Il valait mieux être très en forme et avoir de grandes jambes pour gravir les 800 m (ou 1000 ?) qui séparent le parking du fond de la vallée d’Ustou, de l’étang de la Hillette … et les redescendre surtout ! 16 floripèdes partis à la découverte de ces deux beaux lacs, traversent en chemin, le splendide cirque de Cagateille. Ce cirque, d’origine glaciaire, est le deuxième plus grand cirque des Pyrénées après celui de Gavarnie. Une superbe randonnée Ariégeoise, qui reste tout de même assez sportive.

Les difficultés n’ont pas manqué : montée raide, tronçons câblés, passages obligés sur dalles inclinées, hautes marches semi-naturelles, herbes glissantes, traversées d’éboulis rocheux, le tout très humide à la suite d’un orage. Ce qui n’a pas empêché les ramasseurs de champignons de faire une belle cueillette de cèpes et girolles dans le tapis épais de la forêt. Au passage, petite halte pour observer une douzaine d’isards qui nous narguent et jouent les cabotins à quelques dizaines de mètres de nous.

Après un pique-nique ensoleillé sur un petit belvédère surplombant l’étang de la Hillette, nous redescendons directement sans passer par l’étang d’Alet, renonçant à faire 200 m de dénivelé supplémentaire.

A défaut de pouvoir admirer les sommets environnants à cause du brouillard que nous retrouvons à mi-descente, nous regardons nos pieds car c’est au sol que se situe le spectacle : patinage peu artistique … mais involontaire et inédit ! Chutes, roulades, glissades sur les fesses, dérapages incontrôlés, double-axel, génuflexions, 4 pattes, pour finir sur les genoux ! Christiane et Bernard qui avaient déjà fait cette rando il y a de nombreuses années ne se souvenaient pas que le terrain fût aussi accidenté. Ils étaient plus jeunes et plus agiles !

Heureusement pas de casse dans l’hécatombe, ah si … 2 bâtons qui n’ont pas supporté le relief !

Cette longue journée se termine dans un café de Seix par l’anniversaire de Christiane qui nous réconforte une fois de plus avec un gâteau maison, doublé de l’incontournable far breton de Ghislaine. Merci aux cuisinières et merci à Bernard.

Mireille

CR de Carole – 21 juin 2018 – Campan, Lac d’Aygue-Rouye

(9 personnes)

Passé le village  de Campan, une petite route étroite et sinueuse nous amène au départ de notre randonnée.  Au début de notre marche, des vautours tournoyant dans le ciel bleu nous accompagnent. En face de nous,  le Pic du Midi, se montre dans toute sa majesté.  Et nous parvenons au lac d’Ayque-Rouye, nous y faisons une petite pause. La montée se fait plus raide jusqu’à notre arrêt pique-nique prés d’un autre petit lac. Nous repartons et arrivons rapidement  au point culminant de la rando (2005 m). Peu à peu nous découvrons une série de lacs (« de l’œuf » d’abord) de tailles et formes diverses, également  beaucoup de troupeaux bovins (blondes d’Aquitaine) et  ovins. Beaucoup de névés n’ont pas encore disparu. Comme nous suivons la ligne de crête, à plusieurs reprises, nous avons de beaux points de vue sur la plaine au loin. La redescente s’amorce, nous plongeons vers une forêt suivie d’une piste caillouteuse assez longue puis un peu d’asphalte avant de retrouver nos voitures.

Mine de rien, nous avons gravi 1000 m de dénivelé, certes ce n’est pas l’Aneto mais nous sommes tout de même fiers de nous !!! Tradition oblige, une boisson bien fraiche nous attend au café de Campan, Paul nous régale avec des oreillettes légères et bien appréciées !!!

Carole

Le Casque du Lhéris (65200 Asté) est un sommet de la vallée de Bagnères de Bigorre. Ses falaises S-SE présentent un profil caractéristique qui se repère facilement à 20km à la ronde (en fait d’autant mieux que le sommet est assez isolé). Il siège au sein d’un ensemble de vallons et de forêts qui se prêtent merveilleusement à la randonnée.

16.4 km – 950 m – sommet : 1595 m. Temps idéal – Vue sur la chaîne enneigée

Onze Floripèdes

le Pic du Midi (zoomez sur le sommet)

Ilex aquifolium et équidés

CR de la rando à Esparros (le pacte des loups) le 26 octobre 2016 menée par Bernard

Une quinzaine de floripèdes ont bravé le brouillard pour se retrouver à Firmis ; lequel brouillard avons conservé jusqu’à l’arrivée au Pla de Moula. Pas de loup en vue. Nous avons laissé nos voitures bien gardées par un troupeau de vaches. Le soleil est apparu et les belles couleurs d’automne aussi. Aprés la route, un chemin forestier nous mène au col des Estrets, puis au col de Oueil Lusent. Toujours pas de loup  mais un éleveur qui vient voir ses moutons.

Le sentier se fait de plus en plus raide à travers la forét de hètres immenses jusqu’à Tire Mouréou, vue magnifique, pas un nuage, toujours pas de loup.

Pour certains, frustrés peut-être, c’est la montée à travers le gispet jusqu’au signal de Bassia, un panorama extraordinaire, le Pic du Midi, l’Arbison, le Vignemale, le glacier de l’Aneto, en bas le col d’Aspin, la pla de Payolle, sur l’autre versant, la brume ne s’est pas levée dans la vallée… Toujours pas de loup.

C’est le retour jusqu’au col de Oueil Lusent où tout le monde se retrouve pour aller voir un des lieux du tournage du Pacte des Loups, la rando se termine en suivant la route,les troupeaux ayant défoncé le chemin, sauf un seul randonneur qui a réussi à passer . Et bien sûr, pendant toute la descente, il n’y avait toujours pas de loup. Ce qui nous a promené sur 16 km et 1200m de dénivelé !!!

Adèle

Ajout : Pour être complet, sachez, lecteur, que seule « moins de la moitié » du groupe est allé au Signal. Combien ? facile, 15/2 = 7 (on ne partage pas un Floripéde), 7-1 = 6

Donc 9 randonneurs ont baguenaudé au soleil et pique-niqué au Col de Courtaoue deTire–Mouréou ; ils n’auront fait que 8 à 900 m. de dénivelé !

jp