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Animateur : Jean Paul
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animateur : Jean Paul
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Animateur : Bernard
Je lisais dans le journal une chronique « Peut-on cesser de douter de soi ? »
Souvent tu dis aux autres ce que tu imagines qu’ils veulent entendre de toi. Et, alors, tu entends Achille se dresser et répéter « Il m’est odieux comme les portes de l’enfer, celui qui cache une chose dans ses entrailles et en dit une autre ».
Savez vous ce qu’est une giboulée ? Les giboulées, souvent dites « de mars », se produisent chaque année au passage de l’hiver au printemps. Ces brèves averses sont souvent accompagnées de vent, au cours desquelles grêlons, neige fondante, flocons, granules de glace se mêlent à la pluie. Lorsqu’elles surviennent, on observe généralement un brusque refroidissement. Au contraire, lors d’une éclaircie entre deux giboulées, le soleil donne l’impression d’un temps agréable et doux.
Les giboulées se produisent lorsque l’atmosphère est instable et s’expliquent par l’écart de température entre les couches de l’atmosphère, la haute et la basse. À la fin de la saison hivernale, l’air froid persiste en altitude (moyenne troposphère, autour de 5 000 m d’altitude), tandis que les basses couches de l’atmosphère (1 500 premiers m) se réchauffent progressivement. Lorsque l’écart est suffisamment important, de puissants courants ascendants forment des nuages instables qui enverront ensuite des giboulées sur les randonneurs mais pas seulement !
Malgré le choix de l’Aude par Bernard, les quatorze ( ? oui si je me compte !) Floripèdes présents n’ont pas échappé à ces phénomènes météorologiques et ont su garder leur bonne humeur.
Mercredi soir, Jacques D. m’avait souhaité une bonne randonnée en me conseillant de ne pas oublier mon parapluie. Il n’avait pas prévu que j’ai failli la faire seul cette randonnée, et à Toulouse ! 7h10 sur le parking de Firmis déserté par les randonneurs… Me suis-je trompé de jours ? d’heure ? Un coup de fil me rassure, les trois voitures prévues ont eu soif d’essence et reviennent me chercher. Véridique !
Pendant notre promenade, beaucoup ont tenté de me donner quelques explications… Les uns m’affirment « on a klaxonné pour les arrêter… en vain » ; d’autres racontent qu’ils ont bloqué un rond-point style gilets jaunes ; d’autres disent « dans la voiture, ils étaient trop contents de t’avoir oublier ! » Enfin j’entends cette remarque immémoriale « la présence de la Présidente, du Vice-président, de l’animateur de la journée, de membres du bureau, d’accompagnateurs ne garantit ni un bon pointage ni un comptage jusqu’à quatorze ! »
Savez vous ce qu’est un mur à abeilles ? Il y a une dizaine de jours, j’ai entendu cette information : La commune de Tessy-Bocage, près de Saint-Lô, possède un mur à abeilles, construit au XIXe siècle, pendant les guerres napoléoniennes.
Je n’ai donc pas été surpris lorsqu’une étape du sentier Découverte La forêt des Plos nous fait découvrir un mur à abeilles qui comprend une quinzaine de niches pour abriter des «soucs», ruches creusées dans un tronc d’arbre.
Nous trouvons également des mares non à canards mais à sangliers, salamandres et tritons. Et des constructions en pierre sèche ; le savoir-faire et la technique de la pierre sèche sont inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis le 28 novembre 2018.
Cette petite boucle, nous l’avons faite après le pique-nique car à 12h30 une giboulée assez violente nous tombe dessus. Miracle, un abri nous propose son cadre et ses bancs, spécialement aménagé pour le pique-nique des randonneurs. Puis nous terminons la boucle de l’Escoubille en découvrant les dommages des inondations d’octobre dans la vallée du Lauquet : le moulin de Sautadou, la station d’épuration et le pont du Sautadou ont été touchés.
