• CR Pic de Sarrasi et d’Endron 09 de Murielle le 29.06.22

    Randonnée du mercredi 29 juin 2022 : Pic Sarrasi ,Pic d’Endron (2472m)

    5 personnes : Joël , Michel Bonnis , Solange, Patricia , Murielle.

    Dénivelé 980 m, 9 km .

    Nous partons dans une voiture à pour cette rando au Pic Sarrasi ( 2213 m) et Pic d’Endron ( 2472 m) au départ de la station de Goulier neige ( 1418 m) . Le temps est idéal, ni trop chaud, ni trop froid. En arrivant à la station , il fait juste 16 degrés.

    Départ de la rando à 9h , nous atteignons en 2 heures le Pic Sarrasi , soit 800 m de dénivelé avec forte inclinaison, ça grimpe dur!

    Mais le spectacle claque dur en arrivant en haut . Nous sommes en plein massif Ariégeois, avec une vue magnifique très dégagée à 360 degrés.

    Au sud : Le plateau de Beille, les talcs de Luzenac, l’étang de Peyregrand que l’on devine derrière un massif impressionnant, l’étang de Gnioure juste derrière nous et l’Andorre derrière le Pic de Port .

    Au Nord : Les étangs de Bassiès , les Pics des 3 seigneurs .

    Après un court repos bien mérité , nous entreprenons l’ascension du Pic d’Endron, après avoir observé l’avancée de 2 randonneurs dont un ayant rebroussé chemin. Début simple, puis le terrain se complique devenant se plus en plus aérien . A 100 du Pic, nous passons un passage délicat où il faut mettre les mains. La descente s’annonce plus difficile que la montée , et finalement , nous décidons de rebrousser chemin . Retour au Pic Sarrasi , face à l’étang de Gnioure pour le déjeuner .

    Retour par un autre chemin : par la ligne de crête jusqu’au Pic du Garbier de Brésoul ( 2047 m ) puis parking de la station. Et nous ne manquons pas le café de Vicdessos ,qui vient d’ouvrir après une très longue rénovation , dans un chalet de bois bien agréable .

    Merci à Joël de nous avoir emmené une nouvelle fois faire une belle randonnée exigeante et à Michel de nous avoir conduit.

    Murielle Le Dain

  • CR de jp – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022 – menée par Pierre D.

    Je souhaite commencer mon compte-rendu comme Mireille a terminé le sien, un 20 déc. 2018 : « Pierre, décidément, il assure jusqu’au bout ! »  :

    Temps ensoleillé (un avant-goût de notre futur climatique), balade, histoire, repas partagé, conférence sur la passerelle, rencontre avec Vincent & Didier, tous les ingrédients pour ce moment partagé par (seulement) 28 Floripèdes. Les absents ont toujours tort ! Et Pierre assure.

    Premier moment,

    Hautpoul, sur son éperon rocheux  sur le versant nord de la Montagne Noire, suite au dénivelé de la journée (230m), la rue principale, son château qui date des Wisigoths comme l’atteste un mur en arrête de poisson, la conférence de Vincent capable de conter 20 siècles en 20 minutes, les romains, les Wisigoths, Simon de Montfort, avril 2212, le Maréchal Soulte, la naissance de Mazamet, sa richesse en tant que capitale mondial du délainage, « sorte de ville américaine en plein Languedoc », ses télex, ses banques (en 1950, 50 usines de délainage), ses jardins, son déclin à partit de 1970 avec l’émergence du cuir synthétique, la montée en puissance des pays asiatiques et en 2004 la fermeture de la dernière usine.
    Le délainage, technique qui consiste à traiter les peaux de moutons pour séparer la laine du cuir sans abîmer le cuir, par le procédé dit procédé de l’échauffe. En fait des rivières comme l’Arnette  il en existe partout, le développement de Mazamet, c’est l’échauffe (fermentation controlée par le maître Lainier) qui l’explique (en partie).   

