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Animatrice : Genevieve
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
Première rando (pour moi) de l’année, premier CR 2020.
Bernard nous propose une promenade facile au départ d’Ax-les-Thermes, sous un soleil flamboyant qui éclaire les sommets très peu enneigés. Quatre voitures, vingt Floripèdes se regroupent sur le parking derrière le casino. Montée plein nord vers Ignaux. A peine les premiers lacets parcourus qu’une double rupture… de semelles contraint un participant et un accompagnateur à revenir aux voitures. Bernard vérifie qu’appeler l’hélico ne sera pas nécessaire. Heureusement pour les superstitieux, les deux solitaires nous rejoindrons à La Forgé à temps pour pique-niquer.
Changement de direction à Ignaux, nous nous dirigeons plein Est vers Sorgeat :
« Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir ».
Non Verlaine, aujourd’hui, pas de ciel noir ; tout autour de nous, une symphonie de bleus symbolise la sérénité : le bleu c’est les yeux d’Elsa, la chevelure profonde que chante Baudelaire, l’eau vive, la tendresse, les sentiments, l’âme heureuse, le rêve des étoiles, et même la mélancolie.
Nous traversons Sorgeat et ses granges réhabilitées.
A Ascou, après le réservoir, le raide chemin d’Entresserres nous permet de rejoindre le GR ; pas l’ensemble du groupe car certains avaient envie de couper directement vers Porteille en empruntant le chemin ancestral entre le village montagnard d’Ascou et d’Orgeix ; pour éviter un schisme, Bernard retourne sur ses pas récupérer ces égarés. La randonnée dépasse le barrage de Goulours sur la Lauze (EdF, 21,5 m. de hauteur, volume de la retenue : 400 milliers de m³, hydroélectricité,1946).
A La Forge, certains reconnaissent le gite où après la dent d’Orlu en juin 2016, nous avons découvert un couple accueillant de britanniques.
Nous nous installons au bout de la retenue du barrage sur deux tables et achetons à l’auberge deux bouteilles de vin afin de rompre notre mois sans alcool. Nous ignorerons toujours si la glace – bleue – qui recouvre la dernière crique permet ou non le patinage !
Sieste finie, il nous reste à suivre la route empierrée jusqu’à la Porteille d’où l’on admire la profonde vallée de l’Oriège et où nous attend la dernière difficulté du jour, la descente sévère et abrupte vers Orgeix.
Là nous traversons l’Oriège sur un joli pont en pierre puis nous suivons la rivière, le lac de Campauleil jusqu’à Ax, le sentier balisé propose la montée au rocher de la Vierge (belle vue sur Ax-les-Thermes) et achève sa course à la gare aval de la télécabine.
Promenade de 16km, 600m. de dénivelé, pliée à 3h1/2, le temps joyeux de boire à la santé de Ghislaine et de Joël qui fêtent leur anniversaire.
Bravo Bernard.
jp
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animateur: Jean et Solange
A l’arrivée… du départ de la randonnée, on passe devant l’impressionnant barrage-poids (années 60) : nous voici à l’étang de Soulcem : regroupemment au Parking des orris du Carla, 1644m. Seize Floripèdes ravis d’autant plus que la matinée s’annonce splendide : la vallée est encore dans l’ombre quand les sommets environnants saluent déjà le soleil ! : c’est bien beau.
Départ vers le Sud, objectif : l’étang de la Soucarrane : le sentier suit le « pissou »,à main gauche puis à droite : la vallée s’ouvre, c’est bucolique à souhait, l’eau du ruisseau faisant miroir : un régal des yeux.
Hop : panneau, s’agit pas de tomber dedans, on prend résolument… à droite. Le sentier s’élève lentement vers l’ouest par un « rampaillon » et des « zigzaïous » conséquents, le groupe continue jusqu’au lac, mais quel est ce lac : « Soucaranne » ?« Roumazet » ?, la forme ferait pencher pour Roumazet mais, on aurait pris, en bas, vers Soucaranne. ; quid ? en chemin, un petit sondage d’opinion auprès de quidam ne nous avancera guère sur la question, comme cela arrive…
Il est tôt, on décide de continuer vers le lac suivant (Roumazet?) ou le col et on part à « bisto de nas », vers le Nord ; ça passe mal et le dénivelé annoncé étant atteint, on pique-nique avec vue superbe sur l’étang-mystère ; deux Floripèdes (A et G) sont envoyés en éclaireurs pour nous renseigner sur notre situation point trop alarmante puisqu’on a mangé ! en l’absence de talkie-walkie, signaux de fumée ou autre, la communication n’est point limpide ; durant cette attente insupportable de tension, Jean-Pierre, l’homme du jour, nous «déstresse » par des exercices appropriés de Qi Cong, version montagnarde… pendant que d’autres font une sieste méridienne.
