• Séjour du 16 au 25 mai 2022 – Parc Natural dels Ports et Delta de l’Ebre – organisé & mené par Marie-Martine

    Impressions de voyage… de Claude, Geneviève, Jacqueline & Martine.

    Quatorze Floripèdes partirent en Espagne le 16 mai pour 10 jours pour arriver en covoiturage à Beceite dans l’hôtel Fabrica de Solfa, hôtel excellent à tous points de vue.

    … Ce fut un périple magnifique qui a été agrémenté de bains presque à chaque fin de balade soit dans des piscines à débordement ou des vasques rien que pour nous ; ce fut des moments inoubliables : un vrai bonheur de se lancer dans cette eau un peu fraiche qui nous a été salutaire.

    Un petit mot sur les repas : en Espagne le petit déjeuner est copieux : bocadillos de jambon ou de saucisson, des croissants énormes, des pains au chocolat, des jus de fruits. On se souviendra de la commande d’une parillada pour la plupart d’entre nous qui n’était en fait qu’un assortiment de viandes (boudin, saucisse, viande de porc). Un peu déçus nous nous sommes rattrapés en commandant une paella (merci Marie-Martine) agrémentée d’une sangria, ça va de soi en Espagne. 

    Pour finir, les barraques d’En Salvador furent pour nous un havre de paix où la bicyclette fut bien accueillie par les participants : moment de détente dans le delta de l’Ebre.

    Un périple sans faille, un grand merci à toi Marie-Martine pour ce magnifique séjour où nous avons appris à nous connaitre davantage et mieux te connaitre toi aussi.

    Merveilleux voyage entre la forêt de pins méditerranéens et les canyons que nous garderons dans nos mémoires.

     ————————————————————————————————————————————————————————–

    Trois petites poignées de Floripèdes et Robert se sont embarqués sur les hautes terres de l’Ebre, aux confins de la Catalogne, accompagnés de Marie-Martine notre capitaine et de Alberto, notre ange gardien.

    Ils ont marché le long des Rio Valls et Estrets, bordant les canyons, ils ont foulé des parterres de fleurs de thym, de lin bleu, de cistes… Ils ont grimpé sur des chemins brûlants et franchi des brèches à travers de gigantesques rochers calcaires, traversé des forêts de pins noirs multi-centenaires, dévalé des pentes diaboliques et ils se sont baignés dans des vasques bleues paradisiaques. Puis finalement ils ont pédalé jusqu’à la mer à travers les rizières, longeant les canaux qui quadrillent le delta. Puis ils sont revenus à Toulouse avec des souvenirs pleins la tête et des dizaines de photos.

     ————————————————————————————————————————————————————————–

    Voici pour Marie-Martine, mon Beseit 2022, en caléidoscope…

    Une belle aventure d’équipe « floripédienne » pleine d’émotions partagées,

    La découverte de superbes régions d’Espagne qui m’étaient totalement inconnues, le Parc Natural d’Els Ports et le delta de l’Ebre.

    D ‘innombrables pitons rocheux implorant le ciel et culminant au Mont Caro.

    Des milliers de fleurs de printemps de toutes couleurs à admirer tout au long des chemins, qu’ils soient de roches ou de pinèdes.

    De merveilleuses baignades dans les torrents et cascades débordantes de fraîcheur : le plus époustouflant de beauté étant la piscine naturelle des Estrets d’Arnes et le plus frustrant le rio du 1er jour (le Matarranya/Parrissal), où le bain dans l’eau si transparente ne pouvait être que virtuel… car interdit !

    Une alimentation surprenante et abondante, alternant la délicieuse table de la Fabrica de Solfa avec les incontournables bocadillos charcuterie, et le poulet-tortilla du delta ;

    La gentillesse et le professionnalisme d’Alberto et de tous ses partenaires qui nous ont accueillis au fil des journées.

    Mes efforts pour parcourir les kilomètres de montées et descentes dans les chemins caillouteux…

    Les aléas de la vie de groupe en randonnée : l’entorse de Jean-Paul, le départ prématuré de Pierre qui laissait son ami Robert esseulé…, les diverses égratignures et petites chutes (sans conséquences heureusement) qui ont émaillé le séjour et fait appel aux trousses de secours et à leurs infirmier(e)s.

    Tout cela, avec ta présence et ton accompagnement efficace et rassurant.

