• CR de Michel Bl. – Montauban – 17 sept. 2024 – menée par Michel Bl.

    14 participants

    10 KM

    Dénivelé: 180 m

    Départ de cette rando dans la commune du Fau au Sud-Est de Montauban.

    A priori, cette rando n’a jamais été explorée.

    Vallons, coteaux et magnifiques sous-bois. Approche des communes de Saint-Nauphary et de Corbarieu.

    A mi – chemin, un énorme figuier particulièrement généreux nous a régalés!

    Temps clément et terrain sec, tout au long du parcours.

    Bienvenue à Vanda et Francis M., ainsi qu’à Yves L., parrainé par notre ami Christian (rando d’essai validée)

    Danielle, Alain et l’animateur du jour ont fêté, avant de repartir, leur anniversaire, dans une chaleureuse ambiance. Les photos en témoignent!

    Michel Bl.

  • PV – Lisle sur Tarn – 4 juin 2024 – menée par Geneviève

    16 Floripèdes

    10 km / 286m.

    sortie du 18 avril 2022

    sortie du 6 mars 2018

     

     

  • CR de Pierre D. – 30 avril 2024 – Lamothe Capdeville (Tarn) – menée par Pierre D.

     

    9 personnes pour une randonnée de 13km avec un dénivelé estimé à 300m. 

    Une belle randonnée au cours des laquelle le tracé a été adapté aux aléas du parcours, aléas dus à des interdictions sur plusieurs passages, cela a légèrement augmenté le dénivelé. Pratiquement pas de pluie ce mardi mais les précipitations des jours précédents avaient rendu le sol parfois très glissant, aucune chute à déplorer. Les participants ont apprécié le coté varié de cette randonnée, passages dans un verger, en sous-bois et quelques beaux points de vue. Seule déception à  l’arrivée, le café de Lamothe était fermé. 

    Pierre D.

    Photos de Michel Bl et Christian

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  • CR de Jean-Michel – Lisle-sur Tarn (Tarn) – 18 avril 2024 – menée par Geneviève A.

    Lisle-sur-Tarn se caractérise par sa bastide-port construite, sur les bords du Tarn, par Raimond VII, Comte de Toulouse. Elle fut, au Moyen Âge, une cité prospère grâce à la production et à la vente du vin puis du pastel dont l’acheminement était essentiellement assuré par voie d’eau jusqu’à Bordeaux. La ville conserve de nombreuses traces de ce passé prestigieux dont le port, le tracé à damier de ses rues bordées de maisons à colombages et la place à arcades.

    Nous sommes finalement 8 Floripèdes (3 dames, 5 messieurs) à mettre nos chaussures de rando, sur le parking de l’église Notre-Dame de la Jonquière, afin d’effectuer le circuit intitulé : la Toscane Tarnaise. Il convient de préciser que cette appellation ne plaît pas du tout à la Toscane, la vraie. Comme l’a souligné La Repubblica (l’un des journaux les plus vendus en Italie): utiliser « le nom de la région de Dante, de la Renaissance et du Chianti » provoque une véritable colère en Italie.

    Ceci étant, Dante disait : « suivez votre chemin et laissez les gens parler ». C’est sans doute avec cette citation en tête que Geneviève, notre guide du jour, donne le signal du départ à 8h sonnantes, en espérant ne connaître ni le purgatoire et encore moins l’enfer sur les sentiers, mais seulement le paradis, sur un itinéraire sans divine comédie.

    Le centre du bourg est charmant, et la place centrale recueille tous les suffrages. De plus, les bars étant pour une fois nombreux … chacun imagine déjà un final de rando, assis en terrasse pour déguster la boisson de son choix. Nous prenons ensuite la direction d’un petit lac dont les berges sont ornées de très jolis iris jaunes. Alors que nous empruntons de beaux chemins enherbés qui serpentent au milieu des vignes, au-dessus de nos têtes le ciel se divise en deux : un front noir… derrière nous, et devant nous, une voûte d’un bleu engageant.

    Malgré une relative fraîcheur, on sent bien que le printemps montre le bout de son nez. En effet, nous pouvons, si nous le souhaitons, nous enivrer de l’odeur du lilas, des roses, ou bien encore de l’aubépine. « Aucun penseur n’oserait dire que le parfum de l’aubépine est inutile aux constellations » écrivait Victor Hugo. Plus loin, nous grimpons jusqu’à l’église de Montaigut, vestige du château du même nom, dont le démantèlement fut exigé par le traité de Meaux en 1229 (fin de la croisade des Albigeois). Ici et là, quelques lièvres détalent.

