• A notre très chère Mireille …

    Mireille, chère chère Mireille
    Tu es partie randonner ailleurs.
    Toi si lumineuse, si généreuse, toujours sereine, tu savais donner aux gens et au temps l’importance qu’ils méritent pour les rendre meilleurs, toi si extraordinaire, si merveilleuse.
    Tu es partie randonner ailleurs.
    Il y a à peine deux mois, tu m’as entrainé dans les Pyrénées, j’ai dormi sous la tente, gravi 600m alors que toi et Jean faisaient le double, j’ai partagé ton intimité dans le chalet de la vallée d’Azun, dégusté tes confitures en petit-déjeunant, j’ai partagé l’apéritif avec tes amis pyrénéistes, au retour en voiture tu as souhaité emprunter la route d’avant.
    Tu es partie randonner ailleurs.
    Je te côtoie depuis vingt ans d’abord sur les chemins puis tu as su me convaincre de chanter dans la chorale, thérapie nécessaire, tu as fêté mes 80 ans sur les bords de Garonne, nous avons joué les cinéphiles avec nos copains, tu as reçu chez toi tes amis et des inconnus pour faire chanter mon fils, je t’ai initié au Taï Ji et au Qi Cong. Ton amitié m’était précieuse, j’aimais partagé avec toi mes doutes, mes appréhensions.
    Tu es partie randonner ailleurs.
    Tu as consacré aux autres le temps que tu ne t’accordais pas, tes petits-enfants, tes amies malades, tes amis, ta famille,…
    Tu es partie randonner ailleurs.
    Il n’y aura plus tes comptes-rendus sur le blog des Floripèdes, écrits où tu savais entrelacer humour, histoire et fantaisie, en évitant de t’appesantir sur la description de la balade, citant Cendras, Jammes, Marot, ajoutant tes poèmes.
    Je t’entends citer Arthur Rimbaud – Illuminations – :
    Assez vu. La vision s’est rencontrée à tous les airs.
    Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
    Assez connu. Les arrêts de la vie. – Ô Rumeurs et Visions !
    Départ dans l’affection et le bruit neufs !

    Tu es partie, ailleurs…
    Jean-Pierre

    Terrassée par cette nouvelle !!!!
    Mimi, ma copine littéraire s’en est allée.
    Elle va nous manquer. Ses comptes rendus légendaires resteront dans nos mémoires. Elle est partie entourée de sa famille, c’est une consolation.
    La vie est imprévisible, profitons de tous les bons moments qui s’offrent à nous.
    Arlette

    Chère Mireille,
    Tu avais en toi le don des autres, préoccupée à satisfaire chacun, sans compter le temps passé et t’oubliant bien souvent.
    Ta place au tour de table de nos rencontres littéraires mensuelles sera bien vide … Le coussin fabriqué à la va-vite et offert un jeudi en randonnée, précieux cadeau qui aujourd’hui par ton absence a une force incroyable. Mireille tu resteras dans mon coeur à jamais.
    Françoise F.

    Mireille,
    Tu es partie trop tôt, tu es partie trop vite…
    MERCI pour tous ces moments si précieux partagés sur les chemins,mais sache que tu seras encore et encore très présente dans nos échanges sur les sentiers.
    TU SERAS JUSTE ABSENTE.
    Après cette sombre nuit , belle nuit pour toujours.
    Francine

    Mireille, tu es partie randonner au milieu des étoiles, j’ai beaucoup aimé les quelques moments passés au cours de randonnées partagées avec les « gros mollets » du jeudi ta gaieté, ton humour, ta joie de vivre. Comme a dit un poète « C’est si total une présence et c’est si radical l’absence » tu vas nous manquer.
    Au revoir Mireille.
    Régine D.

    Une Cardamone cévenole (photo),
    rando des Bondons.
    Alain D.

     

    Altruiste, généreuse, serviable, rayonnante et j’en passe tu cochais toutes les cases des qualités humaines.

    Quand tu es arrivée aux « Floripèdes »nous n’imaginions pas tout ce que tu allais nous apporter par ton implication dans le fonctionnement du club et par ton éternelle bonne humeur communicative.