    L’Échauffe
    • le trempage : c’est la toute première phase du délainage. La peau de mouton est très sale et saturée d’impuretés. Lors du storage, les balles aux départs de peaux sont salées, avec du gros sel. Alors dès que ces peaux arrivent à l’usine de délainage, c’est le « grand bain ». Et pour ce « trempage » un bain d’eau simple, mais non calcaire, suffit ;
    • le sabrage, cette opération a pour but de séparer le poil longitudinalement (le peigner) et de poursuivre le nettoyage de la peau ; on obtient  « laine lavée à dos » ;
    • le re-trempage : c’est la troisième phase du délainage. Cette fois-ci le délaineur va retremper la peau dans un bain contenant un catalyseur. Il s’agit ici d’en accélérer l’ouverture des pores et de permettre un peu plus tard de libérer les précieux poils ;
    • l’étuvage, quatrième phase du délainage, phase très critique. En fait c’est une fermentation dans des étuves à 37 °C qui va permettre de séparer peau et laine ;
    • le pelage. séparation du poil de la peau, au début opération manuelle très contraignante puis mécanisée ;
    • le lavage à fond. À l’issue de la phase de pelage, la peau et la laine sont séparées. La peau est séchée et donne le cuirot, qui sera envoyé à la mégisserie. La laine est trempée dans un bain de soude concentrée et de savon. On obtient la « laine lavée à fond ».

     

    Deuxième moment, le repas partagé,

    Tout est prévu, ombre, tables, chaises, frigos…

    Pierre nous présente Didier Alran et l’apéritif somptueux commence, on trinque, olives et pastèques, amuses-gueules et gougères, cris et rires en dérive :

    « et flacons de circuler, jambons de trotter, gobelets de voler, brocs de tinter ! »

    Délicieux repas partagé des Floripèdes,
    
    Mardi, jeudi, mercredi, sans apartheid,
    
    L'entraide nature, pas besoin de barmaid,
    
    Enchanteur, joyeux, féérique intermède.

    Les plats se succèdent, viandes et salades, mets qui nous réunit et met qui nous unit, fruits et pâtisseries, vins rosés, blancs, rouges, cidres, eaux pétillantes ou pas.

    Bravo à tous et à l’année prochaine !

    Troisième moment, la seconde conférence de la journée

    Didier est l’instigateur de la passerelle d’Hautpoul, l’idée lui est venue lors d’un voyage au Canada, le but, re-dynamiser le tourisme à Mazamet. Pari réussi. La passerelle, un tablier transparent à 70 mètres au-dessus de la vallée de l’Arnette, longueur 143 m, largeur, 1,2 m, 18 tonnes de fer !

    Une journée riche de culture ; on reviendra. À quand la restauration des jardins de Cormouls-Houlès ?

    jp

    Photos

    Liens

    Défier le vide sur la passerelle de Mazamet

    CR de Mireille 20 déc. 2018

  • Photos PIC du LION 31 le 16.06.22 de Solange et Michel

    Cliquez sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16555464354700

    Animateur : Joel

    11KM /850m dénivelé

    7 floris

  • Photos de Christiane, Paul – Mazamet / repas partagé – 14 juin 2022

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    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16553125871700

    Animateur: Pierre D.

  • Photos de Cahuzac-sur-Vère (81) le 09 juin 2022 de Christiane et Jean Marie – menée par Marie Martine

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16550302086600

    Animatrice : Marie Martine

  • Photos rando Peyregrand 09 le 9.06.22 de Paul, Solange

    Cliquez sur le lien ci -dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16548509516600

    Animatrice : Solange

    8 floripèdes

    1000m dénivelé

  • CR de Jean-Michel – Etang de Peyregrand – 9 juin 2022 – menée par Solange

    Recroquevillée sur le siège arrière de la voiture, Solange ne dit mot. A Foix, il pleut et le plafond est très bas…A Tarascon, ce n’est pas très bon. Heureusement, l’espoir renaît dans la vallée de Vicdessos avec quelques coins de ciel bleu. Comme par hasard, le sourire revient sur le visage de la guide. Arrivés au parking de Bouychet, tout va bien, le ciel bleu l’emporte sur les nuages blancs.

    Il est 8h45, lorsque 8 Floripèdes attaquent le premier raidillon, dans une hêtraie parsemée de buis. Le bruit du ruisseau le dispute aux chants des oiseaux. Quelques mètres plus haut, une jeune et jolie « randonneuse » esseulée nous double, sans sourciller, avec des tongs aux pieds…, alors que le chemin ressemble au lit d’un torrent en été. Une écervelée…qui même en faisant du pied aux garçons se verrait refuser son adhésion aux Floripèdes,… par manque d’adhérence !