    Proche d’une très belle demeure, une ligne de crête attire l’œil car elle aligne une succession de jolis pins et de cyprès, et rappelle effectivement les paysages Toscans. Un sentier qui zigzague sous la frondaison des arbres nous permet d’être à l’abri de quelques fines gouttes de pluie. Nous stoppons notre route devant la petite église de Saint Étienne du Vionan. Après avoir dépassé un champ où s’égayent des taurillons qui semblent jouer avec une multitude d’aigrettes, nous grimpons dans un bois avec le soleil revenu.

    Après avoir dépassé le tumulus, lorsque 12 h sonnent à l’église de Saint Salvy de Coutens, la guide propose l’arrêt-repas dans un endroit, protégé du vent, avec une vue dégagée sur les vignobles et la vallée de Lisle sur Tarn. Un nuage noir menaçant apporte un peu de pluie, aussi le dessert est avalé rapidement. Puis, nous retrouvons avec grand plaisir le soleil et les paysages de Toscane, vallonnés, parcourus de vignes et ponctués de cyprès et de figuiers. Plus loin, nous nous interrogeons sur l’âge d’un chêne remarquable. Certains affirment qu’à tous les coups celui-ci était déjà présent lors de la révolution Française…rien que ça ! A vérifier tout de même.

    Le final, sur des chemins confortables, se déroule sans encombre et nous atteignons rapidement les faubourgs de Lisle sur Tarn. C’est avec un immense plaisir que nous nous installons sur la place moyenâgeuse, en terrasse, au soleil évidemment, pour nous rafraîchir après avoir parcouru 19 km pour 350 mètres de dénivelé. Adèle est ravie, elle explique à qui veut bien l’entendre que c’est exactement ce qu’il lui fallait comme rando «de reprise». Pour fêter l’évènement, elle nous offre un cake maison, absolument exquis. Geneviève est chaleureusement félicitée, non seulement pour le guidage de cette rando, qu’elle semble connaitre par cœur (aucune hésitation au moindre carrefour), mais surtout, pour son grand mérite d’avoir su analyser des dizaines de cartes météo de la région, afin de déterminer à quel endroit précis il fallait randonner aujourd’hui. Pari gagné ! Et puis, comme dirait Ghislaine (et ses amis Bretons) : « qui trop écoute la météo, passe sa vie au bistrot ».

    Jean-Michel

  • PV du 28 mars 2024 – Hautpoul et lac de Montagnes – menée par Christine B.

    18 km

    environ 700 m de dénivelé

    14 participants

    CR du 20/12/2018 

    Crédit photos

  • Photos de Michel BS – Lac de Montagnes(Tarn) – 28 mars 2024

    Cliquez sur le lien suivant:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#17118209701900

    Animatrice Christine B.

  • CR de Geneviève A – Saint-Gemme (Tarn) – 21 mars 2024 – menée par Solange

                                              Journée du 21 Mars 2024 organisée et animée par Solange 

    22 Floripèdes

    MATIN

    circuit de 11km et 250m de dénivelé au départ de Sainte-Gemmes, à 7km de Carmeaux dans le Tarn.

    « los Camin del Carboniers »:sur les traces des paysans mineurs ou l’épopée du charbon.

    C’est une rando et un voyage dans le temps qui débute au 13° siècle où les les paysans exploitent le charbon qui affleure. Des panneaux explicatifs jalonnent le circuit qui chemine sur le plateau du Ségala (seigle) ; plateau vert et fertile, jadis pauvre et rendu prospère grâce à la chaux épandue au 19ème et apportée par chemin de fer. Le chemin s’enfonce dans les vallons du Ceret et du Sérac que nous traversons en toute sécurité !

    REPAS DE MIDI

    installation au bord du lac de Cagnac les Mines, voisine de Carmeaux. Repos bien mérité à l’aire de pique-nique, espace bucolique et charmant. 

    Nous finissons cette halte par une balade vers la cité ouvrière toute proche dénommée Homps. Construite après la 1° guerre mondiale pour loger les mineurs arrivés en grand nombre et notamment des Italiens et Polonais, et  constituée de maisons mitoyennes alignées, avec un poêle à charbon pour seul vrai confort. 

    Visite du musée de la mine de Cagnac

    Réalisé à l’aide de mineurs retraités, ce musée retrace 7 siècles d’exploitation du bassin houiller.

