• CR de Nicole C. – VERFEIL – 21 Janv. 2020 – mené par Marie-Josée

    Ce mardi 21 janvier, Marie-Jo nous mène à la belle citadelle fortifiée de Verfeil. Situé entre la Haute-Garonne et le Tarn aux portes de Toulouse du Lauragais et du Pays de Cocagne, Verfeil se dresse fièrement sur sa colline. La cité a connu une histoire riche d’évènements liés à l’hérésie cathare. La légende veut que saint Bernard, en 1147, n’ayant pu extirper le catharisme de la ville, lança l’anathème « Cité de la verte feuille, que Dieu te dessèche ». Il s’agirait des origines de son nom et de son emblème, le figuier, premier à reverdir après sept années de sècheresse.

    L’austère château du XIe siècle, protégé par des murailles, des douves, et plusieurs tours nous regarde prendre le chemin. Les maisons à colombages donnent un caractère authentique et pittoresque à la cité. Les rues étroites qu’elles bordent cheminent vers les portes monumentales du XVe siècle qui en délimitent le cœur historique : la porte Vaureze orientée vers le Ramel et Lavaur, flanquée de deux poivrières encadrant un fronton renaissance a été rehaussée en 1593, date à laquelle on construit une salle au dessus du passage. Cette salle servit de lieu de réunion au Conseil Politique vers le milieu du XVème siècle et comportait un pont-levis. Classée monument historique depuis 1961, elle est aujourd’hui une propriété privée magnifiquement restaurée. 

    La devise « Liberté Ordre Public » a été inscrite sur le fronton de la porte Tholozenque (ou Toulousaine) le 6 août 1830, juste après les « Trois glorieuses ». Louis Philippe est appelé au Trône de France et le même jour, la Garde Nationale reçoit comme devise : « Liberté et Ordre Public » sans qu’elle ne soit officiellement acceptée comme devise de la monarchie de juillet naissante.

    Adossé à la porte toulousaine, l’attirant restaurant « La Promenade » s’inscrit au patrimoine verfeillois. La belle bâtisse fût à l’origine un hôtel particulier de la comtesse Du Barry puis un hôpital militaire et une école de jeunes filles.

    La porte du Loup quant à elle s’ouvre entre le château et l’église. Même pas peur du loup ! nous quittons la cité médiévale pour serpenter de coteaux en coteaux. Dans cette aire vallonnée du Girou, les microtoponymes en « En » sont nombreux (En Séguéduran, En Gineste, En Jeambert). Ils désignent « chez le seigneur… » ou « maître » ou simplement « monsieur » associé toujours à un nom de personne, généralement à quelque notable. 

    Nous remontons par le chemin boisé de Laraignal. Les troncs noircis des bois, le dévalé des feuilles, les échevelés de ronciers témoignent de l’alanguissement de la saison hivernale. Les chemins de terre piquetés de flaques, mais domestiqués par des tapis de feuilles rend notre marche agréable.

    Nous apercevons au loin des monuments chargés d’histoire : le château de Malaret, l’église Saint-Sernin-des-Rais qui était une annexe de l’église Saint-Blaise de Verfeil. Son petit cimetière abrite les tombes  de Camille et Madeleine, les petites filles modèles de la comtesse de Ségur et de leur famille, les Malaret.

    Avant de quitter le beau pays de la verte feuille, les anniversaires de deux Capricornes : Colette L. et Michel H. viennent clore ce bel après midi. Nous nous régalons de copieuses couronnes de rois. Le prosecco et le cidre bien frais pétillent à volonté. Saint Caprais, le patron des goinfres, a décidément pris la bonne habitude de superviser nos sorties du mardi ! 

    Un grand merci à Marie-Jo et René pour cette belle randonnée ! à la prochaine.

    Nicole C.

    Crédit Photos
    CR randonnée du 15 mars 2016

    CR randonnée du 10 mai 2016

  • Photos de Réginald – Verfeil – 21 janv. 2020

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15797125988500

    Animatrice : Marie Jo

  • CR de Marie-Martine – 12 déc. 2019 – Dans l’ouest toulousain – menée par Jean-Paul

    Nous n’étions que cinq ce jeudi à vouloir affronter une météo plutôt humide … mais 5 décidés à sortir tout de même prendre l’air ! 

    Et bien nous en a pris, puisque la pluie a gentiment attendu de nous voir rentrés à la maison pour dégringoler.

    Quant à nous c’est vers « l’ouest sauvage »,  sur les rives du Touch, que Jean-Paul a décidé de nous emmener, prêt à rebrousser chemin en cas de déluge.

    Quelle bonne idée !


    Après avoir recruté une guide locale près de Purpan (et bu le café, merci Martine !), nous voilà plongés très vite dans la jungle de la coulée verte.

