Je cherchais à savoir ce qu’est une randonnée toponymique. Aucune définition sur le site de la fédération. Je pense avoir compris ce jeudi en allant pour la première fois à Dun et en cherchant l’étymologie de ce patronyme étrange.
DUN est un toponyme courant dans les régions de peuplement ou d’ancien peuplement celtique. Il signifie à l’origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont.
On le trouve :
- en gaulois sous la forme dunon ou plutôt dūnon (Verdun, Loudun,…)
- en latin dunum, dùn ou dún (Lugdunum)
- en gaélique, en gallois et en breton din. (Dinan, Edinbourg,…)
On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.
Nous étions donc dix héros rescapés ce dernier jeudi de février bissextil à DUN, commune de l’Ariège, semble-t-il le seul endroit d’après la météo sans pluie. Je dis » rescapés » car le non respect des procédures peut entraîner des conséquences graves nuisant à la bonne humeur dans notre association.
L’inscription obligatoire aux randonnées se fait maintenant par un double mail, l’un envoyé aux Floripèdes l’autre à l’animateur désigné sur le programme. Notre destination était lointaine puisqu’après un premier changement dûment signalé à tous, nous devions aller dans l’Aude. Un lecteur consulte la liste des inscrits, note neuf participants et se dit « je vais faire le 10ème, pas de 3ème voiture, je m’inscrits ». Patatras, un F. s’était enregistré par un seul mail à l’animateur et n’apparaissait pas dans la liste. A 7h du mat, l’animateur responsable, devant les onze F. présents sur le parc, demande un volontaire pour rentrer chez lui plutôt que prévu ! Se lever à 5h30 pour se recoucher à 7h30, quelle galère !
Autre manquement aux procédures :
Pour trouver un lieu sans pluie, après consultation, le groupe décide d’oublier Lagrasse pour aller près de Pamiers à Dun. Décision prise à 7h05, donc largement le temps de prévenir tous les Floripèdes afin que des volontaires pour Dun ne ratent pas ce magnifique projet !
Arrivé dans ce coin perdu du Piémont ariégeois, au sud de Pamiers, la pluie contraint à nous équiper de capes. L’un d’entre nous découvre que sa cape a mal vieillie et devra finir à la poubelle.
En route, Au bout d’une heure, la pluie s’arrête et laisse place à un ciel de traîne agréable puis à un timide soleil. Randonnée idéale dans des structures ondulées, des paysages contrastées de bois, de broussailles, de prairies, sur des chemins empierrés, au loin les monts enneigés : 14km, 400m. de dénivelé, retour aux voitures à 13h. pour un pique-nique sur la place du monument aux morts, avant de retrouver Toulouse.
Au retour, une voiture fera halte aux Village des marques pour fêter l’anniversaire de Claudine avec un chocolat chaud et suisse.
Merci Geneviève et René qui avait reconnu le parcours de notre périple du jour
jp
PS. Je précise pour ceuss qui n’aurait pas d’humour (« L’humour ne s’apprend pas. C’est comme le jazz, une cadence intérieure. On l’a ou on ne l’a pas. » Bedos) que mes réflexions farfelues sur les procédures ne sont pas à prendre stricto sensu comme dirait le roi Loth dans Kaamelott !
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