    De ses débuts en 1750 , dirigée par la Compagnie minière royale et employant 350 hommes puis vite mécanisée au 19ème, avec des perforateurs, des racleurs, des wagons, des vérins hydrauliques… maniés par 1000 mineurs déjà,  jusqu’en 1940 avec 4000 hommes et une production de 1,7 millions de tonnes de charbon /an, des puits de 350 m de profondeur et l’utilisation de l’électricité et du fuel.

    Puis la  fermeture définitive en 1968.

    NOUS, les Floripèdes, coiffés de casque de mineurs suivons notre guide d’abord dans l’ascenseur un peu impressionnant, «  vers les profondeurs «  où nous rejoignons la galerie musée. Nous avançons courbés entre les étayages de bois , frôlons les machines, les conduits d’aération, d’eau, les vérins… Le guide clair et très impliqué nous explique le travail de mineur et retrace la chronologie de l’exploitation, de Germinal au 20° siècle. Il explique les techniques de plus en plus performantes, la chaleur, le bruit, l’immense solidarité des hommes, leur vie sociale, les grandes grèves et l explosion du puits de Tronquié faisant 10 morts en 1965.

    Nous assistons aussi à des vidéos de simulation et notamment l’explosion produite par inflammation des poussières de charbon provoquant la destruction de la galerie.

    Nous remontons à la surface et traversons la partie musée avec photos, livres, vidéos…

    Nous reprenons les voitures pour aller boire un verre à Carmeaux, 7 km, que nous ne ferons pas assis sur le télésiège de la mine à travers la galerie reliant Cagnac et Carmeaux !!!

    Merci Solange pour cette journée formidable que tu nous as organisée.

    Geneviève A

    Musée-Mine Départemental

  • PV Forêt de Giroussens – 12 mars 2024 – menée par Pierre D.

    9km pour 90m de dénivelé.

    18 participants pour une randonnée qui a suivi un tracé un peu improvisé, mais personne n’a craint d’être perdu dans les grands bois.La route a été évitée pour marcher dans des chemins forestiers parfois transformés en petits lacs

     

  • CR de Jean-Michel – Le Travet (Tarn) – 7 mars 2024 – menée par Pierre D.

    Le Travet (Tarn)

    « La terre que nous foulons aux pieds est faite avec l’histoire. Nous l’aimerions davantage si nous savions mieux la comprendre » (E. Haraucourt). Telle est la maxime que l’on trouve en page de garde du petit opuscule intitulé « Le Travet ». Celui-ci, rédigé par un ancien instituteur du village (à l’époque de la naissance de la T.S.F), indique que le nom viendrait du mot entrave. Le Travet serait donc, à l’origine, une entrave, certainement le lieu où existait une fortification en bois.

    A quelques encablures du Travet, nous sommes 13 Floripèdes (9 Vénus, 4 Apollons) à avoir dénoué, non sans mérite, les embrouilles du jeu de pistes permettant de trouver le lieu de rendez-vous, dans ce coin du Tarn, excentré de tous les grands axes. Un vent très frais nous accueille, aussi nous nous dépêchons de traverser  la cour de la ferme de Costes-Auriès, pleine de gadoue…, afin de prendre la direction de la vallée sauvage du Dadou.

    Rapidement, nous plongeons dans une forêt sombre et mystérieuse à l’ambiance onirique, comme sortie d’un conte de fées… ou plutôt de sorcières. En effet, le magnifique sentier est bordé d’arbres aux branches recouvertes de mousse qui laissent passer délicatement quelques rares rayons de soleil. Le chemin est agrémenté de petits panneaux en occitan, avec la traduction en Français. C’est ainsi que l’on peut lire sur l’un d’eux, alors que nous sommes complétement gelés : « quand il faisait très froid, on allumait la cheminée. Pour chauffer le lit, on mettait le moine avec une chaufferette pleine de braises. Et puis, avec la Mamé, on mettait le bonnet de nuit et on se serrait bien fort pour ne pas avoir froid ».

    Tout en bas dans la vallée, l’aventure prend des dimensions inquiétantes. Il nous faut traverser un pont de singe qui balance dangereusement au-dessus d’un cours d’eau à l’allure d’un rapide. Visiblement le guide du jour, Pierre, n’est pas inquiet. Il s’assure simplement que tout le monde ne passe pas en même temps sur cette fragile passerelle en cordes. Plus loin, nous nous arrêtons dans une clairière ensoleillée où nous prenons des forces et nous déshabillons un peu.