    Merci à toi, Marie-Martine, d’avoir organisé ce séjour avec ténacité et de l’avoir accompagné, nous offrant à tous le plaisir d’y faire équipe.

    … Ces dix jours sont vite passés, certains vont partir se reposer en vacances, d’autres vont continuer à randonner. Je ne serai pas avec vous pour le repas partagé(zut), mais je garde le souvenir de ces beaux paysages, des montées sous le soleil, des descentes plus rapides que prévu, les pierres roulant sous les pieds, et des piscines naturelles à l’eau si claire dans lesquelles nous sautions avec bonheur.

    Je garde également en tête le respect la solidarité, l’amitié et la joie qui ont régné grâce à la simplicité de chacun et surtout grâce à l’organisation sans faille.

    Merci Marie-Martine et merci à vous tous.

     ————————————————————————————————————————————————————————–

    Sans oublier le dernier après-midi dans le Delta avec sa pluie diluvienne et le sauvetage des canetons de Françoise et André, ainsi que les dernières notes de musique de Jacques au piano sur un air bien connu de Scott Joplin, avant de se quitter.

  • Séjour au Lavandou du 5 au 11 juin 2022 organisé par le CDRP31

     

    accompagné par le Comité Départemental de randonnée du Var

    • date : du 5 au 11 juin 2022, 
    • une semaine en pension complète au Domaine d’Aiguebelle
    • Cinq randonnées dont deux à thèmes 
      • sur l’ile de Porquerolles 
      • découverte des produits du terroir.
    • Montant : 550 € (transport en sus, possibilité de co-voiturage
    • date limite des inscriptions le 31 janvier 2022.

    Jacqueline Winnepenninckx-Kieser, Vice-présidente – Martine Darbas administratrice

    Tél. : 05 34 31 58 31

    pastedGraphic.png

  • CR de Mireille – Vall de Boï – les 19, 20 et 21 juin 2019 – menée par Bernard

    « Anachronique dans le monde contemporain, qui privilégie la vitesse, l’utilité, le rendement, l’efficacité, la marche est un acte de résistance privilégiant la lenteur, la disponibilité, la conversation, le silence, la curiosité, l’amitié, … » nous dit David Le Breton.

    J’ajoute aussi la beauté de la nature, les œuvres artistiques éblouissantes et émouvantes, le délassement, la détente, l’apéro, la bouffe… J’arrête, ça devient trivial !

    Rien de tout cela n’a manqué pendant ces 2 ou 3 jours (au choix) qu’avaient concoctés Christiane et Bernard. On pouvait même se  servir à la carte.

    Encadrée par de luxuriantes forêts et de petits villages plus charmants les uns que les autres avec leurs maisons (très harmonieusement entretenues ou restaurées) de vieilles pierres aux toits d’ardoise, la Vall de Boï située dans les Pyrénées catalanes est une région superbe. Parsemée de hautes montagnes qui frisent les 3000 m, elle propose un ensemble d’édifices religieux, véritables trésors de l’architecture romane des 11è et 12è siècles que les seigneurs Erill ont fait ériger suivant un modèle en provenance du nord de l’Italie, le roman lombard, mettant en évidence leur pouvoir et acquérant ainsi un grand prestige social.

    Même si les églises de la vallée sont aujourd’hui protégées et inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2000, il faut savoir qu’elles ont pourtant longtemps été abandonnées au cœur d’une région isolée et difficile d’accès. Oubliés pendant des siècles, ces édifices, pourtant remarquables d’un point de vu architectural et pictural, n’ont été redécouverts qu’en 1907 lorsque l’architecte catalan Josep Puig i Cadafalch lança une expédition pour répertorier et photographier ces monuments pour l’Institut des études catalanes.

    Suite à cette expédition, l’architecte va publier un livre répertoriantles peintures murales catalanes, d‘extraordinaires joyaux que l’on redécouvrait à peine. Mais quelques années plus tard, des financiers et des antiquaires américains achetèrent en bloc plusieurs peintures murales pour les emporter aux Etats-Unis. A cette époque aucune loi en Espagne n’interdisait la vente et l’expatriation d’œuvres d’art. Finalement, face au scandale les œuvres furent rachetées et transférées au MNAC Museu Nacional d’Art de Catalunya. Les peintures murales que l’on peut voir actuellement sont des copies.  

