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Animateur:Nicole H.

CR de Joël Rando pic du Gar du 27.09.18 menée par Michel B.

RDV habituel au parking de Firmis avec cette fois deux destinations différentes, l’une pour le Pic du Gar dénivelé de 1150 m annoncé, mais une altitude de 1800 m seulement, menée par le sérieux Michel et son GPS, l’autre pour Castillon la Pucelle ( il fallait peut être ce méfier…) pour visiter un site d’anciennes mines , vestiges industriels de l’Ariège profonde, menée par le plus ancien des animateurs et mémoire vive des Floripèdes, Jean. Le choix cornélien pour certains étant fait la veille, c’est  à égalité que les quatre véhicules partirent vers leurs destinations choisies, les uns contents d’échappés aux 1100m de dénivelé, les autres heureux d’aller admirer sans se lasser nos belles Pyrénées. Ouf Bernard et Joël ne sont pas aux commandes, la journée s’annonce agréable et sereine pour tous…

Arrivés à Bézin 1H30 plus tard, au-dessus de ST Béat, nous attaquons rapidement notre ascension par un large chemin que les préposés à la brigade des feuilles du coin étaient en train de faucher, ce qui dégageait des parfums d’herbes et de plantes coupées qui venaient titiller les narines de notre véto. Chemin bien tracé, pente régulière nous cheminons sans problème pratiquement à l’ombre, menés par Ghislaine, future animatrice et fan des 3000 m…mais sous l’œil vigilant de Michel habitué à respecter le tracé et le dénivelé au mètre près !

Vers 1500 m nous sortons des sous-bois pour attaquer des pentes plus sérieuses mais sans difficulté, juste de quoi admirer le beau panorama sur la chaine sud et ouest de nos Pyrénées. C’est là que notre jeune véto, muni de ses chaussettes de compétition à double carburateurs, laisse tout le monde sur place pour atteindre le pic du Gar en quelques enjambées ! C’est beau la jeunesse..

Nous nous regroupons au sommet pour contempler le magnifique panorama, avec un salut particulier des Anetopèdes à l’Aneto et au glacier de la Maladeta toujours présent, mais pour combien de temps ?

Direction le pic Saillant à quelques minutes, que nous contournons pour faire une halte déjeuner. C’est durant ce repas que nous commençons à recevoir les premières informations des nos amis partis explorer les fameuses mines, qui ne semblent pas être le lieu touristique le plus fréquenté ! Mais fidèle à sa réputation, Jean avait certainement ressorti une rando effectuée 7, 8, 10 ans en arrière que peut être personne n’avait fréquentée depuis ? Et pendant que le groupe « Jean « essayait de se frayer un chemin dans la jungle ariégeoise, de notre côté nous entamions une descente tranquille et régulière vers le parking de Bézin où nous attendaient les véhicules. Chemin faisant nous trouvons une source qui garantissait la vie au-delà de 100 ans si on en buvait ! Certains furent tentés, d’autres voulurent en ramener pour leurs conjoints … mais après réflexion, au cas où ça serait efficace, les bouteilles se vidèrent !

La plus grande difficulté de la journée pour nous, fut de trouver un bistrot ouvert dans cette vallée du Comminges bientôt plus fréquentée par les ours que par les humains ! Après une exploration à Fronsac et Barbazan, nous échouons dans un bar Montréjeau, effectivement fréquentés par des ours et ourses !

Retour à Toulouse pour le groupe Michel, suivis une demi-heure plus tard par les mineurs du fond de l’Ariège surpris d’être tous de retour !

Merci aux animateurs pour ces jeudi qui se succèdent avec tant d’intensité !! Venez nombreux jeudi prochain.. Bernard vous attend avec un programme …cool !

Joël

CR de Nicole C. –GARDOUCH –25 septembre 2018 – menée par Nicole H.

Ce mardi, « nous partîmes 18, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 24 en arrivant rue de l’église Saint-Martin à Gardouch » : André Rolfo, Serge, Zeila, Michel B et H nous y attendaient …

Le toponyme de Gardouch vient de Gardog : Gar = pierre même origine que Garonne ; pour d’autres vient de vard puis gard = eau d’où le Gardijol ruisseau de Gardouch. Le village de Gardouch, sentinelle féodale de la vallée boisée de l’Hers-mort se composait alors de trois forts, deux perchés et un de plaine.  (http://www.couleur-lauragais.fr) numéro 37.

L’église Saint-Martin de type néo-roman sera notre point de départ. Son clocher caractérisé par une tour carrée surmontée d’un dôme à quatre faces ne ressemble à aucun clocher méridional : on en rencontre d’un type identique en Franche-Comté. Il a été visiblement conçu pour être vu de loin.

Entre moulin et Thésauque, nous profitons d’un temps exceptionnel. Un caléidoscope de panoramas magnifiques s’étend à perte de vue. La terre ocre des labours fraichement travaillés brille sous le soleil et présage de belles semences. Après avoir traversé le majestueux et paisible bois d’Escorjoli, une surprise nous attend : Pierre et Michel se transforment en ascenseur humain pour aider la plupart la plupart d’entre nous à grimper sur un talus très pentu avant de reprendre la route sur les sentiers herbeux. Nous apercevons un Goupil en pleine forme traversant les vallons à une allure vertigineuse. Notre ballade entre ombre et lumière se termine par l’anniversaire des deux Nicole et de Michel Blanchard. Un moment privilégié nous attends : Béatrice et Michel nous accueillent chaleureusement sur la terrasse de leur belle demeure de campagne. Nous scellons notre amitié avec crémant rosé et cidre bien frais offert par Michel accompagné du copieux gâteau corse de Nicole H. et des cakes aux fruits confits et citron de Nicole C.

Merci à Michel et Béatrice pour ces instants de convivialité ainsi qu’à Nicole Michel et Réginald pour le repérage de cet agréable parcours. A la prochaine.

Nicole C.