    De là, nous rejoignons un bout de GR36 pour aller admirer les Cascades d’Arifat. Quel beau spectacle nous attend. On peut observer, en enfilade, ces chutes de 80 m façonnées par le ruisseau dans un décor rocailleux recouvert de centaines de jonquilles en fleur. Le ruisseau des Bardes a créé des marmites au biotope fragile imprégné d’une humidité quasi permanente. On peut y apercevoir le cincle plongeur et la bergeronnette qui profitent des larves et éphémères, tandis que la plus grande des fougères, l’osmonde royale y déploie ses immenses feuilles.

    Peu après, un passage délicat, avec câble…,  oblige les belles randonneuses à se conformer aux ordres du guide. Il leur faut se mettre face à la paroi et descendre les marches, en priant pour que tout se passe bien. A peine le temps de reprendre son souffle et voici la troupe qui franchit le deuxième pont de singe de la journée. De l’autre côté, un bon raidillon exposé au nord nous permet de découvrir au-dessus des cascades, de grandes dalles ornées de jonquilles, de nombrils de Vénus, et du très rare Saxifrage de l’écluse. Comme c’est l’heure de casser la dalle…, le guide décrète l’arrêt pour déjeuner, bien qu’il ne soit pas encore midi. Comme nous sommes 13, et qu’il y a parmi nous quelques superstitieux, nous nous installons à deux tables différentes. L’une au nord, l’autre au sud.

    Pour le redémarrage, le guide nous offre, en guise de dessert, une portion de goudron…Mais, un peu plus loin, et c’est tant mieux, nous retrouvons l’itinéraire initial de la vallée sauvage. On s’immerge à nouveau dans la nature vraie avec comme seule sonorité perceptible le gazouillis des oiseaux. Malheureusement, après avoir dépassé le Château de Castelroc, le sentier est barré à cause de coupes de bois en cours, aussi nous devons emprunter la D13. La  détresse, est de courte durée. De plus, tout en bas, le Dadou ronronne.

    Une déambulation agréable le long du cours d’eau, au milieu des jonquilles, est soudain interrompue par la traversée d’un petit ruisseau. Chacun et chacune cherche le meilleur endroit pour franchir l’obstacle. L’une d’entre nous, habituée aux infiltrations…prend un bain de siège (aux multiples bienfaits), sous les hourras de la foule. A la décharge de la naïade, le chevalier servant censé lui donner un coup de main, ne s’est pas montré très dégourdi. Par pudeur, nous ne citerons pas son nom, on dira simplement qu’il prétend ne pas se… mouiller dans la rédaction de ses comptes rendus.

    C’est à cet endroit que l’on peut lire un panneau sur lequel il est indiqué : « Quelle que soit la direction prise, marcher mène à l’essentiel ». Sauf que, deux minutes après, un passage très technique oblige la moitié de la troupe à prendre un bon bain de pieds, décidément … Le guide, qui y prend certainement goût (pourtant il ne possède aucun brevet de plongée), nous offre un troisième gué d’affilée. Tout le monde dégouline, d’eau ou de sueurs… froides. Enfin, l’ultime montée, boueuse à souhait, achève les plus intrépides.

    S’il nous fallait une confirmation nous l’avons, ce Pierre est un Sioux, un Apache, un fou, un vrai sauvage ! Il faut le voir sauter de rochers en rochers, marcher sur l’eau, traverser à toute allure les ponts de singe. Ce type va certainement tourner dans le prochain film d’Indiana Jones intitulé : « les aventuriers de l’arche perdue au-dessus du Dadou rhum-rhum ». Bref, Pierre nous a régalés sur cette splendide balade très sauvage, de 17 km pour un dénivelé de 611 mètres, avec passerelles de cordes, forêts oniriques, cascades bouillonnantes, paysages sublimes et… bain gratuit. A l’arrivée aux voitures, il croule sous un tonnerre d’applaudissements. William Shakespeare disait : « C’est un malheur du temps que les fous guident les aveugles ». Certes, mais alors qu’est-ce qu’on s’est régalés !