    La visiste commentée de Sant Clement de Taüll avec projection vidéo mapping (fresque lumineuse projetée dans le chœur, et plus particulièrement son Christ en Magesté, image emblématique de l’art roman catalan) était remarquable. Nous avons visité seuls les autres, Santa Maria de Taüll, Sant Joan de BoÏ, Santa Eulalie d’Erill la Vall (à deux pas de notre hotel) San Feliu de Barrerua , et seulement l’extérieur de la Nativitat de Durro et de l’ermitage Sant Quirc de Durro qui étaient fermées. Il nous faudra revenir pour admirer Santa Maria de Cardet et l’Assumpció de Colló.

    Boí est aussi la porte d’entrée au parc national d’Aigüestortes, un espace fascinant parcouru de lacs et rivières, ravins et cascades. Nous avons randonné dans la belle vallée de San Nicolau jusqu’au Lac Long (2000 m.) pour les plus courageux.

    Dernière proposition pour les rescapés du 3è jour, les bains de Caldès de BoÏ, dans lesquels personne n’a voulu se tremper. C’est pourtant la plus grande station balnéaire d’Espagne, non seulement par le nombre de ses sources, 37, mais aussi par ses capacités. Tant pis pour nous, nous ne guérirons pas notre arthrose,  notre sciatique, notre bronchite, notre sinusite, notre gastrite, notre lithiase rénale, notre insuffisance veineuse, notre dermatose, notre eczéma, notre dystonie neurovégétative, etc. Il est vrai que certains avaient pris une bonne averse l’après-midi du 2è jour, mais je ne crois pas qu’elle avait toutes ces vertus… Nous avons préféré nous attabler devant une sublime tortilla dans un petit restau déniché par Christine !

    Merci à Bernard et Christiane d’avoir fait découvrir cette merveilleuse vallée à 33 floripèdes. Et d’avoir fait un « sans faute » dans l’organisation pourtant compliquée avec un nombre pareil !

    Merci également à Georges pour son implication dans l’encadrement du groupe !

    Mireille

  • Deux jours dans la Vallée de Boï – Espagne – Parc National de Catalogne

    « Là où les Pyrénées touchent le ciel »

    Mercredi 19 et Jeudi 20 Juin 2019

     1er jour 19 juin : La vallée du San Nicolau

         –  Palanca de la Molina (1380m) – Plateau d’Aigüestortes (1820m)   L 6,3 km, D 440 m

         –  Plateau d’Aigüestortes – Lac Long (2000m) L 4,2 km, D 180 m 

    2ème jour 20 juin : Circuit des Eglises Romanes avec visites (dont 1 visite commentée et projection vidéo mapping) Art Roman déclaré Patrimoine Mondial par l’UNESCO – L 14 km, D 450 m

    Hébergement   Hôtel « La Plaça » à Erill la Vall

  • CR de jp – 14 & 15 juin 2017 – Val d’Aran MONTGARRI – Bernard & Christiane

    CR de jp : deux jours dans le Val dAran (Espagne) – Mercredi 14 Juin et jeudi 15 Juin 2017

     

    1er Jour : 14 juin – Les Etangs de Baciver

    depuis Baqueira- Pla de Béret , parking de l’Orry (1850m)

    Niveau randonneur , dénivelé 650m

    2ème jour : 15 juin – La Coma Gireta

    depuis le refuge de Montgarri

    Dénivelé 850m

    Possibilité d’une randonnée de 12km, dénivelé 300m.

    Hébergement (que l’on rejoint en véhicule depuis Pla de Béret) : refuge ‘’Amics de Montgarri‘’ (1600m)

    oOo

    VIDEOS

    1ère partie : https://vimeo.com/222686205 code 1-VALDARAN
    2ème partie : https://vimeo.com/223415791 code 1-VALDARAN
    3ème partie : https://vimeo.com/224880523code 1-VALDARAN

    oOo

    Le Val d’Aran

    (propos de jp lors de l’anniversaire de Régine)

    J’ai souhaité vous faire un topo sur l’histoire du Val d’Aran, cette vallée de notre chère Garonne, située en Espagne bien qu’au nord de la ligne de crête que constituent les Pyrénées ; territoire d’une superficie de 620 Km2 et dont 30% est au-dessus des 2 000 m d’altitude. Le Val d’Aran fait partie de la Catalogne mais l’aranais (dialecte gascon de type commingeois) fait partie des langues d’oc.

