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CR de Mireille
Animateur : Bernard
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur : Bernard
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Animateur: Joel
Ce mardi 19 février nous sommes vingt deux à prendre la direction de Montbrun Lauragais où nous attendent André Rolfo, Nicole et Michel H et Réginald.
Durant le haut moyen âge, le premier village de Montbrun se situait dans le vallon de Prestin où se trouve le vieux château en ruines des seigneurs de Montbrun. Le village s’est ensuite développé sur la colline voisine du Mont brun nommé ainsi en raison de la teinte rousse du mamelon non encore défriché. De ce hameau de Montbrun-le-Vieux, il ne reste que les ruines du porche d’entrée de l’église Saint-Michel. Un monument souvenir a été érigé. Il comporte deux inscriptions l’une « en mémoire aux anciens habitants de Montbrun » l’autre « à la mémoire de Sophie Jeanne et Julie Laupies ».
C’est autour de l’église et du moulin que le village se recentre aujourd’hui. Le clocher de l’église Saint-Michel de Montbrun a été bâtie sur le modèle de l’abbatiale de Saint-Sernin à Toulouse comme tous les clochers de celles bâties ou rénovées au XIXe siècle (Escalquens, Corronsac…). C’est un véritable point de repère dans le paysage des coteaux. Il surmonte un porche ouvert sur trois côtés protégeant la porte d’entrée. Quatre clochetons l’encadrent. Couronné par une terrasse, le clocher est un octogone comportant deux étages d’abat-son en bois. Deux cloches y sont suspendues : la plus petite venant de l’ancienne église de Montbrun-le-Vieux a été fondue en 1573 dans la fonderie Poncet à Toulouse, la plus grosse a été fondue en 1868 dans la fonderie Louison à Toulouse.
Le caveau de la famille Ségoffin se trouve à l’entrée du cimetière de Corronsac. L’ancienne maison bourgeoise de la seconde moitié du XVIIIe siècle appartenait aux parents de Victor Segoffin (1867-1923), le fameux sculpteur et médailleur toulousain ; elle accueille aujourd’hui la mairie de Corronsac. http://www.corronsac.fr/fr/le-village/l-histoire-du-village/victor-segoffin-sculpteur.html
Nous cheminons vers les collines de l’Autan, par la boucle du ruisseau du Trucopores. « Truc », microtoponymie occitan, faisant référence à une butte ou à une colline et de l’occitan « paure » pauvre, misérable (en parlant de la terre probablement).
Nos quittons les chemins de terre piquetés de flaques d’eau qui résistent au soleil et à l’Autan. Nous marchons en crêtes et vallons en profitant de magnifiques points de vue panoramiques. De vestes écrins de jeune blé magnifient les vallons d’un vert tendre.
Un dernier raidillon et nous voilà au cœur du village, à proximité d’un des plus beaux moulins à vent de tout le Lauragais. Il a été construit en 1680, acheté par la commune en 1991, puis restauré pendant dix ans de 1992 à 2002 grâce à l’implication de nombreuses personnes et institutions. Un panorama remarquable est offert sur les Pyrénées, le Lauragais et la plaine de l’Hers jusqu’à la Montagne Noire.
Un goûter pantagruélique comble les bons vivants que nous sommes. Nous fêtons le baptême de la première randonnée de Michel B. avec des crêpes de Nicole C, des merveilles de Michel, des oreillettes de Réginald. Quant au cidre et autres blanquettes offerts par Michel, ils pétillent dans les gobelets. Le soleil couchant est de la partie en nous caressant de ses rayons mordorés. C’est une équipe euphorique et dynamisée qui chante à tue tête les mérites de Michel B.
Merci Michel pour ton engagement de guide et pour ce bel après-midi festif. On adore ta gentillesse, ta disponibilité et ton humour… On en redemande ! Reviens vite pour une nouvelle ballade.
À la prochaine.
Nicole C.
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Animateurs : Nicole et Michel B.
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ANIMATEUR : BERNARD
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Animateur : Pierre
Fanjeaux apparait comme le balcon du Lauragais. Par beau temps, depuis le Seignadou, promontoire rocheux situé en haut du village à 360 m. d’altitude, s’offrent à nous la plaine languedocienne, un immense horizon géographique et humain, une vue panoramique sur 7 départements, la montagne noire et la chaine des Pyrénées. Par beau temps, on découvre un paysage chamarré d’ocre, de rouge, de soleil et de vieille civilisation latine.
Au iie siècle, un oppidum fortifiait la colline. Un culte païen se célébrait à l’endroit d’une résurgence dédiée à Jupiter, d’où le nom latin de la localité : Fanum Jovis(Le temple de Jupiter).
En 1193, l’évêque cathare Guilhabert de Castres s’établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Dominique de Guzman (futur Saint Dominique), mène l’affrontement à partir d’arguments d’Écritures que l’Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, ils s’opposent lors de joutes oratoires sur les dogmes de l’Eglise, la messe, les sacrements, la corruption de l’Eglise, etc… aussi brillantes les unes que les autres. Pour se départager, les religieux jettent leurs textes dans un grand feu, la vraie parole de Dieu étant celle qui résisterait aux flammes. La légende veut que les écrits des Cathares furent détruits dans le foyer tandis que ceux de Saint-Dominique jaillirent hors du feu, brûlant une poutre. Cet objet miraculeux est toujours visible dans l’église Notre-Dame de l’Assomption.