    Toujours partante pour le passage des « zones délicates » tu sortais volontiers de ta zone de confort mais cette fois tu t’es trop écartée de ton « autre famille ».

    Tu étais une grande dame, tu nous a quittés, beaucoup trop tôt, et ce n’est pas, bien sûr, une allusion à ta taille qui t’avait causé quelques tracas dans ton enfance.

    Mireille tu nous accompagneras toujours, discrètement, dans nos cœurs sur les chemins que nous aimons tant.
    Michel BS

     

     

  • CR de Mireille – Col de Port – Col de Mazel – Pech de Therme (09) – 19 mai 2022 – menée par Ghislaine

    C’est plutôt rare de se retrouver seulement à 7 , en l’occurrence  3 Michels, 1 Ghislaine, 1 Adèle, 1 Paul, 1 Mireille. Il faut dire que 14 floripèdes sont partis en séjour itinérant organisé par Marie-Martine à Beceite en Espagne.

    Certains d’entre nous se font un peu de souci par rapport à la configuration du tracé (deux ascensions d’environ 350 m chacune en plein soleil) et aux conditions météo prévoyant une chaleur dominante. Nous démarrons du col de Port (alt. 1239 m), mais il fait encore relativement frais et nous voilà ¾ d’heure plus tard au Roc Blanc  (alt. 1530 m ) d’où nous admirons la vallée du Saurat et la chaine des Pyrénées encore enneigées. Nous continuons le chemin plus ou moins bien tracé mais reposant… et trop facile pour Michel P qui ne peut s’empêcher (avec la permission de Ghislaine) de gravir un pech avant de nous rejoindre un peu plus bas. Nous traversons une très jolie forêt de hêtres. Michel BS nous dirige à l’aide de son GPS car les balises ne sont pas légion ! Tout va bien, Michel P caracole toujours en tête. Belle vue un peu brumeuse sur Foix. Puis nous entamons la remontée, et à 12 h 45 pile, Michel J veut s’arrêter pour se sustenter … (les tiques aussi ont les crocs ;  j’en ai ramené 3 à la maison, et vous ?) Notre « Michel cabri » a filé, dommage ! Nous le retrouverons après le pique-nique.  En fait, on n’avait pas réalisé qu’il s’était arrêté 10 mn plus haut !

    Nous reprenons la remontée où nous l’avons laissée et nous attaquons le Pech de Therme : pas un arbre, il fait chaud, mais un petit vent frais nous aide à parvenir au sommet (alt. 1670m) dominé par un cairn important sur lequel nous faisons une pause photo. Nous admirons encore la chaine des monts, dont le Vallier et le pic du midi de Bigorre, avant de redescendre pour retrouver à travers les prés herbeux le Roc Blanc et le chemin de l’aller.

    Nous nous arrêtons quelques minutes pour interroger deux artisans, déjà en place ce matin, en train de réaliser un projet artistique inspiré par le site du Col de Port  qui est à la fois une limite territoriale et linguistique, un paysage ouvert et une ligne tendue entre Est et Ouest. Deux silhouettes jumelles, les Fenestrelles, devront émerger sur la pente. La sculpture en pierre sèche et pierre de taille joue avec le paysage, le vide et la matière. Ils font tout à la main comme autrefois.https://www.gaps09.com/chantiers/projet-col-de-port-1/

    Après 5,05 h de marche effective (le topo indiquait 6 h 15, on a fait fort !), 785 m de dénivelé et 14,4 km, nous allons nous désaltérer à l’Auberge de la Sapinière, pot offert par Ghislaine qui a décidément totalement assuré cette belle journée ! Merci pour tout !