    Plus haut, sur un petit pont de pierre nous apprécions les cascades du ruisseau au milieu des fougères et des noisetiers pendant que le soleil redouble d’efforts pour passer par-dessus la crête crénelée des sommets. Après quelques virages, le spectacle est encore plus beau. Les vastes parois rocheuses à nue encadrent le torrent devenu impétueux.

    Cette vallée de Siguer fut depuis très longtemps un axe de passage vers l’Espagne permettant un échange  de marchandises entre les vallées du nord et du sud. Durant la seconde guerre mondiale, des personnes l’ont emprunté pour fuir la France occupée.

    Soudain le décor change, la vallée s’ouvre sur une estive avenante qui nous propose des rhododendrons en début de floraison, de la gentiane et le fameux lotier corniculé, sous un soleil sans partage. Un chemin de rochers nous fait travailler l’équilibre. En vieux briscard, Bernard, nous conseille de regarder où l’on met les pieds… pendant que lui cherche à apercevoir le dos d’une truite dans le torrent.

    La dernière partie de la montée est très sportive et des cairns bien positionnés permettent de se repérer au milieu des amas de roches. Arrivés à l’étang de Peyregrand, après trois heures de grimpette, c’est un grand panorama qui s’offre à nous. C’est sauvage et très beau. Profond de 4 à 5 mètres, avec des rives marécageuses, cet étang est entouré de grands herbiers immergés. Il se situe sur le flanc Est du Pic des Redouneilles (2 485 m), dans un vallon qui conduit au Port de Siguer, juste au-dessus de l’Etang de Brouquenat-d’en-Haut. Proche, légèrement plus haut à l’Ouest, se trouvent les Etang des Redouneilles des Vaches et des Redouneilles des Brebis. L’étang de Peyregrand envoie ses eaux par une conduite souterraine vers le barrage de Gnioure.

    Michel P, comme à son habitude, se met en mode isard et embarque un jeune freluquet dans ses pas pour aller encore plus haut en direction du Port de Siguer. Il est vrai que le coin est majestueux. Le repas au bord de l’eau dans ce splendide décor est un délice. Si bien que Solange à toutes les peines du monde à remettre tout le monde sur le (droit) chemin. De plus, les histoires de randos se succèdent, tout comme des histoires…de filles (mais chut !). Quelques nuages volent au secours de la guide afin de décider du départ de la troupe. La redescente s’effectue prudemment dans les rhododendrons. Nous sommes branchés sur radio Jacques (musique douce et relaxante…). Muriel est en éveil, elle redoute de croiser la route d’un serpent. Ghislaine la rassure, pendant que Paul prend des photos.

    La descente est aussi caillouteuse que la montée (comme c’est bizarre !), aussi les genoux sont bien sollicités. L’arrivée au parking est appréciée par nos petits petons. Comme nous sommes assoiffés, nous ne reculons devant aucun sacrifice et nous nous rendons…à Vicdessos (un peu plus, nous partions en Andorre !) au bar Saint-Bernard. Le pot nous est gracieusement offert par Michel P (merci à lui). Un grand merci également à Solange pour cette superbe rando à Peyrelongue (14 km, 1000 m de dénivelé).

    En conclusion, une magnifique journée de randonnée en montagne avec un temps idéal. Une petite question trotte dans nos têtes, la fille en tongs l’a telle autant apprécié que nous ?

    Jean-Michel

  • PV Lac du Laragou (VERFEIL) –  7 juin 2022 – menée par Nicole H.

    Participants  : 17

    12 Km

    Dénivelé  : 170 m

    Durée  : 3h

    Météo  : Couvert Très agréable randonnée par un temps idéal.

     

  • Photos de Solange – Cap de Carmil – 2 juin 2022

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    CR de Jean-Michel

    Animatrice : Ghislaine

  • CR de Jean-Michel – Cap du Carmil – 2 juin 2022 – menée par Ghislaine

    En ce chaud et ensoleillé premier jeudi de juin, au col des Marrous (alt 990 m), Ghislaine fixe le cap et remplace, au pied levé, un Jean-Paul, au pied… abîmé. Dix Floripèdes (parité parfaite) partent à l’assaut du Cap du Carmil.