Le même Dominique s’installe à Fanjeaux au décès de son évêque, Diègue d’Osma, et fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l’ordre des prêcheurs ou dominicains qu’il fondera ensuite à Toulouse en 1215.
Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de ce dernier le comte de Toulouse.
La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospèrera grâce au pastelau XVIè siècle. Elle est actuellement tournée vers l’activité agricole et l’accueil touristique.
Depuis juillet 2018, on peut rencontrer au détour d’une ruelle, sur un coin de verdure, à coté de l’Eglise, ou au Seignadou, un chevalier, une « parfaite », un troubadour, un paysan, des personnages singuliers, des scènes d’histoire qui nous font replonger dans la croisade contre les Albigeois, et nous font revivre la Disputation, l’Inquisition … Ces œuvres d’art, lourdes et imposantes, tourmentées ou fluides et légères sont réalisées par Loïc Tellier artiste plasticien aux multiples facettes, qui revisite et recycle avec bonheur la ferraille et le métal récupérés.
La belle église N-D. de l’Assomption, fin XIIIè, typique du gothique languedocien est malheureusement fermée. Les halles, l’ancien couvent des frères prêcheurs, le couvent Saint-Dominique et ses vieilles ruelles complètent le patrimoine local.
Et la rando dans tout ça ? J’y viens, j’y viens. J’avoue que je n’ai pas retenu le tracé exact de la boucle (de la Hille ou de Preuille ?) mais je me souviens que nous avons marché la moitié du temps dans la fange (rien à voir avec Fanjeaux !) gluante, collante et glissante. Nous avons pris la direction de Villasavary (au nord de Fanjeaux) où nous avons pique-niqué sur des tables idoines et sous un petit crachin frisquet. Retour à Fanjeaux sous une pluie fine après 17 km et à peine 500 m. de dénivelé. Dommage que le soleil, fâché aujourd’hui, n’ait pas illuminé ce paysage vallonné mêlant crêtes et bois. Comme il est encore tôt, Jean-Paul, notre animateur nous propose une autre boucle beaucoup plus petite, mais nous préférons arpenter la cité médiévale, craignant à nouveau d’être arrosés. Cette décision était la bonne, qui nous a permis de faire la belle découverte des nouveaux « habitants » de Fanjeaux.
Fanjeaux est décidément plein de ressources. Nous avons garé les voitures en face d’un café OUVERT TOUTE LA JOURNEE ! Geneviève D. régale les 16 floripèdes d’un gâteau au chocolat pour son anniversaire. Merci à elle et à Jean-Paul notre guide du jour.
Mireille
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Animateur : Jean Paul
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Animatrices : Geneviève, Solange et Ghislaine
Ouf, on est enfin à l’abri ! Regroupement général des 46 Floripèdes inscrits à la fameuse journée restaurant.
Pour ceux qui l’ignorent, la journée se divisent en quatre sections :
Un havre de paix, « La part des Anges » au Grand Théâtre d’Albi rue des Cordeliers.
L’autocar nous a laissé près du musée Lapérouse, pour que nous puissions admirer le Pont-vieux, traverser le Tarn puis rejoindre par les quais Sainte Cécile. Au bord de la rivière rouge, la pluie oblige le groupe à déployer ses parapluies multicolores. Sans s’attarder, malgré les tentatives de Claudine, Geneviève et Michel avides de nous expliquer le pourquoi des agencements, le groupe sourd et préssé se précipite vers La Part des Anges.
Dans le hall, calmement, Claudine distribue son carton collector (dessin original) qui va nous diviser en deux groupes inconciliables : pintade ou poisson. Pas question de changer en catimini ni de renier son choix, on est catalogué Poisson ou Pintade ! Et ce choix induit celui du vin, Gaillac Blanc ou Rouge !
Nous nous répartirons entre les six tables, apéritif, bonne humeur, toasts, discours, rires, conversations multiples, vue sur la cathédrale et la pluie qui continue à nettoyer Albi.
Et voilà les choses sérieuses : un repas vraiment gastronomique !
Il faut partir… Résignés, le groupe se lance à la découverte des rues moyenâgeuses, avec les maisons à colombage, le cloître de la collégiale Saint Alby, l’église puis la cathédrale. Michel insiste pour nous faire découvrir sous un angle spécial Lapérouse et sa longue-vue. Puis, dans la cathédrale, il diserte avec jubilation et gourmandise sur les panneaux du jugement dernier et nous fait admirer le statuaire et le jubé dont la fonction est de séparer le chœur liturgique de la nef.
Question à 1000 € : d’où vient ce nom ?
Ah j’oubliais, le matin, certains ont randonné autour de Castelnau de Lévis avec plus ou moins de réussite, le terrain glissant appelant chutes et éclaboussures. Le château est réellement en ruine, on distingue trois bâtiments, la porte méridionale, à l’est une tour de plan très abimée, et une tour de guet, style cheminée d’usine !
Félicitations à Geneviève, Claudine et Michel pour cette journée parfaitement organisée et réussie.
Le jubé tient son nom du premier mot de la formule latine « jube, domine, benedicere » que le lecteur prononçait avant les leçons de Matines.
« Daigne, Seigneur, me bénir »
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