    Mireille

  • CR de Mireille – Bach (46) – 21 avril 2022 – menée par Georges Guitart

    La visite guidée des phosphatières du Cloup d’Aural, situées à Bach à une trentaine de km de Cahors, que Georges avait prévu depuis longtemps, a constitué le moment fort de la journée. Pendant une  heure, une jeune guide très compétente nous a raconté cette histoire minière passionnante de la fin du XIXe siècle avec l’exploitation du minerai de phosphate utilisé à l’époque comme engrais pour l’agriculture. En descendant au cœur de cette phosphatière,  20 mètres sous terre, les 17 floripèdes ont pu remonter le temps et comprendre l’évolution de la faune, flore et des climats sur plus de 30 millions d’années. Dans ces canyons étroits creusés dans la roche calcaire, l’abondante végétation de fougères diverses, de 13 espèces d’orchidées, de multiples arbustes, de mousses épaisses, semble sortir de l’époque des dinosaures. Car le site dévoile également un trésor paléontologique, 600 espèces d’animaux fossilisés dont nous admirons quelques échantillons au fond du gouffre (ours, tortue, tigre à dent de sabre, cadurcothère, bête sauvage de Cahors, hybride entre le rhinocéros et le tapir qui pesait autour de 800 kilos. de plus de 30 millions d’années).

    C’est un pharmacien de Caussade, Jean-André Poumarède qui est à l’origine de l’aventure. En 1865, il remarque que le blé était plus vert et plus haut dans certaines parties des champs. En creusant la terre, Il trouve des débris osseux et des nodules, fait des prélèvements et des analyses qui révèlent une teneur de 70 à 80 % de phosphates. Les Anglais sont plus intéressés par l’exploitation de ces mines que les Français. Mais ces derniers finissent par se sentir concernés, cherchent et découvrent des centaines de gisements dans tout le Quercy, à 50 km à la ronde. La production est telle qu’elle fait vivre des centaines d’ouvriers. La majeure partie est acheminée sur des gabarres  qui descendent le lot ou par chemin de fer depuis Saint-Antonin-Noble-Val vers le port de Bordeaux, puis vers l’Angleterre par voie maritime. Malheureusement les gisements s’épuisent et la plupart des phosphatières ferment vers 1887. Abandonnées, elles deviennent des décharges publiques. Il faut attendre 1992  pour qu’une association « Les Phosphatières du Quercy » décide de les valoriser en aménageant celle du Cloup d’Aural, à Bach. Le site ouvre au public en 2000. Elles sont toujours exploitées par les paléontologues.(Voir photos des panneaux explicatifs, prises par Jacqueline).

    Après cette plongée dans les cavités profondes, nous avons besoin de nous réchauffer et de chasser l’humidité qui nous colle à la peau ! Nous n’aurons pas le moindre rayon de soleil de la journée ! Nous récupérons sacs à dos et bâtons dans les coffres des voitures et partons en direction du lavoir-papillon d’Escabasse, XVIIIè siècle.

    Mais voilà que Patrick, le petit dernier arrivé chez les floripèdes, prenant sans doute le lavoir pour un plongeoir, monte sur la pierre mouillée (ou encore savonneuse depuis le temps ?) glisse des deux pieds, fait une cabriole à l’envers un peu amortie par son sac à dos, et finit son « enchainement » … dans le bassin plein d’eau qui lui arrive seulement aux genoux heureusement ! Il dit qu’il ne s’est pas fait mal et continue bravement la marche … qui nous emmène vers les grands puits romains eux aussi remplis d’eau, attention !

    Pique-nique autour du joli lavoir de Varaire, sans chute, sans pluie et sans soleil !

    De puits en lavoirs-papillon, de lavoirs en gariottes (cabanes de berger en pierres sèches), de gariottes en pigeonniers, de pigeonniers en maisons rurales et anciennes plus ou moins restaurées,  c’est un vrai plaisir de circuler sur les chemins bordés la plupart du temps de murets en pierre sèche, typiques du patrimoine du Quercy blanc lotois.

    Pour terminer cette journée découverte, nous prenons un pot dans un sympathique café de Varaire.

    Merci à Georges pour cette superbe rando culturelle inédite.

