Penne (Tarn) – 5 avril 2018 – menée par Geneviève

Distance : de 22 à 25 km

Dénivelé : de 680 à 730 m

Rando chemmin en forêt de Grésigne

Crédit Photos de Mireille en mars 2015

Crédit Photos de Christiane, Michel BS et Philippe

CR de Nicole C. – Lisle sur Tarn – Le mardi 6 mars 2018

Ce mardi 6 mars, notre équipe réduite à 14 floripédistes se rendent à l’Isle sur Tarn pour rejoindre Serge, Nicole et Michel H. déjà sur place. Nous montons le chemin de terre qui nous conduit aux abords de la magnifique chapelle romane Notre-Dame de Montaigut du redoutable château éponyme dont le démantèlement fût exigé par le traité de Meaux en 1229 à la fin de la croisade des albigeois. Nous profitons de belles perspectives sur les paysages vallonnés de la toscane Lisloise. Au milieu de l’après-midi, une giboulée annonciatrice du printemps nous fait cadeau au bout d’une heure de pluie et de grêle d’un magnifique arc en ciel.

Après notre ballade au circuit varié, nous nous attardons au Domaine de Borie-Vieille où trône fièrement au milieu de la cour, la sculpture de Gérard Viguier « Instillation confidentielle », une ode symbolique au Prunelard. Nous sommes accueillis chaleureusement par Pascale Roc-Fonvieille, Ingénieur en agriculture et Œnologue : Entre tradition et modernité, elle a choisi de se forger un prénom sur le domaine viticole familial, de nous faire partager la passion qui l’anime et nous fait découvrir ses propres cuvées empreintes d’une touche féminine et originale dans le respect du terroir et des cépages. La dégustation de la gamme complète et l’achat de bouteilles parées d’un joli habillage clôture cette journée particulièrement réussie.

Mille mercis Nicole ! A la prochaine.

Nicole C.

Cr de jp – Sorrèze – 23 nov. 2017 – menée par Pierre

14h30 fin de la randonnée ! Nous étions pas attablés depuis cinq minutes au soleil, à une terrasse d’un café dehors (oui je sais, Régine, tu aurais préféré l’intérieur mais ce n’était pas tenable vu l’odeur effroyable !) sur les ramblas (d’accord ramblas c’est un peu prétentieux) qu’un énergumène, grand, le nez un peu fort, les cheveux roux en bataille, habillé en autrichien d’opérette style fête de la bière à Munich nous interpelle :

 » Hé les amis, je suis content de vous retrouver « . Silence.  » Vous ne me reconnaissez pas ? Je vous ai accompagné au printemps à La Roya, je suis reporter à Radio-Floripèdes « .

Mais oui bien sur, ce type sans gène qui nous interrogeait tous les soirs en mai lors de notre raid dans les Alpes maritimes.

Il se met à parler comme une mitrailleuse et nous interroge, n’écoute pas les réponses, en fait, il écrit notre compte rendu :

 » Avez vous visité le musée Don Robert ? Comment trois seulement alors que c’est à une heure de Toulouse !

Et l’Abbaye-école ?

C’est Pierre qui a mené cette randonnée, pas trop fatigué par tes allers et venus ? le stress causé par les randonneurs du jeudi ? Pierre as-tu des nouvelles récentes de Jean-Louis Etienne ?

• Vous avez vu la carrière ? 
• La grotte du Calel ? 
• La table d’orientation de la Fendeille
• Les traces de l’exploitation minière du moyen-âge (1050 et 1150). Savez-vos que c’est un site archéologique unique en France classé aux Monuments historiques depuis 1977.
• Et la cabane des chasseurs ?
• La chapelle Saint Jammes qui appartenait aux moines de l’abbaye de Sorèze, église rurale du domaine des « Prats Vieils ». Elle fut détruite à la Révolution. Dans ces restants de murs, la construction en « opus spicatum » (en épis de blé) indiquerait un édifice préroman. 
• Et le fagus sylvatica multicentenaire, haut de 18-20 mètres. La circonférence de son tronc atteint 6 mètres, celle de sa frondaison, 90 mètres ! Avec ses 400 ou 450 ans, il est un des deux plus vieux arbres de la Montagne Noire.
• La pierre à cupules de la forêt de l’Aiguille ;
• la marmite des charbonnierse
• et le site de l’Oppidum de Berniquaut, habité par des hommes depuis le paléolithique supérieur jusqu’aux XIIème et XIIIème siècles.

Pas trop fatigués par ces 600 m. de dénivelé ?

Bien, je vous abandonne, à bientôt j’espère  » 

Les onze Floripèdes, pétrifiés, étourdis par cette rencontre, sirotent leur boisson dans un silence apaisant… avant de se séparer en remerciant Pierre pour cette randonnée.
résumé par jp

Crédit Photos : https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15115489091900

CR de Régine B. – 18 & 19 nov. 2017 – Primeur du Gaillac

Après une nuit « différemment » vécue suivant les chambrées nos marcheurs ont (encore !!!) pris des forces… en attendant les Floripédes venant de Toulouse toujours avec du brouillard et en ordre quelque peu dispersé !!!

CR de Nicole C. – ROQUEMAURE 81 – Mardi 27 juin 2017 – menée par Josiane et Reginald

C’est en petit comité que onze floripédistes se retrouvent pour cet avant dernier mardi de la saison. Josiane et Réginald vont nous guider sur une petite commune du Tarn  : Roquemaure. En occitan : Roca Maura, roche brune.

Nos deux véhicules se sont garés sur la petite place, près de l’église. Déjà, Serge nous y attend.

Un chaud soleil et un ciel plombé nous accompagneront sur des chemins en partie en sous-bois où l’ombre nous est indispensable.

La boucle de notre parcours repérée par Nicole H. passe par la chapelle Notre-Dame-de-Grâce où saint Vincent de Paul, ordonné prêtre le 30 septembre 1600, a dit une de ses premières messes avant de poursuivre son apostolat auprès des pauvres et des grands de l’époque.

Un sympathique fermier a rempli nos bouteilles d’eau qu’une soif inextinguible avait vidées.

Brutalement le ciel s’ébouriffe d’un fouillis de gros nuages gris de plomb. Le tonnerre et les éclairs nous annoncent l’orage. Heureusement, nous sommes sous la protection de Notre-Dame-de-Grâce : Danielle Cescon, trésorière de l’association des amis de Grâce, présente sur le site pour les travaux de rénovation de la chapelle, se propose de ramener, à Roquemaure, quatre des onze floripédistes.

Les sept vaillants restants continuent seuls. Une patrouille de gendarmes (ils nous apprennent que des cambriolages à répétition les obligent à faire des rondes. Tracteurs, matériel agricole, tout est bon… pour la Roumanie et pays de l’Est). Ils nous rassurent, ils viennent de croiser nos valeureux randonneurs qui terminent le parcours. D’ailleurs les voilà déjà qui arrivent. Réginald rassure Joël : tout s’est bien passé ! L’orage nous a frôlé sans nous toucher.

Le moment tant désiré de boire un pot au bar de Bessières, n’a pas eu lieu. Le GPS de Réginald a déçu nos attentes : il ne connaissait pas Bessières ! Josiane, tu n’as donc rien perdu.

Malgré cette chaude et orageuse journée, ce fût encore une fois une belle et insolite randonnée.

Merci à Josiane Réginald et René. Peut-être à mardi prochain pour la dernière de la saison. Un bel été à vous tous et au plaisir de nous retrouver sur de nouveaux chemins en septembre.

Nicole C.