Pour connaître l’histoire de la stèle à la mémoire de Eric Rinck, il nous faudra attendre la réponse de la mairie de Greffeil qui n’a pas encore répondu à ma question.
Au village, regroupement général et en route pour la boucle du sorcier : de l’église, nous descendons vers le Lauquet et passons le vieux pont. Nous prenons un chemin à gauche pour monter jusqu’aux ruines de Corbières-Basses et Corbières-Hautes appelées aussi maison du sorcier. Nous poursuivons le sentier en montant, en montant et en serpentant sous les chênes jusqu’à l’embranchement à mi-parcours du sentier descendant à gauche vers la rivière. On y va ? on n’y va pas ? Après quelques hésitations, la troupe s’engouffre dans la descente réalisée sans encombre.
Nous nous retrouvons à St Hilaire pour fêter l’anniversaire d’André en appréciant les gâteaux succulents de Christiane, Isabelle et Geneviève D. Merci à tous.
18km – 700m
Bravo Bernard pour ce choix
jp
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animateur : Pierre
Nous sommes 18, dont un nouvel adhérent : Aubert de la P., récemment retraité, à débarquer sur le parking visiteurs situé en dehors du village de Termes.De l’occitan terme (tertre, colline, flanc de montagne, coteau)
Ce circuit dans les Hautes-Corbières alterne passages en sous-bois et parties dégagées qui offrent de très belles vues côté Nord sur l’Alaric, la Montagne noire et le Pic de Nore. Le paysage verdoyant est accidenté (700 m de dénivellé). Une fois n’est pas coutume, la vigne est peu présente. Les ruines imposantes des châteaux de Termes et de Durfort, haut-lieux du catharisme, sont des repères de choix alors que la traversée du Sou dans les Gorges de Terminet offre un moment de fraîcheur (surtout pour moi qui trouve le moyen de faire une belle glissade en franchissant la rivière, histoire de gouter la température de l’eau et de baptiser mon nouveau sac à dos acheté la veille !). Les chemins carrossables sont bordés d’arbrisseaux de romarin très fleuris et odorants. Enfin, deux sentiers « oubliés » (dont le départ est difficile à repérer mais que Pierre déniche sans problème), bordés de taillis, buis (malades) et maquis brousailleux et épineux, ajoutent une petite note sauvage à l’ensemble.
Surplombant les gorges du Termenet et le pittoresque village, le château de Termes est connu pour le long siège de 1210, lors de la Croisade Albigeoise. Il est fermé à cette date, nous ne le visiterons donc pas. Bonne excuse ! Il aurait fallu encore 15/20mn pour y monter et nous avons déjà 18 km dans les jambes. Nous préférons aller boire un coup pour arroser la fête de Colette et mon anniversaire. Pas de bistrot à Termes, 34 habitants. Rendez-vous à Lagrasse… où tous les cafés sont fermés, en travaux ou en congé. Dépités, nous envahissons une épicerie qui nous vend diverses boissons que nous allons boire gaiement au soleil, sur les escaliers de l’école… fermée elle aussi en cette période de vacances. Françoise F. régale le groupe d’un excellent gâteau aux citrons cueillis à Faget -Abbatiale il y a 10 jours. Mon gâteau aux noix de l’Aveyron est un peu estoufadou. Heureusement que nous avons trouvé de quoi nous désaltérer.
Merci à Pierre pour cette belle rando.
Mireille
Fanjeaux apparait comme le balcon du Lauragais. Par beau temps, depuis le Seignadou, promontoire rocheux situé en haut du village à 360 m. d’altitude, s’offrent à nous la plaine languedocienne, un immense horizon géographique et humain, une vue panoramique sur 7 départements, la montagne noire et la chaine des Pyrénées. Par beau temps, on découvre un paysage chamarré d’ocre, de rouge, de soleil et de vieille civilisation latine.