    Mireille

  • CR de Mireille – Serres (11) -14 avril 2022 – menée par Bernard

    Petit effectif en ce beau jeudi de printemps. 9 floripèdes démarrent de Serres, petit village situé dans le massif des Corbières, non loin de Rennes les Bains, au carrefour de plusieurs voies importantes de l’antiquité jusqu’au Moyen Age. Récemment restauré, il est dominé par une maison forte du XVIè qui appartenait aux évêques d’Alet-les-Bains, et aujourd’hui propriété privée. Un superbe pont du XVIIè en dos d’âne, entièrement restauré, enjambe la petite rivière, la Rialsesse qui charrie un sable particulier aux pigments de rouille donnant aux constructions des couleurs d’une beauté rehaussée au soleil couchant. L’association de la vigne omniprésente (appellation Blanquette, et produisant un excellent Chardonnay) et de la forêt du Rialsesse, dominée par le puech du Cardou (795 m. d’altitude) donne en automne un paysage coloré et somptueux.

    Nous atteignons sans trop d’effort ce modeste puech du Cardou, petit frère du Bugarach (1230 m.), auquel on prête également un aspect ésotérique (légendes, mystères, énigmes …) Au sommet, superbes panoramas sur la vallée de la Salz, les ruines du Château de Blanchefort, les gorges de Bézis et la Vallée d’Arques. Au loin les sommets enneigés. Sur le sol, une croix occitane ou templière géante est dessinée avec des pierres.

    Redescente par le même chemin pour retrouver celui qui mène à Montferrand. Nous empruntons des sentiers tantôt étroits, tantôt larges, qui longent de hauts murets soutenant d’anciennes terrasses, tantôt des pistes forestières, des sous-bois  verdoyants, des bosquets de petits feuillus, des grandes forêts de pins. En bordure des chemins, une jolie flore de couleur jaune ou bleu/ violet : violettes, globulaires, genêts, orchis, valériane, pensées, euphorbes, etc…

    Rennes les bains, station thermale vieillissante, blottie au cœur d’une verdoyante vallée dominée par les deux puechs. Elle est traversée par la Salz, très jolie rivière salée, tout au long de laquelle jaillissent des sources produisant une eau dont la température varie entre 34° à 44°. Leurs vertus, connues dès l’Antiquités, sont réputées en rhumatologie et traumatismes ostéo-articulaires.

    Pique-nique les pieds nus dans la Salz pour certains, idéal pour soulager nos pieds échauffés ! Puis nous continuons la boucle en longeant la rivière jusqu’au retour à Serres, non sans difficultés … pour avoir cherché deux curiosités signalées sur la carte : le Fauteuil du Diable (qui nous a bien fait endiabler !) et la Roche Tremblante. Quelques allées et venues, montées et descentes pour rien ! Les indications sur la carte sont mauvaises, les indications sur le chemin sont absentes ! 7 floripèdes ayant déclaré forfait, seuls Martine et Michel BS réussissent à « passer un pacte avec le fameux diable » ! Nous espérons qu’aucun mauvais sort ne leur a été jeté.

    Merci à Jacqueline pour son pot d’anniversaire offert à Couiza.

    Arrêt à Villasavary  pour acheter des asperges … qui avaient eu tellement de succès auprès des clients de la journée que nous nous sommes rabattus sur d’autres produits frais locaux.

    Merci Bernard pour cette très agréable rando de 19 km , environ 760 m de dénivelé et 5 h 25 de marche effective.

    Mireille

  • CR de Mireille – Moulin-Neuf (09) -7 avril 2022 – menée par Ghislaine

     

    Départ de Moulin-Neuf, commune rurale de l’Ariège située à 6 km de Mirepoix, en direction de Cazal des Faures. Les sommets ariégeois enneigés offrent  un panorama exceptionnel qui nous accompagne pendant toute la rando  et dont on ne se lasse pas !  La vue, petit à petit, s’agrandit : on admire de loin les ruines du Château féodal de Lagarde et le village de Roumengoux disséminés au sein de l’océan de verts des collines et des pâturages. Tous ces bourgs font partie du pays d’Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d’une extrême diversité.

    Nous traversons un autre village pittoresque, Tréziers, puis une voie verte et la Rivière de l’Hers qui scintille de ses eaux claires. Enfin, nous arrivons au château de Lagarde.