    A peine après avoir démarré, nous pénétrons dans une splendide hêtraie. Aussitôt, le chant des grillons laisse sa place aux gazouillis des oiseaux et…aux commentaires très enthousiastes de Claudine qui, à la demande générale, décrit les aventures récentes des présents au dernier séjour effectué en Espagne, du côté du delta de l’Ebre. Il s’en est passé des choses… !

    Plus haut, à l’orée d’une forêt de sapins, le panorama sur les sommets pyrénéens voisins nous fait marquer le pas. De plus, le chemin enherbé qui grimpe dans les estives est magnifique. Ces estives du Carmil accueillent chaque année les bovins du Séronais. Après les fameuses fêtes de la transhumance, les vaches montent sur ces pentes où elles passent plus de trois mois à pâturer.

    Au sommet du cap du Carmil (1617 m), sans forcer son talent, Michel P est le premier à admirer cette somptueuse vue à 360° qui dépasse la mer de nuages. Plus terre à terre…, Jean, qui a l’estomac dans les talons après deux heures et demi d’ascension, arrive à convaincre le reste de la troupe d’entamer le casse-croûte alors qu’il est loin d’être midi. Il faut dire que la carte postale est belle.

    En effet, le Cap du Carmil est un belvédère extraordinaire sur les Pyrénées ariégeoises et bien au-delà. Jugez-en un peu : le panorama commence à  l’Est par le Pic de Razels, le Mont Fourcat, le Saint Barthélemy, le Tarbésou, le Roc Blanc, le Puig Péric, le Puig Carlit, le Puig Pedros (qui pointe à droite), puis, plus près de nous, nous pouvons reconnaître le Pic des Trois Seigneurs ; le Mont Ceint se trouve au premier plan du Montcalm et de la Pique d’Estats, toujours plus à  droite, le Pic Rouge de Bassiès, le Pic des Trois Comtes, le Pic de Turguilla, le Montabone et le Mont Rouch, le Pic Montaud, et enfin le Mont Valier (2838 m).

    Après une sieste qui démarre de bonne heure, pour se finir…tardivement, la redescente s’effectue en pleine décontraction. Bernard, en bon montagnard qu’il est, surveille d’un œil les nuages qui montent mais ne semble pas très inquiet, Adèle et Marie Odile observent les très nombreux papillons, Solange ouvre le chemin au milieu des myrtilliers, Michel J nous donne des informations sur le lotier corniculé qui pousse dans ces prairies et dont les fleurs, légèrement narcotiques, procurent un sommeil calme et réparateur suivi d’un réveil lucide (avis aux amateurs).

    Au col d’Uscla (alt  1260m), un débat démocratique est instauré par notre guide afin de décider du chemin à emprunter. La chaleur aidant, à l’unanimité, il est décidé de descendre dans la relative fraîcheur des sous-bois.

    Une fois revenus au parking et après avoir quitté nos chaussures, nous n’avons qu’une préoccupation, nous désaltérer. Ghislaine, qui a été parfaite (c’est un classique !) tout au long des 15 km effectués (dénivelé 654 m) nous propose (le luxe !) de boire un coup sur place. Nous nous installons donc sur la terrasse ombragée de l’auberge des Myrtilles, avec une belle vue sur les vallons boisés de la Barguillère.

    Les discussions vont bon train, il est beaucoup questions de randos passées et à venir. Enfin, la sortie étant aussi culturelle (!), un jeune coq (même pas de bruyère) tranche le débat du jour (après avoir consulté son portable…), oui il existe une différence entre le grand tétras et le tétras-lyre. Ce dernier vit dans les Alpes, son corps est noir, son bec est noir, sa queue est en forme de lyre avec des plumes blanches au centre. Le grand tétras vit dans les Pyrénées, son corps est noir mais ses ailes sont brunes, son bec est blanc et sa queue est ronde. En revanche, la parade nuptiale des mâles  est identique et s’apparente à un spectacle de danse et de sauts du plus bel effet ! La traduction de cette parade pour les femelles est simple : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort ». A ce stade, tout rapprochement entre ce gallinacé et le Floripède mâle serait plus qu’hasardeux… !

    Jean-Michel

    Photos

    Photos du 20 fév. 2020