Au iie siècle, un oppidum fortifiait la colline. Un culte païen se célébrait à l’endroit d’une résurgence dédiée à Jupiter, d’où le nom latin de la localité : Fanum Jovis(Le temple de Jupiter).
En 1193, l’évêque cathare Guilhabert de Castres s’établit à Fanjeaux. Quelques années plus tard, Dominique de Guzman (futur Saint Dominique), mène l’affrontement à partir d’arguments d’Écritures que l’Église catholique romaine a lancé contre les Cathares. En 1207, ils s’opposent lors de joutes oratoires sur les dogmes de l’Eglise, la messe, les sacrements, la corruption de l’Eglise, etc… aussi brillantes les unes que les autres. Pour se départager, les religieux jettent leurs textes dans un grand feu, la vraie parole de Dieu étant celle qui résisterait aux flammes. La légende veut que les écrits des Cathares furent détruits dans le foyer tandis que ceux de Saint-Dominique jaillirent hors du feu, brûlant une poutre. Cet objet miraculeux est toujours visible dans l’église Notre-Dame de l’Assomption.
Le même Dominique s’installe à Fanjeaux au décès de son évêque, Diègue d’Osma, et fonde à proximité une maison de religieuses, plus tard affiliées à l’ordre des prêcheurs ou dominicains qu’il fondera ensuite à Toulouse en 1215.
Entre 1209 et 1214, Fanjeaux est le quartier général de Simon de Montfort. Le concile de Latran en 1215 fait de ce dernier le comte de Toulouse.
La ville est détruite lors de la chevauchée du Prince noir en 1355. Elle sera reconstruite puis prospèrera grâce au pastelau XVIè siècle. Elle est actuellement tournée vers l’activité agricole et l’accueil touristique.
Depuis juillet 2018, on peut rencontrer au détour d’une ruelle, sur un coin de verdure, à coté de l’Eglise, ou au Seignadou, un chevalier, une « parfaite », un troubadour, un paysan, des personnages singuliers, des scènes d’histoire qui nous font replonger dans la croisade contre les Albigeois, et nous font revivre la Disputation, l’Inquisition … Ces œuvres d’art, lourdes et imposantes, tourmentées ou fluides et légères sont réalisées par Loïc Tellier artiste plasticien aux multiples facettes, qui revisite et recycle avec bonheur la ferraille et le métal récupérés.
La belle église N-D. de l’Assomption, fin XIIIè, typique du gothique languedocien est malheureusement fermée. Les halles, l’ancien couvent des frères prêcheurs, le couvent Saint-Dominique et ses vieilles ruelles complètent le patrimoine local.
Et la rando dans tout ça ? J’y viens, j’y viens. J’avoue que je n’ai pas retenu le tracé exact de la boucle (de la Hille ou de Preuille ?) mais je me souviens que nous avons marché la moitié du temps dans la fange (rien à voir avec Fanjeaux !) gluante, collante et glissante. Nous avons pris la direction de Villasavary (au nord de Fanjeaux) où nous avons pique-niqué sur des tables idoines et sous un petit crachin frisquet. Retour à Fanjeaux sous une pluie fine après 17 km et à peine 500 m. de dénivelé. Dommage que le soleil, fâché aujourd’hui, n’ait pas illuminé ce paysage vallonné mêlant crêtes et bois. Comme il est encore tôt, Jean-Paul, notre animateur nous propose une autre boucle beaucoup plus petite, mais nous préférons arpenter la cité médiévale, craignant à nouveau d’être arrosés. Cette décision était la bonne, qui nous a permis de faire la belle découverte des nouveaux « habitants » de Fanjeaux.
Fanjeaux est décidément plein de ressources. Nous avons garé les voitures en face d’un café OUVERT TOUTE LA JOURNEE ! Geneviève D. régale les 16 floripèdes d’un gâteau au chocolat pour son anniversaire. Merci à elle et à Jean-Paul notre guide du jour.