    Pendant plus d’un demi-millénaire le château fort primitif fut l’objet de nombreuses transformations. Sévérité d’une forteresse médiévale, charme d’un château renaissance, magnificence d’un palais « Grand Siècle ». On peine à croire qu’il fut appelé « le Petit Versailles des Pyrénées » 236 personnes  pouvaient y résider en même temps durant la deuxième moitié du XVIIe. Il est maintenant habité par de jolies biquettes … La résidence des Lévis-Mirepoix, au XIVè, reflète, dans ses imposantes ruines, l’évolution de l’architecture de haut rang à travers l’histoire. Lagarde et son château furent le coeur de l’histoire de la seigneurie de Mirepoix jusqu’à la Révolution, époque à laquelle il fut vendu « à la pierre ».

    Ayant trouvé portes closes au château, nous pique-niquons aux pieds de son mur d’enceinte.

    Quatre kilomètres plus tard, nous passons devant la fontaine de Bourrastel, puis cherchons en vain l’aire des Trois cyprès … pas si près que ça et surtout sans intérêt, c’est un cul de sac ! Enfin nous arrivons sur la crête de  Roumengoux , son église, son allée de pâquerettes, sa table d’orientation, son point de vue toujours aussi magnifique sur le massif de Tabe au premier plan et Montségur à l’horizon.

    Retour au Moulin neuf. La boucle est bouclée : 18,8 km, 462 m de dénivelé, beau temps. Les 25 floripèdes ont apprécié cette superbe rando. Merci Ghislaine !

    Nous finissons la journée à Mirepoix. Le nom vient d’une ancienne racine mir, indicatrice d’une position en surplomb, avec peis « poisson », sans doute pour faire référence à la rivière qui traverse la ville.

    La ville fut reconstruite selon les plans réguliers des bastides après une vaste inondation en 1289. La superbe place rectangulaire a conservé sa structure originelle et médiévale, on peut y observer des maisons à colombages sur galeries de bois, et une grande halle. Derrière la place, on aperçoit  la cathédrale Saint Maurice et sa nef aux dimensions impressionnantes (22 m en largeur).

    La Maison des Consuls  ornée de pièces de bois sculptées, devenue un café nous accueille sur sa terrasse ensoleillée pour un pot désaltérant.

     

    Mireille

  • CR de Mireille – ENGOMER – BALAGUE (09)-10 mars 2022 – menée par Geneviève

    21 floripèdes au départ d’Engomer attaquent la montée en direction d’Agert. Environ une heure plus tard, surprise, une partie de cache-cache s’engage. On s’éparpille, on se dissémine, mais on se cache si bien qu’on se perd complètement de vue … Au bout d’une demi-heure, on s’appelle au téléphone, on siffle, on crie, mais le réseau ne passe pas, les voix et les sifflets non plus. Philippe, n’écoutant que son courage, redescend même presque jusqu’aux voitures (Il pourra afficher le double de dénivelé à son compteur personnel !) Enfin on se retrouve. Il ne manque personne. On ne veut pas savoir qui a gagné et qui a perdu ! Mais voilà qu’un peu plus tard, il nous est proposé un autre jeu. Il s’agit de retrouver le chemin à travers les broussailles, les taillis, les ronces, les barbelés. On rampe, on s’aplatit, on s’égratigne, ça rappelle les camps scouts. Miracle, le chemin est découvert ! On siffle la fin de la partie !

    Après un pique-nique réparateur dans un pré dominant la vallée de Balagué, avec vue sur les monts ariégeois enneigés à l’horizon, nous reprenons le sentier. La vue plongeante sur le village de Balagué nous enchante. Dommage qu’un hélico qui nous a déjà assourdis pendant le pique-nique continue ses rotations bruyantes !

    Situé à l’extrémité de la vallée, à 650 m d’altitude, Balagué possède des maisons pittoresques, combinant le bois et la pierre dont les plans sont en L. Cette disposition protège la cour et les balcons des intempéries venant de l’ouest ou du nord. Les balcons servaient essentiellement au séchage des récoltes. Le four à pain de forme semi-sphérique, placé en extérieur des murs, avance en encorbellement. Son église romane ferme l’extrémité Ouest du village. Un cadran solaire pare son mur Sud et nous donne l’heure le temps d’un furtif rayon de soleil. Le « travail à ferrer » les bœufs ou chevaux a été bien conservé.