Verdict : on redescend comme… on est monté… on repêche nos éclaireurs (merci à eux) ; passage par la case « panneau » et oui, c’est bien à Roumazet qu’on était monté : à 2163 m d’altitude, soit environ 600m de dénivelé (avec le « rab » au-dessus !) si vous voulez savoir !
En cheminant, on a croisé, quelques girolles, des coulemelles, des crapauds, des grenouilles, quelques troupeaux… des orris : ce sont des constructions de pierre sèches pour le repos du… berger, par ex : nous suivons, en effet, le « sentier des orris » : l’un d’eux est même un « 2 pièces », habilement construit dans la pente. On a badé les beaux paysages, les crêtes dentelées de cette vallée que domine le Montcalm ; les plants de myrtilles rougissaient, déjà, donnant un petit air automnal aux versants, parsemés aussi de bruyères et de rhododendrons.
Rando terminée en apothéose par un goûter royal au Château Latour (un « orri » assez classe !) fraîchement acquis à Villeneuve de Paréage, près Pamiers, par nos camarades randonneurs , Isabelle et André : MERCI à eux
Merci aussi aux conducteurs émérites, aux organisateurs généreux de leur temps et à tous pour cette EXCELLENTE journée qui fut l’occasion, aussi, de fêter l’anniversaire de Jean-Pierre, toujours vaillant, le tout « sans chichi » comme a titré Libé !
Geneviève D.
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Dix sept Floripèdes + André et Isabelle L.
D 650m
Nous laissons les voitures au parking de l’étang de Soulcem.
Nous nous engageons sur la route forestière qui remonte la vallée vers l’Andorre. Le temps automnal est idyllique, la lumière du matin se reflète dans le torrent qui serpente doucement dans les prés, les chevaux noirs sont calmes, nous marchons d’un bon pas, traversons rive gauche. Jean est en tête, Solange ferme la marche. Après des panneaux de bois à l’orientation ambiguë, nous nous élevons sur la pente ouest de la vallée. Le GR est raide avec quelques pierres, mais il serpente raisonnablement. Notre groupe est mené remarquablement avec un rythme et une vitesse parfaite. A 11h30 nous parvenons au bord d’un joli lac rond que l’on baptise étang de Soucarrane. L’orientation est alors un peu difficile car rien ne correspond à la carte et le sentier « vers le nord » introuvable. On suit une sente, on monte puis on déclare forfait 100 m au dessus du lac. Pause déjeuner, sieste,et tandis que Ghislaine et Aubert partent au dessus en éclaireurs (négatif en fait), Jean Pierre nous réconcilie avec le ciel et la terre et notre corps avec une petite séance de Qi Cong. On redescend rapidement, arrivés au lac et après discussion avec des « jeunes » nous découvrons que nous sommes en fait au bord de l’étang du Roumazet !!! Pas grave , il nous reste donc tout pleins de randos à faire dans le coin. Retour par le même GR. Les champignons comme récompense.
Sur la route ,arrêt à Villeneuve de Paréage dans la maison neuve de Isabelle et André qui nous offrent un délicieux goûter .
C’est un 26 septembre plutôt singulier dont nous rappellerons peut-être… marqué aussi par deux événements : l’anniversaire de JP et le décès de J. Chirac, ancien Président.
Merci à nos animateurs Jean et Solange, merci à André et Isabelle.
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Animateur Joel
Le Pic des trois Seigneurs en boucle depuis l’étang d’Arbu, par le port de l’Hers ( 2199m)
6 juin 2019 – Beau temps
« il fait face à la chaîne ariégoise ; on en embrasse tous les sommets du Crabère au Carlit «
( Pierre Soubiron )
La légende dit que les anciens seigneurs de Tarascon et de Vicdessos se réunissaient sur la grande dalle du Pic, et qu’il était la propriété des seigneurs de Rabat, Massat et de Suc , d’où son nom.
Nous sommes 6 au départ de cette randonnée menée par Ghislaine : Joël, Michel B. S., Michel P., Aubert et moi.
Le Pic des Trois seigneurs, sommet mythique de l’Ariège, dont j’avais entendu parler sans jamais y être venue. Je scrutais le temps depuis 15 jours à l’avance pour évaluer les chances de sortie. La veille , chacun se demandait s’il y aurait de la neige ou non en altitude, interrogeant divers services de la météo.
Et nous voici arrivés au parking du Port de l’Hers, 1560 m , point de départ de la randonnée. Entre des montagnes très hospitalières, arrondies, dans une atmosphère très paisible, végétation bien verte. Nous sommes bien loin des villes, dans une partie encore sauvage de l’Ariège.