    Marigot verdissant, rivière en furie, chemins boueux, tout est réuni pour nous emporter très loin… et on est même passé sous le pont de la rivière Kwaï ! enfin… un pont qui lui ressemble !


    Après trois bonnes heures de marche, nous nous posons sur un banc au bord du lac de Plaisance pour avaler notre pique-nique avant de retrouver le chemin de la civilisation. Pour cela, il nous suffira de prendre le bus 67 qui nous ramènera en ville, tout secs mais tout de même un peu crottés !

    Merci Jean-Paul et Martine pour cette belle randonnée très écologique du point de vue transport !
    A refaire…

    Marie-Martine

  • CR de Nicole C. – LAC de la GANGUISE – 24 Sept. 2019 – menée par Nicole H.

    Ce mardi matin 24 septembre c’est sous la conduite de Nicole accompagnée de Réginald que notre équipe de 16 floripédistes rejoint Françoise M. et Marcel sur le lieu remarquable à plus d’un titre du « Seuil de Naurouze » : ce site mythique se situe sur une double limite à la jonction des départements de l’Aude et de la Haute-Garonne et sur la ligne du partage des eaux entre versants Atlantique sous la protection de Neptune et Méditerranéen sous la protection de Vénus. 

    Nos véhicules se sont placés près de l’ancienne minoterie au milieu de ce  site d’eau et de légendes. Une belle vue de l’allée de platanes bicentenaires, les plus beaux de France, sera notre point de départ où le biez (bief) de partage des eaux est le plus haut (altitude de 189,43 mètres à son niveau normal). 

    Nous longeons le chemin rectiligne de la Rigole de la Plaine ; les connaissances techniques de Serge absent aujourd’hui nous rappellent que  Pierre-Paul Riquet obtient l’autorisation de creuser la Rigole le 27 mai 1665 ; il terminera les travaux en 1681. La Rigole débute au Pont Crouzet dans la montagne Noire sur la commune de Sorèze où elle capte une partie des eaux du Sor. Après un parcours sinueux de 38 kms la Rigole de la Plaine débouche dans le canal du Midi au seuil de Naurouze. Navigable de Revel à Naurouze elle disposait de « quelques écluses ».

    Ceinturé par les eaux, l’ancien bassin octogonal prévu comme bassin de régulation, avait l’inconvénient de se combler trop vite d’alluvions et fut abandonné avant 1750. Aujourd’hui, la Rigole sur sa périphérie nous permet de mesurer son ampleur et de traverser le parc du bassin que Riquet avait prévu de faire. 

    Au haut de la butte au loin on aperçoit l’obélisque de 20 mètres érigé en 1825 sur les pierres légendaires de Naurouze (chantées au XIIIe siècle par les troubadours et citées par Nostradamus au XVIe siècle).

    Notre équipe s’achemine sur les sentiers en crête. Les éoliennes de Montferrand ponctuent le sillon du Lauragais. Un magnifique panorama s’ouvre sur la Montagne noire et au-delà, les collines de la Piège. 

    Alors que les fantomatiques tournesols calcinés ont capitulé sous la débâche du soleil, les champs de sorgho commun s’enorgueillissent de leur plumeaux blancs aux graines rouges orangées. Plus résistante à la sécheresse, écologique et sans gluten cette céréale supplante de plus en plus le maïs dans le sud-ouest.

    Avec la météo comme alliée, nous atteignons la retenue artificielle de la Ganguise ou de l’Estrade (nom d’une ferme toute proche) qui forme un magnifique lac de 278 hectares. Le barrage de la Ganguise est situé dans le département de l’Aude sur la rivière éponyme, affluent de l’Hers-Mort, lui-même affluent de la Garonne. Un paysage enchanteur avec ces bordures d’arbres fossilisés immergés dans une eau bleu lagon. C’est dans ce décor insolite au bord de l’eau que nous apprécions notre pique-nique. 

    Le chemin du retour nous mène à l’écluse de l’océan où nous attendons gaiement le passage d’une pénichette d’agrément louée par des brésiliens venus découvrir le canal du midi. L’ancienne minoterie de Naurouze où nous avions été si chaleureusement accueillis en février dernier par les anciens propriétaires anglais a fermé définitivement ses portes. Régine B. propose de rejoindre un autre lieu pour prendre un pot. La majestueuse sculpture de Louis XIV veille près de nos véhicules. Nous voilà sur la route en quête d’un établissement ouvert !

    C’est au centre de Villefranche de Lauragais que notre équipe s’installe dans un sympathique café. Le succulent cake parfumé au rhum subtilement dosé de Régine B. et les biscuits et chocolat ont accompagné les boissons fraîches offertes par Marie-Martine. Bises et remerciements réitérés pour ton anniversaire Marie-Martine ! 

    Un grand merci à Nicole pour cette nouvelle immersion automnale dans l’ambiance enchanteresse du Canal du Midi. 