    Balagué a accueilli en1982, le tournage du film de Daniel Vigne : Le Retour de Martin Guerre (avec Nathalie Baye et Gérard Depardieu) qui se déroule au XVIème siècle.

    Au dessus du village, sur une butte, les ruines de la Tour elliptique Sainte-Catherine, visibles de très loin, nous attendent. Ce sont les seuls vestiges d’une fortification de grande ampleur datant du XIIème siècle. Sous la tour se trouve une grotte qui porte le même nom. Autrefois aménagée par le CNRS, elle est maintenant devenue dangereuse.

    Nous regagnons le parking sous le soleil enfin levé. Pas de bar ouvert. Assoiffés par ce parcours plein d’imprévus, nous achetons quelques boissons à l’épicerie bio d’Engomer.

    Merci à Geneviève pour cette très jolie rando animée dans tous les sens du terme !

    Mireille

  • CR de Mireille – Trespoux-Rassiels – 10 fév. 2022 – menée par René

    Josiane avait raison… cette fois-ci encore nous peinons à trouver le lieu du rv : le  parking du cimetière, qui n’est pas à coté de l’église, ce serait trop simple. Heureusement nous ne sommes que 3 voitures pour 11 floripèdes et nous nous croisons en train de nous chercher. Nous nous donnons un autre rv à la salle des fêtes… qui se révèle être un gymnase servant aussi de marché dominical ! Bon, ça fera l’affaire, nous nous garons, tout va bien.

    Nous démarrons le circuit de Blaye, larges chemins qui nous mènent d’un plateau à des fonds de vallées, avec quelques montées et descentes, 420 m de dénivelé. Et voilà que Jean repère un tas de ferraille dans un fourré : il n’hésite pas une seconde, c’est une moissonneuse-lieuse Mc Cormick-Deering, pourtant sérieusement désintégrée ! Bravo Jean, pour ta science toujours intacte !

    Nous passons ensuite à coté de l’ancien four du hameau de Blaye, puis Larroque, Flottes.  Mais où sommes-nous ? Trespoux-Rassiels, jamais entendu parler, moi qui ai vécu à Cahors, qu’es aco ?

    L’histoire de ce village caussenard, à 6 km au sud-ouest de Cahors, rejoint celle des puissantes familles bourgeoises de Cahors enrichies par le grand commerce médiéval. Un caorsin du nom de Guillaume de Lard acheta en 1255 pour la forte somme de 6000 sols caorsins le terroir de l’actuelle commune à la famille noble mais désargentée des Rassiels. Le nom de Trespoux vient quant à lui de l’occitan « as tres poux » en référence aux 3 puits encadrant le bourg et destinés à alimenter les habitants en eau si rare et si précieuse sur le causse.

    C’est sur le plateau calcaire, à environ 300 mètres au-dessus de la rivière Lot, qu’était autrefois implantée la majeure partie du vignoble de Cahors. Il y a cent ans, le moindre coteau favorablement exposé était couvert de vignes. Dévastées à la fin du XIXème par le phylloxera, celles-ci ne trouvèrent pas de successeur capable d’assurer la subsistance des paysans. Aujourd’hui, la vigne s’est principalement implantée dans la vallée du Lot. Le causse est resté moins cultivé mais le Cahors qui y est élevé est tout aussi digne d’intérêt

    .On dirait vraiment que nous avons abusé de ce fameux nectar pour accompagner notre pique-nique dans le bois dit du merle ! Ni vin, ni chant de merle, mais un insupportable aboiement du chien de la propriété voisine…qui nous laisse enfin digérer et faire la sieste au soleil ! (voir photo)Nous finissons la boucle en traversant des forêts fantasmagoriques, pleines de lichens et de mousse.

    Et terminons cette belle journée ensoleillée à la terrasse du café-restaurant-tabac-presse-épicerie du village. C’est l’anniversaire de René qui nous offre un pot bien apprécié après 18 km de marche. Merci pour tout !!!

    Mireille T.