Sac à dos, nous descendons sur la route en direction de Vicdessos, pour récupérer le départ du chemin qui nous mènera au Pic en passant par l’étang d’Arbu. Nous trouvons le panneau Pic des Trois seigneurs et nous démarrons la randonnée très joyeux et insousciante pour ma part. Le chemin est bien tracé, le paysage très agréable et pour l’instant il n’y a pas de pente.
Un peu plus loin, une très belle cascade bondit, pause photo. L’étang d’Arbu sera plus haut. Nous enjambons plusieurs ruisseaux, parfois assez larges. Toujours joyeux et dans la bonne humeur, puisque nous arrivons à les traverser malgré la fonte des neiges, et le débit assez soutenu.
Mais les difficultés vont arriver car la pente se durcit, la roche change, et nous avançons au rythme irrégulier de la recherche des endroits où passer, avec des parties où il faut se hisser avec les mains. Les chaussures les moins rigides de deux d’entre nous tiennent mal le choc et glissent.
Nous arrivons à l’Etang d’Arbu (1726 m ) , dans un cirque de granit. Vers le sud, nous commençons à apercevoir le Montcalm, Bassiès, et le mont Valier. Vers le nord, c’est-à-dire notre chemin, des blocs de granit inhospitaliers.
Les névés commencent à apparaitre, et nous marchons sur la neige avec nos chaussures. Les miennes ne prennent pas l’eau finalement. La roche devient glissante, et nous devons maintenir notre équilibre lors de notre avancée sur des gros blocs de granit où il faut se frayer un passage tout en grimpant, car il reste encore 473 mètres de dénivelé pour atteindre le Pic . Et quand il n’y a pas de passage, les plus sportifs nous tirent avec leurs bâtons pour réussir à se hisser sur la roche. Et c’est difficile. Je commence à avoir peur du retour, en me disant que ça relève de l’impossible si c’est comme à l’aller. Je n’ai jamais fait d’escalade de ma vie. Comment pourra t – on revenir à la voiture ? Et finalement , je ne pense plus, j’avance. Michel m’a beaucoup aidée en portant mon sac qui me déséquilibrait lors de ces phases d’escalade. Merci encore Michel. Juste avant la montée au Pic, nous croisons d’autres randonneurs,
venus probablement de l’autre sens plus facile. Et ils nous rassurent en nous disant que le sommet est proche.
L’arrivée sur le Pic est très aérienne, la crête étant étroite. Mais ça y est, nous y sommes , en compagnie d’un vent fort qui s’est invité . Pause photo pour immortaliser notre sommet. Mais là, je n’ai pas la force d’en faire, et je suis un peu gênée par la falaise très proche de toute part.
Le panorama est magnifique car nous sommes en retrait par rapport à la Haute Ariège et nous avons l’impression de voir toutes les Pyrénées . De droite à gauche : les massifs Andorrans, le Montcalm, le Valier, puis les massifs des Pyrénées Orientales.
Mais nous ne traînons pas et revenons sur nos pas pour déjeuner rapidement sur le versant nord abrité du vent, et je me sens mieux protégée du vide. Le temps menace, et nous repartons, bien couverts. Notre corps s’est habitué à la difficulté, et nous réussissons plus rapidement le chemin en sens inverse pour récupérer la boucle .
Après un long passage sur un névé ( mais nous commençons à avoir la technique qui consiste à enfoncer le talon ) le retour en boucle de notre circuit sera sur un terrain beaucoup plus facile et se fera par un large chemin de crête, par le Pic de Barrès ( 2013 m) , puis le Pic de Fontanette ( 1965 m) et la descente à la fin presque en ligne droite , jusqu’au Port de L’Hers . Les difficultés techniques sont derrière nous, et nous profitons pleinement du paysage magnifique qui nous accompagne sur toute cette partie.
Et comme nous n’avons pas envie de quitter ce lieu si paisible, nous prenons un pot à l’étang de l’Hers, au soleil . Merci Ghislaine pour cette belle randonnée !
Au total, nous avons marché 5 h 23 , longueur 10,7 km pour un dénivelé de 980 m.
Soit juste 5 minutes de plus qu’en octobre 2014, et compte tenu qu’en 2014 il n’y avait ni névé, ni terrain glissant, nous avons conclu que notre performance était bonne.
Ce commentaire n’engage que mon ressenti, novice en randonnée en montagne. Certains d’entre nous, pour ne pas les citer, ont survolé le circuit.
Murielle
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Animatrice : Ghislaine
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Animateur: Jean
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