    Nicole C

  • CR de Christiane et Bernard – 2 jours à l’Hospice de France – 18 et 19 septembre 2019 – organisé par Joël

    Venant de multiples horizons, 25 Floripèdes se retrouvent sur le parking de l’Hospice de France (1385m).

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    Empruntant le même circuit, deux groupes se forment avec des objectifs différents. 

    Nous partons sous un beau soleil sur le »sentier de la Fontaine Rouge », traversons le plateau de Campsaure. 

    Nous pouvons admirer le Pic de la Pique (très très pointu!), les troupeaux de vaches limousines à la robe caramel et gasconnes plutôt grisâtres qui paissent (de grandes interrogations au sujet de la conjugaison de ce verbe paître). 

    Après avoir passé la clôture-frontière, nous arrivons aux cabanes pastorales de la Flache de Roumingau. 

    Le bout de ce grand vallon sera le but de notre objectif et lieu de pique nique.

    Nos camarades « gros mollets » sont déjà dans la montée vers le Pic de l’Entécade (2266m) que nous apercevons.

    Bernard : Une vue à 360°, absolument magnifique s’offre à nous: belvédère sensationnel sur l’Aneto (3404m) et le Massif de la Maladeta, les « 3000 » du Luchonais, et de l’autre côté vu sur le Val d’Aran et ses villages et divers autres hauts sommets.

    Les nuages accrochent les montagnes, des orages sont annoncés, nous entamons la descente et rejoignons le Chemin Louise sur le plateau de Campsaure.

    Nous arrivons au parking de l’Hospice de France et, surprise, le deuxième groupe surgit sur le « sentier des chèvres ».

    Deux « ex » et deux Floripèdes nous rejoignent pour le succulent diner.

    Après l’orage de la veille,la journée s’annonce belle. Comme prévu, départ à 8h pour le port de Vénasque.

    Nos passons le pont de Penjat et longeons le ruisseau du port de Vénasque. 
    De nombreux lacets s’enchainent les uns après les autres(environ 80). Cette montée était en d’autres temps très utilisée dans des échanges entre l’Aragon et le Luchonais. 
    Une borne Napoléonienne indique les distances entre les villes Française et Espagnoles :Bagnères-de-Luchon et Bénasque.

    Après la cabane en ruines « de l’Homme », un panneau nous indique le refuge tout proche(2250m).

    Une dernière montée, le premier des Boums nous apparait ( boum désigne localement un lac profond) : ils sont au nombre de trois et se déversent les uns dans les autres. Le dernier lac sera notre lieu de pique nique, dominé par le Pic de la Mine et du Sauvegarde.

    Bernard : Le rude chemin continue,nous arrivons rapidement en vue du Port de Vénasque (2444m) que nous franchissons. Et là, une belle surprise nous attend: vue grandiose sur l’immense Massif de la Maladeta (Aneto). Tous très satisfaits après cet effort, nous apprécions le repas tiré du sac sous un soleil radieux . Deux Floripèdes sont partis à l’assaut du Sauvegarde.

    Après la longue descente effectuée au rythme de chacun, nous nous retrouvons sur la terrasse de l’Hospice de France devant une boisson rafraichissante.

    Merci Joël pour ces deux journées très réussies et à tout le groupe pour sa bonne humeur.

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  • CR de Nicole C. – Montberon – 17 sept. 2019 – menée par Solange

    Ce troisième mardi de la rentrée, seize d’entre nous rejoignent Nicole et Michel H. ainsi que Serge à l’orée du sous-bois de Montredon. 

    Notre équipe de 19 floripédistes suivent Solange sur les sentiers à travers bois. Une boucle ombragée très agréable en cette chaude journée.  Nous n’avons rencontré ni le loup ni le chaperon rouge ! Après la sortie du bois par le petit cimetière, nous rejoignons nos véhicules. 

    Surprise ! Le loup repu, n’avait pas dévoré les paniers copieusement  garnis : cakes aux fruits confits, cannelés, florentins, gaufres au Nutella, sans parler des nombreuses boissons bien fraîches qui pétillent dans nos coupes. Il faut dire que nous fêtions trois anniversaires : les deux Nicole, Sylvie et Michel B. 

    Merci à Solange pour cette randonnée festive et de circonstance. A la prochaine ! 

    Nicole C.

  • Photos Rieux 31 le 4.06.19 de Réginald

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15601770207300

    Animateur: Jean

  • Photos de Réginald – Sesquières – 14 mai 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15590357735700

    animateur: Georges

  • Photos Rebique de Réginald – 7 mai 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15577531441800

    Animateurs: Blanchard / Françoise

  • Photos de Réginald – Montpitol (31) – 23 avril 2019

    Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15562620274300

    Animatrice : Nicole