  • CR de Mireille – Lautrec – 81 – 3 fév. 2022 – menée par Solange

    Bien sûr, vous avez fait le lien avec Toulouse-Lautrec. Eh oui, ce village est le berceau de la famille du peintre Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901). La dynastie des Toulouse-Lautrec est née au XIIe siècle quand Alix, la fille de Sicard Vicomte de Lautrec épousa Baudoin, le fils de Raymond V, illustre Comte de Toulouse. Je vous ferai grâce de la généalogie de cette vieille et puissante noblesse occitane. Y a-t-il encore des descendants qui portent le nom ?  Si quelqu’un le sait  qu’il me le fasse savoir. Merci d’avance.

    Lautrec se situe au cœur du Pays de Cocagne tarnais, entre les vallées de l’Agoût et du Dadou. En raison de son site médiéval et de son superbe patrimoine architectural, Lautrec fait partie de l’Association « Les plus beaux villages de France » L’Association créée en 1982, et comptant 164 adhérents en septembre 2021 promeut un développement rural harmonieux reposant sur le triptyque « Qualité, notoriété et développement »

    En ce 3 février, 15 floripèdes avaient rendez-vous sur la place du Mercadial … difficile à atteindre en raison des rues très étroites, mais dont les maisons à encorbellements et la place à couverts sont magnifiquement restaurées.

    Nous trouvons finalement des places de parking à l’extérieur des remparts. En levant la  tête on aperçoit sur la crête un cavalier chevauchant un beau cheval très fin. Don Quichotte ? Rien à voir, c’est l’œuvre d’un artiste américain polyvalent, Bob Morse, installé en France.

    Difficile également de trouver le départ de la rando prévue par Solange. Nicole cite un adage de notre chère Josiane, qui a été son mentor : « le plus difficile dans les randos, c’est de trouver la sortie et l’entrée des villages ».

    Enfin nous démarrons la 1ère boucle à l’est du village : le sentier de l’ail (une pensée pour Régine B. !). Le terroir lautrécois est la principale région de France pour la production de l’ail rose. Afin de garantir sa qualité incomparable et son authenticité, l’Ail Rose de Lautrec bénéficie de l’attribution d’un Label Rouge français et d’un label européen( IGP ) .La zone de production regroupe environ 160 producteurs répartis sur 88 communes autour de Lautrec. Entre 500 et 700 tonnes sont commercialisées suivant les années. La mise en terre s’effectue chaque année en décembre-janvier. Il s’agit de semences certifiées, sélectionnées par l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et de semences issues de semences certifiées qui sont sélectionnées directement par le producteur. Michel J. notre agriculteur de service, nous déniche quelques germes qui commencent à peine à sortir. Sur le coté d’un champ, attirés par l’odeur, nous découvrons des dizaines de kilos de gousses et de têtes … en train de pourrir ! Quel gâchis !

    A midi pile, on se restaure dans un environnement vallonné, avec vue sur le château de Malvignole (XIIè et XIVè)  devant lequel nous passerons plus tard. Le soleil, présent ce matin, nous quitte définitivement. Cette 2ème boucle, dite des 2 châteaux, nous permet de voir en permanence la petite chapelle St Martin entourée de quelques tombes. Tout au long du parcours, de magnifiques points de vue sur la cité médiévale et ses environs ou sur les sommets pyrénéens enneigés s’offrent à vous.  Nous atteignons enfin le 2ème château Brametourte (XI è) Ces 2 châteaux portent des noms peu attrayants qui cachent la réalité. Ils ont été restaurés pour être loués et accueillir mariages, séjours entre amis, cousinades, etc… Que ceux qui sont intéressés se dépêchent, leurs agendas sont déjà bien remplis !

    La moitié du groupe termine cette belle journée  (19,7 km, 520 m de dénivelé, 6 h de marche effective) au café-théatre Plum où Ghislaine fête son anniversaire. Un grand merci, et merci à Solange pour cette rando découverte. Incroyable, la plupart des participants ne connaissaient pas ce village !

    Mireille T.