     

    Cette histoire c’est aussi celle d’une jeune fille née le 19 mai 1888 dans un des trente deux villages du Val d’Aran, le plus ancien paraît-il, Vilamòs. (48 km du Montgarri) Avec ses amies, elle venait chaque année faire les moissons en France, dans le Lot & Garonne, à Layrac (au confluent du Gers et de la Garonne). En 1909, elle a 21 ans et elle accepte de devenir l’épouse d’un cultivateur âgé de 41 ans et propriétaire de quelques hectares. Elle aura deux enfants, un garçon tué dans un char d’assaut par les allemands en mai 1940 au Tréport et une fille institutrice. Elle est morte d’un arrêt cardiaque le 24 avril 1935, le lendemain du mariage de sa fille. Berthe Thérèse Monge-Pujols était ma grand-mère maternelle.

    L’histoire du Val d’Aran est intimement liée à la culture occitane du sud de la France, dont les liens ont été toujours plus forts qu’avec la Péninsule ibérique à cause du relief ; le haut col de la Bonaïgaqui a été une frontière naturelle durant des siècles, alors qu’au nord la Garonne a maintenu une porte toujours ouverte avec l’Occitanie. Les hautes montagnes bloquent les remontées du sud et l’on observe un climat atlantique qui conserve un épais manteau neigeux dans les cols de montagne pendant plusieurs mois de l’année. La vallée a été isolée de l’Espagne jusqu’à l’inauguration du tunnel de Vielha en 1948.

    Les premiers vestiges de la vie au Val d’Aran datent de l’Age du Bronze, on a trouvé des sites archéologiques (surtout des ruines de monuments funéraires) dans le Naut Aran, dans la zone du Plan de Beret principalement, d’autres sites le Parc National d’Aigüestortes et Sant Maurici. A Les, Arties et Tredós, aux alentours des eaux thermales de ces trois villages, ont été trouvés des vestiges de l’époque romaine, des IVe et Ve siècles avant JC.

    Le christianisme au Val d’Aran a été présent d’une façon intense comme le démontrent les restes de l’époque Paléochrétienne trouvés à Garòs, les églises romanes, bâties dans la Vallée après la chute de l’empire de Charlemagne.

    Il est bien difficile de suivre l’histoire de l’Aran à travers la période gallo-romaine et les siècles du haut Moyen âge. Après la constitution des fiefs, il devait faire partie du comté de Comminges.

    De même que la plupart des vallées perdues dans un repli des Pyrénées, celle-ci fut littéralement oubliée pendant de longues années et jouit d’une indépendance de fait à peu près absolue (Républiques pyrénéennes). En 1119 cependant, elle fut attribuée par le roi d’Aragon à Centulle de Bigorre, et à la fin du siècle, à l’occasion du mariage de Gaston de Béarn avec Béatrix de Bigorre, Alphonse d’Aragon, donnant à celle-ci les domaines qui lui revenaient, spécifia qu’il retenait la terre d’Aran.

    A partir des XIe et XIIe siècle les tentatives d’invasion de la part des pays étrangers furent nombreux, et les luttes et batailles entre francs et hispaniques furent intenses ; du côté des nobles, rois et seigneurs essayèrent de gouverner la Vallée spécialement à partir du XIVe siècle. Cependant, les aranais maintenaient leur système d’autogouvernance, avec une division territoriale par ‘terçons’, ses ‘conselhers’ représentants et le ‘Síndic’, dans un système de biens communaux et où la maison et la famille étaient la base de l’organisation sociale et économique.

    A la fin du XIVe siècle, les aranais décidèrent volontairement de rester du côté de la couronne catalano-aragonaise, malgré les nombreux liens culturels qui les unissaient à la France, car les rois d’Aragon reconnurent et respectèrent leur organisation administrative, grâce aux différents traités et documents, spécialement avec la ‘Querimonia’ de Jaime II. Le féodalisme, n’arriva pas à ses fins au Val d’Aran, ni également une autre langue qui ne fut la variante du gascon de la Langue d’Oc ou Occitane qui se parle actuellement, et qui évolua directement du latin.