    Jean-Michel

  • CR de Jean-Michel – Durfort (Tarn) – 21 fév. 2024 – menée par Ghislaine

    Dans cette vallée, les moulins bladiers (à blé) et foulons (textile) datent du XIIIème siècle. Mais, dès le XVème siècle, le Sor, rivière locale qui descend de la montagne noire, fut utilisée pour actionner les martinets. C’était la naissance de la chaudronnerie à Durfort. Certes, cette activité a évolué aux cours des siècles, mais elle est toujours restée d’une grande importance dans la vie locale au travers du savoir-faire des chaudronniers et autres martineurs qui ont fait la richesse de la bourgade.

    Un martinet est un gros marteau à bascule mû par l’énergie hydraulique d’un moulin à eau. Durfort a compté jusqu’à 18 martinets où l’on fondait le cuivre. Là, le maître martineur et le martinet entraient en scène. Le chaudron sortait sous forme d’ébauche, puis les finitions étaient réalisées, en atelier, par les dinandiers afin de pouvoir vendre notamment  des éléments de batterie de cuisine : des confituriers, des daubières, des poissonnières… que l’on peut encore admirer au musée du cuivre du village.

    Il est 8h30 lorsque les 9 Floripèdes présents (4 douces et tendres, 5 durs et forts…) quittent l’immense parking, à l’entrée du bourg, afin d’emprunter le chemin des martinets. Le sentier s’élève gentiment dans le bois dénudé, au milieu du gazouillis des oiseaux. Pendant que nous grimpons en silence, dans la vallée, les chiens et les coqs se disputent le réveil des Durfortois. Réveillée depuis longtemps, une jeune, jolie et tonique joggeuse nous double, en nous saluant avec un grand sourire. La journée commence bien ! Elle trouve même le temps de nous indiquer qu’elle a trouvé un bâton de rando égaré qu’elle a planté au milieu du chemin, cherchez l’erreur…!

    Plus haut, nous nous arrêtons près d’une dalle rocheuse naturelle et verticale appelée «la pierre des fusillés», en raison de la présence de 86 cupules ressemblant à des impacts de balles que l’on peut observer à la surface. Ce genre de monument n’est pas rare en France et est bien souvent associé aux dolmens et autres menhirs de la culture mégalithique. Nous musardons un peu…afin que le groupe se reforme.

    Un peu plus loin, un long chemin forestier bordé d’immenses sapins nous conduit jusqu’à l’édifice majestueux de 70 mètres de haut et de 300 mètres de long, le barrage des Cammazes (ou barrage de Gravette) inauguré en 1956. Ce barrage crée une retenue d’eau d’environ 20 millions de m3 et permet d’alimenter 220 communes du Tarn, de l’Aude et de la Haute-Garonne. De plus, c’est un réservoir de 4 millions de m3, pour le seul canal du midi.

    Après que l’un d’entre nous a joué le guide touristique (de très haut niveau) auprès de trois personnes en quête de découverte, en leur parlant de « la rigole » et de « la voûte de Vauban », nous empruntons un chemin sous la retenue, et pouvons admirer un versant rocailleux entier tapissé de centaines de perce-neiges et de jonquilles. La beauté est un jardin sauvage… La faim se faisant sentir, nous nous installons dans une clairière accueillante.

    Le redémarrage s’effectue sur de larges chemins. Puis, nous dévalons une sente au milieu d’une forêt qui semble avoir essuyé le passage d’un ouragan, tellement il y a de troncs, arbres et branches enchevêtrés, emmêlés. En retrouvant un chemin forestier, un vent fort nous pousse, sans ménagement, dans la vallée et ce, à toute vitesse.

    La randonnée « des deux versants de Durfort » est très exigeante pour les guides, car elle nécessite constamment d’avoir un œil sur la carte et un autre sur le GPS. Ghislaine, qui ne s’est pas trompée de direction une seule fois (chapeau la miss !!!) doit être chaleureusement félicitée. On espère simplement qu’elle ne va pas se retrouver avec un strabisme divergent…En effet, elle n’a pas eu la moindre seconde à elle pour admirer le paysage et tout juste le temps de regarder où elle mettait les pieds…  Heureusement de gentils collègues à elle sont venus spontanément lui apporter leur aide (Michel BS, Claudine, Joël…) tout au long des 20 km (pour 580m de dénivelé).

    Bref, une belle rando en pleine nature, conclue en beauté à Revel, au Westie bar, avec un pot offert par Joël (merci à lui). Henry Russel disait : « Si j’ai trop aimé la nature, j’ai au moins une excuse, c’est que jamais elle ne m’a fait verser une larme. Je ne puis en dire autant des hommes ».

    Jean-Michel

    Cr Sorèze le 25 mai 2023