  • CR de Mireille – Plateau de Beille (09)– 14 oct. 2021 – menée par Joël

    Le plateau de Beille, on le connait, on y traîne nos raquettes presque chaque année, on en a décrit plusieurs fois les attraits, et on a souvent déploré le peu d’attirance des floripèdes du «  mardi » pour ce lieu grandiose et accessible à tous. Plus connue comme station de ski de fond, rebaptisée Espace Nordique, Beille conserve son charme naturel le reste de l’année. Les pistes enneigées de l’hiver laissent alors place à des circuits balisés propices aux promenades et aux VTT,  à deux pas du GR 10 qui traverse les Pyrénées d’est en ouest, ou l’inverse ! On y pratique aussi été comme hiver la « cani rando », très performante avec son moteur hybride dernière génération (Husky, Samoyède, Malamute, Alaskan), consommation et rejet de CO2  minimum, souplesse et glisse garanties.

    Aujourd’hui les conditions météo sont idéales, un ciel radieux, un vent inexistant et un parcours sans difficultés : 12.7 Km, dénivelé 290 m, 3H 35 de marche effective.  Joël nous fait sortir des larges sentiers battus pour serpenter au milieu des petits sapins, des rhododendrons, des myrtilles, des marécages, des callunes (fausse bruyère, ben oui Christiane et moi on a appris ce nom jeudi dernier sur le sentier d’interprétation pendant que vous descendiez le Tarbesou à fond la caisse !). Nous pique-niquons sur un mamelon faisant face aux sommets ariégeois et finissons la boucle après avoir jeté un coup d’œil de loin sur l’orri de Toudoux et l’étang de Laparan .

    Mais le clou du spectacle c’est quand même la grue de 60 m qui nous a accueillis ce matin ! Nous n’avons pas reconnu le parking ni les anciens bâtiments en arrivant. Ils ont été détruits et vont être remplacés par des nouveaux, plus environnementaux, revus au goût du jour, opérationnels fin 2022. Cette nouvelle démarche s’inscrit dans une réflexion de développement durable : projet Nowatt (what is it ? Une opération innovante de construction ou de rénovation qui limite son empreinte énergétique tout au long de son cycle de vie), toit végétalisé, chaudière à pellets, panneaux solaires, etc…

    https://www.ladepeche.fr/2021/04/23/beille-8-millions-deuros-pour-se-refaire-une-beaute-9504781.php

    https://actu.fr/societe/ariege-le-plateau-de-beille-va-changer-de-visage-avec-de-nouveaux-batiments_45061128.html

    Pot sur la place des Platanes aux Cabannes offert par Solange qui fête son anniversaire et Michel B. qui « arrose » sa nouvelle Mercedes ! Merci à eux et à Joël pour cette superbe journée.

    Mireille

  • CR de Mireille – Vallée d’Aston – 16 sept. 2021 – menée par Bernard

    La météo n’était pas si mauvaise : « rares averses »… vite transformées en rares éclaircies ! La douche était de bonne qualité, et à l’heure qu’il est, 34 chaussures de marche doivent encore sécher chez les floripèdes qui étaient présents !

    Depuis l’étang de Laparan, dans la haute vallée d’Aston, + de 800 m de dénivelé pour certains, + de 1000 m. pour les plus courageux qui quittent les 1ers vers la cabane du Rieutort pour gravir les crêtes des isards. On se donne rendez-vous au refuge du Rhule où quelques-unes se réchauffent au poêle, après un pique-nique écourté… par la pluie bien sûr !

    A la descente, on a le choix entre la gadoue glissante ou le gispet glissant. Rencontre avec des chevaux de Mérens qui nous laissent à peine la place de passer, mais sont plutôt bienveillants.

    Dommage, la vue était vraiment bouchée, les lacs vraiment tristes, cette vallée est si belle sous le soleil ! Mais consolons-nous. Il parait que la pluie est un cadeau pour la peau et qu’elle est chargée d’ions négatifs bénéfiques pour l’organisme. L’air que l’on respire par temps de pluie est plus pur que jamais !

    Pot à Tarascon offert par Christiane qui fête son anniversaire. Les bonnes habitudes reprennent !

    Merci à Bernard et Christiane.

    Mireille T.