    Napoléon envahira encore la Vallée cent ans plus tard, en 1810, et le roi français Louis XVII la rendra à la couronne espagnole en 1815, afin que la régente abolisse les privilèges que les aranais avaient su conserver avec beaucoup d’efforts depuis des siècles, et ainsi annexé le Val d’Aran à la nouvelle province de Lérida.

    Les années successives furent aussi turbulentes, avec deux républiques et deux dictatures (la nommée ‘Dictablanda’ de Primo de Ribera et, après la Seconde République, la dictature du Général Franco), que les privilèges conquis pendant des siècles se perdirent dans les vicissitudes de l’Histoire Bien que les aranais n’ont jamais oublier leur combat et leurs droits historiques.

    Les ‘prohoms’ de la Vallée n’ont pas hésité à revendiquer à nouveau leurs privilèges quand arriva la Démocratie, et en 1979 fut reconnu “el hecho diferencial” du Val d’Aran, bien que ce n’est qu’en 1990 qu’ont été récupérer le système administratif propre aranais, avec les six ‘conselher’ (un par chaque ‘terçon’) et le ‘Síndic’, cette fois élus démocratiquement par le vote et le suffrage universel. Le 17 juin 2009, coïncidant avec le 25ème anniversaire de la restitution du ‘Conselh Generau’ d’Aran’ et son organisation administrative.

    oOo

    Le Val d’Aran ou Vallée d’Aran est une vallée adossée, au Sud, à la crête des Pyrénées centrales, depuis les cimes orientales du massif des monts Maudits jusqu’aux sommets qui dominent le port de la Bonaïgue, et bornée, au Nord, par une ligne de montagnes bien moins élevées, dont les sommets principaux sont les pics Maubermé et de Crabère. C’est dire que la vallée d’Aran, qui est rattachée politiquement à l’Espagne et dépend de la province de Lérida (Catalogne) appartient à la France par sa situation géographique : toutes les eaux de son territoire sont tributaires de la Garonne ; la flore y est également caractéristique du versant Nord des Pyrénées.

    La Garonne prend sa source, au pied du col de Béret, traverse toute la vallée de l’Est à l’Ouest, puis du Sud au Nord, et pénètre en France par le défilé de Pont-du-Roi, à 590 m d’altitude, qui marque la frontière entre la France et l’Espagne.

    oOo

    La population est répartie entre trente-deux bourgs, villages ou hameaux, dont les principaux sont Viella, la capitale, Salardu et Bosost.

    Le pays est froid ; son agriculture traditionnellement ne produit guère que du blé noir, du seigle, des pommes de terre, des forêts. Jusqu’au percement du tunnel de Viella (5 km), ouvert au trafic en 1948, le Val d’Aran restait, pendant une grande partie de l’année, séparé de l’Espagne par les neiges, et les fonctionnaires, pour s’y rendre l’hiver, passaient par la France et par Toulouse.

    Les Aranais, comme les Andorrans, vivent aujourd’hui surtout du commerce transfrontalier et des sports d’hiver (stations de Salardu et de Baquiera-Beret, notamment). Dans le passé, le commerce des mulets et la contrebande, ainsi qu’une maison de jeux au Pont-du-Roi étaient leurs principales sources de revenus.

    Le Val d’Aran, si riche en sites pittoresques et grandioses, ne possède que de rares édifices dignes d’attirer l’attention. Cependant, on y a signalé, en outre des monuments mégalithiques et l’église de Betren, dont les trois absides à pans coupés sont d’un bel effet; celle de Bosost, dont le territoire possède aussi les restes du château de Castera; les ruines du château de Castel-Léon, qui fut encore restauré en 1589; l’église de Garros, avec sa tour carrée ; les restes des fortifications de Salardu ; l’église de Viella, avec ses boiseries, ses peinture et sa Vierge en ivoire; des maisons à tourelles et à colonnettes Renaissance- dans le même bourg, etc.

    La plupart des églises sont couronnées par une tour octogone à toit pointu ; certaines possèdent des roues à clochettes comme il en existe dans toute la région pyrénéenne.

    jp

    Réf. : http://www.visitvaldaran.com/fr/decouvrir-la-val-daran/histoire/

    http://capausud.wifeo.com/le-val-daran.php

    Nous l’avons échappé belle : http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ours-pyrenees-goait-tue-devore-cheval-3eme-fois-1276997.html