CR de jp – Greffeil – 14 mars 2019 – menée par Bernard

Je lisais dans le journal une chronique « Peut-on cesser de douter de soi ? »

Souvent tu dis aux autres ce que tu imagines qu’ils veulent entendre de toi. Et, alors, tu entends Achille se dresser et répéter « Il m’est odieux comme les portes de l’enfer, celui qui cache une chose dans ses entrailles et en dit une autre ».

Savez vous ce qu’est une giboulée ? Les giboulées, souvent dites « de mars », se produisent chaque année au passage de l’hiver au printemps. Ces brèves averses sont souvent accompagnées de vent, au cours desquelles grêlons, neige fondante, flocons, granules de glace se mêlent à la pluie. Lorsqu’elles surviennent, on observe généralement un brusque refroidissement. Au contraire, lors d’une éclaircie entre deux giboulées, le soleil donne l’impression d’un temps agréable et doux.

Les giboulées se produisent lorsque l’atmosphère est instable et s’expliquent par l’écart de température entre les couches de l’atmosphère, la haute et la basse. À la fin de la saison hivernale, l’air froid persiste en altitude (moyenne troposphère, autour de 5 000 m d’altitude), tandis que les basses couches de l’atmosphère (1 500 premiers m) se réchauffent progressivement. Lorsque l’écart est suffisamment important, de puissants courants ascendants forment des nuages instables qui enverront ensuite des giboulées sur les randonneurs mais pas seulement !

Malgré le choix de l’Aude par Bernard, les quatorze ( ?  oui si je me compte !) Floripèdes présents n’ont pas échappé à ces phénomènes météorologiques et ont su garder leur bonne humeur.

Mercredi soir,  Jacques D. m’avait souhaité une bonne randonnée en me conseillant de ne pas oublier mon parapluie. Il n’avait pas prévu que j’ai failli la faire seul cette randonnée, et à Toulouse !  7h10 sur le parking de Firmis déserté par les randonneurs… Me suis-je trompé de jours ? d’heure ?  Un coup de fil me rassure, les trois voitures prévues ont eu soif d’essence et reviennent me chercher. Véridique !

Pendant notre promenade, beaucoup ont tenté de me donner quelques explications… Les uns m’affirment « on a klaxonné pour les arrêter… en vain » ;  d’autres racontent qu’ils ont bloqué un rond-point style gilets jaunes ; d’autres disent « dans la voiture, ils étaient trop contents de t’avoir oublier ! » Enfin j’entends cette remarque immémoriale « la présence de la Présidente, du Vice-président, de l’animateur de la journée, de membres du bureau, d’accompagnateurs ne garantit ni un bon pointage ni un comptage jusqu’à quatorze ! »

 Savez vous ce qu’est un mur à abeilles ? Il y a une dizaine de jours, j’ai entendu cette information : La commune de Tessy-Bocage, près de Saint-Lô, possède un mur à abeilles, construit au XIXe siècle, pendant les guerres napoléoniennes.

Je n’ai donc pas été surpris lorsqu’une étape du sentier Découverte La forêt des Plos nous fait découvrir un mur à abeilles qui comprend une quinzaine de niches pour abriter des «soucs», ruches creusées dans un tronc d’arbre.

Nous trouvons également des mares non à canards mais à sangliers, salamandres et tritons. Et des constructions en pierre sèche ; le savoir-faire et la technique de la pierre sèche sont inscrits sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO depuis le 28 novembre 2018.

Cette petite boucle, nous l’avons faite après le pique-nique car à 12h30 une giboulée assez violente nous tombe dessus. Miracle, un abri nous propose son cadre et ses bancs, spécialement aménagé pour le pique-nique des randonneurs. Puis nous terminons la boucle de l’Escoubille en découvrant les dommages des inondations d’octobre dans la vallée du Lauquet : le moulin de Sautadou, la station d’épuration et le pont du Sautadou ont été touchés.

Pour connaître l’histoire de la stèle à la mémoire de Eric Rinck, il nous faudra attendre la réponse de la mairie de Greffeil qui n’a pas encore répondu à ma question.

Au village, regroupement général et en route pour la boucle du sorcier : de l’église, nous descendons vers le Lauquet et passons  le vieux pont. Nous prenons un chemin à gauche pour monter jusqu’aux ruines de Corbières-Basses et Corbières-Hautes appelées aussi maison du sorcier. Nous poursuivons le sentier en montant, en montant et en serpentant sous les chênes jusqu’à l’embranchement à mi-parcours du sentier descendant à gauche vers la rivière. On y va ? on n’y va pas ? Après quelques hésitations, la troupe s’engouffre dans la descente réalisée sans encombre.

Nous nous retrouvons à St Hilaire pour fêter l’anniversaire d’André en appréciant les gâteaux succulents de Christiane, Isabelle et Geneviève D. Merci à tous.

18km – 700m

Bravo Bernard pour ce choix

jp

Il reste 3 commentaires Aller aux commentaires

  1. Régine B. /

    Félicitations pour ce super compte rendu dans lequel tu n’as rien oublié … toi!!!
    J’avoue que je fais partie de ces 13 floripèdes capable d’en oublier un et pas des moindres!!!
    Merci JP pour ton humour !!!

  2. Gen D /

    Bravo J-P bon joueur/ bon conteur

  3. Mireille Thédenat /

    Ta déconvenue (l’attente solitaire sur le parking de Firmis), loin de générer de la rancœur envers les 13 floripèdes plus ou moins fripouilles, t’a magistralement inspiré ! Bravo JP !

    Mireille

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