Mireille
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Animateur : Jean Paul
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Qual va a Albas se’n torna pas
Dix huit Floripèdes se retrouvent au fin fond des profonds corbières, au parking du plan d’eau, en contrebas d’Albas. Au nord, on aperçoit le petit village languedocien et un synclinal qui se détache caressé par le soleil levant, magnifique ; se dépêcher de prendre la photo car cela ne durera pas !
Deux boucles à parcourir parfaitement documentées et balisées : » La randonnée du géologue » (Une merveille géologique à ne pas manquer) au menu du matin et » Autour du Bouichas » (Randonner dans les terres rouges entre garrigue et forêt !) après la pause pique-nique.
Je ne me sens pas le courage de recopier les descriptifs détaillés trouvés sur le site d’Albas, je vous invite à cliquez sur ces liens et à lire les articles, vous en saurez autant que notre guide Bernard (merci cher Bernard de nous avoir emmené dans ces lieux reculés, chargés de l’histoire de la naissance de nos Pyrénées, tu as pris le risque de nous conduire dans un village au risque de perdre 17 Floripèdes si on en croit le dicton : « Qual va a Albas se’n torna pas ») :
Moi aussi, je prends le risque : en ces périodes bouleversées par les gilets jaunes, proposer un compte rendu de randonnées sans parler de la randonnée peut se voir censurer ! Par contre, si vous souhaitez un CR sérieux qui parle de pierres et de Place Vendôme, j’ai trouvé celui de Julien : http://gilbertjullien.kazeo.com/le-sentier-geologique-d-albas-aude-a120392956.
Moi, j’aime ces paysages de garrigues, de terres rouges, de cañons encaissés et mystérieux, de sous-bois de chênes verts énigmatiques, de ces vignes perdues au milieu de nulle part, de ces roches, schistes, molasses, grès, calcaires, de ces sources improbables, j’m ces odeurs, ces couleurs ; en y vagabondant, on s’attend à tout moment à y croiser nos ancêtres chasseurs de sangliers ou éleveurs de vigne. On aperçoit les villageois qui charroient les sacs de blés au moulin puis, le meunier et sa meule ayant fait leur travail, qui redescendent au village la farine. Tout cette activité, dans le brouhahas, la bonne humeur, les rires, les chansons.
Il parait que dans le massif des Corbières, dans cette région aride, la seule activité agricole possible serait la culture de la vigne qui remonterait au 11ème siècle avant Jésus-Christ. L’appellation corbières est en volume la première du Languedoc et la quatrième de France. Les cépages, le Carignan, il donne au vin son caractère, sa charpente, sa solidité, le Syrah forme des vins colorés, sombres, charnus, riches, développant des arômes de violette vers des notes poivrées ou fumées, le Grenache noir, il amène de la finesse et de la souplesse, enfin le Mourvèdre fort de son potentiel tannique et de son pouvoir antioxydant. Albas est une commune française ayant l’autorisation de produire les vins d’appellations suivantes, l’Aude, le Corbières, le Languedoc, le Le Pays Cathare, le Pays d’Oc, la Vallée du Paradis. Excusez du peu !
Nous avons déjeuné au croisement des deux randonnées en profitant du soleil, le regard fixé sur la queue de dinosaure face à nous dont chaque vertèbre fossilisée se détache fièrement, en dégustant un vin du Gers perdu dans ces Corbières.
le synclinal
Après 18 km et 800 mètres de dénivelé, nous retrouvons le parking du plan d’eau pile poil avant une ondée bénéfique pour la vigne mais fâcheuse pour se déchausser. Le paiement du co-voiturage et la dégustation du marbré de Christiane se font vite fait bien fait au bord de la route.
Retour sur Toulouse sans encombre, heureux de cette journée sous le soleil et les entrées maritimes méditerrannéennes.
Randos voisines :
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animateur: J.paul
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