vite fait semblant d’écouter tout le monde pour mieux prendre ses décisions toute seule en se concentrant sur sa carte, de façon à avancer… dans le brouillard. Le bonheur est sur le chemin.
Dans une chênaie qui domine la vallée, nous apercevons un très beau viaduc de chemin de fer, qui provoque divers commentaires éclairés alors que le ciel se découvre enfin. Malheureusement, à l’approche de Souel, le soleil disparaît à nouveau. C’est donc dans une relative fraîcheur que le déjeuner se déroule sur la petite place derrière la mairie de ce village, sur un muret accueillant. Un Border collie grappille quelques miettes puis, sans aucun remerciement, détale aussi vite que les Floripédes, pressés de se réchauffer un peu.
Nous empruntons ensuite un joli sentier enherbé au milieu des vignes, avant de plonger, avec le soleil revenu, dans un bois qui domine une très belle pièce d’eau, au fond d’un magnifique vallon. Mais, le plus beau reste à venir. Une montée exigeante, dans un sous-bois, chauffe les mollets et fait taire les Floripèdes, même les plus bavards… Tout en haut, la vue sur Cordes-sur-Ciel est en mode « carte postale ». Tous les amoureux des beaux sites sont admiratifs. Il est vrai que c’est un spectacle qui enthousiasme. Afin d’immortaliser l’instant, un brave promeneur est réquisitionné afin de faire la photo de groupe. Nous sommes tous estomaqués (vu le nombre que nous sommes), d’avoir pu réaliser cet exploit… jusqu’à ce que nous apercevions ce cher Jean venir vers nous, le sourire aux lèvres, car certes il a manqué la photo du siècle mais il a récupéré, quelques pas en arrière, ses chers bâtons. Après avoir quelque peu chambré l’ex Président (qui ne s’en offusque nullement), bouclé 18 kilomètres (avec un dénivelé de 590m, sur une durée de 6h), nous arrivons dans les faubourgs de «notre» cité médiévale, où Geneviève reçoit des louanges méritées, tout droit venues de nos cordes…vocales.
Pour la petite histoire le ciel, ne pouvant plus attendre, son nom fut en 1993, officiellement accolé à celui de Cordes. Leurs noces remontaient au moyen âge, depuis que la cité de pierres se hissant sur un promontoire était montée jusqu’au ciel. Quel vertige ! Du ciel à l’espace il n’y a qu’un pas, aussi on relèvera cette pensée de Thomas Pesquet inscrite sur la porte du Musée Art, Histoire et Patrimoine Charles Portal : « l’homme a toujours eu besoin de se confronter à des choses qui le dépassent. C’est en sortant de sa zone de confort qu’on apprend ».
Jean-Michel
distance : 10 km
Dénivelé : 200 m
22 Floripèdes
Temps très ensoleillé
Randonnée agréable dans les collines du Lauragais
Cliquez sur le lien ci dessous
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16416420933100
Animateur Joel
16 floripèdes
17km – 380 de dénivelé
5H
Nombre participants : 25
Kilomètres de la randonnée : 9 Km
Dénivelé : 150 m
Durée : 2h30
Météo : Ensoleillé
Commentaires : Nicole a eu la bienveillante attention d’organiser cette randonnée sur les coteaux bien connus de Serge que nous avons eu le plaisir de retrouver toujours bon pied bon œil.
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16401690149700
Animateur : Marie Martine
Nombre km :16 km
Départ de Giroussens
Durée : 3 h 45
Nombre Floripèdes : 17
Météo : Givre le matin, soleil l’après-midi
Commentaire : Très agréable et très belle journée qui se termine par la traversée de la forêt de Giroussens
Cliquez sur le lien ci dessous:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16398423523900
Animateur: René
Données GPS: 19 Km, 245 m, 4 H 35
René a choisi de nous conduire aux portes de Toulouse à l’Union, commune fière de ses origines occitanes. La commune a été officiellement créée au cours de la Révolution par l’arrêté du 12 mars 1791 sous le nom de Saint-Jean Kyrie Eleison. Elle réunit les deux communautés villageoises de l’ancien régime, Belbèze-lès-Toulouse et Lacournaudric, séparées par la route d’Albi qui correspondent au territoire actuel des communes de l’Union et de Saint-Jean. Sur son blason, une poignée de main (foi) symbolisant cette union côtoie la croix du Languedoc. : « De gueules à la bande de sable chargée d’une foi d’argent et d’or mouvant des angles, accompagnée en chef d’une croix cléchée et pommetée de douze pièces d’or, en pointe d’une croix de Malte d’argent ».
https://www.ville-lunion.fr/vie-municipale/la-ville/histoire/
Notre randonnée débute près du centre commercial Saint-Caprais. Au départ nous parcourons les rues de la commune en passant devant des vestiges gallo-romains trouvés lors des fouilles de la place Saint-Étienne à Toulouse, reconstruits à l’identique sur l’initiative de l’ancien maire Georges BEYNEY. L’Union présente une singularité probablement unique en France : aucune artère, aucune rue, aucun chemin (caminot) ne porte le nom d’un personnage quel qu’il soit ! Selon les quartiers on y découvre des noms d’oiseaux, d’arbres, de fleurs, ou encore de sites pyrénéens.
Restées profondément rurales jusqu’à la fin des années 1950, l’Union et Saint-Jean vont connaître une urbanisation intensive et devenir en quelques décennies des villes moyennes de l’agglomération toulousaine.
L’église de brique rose est dédiée à saint Jean Baptiste. René en pousse la porte et nous donne accès à la nef et au chœur orné d’une magnifique verrière composée de 5 vitraux hagiographiques montrant la vie et l’œuvre de Saint Jean Baptiste). De part et d’autre, une série de 4 vitraux est dédiée au 4 évangélistes. Cet ensemble porte la signature d’un grand maître verrier toulousain du XIXe siècle, Louis Victor Gesta.
Nous reprenons notre marche et les chemins nous conduisent autour d’un paisible lac où les pêcheurs ont déserté le lieu malgré une météo propice.
Bizarre ! André, notre fervent marcheur-cueilleur, ignore tête baissée, un superbe plaqueminier « Diospyros plaquemine ou Kaki » pourtant chargé de précieux fruits orangés ronds et brillants. Fruit national au pays du soleil levant, il est dégusté traditionnellement durant les fêtes du nouvel an. Riches en vitamine C, leur chair fondante adoucie par les premières gelées égayent nos étals hivernaux. En Corée du Sud, sur l’Ile de Jeju principalement, le fruit du plaqueminier est utilisé comme teinture dont le nom kaki fait référence à ce fruit
Une modeste crèche posée au pied de l’autel annonce Noël.
Sur le chemin du retour, le clocher de l’église rappelle notre arrivée sur la place Saint-Caprais. Ce saint patron des goinfres essuie quelques larmes en nous voyant rejoindre nos véhicules sans festoyer !
Un grand merci à René pour cette très agréable randonnée magnifiée par un soleil radieux !
Joyeux Noël et bonne année !
Nicole C.
Commentaires récents