• CR de Mireille T. – Montgaillard (09)–Roquefixade – 25 mars 2021 – menée par Bernard.

    Participants :  20 floripèdes.

    Longeur : 17, 4 km (17 km)

    Dénivelé: 1100 m (1000 m)

    Durée de marche effective : 5 H (4 H 30).

    Les valeurs entre parenthèses correspondent au groupe qui n’est pas monté au château.

    Une fois n’est pas coutume, nous avons fait une rando en ligne, ce qui a nécessité un transfert de véhicules. Merci aux chauffeurs pour ce supplément de km et aux floripèdes qui les ont attendus ! C’est la première étape du sentier Cathare (ou la dernière !) que nous avons parcourue dans le sens Foix –  Roquefixade.

    En raison de l’opposition au passage du sentier par un propriétaire privé, grincheux et tenace, sur le secteur du Pech de Foix, une déviation pédestre a été mise en place. Le départ-arrivée des itinéraires sur Foix est déplacé à 4 km, au nord du village de Montgaillard. Nous garons donc  les voitures qui doivent rester,  sur un petit parking d’où on aperçoit quelques « demoiselles de Caraybat » (Voir CR ci-dessous sur Leychert-Pic d’Aspre du 19 janvier 2018). Et nous démarrons la rando en prenant le chemin qui rejoint le sentier Cathare au col de Porte Pa.  Nous récupérons ensuite le GR 367 jusqu’à Roquefixade à travers des chemins variés, de rudes montées, de magnifiques forêts de hêtres, admirant la vallée de Lesponne mais plus difficilement le panorama enneigé à cause d’une brume lointaine. Voir les photos du 19 janvier 2019 qui sont beaucoup plus lumineuses. Certains grimpent jusqu’au château, d’autres trouvent largement suffisant les 1000 m de dénivelé que nous aurions déjà faits ! Retrouvailles au soleil sur la jolie place du village de Roquefixade et dispersion de la troupe après un coup d’œil à l’église toujours aussi rutilante !

    :https://lesfloripedes.web4me.fr/cr-de-mireille-t-leychert-pic-de-laspre-1014-m-ariege-19-janv-2018-menee-par-genevieve-a/

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15165533461000  

    Merci Bernard

    Mireille

    Photos de Roquefixade 09 le 25.03.21 de Michel BS ,Christiane, Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16168562724200

     

    Animateur: Bernard

  • CR de Mireille – Saint-Lizier – 4 mars 2021 – menée par René.

    Je retrouve, non pas dans les archives du blog, mais dans les miennes, mon CR de la même rando datant de 5 ans (Voir ci-dessous). Ma paresse étant fortement inscrite dans mes gènes, je me contenterai d’ajouter quelques petites choses :

    Le temps était assez brumeux nous empêchant d’admirer à l’horizon les plus hauts monts pyrénéens enneigés.

    A Audinac les Bains, nous sommes passés devant le centre Bayard créé en 1941 pour accueillir les enfants de troupe ayant terminé leurs études et en instance d’engagement. Ils entrèrent en résistance en 1942. Avec l’aide de passeurs du Couserans, plus de 60 prirent les chemins de la liberté pour participer à la lutte contre l’envahisseur, d’autres réintégrèrent leurs écoles et 22 furent déportés et fusillés. (Voir photos de Christiane et Claude).

    Pique-nique au soleil avec vue le lac de Coumanis.

    Merci René d’avoir rafraichi les mémoires de 13 floripèdes avec cette belle rando mi-sportive, mi-culturelle.

    Mireille

    Saint Lizier – 17 décembre 2015 – menée par René

    Une fois de plus, tous les ingrédients sont réunis pour une rando réussie : grand soleil, chemins secs, température printanière (mais où est donc passé l’hiver ?), un bel équilibre entre patrimoine et nature et 16 marcheurs en bonne forme. Nous démarrons du parking au pied du Palais des Evêques de Saint Lizier en Ariège et plus précisément en Couserans.

    1ère étape et point culminant de la journée : Tuc de Montcalibert  (677 m.) dominé par une immense croix éponyme. Malgré la modeste hauteur de ce promontoire, un panorama remarquable nous y attend. Une table d’orientation nous aide à repérer les grands sommets pyrénéens du Pic du Midi de Bigorre au Pic Montcalm et mentionne  « A vos pieds, la Bastide de Montjoie, à quelques pas, Saint-Lizier la romaine, plus loin les églises et les chapelles romanes, encore plus loin les cascades et les cascatelles, les lacs et les rivières, et tout en haut, par delà la porte de Kercabanac, la frontière sauvage et l’Espagne sœur »

    La silhouette tutélaire du Mont Valier, symbole du Couserans, nous accompagne presque toute la journée, ainsi que quelques monts saupoudrés de la neige que nous n’aurons pas à Noël !  L’occasion de saluer la performance du premier évêque de Saint-Lizier qui n’hésita pas à gravir ses 2 838 m d’altitude. C’était vers l’an 450.

    Les 300 m. que nous venons de grimper sont redescendus rapidement. Mais Jean, ressentant sans doute un petit creux à l’estomac, nous fait arrêter à midi pile, un peu trop près d’une ferme peut-être puisque que le propriétaire des lieux, inquiet mais bienveillant, vient bavarder 5 mn avec nous, ce qui n’empêche pas le pique-nique d’être joyeux et animé.

    Nous poursuivons la boucle prévue par René, agrémentée de sympathiques rencontres : chevaux plus ou moins élégants, ânes brayant, vaches avec cornes (cela devient rare !), moutons, au prix de passages délicats sous les barbelés, les barrières et les fils blancs et bleus, heureusement non électrisés. Pour finir, actualité oblige, nous longeons des plantations de sapins de Noël bio, alignés et taillés, à perte de vue.

    Arrêt culturel à Monjoie en Couserans, la plus petite bastide de France, fondée en 1256 par Alphonse de Poitiers et l’évêque du Couserans. L’église, construite au XIIè siècle, puis remaniée aux XIVè et XVIè, était située au centre du village. La façade fortifiée fait sa beauté et son originalité. Il s’agit d’un mur clocher soutenu de chaque côté par une tour octogonale.

    Retour à Saint-Lizier. La cité est bâtie sur un ancien oppidum romain qui surveillait le cours rapide du Salat. Nous visitons la première cathédrale dédiée à Saint Lizier et dont la construction remonte au milieu du XIe siècle. Edifié au XIVe siècle, le clocher octogonal en brique de style toulousain, couronne l’ensemble. Le chevet constitue la partie la plus remarquable de l’édifice avec une multitude de réemplois gallo-romains. L’abside centrale et la travée de chœur sont entièrement ornées d’un ensemble de fresques romanes exceptionnelles du XIe siècle. Le cloître roman, date du XIIe siècle, est surmonté d’une galerie construite au XIVe siècle. La galerie nord est composée d’élégants chapiteaux à motifs végétaux : tresses, vanneries, entrelacs, palmettes, et de quelques scènes historiées qui illustrent leur appartenance à l’école toulousaine de la Daurade. Nous ne nous arrêtons pas au Palais des Evêques, dans lequel est située la seconde cathédrale de Saint-Lizier, Notre-Dame de la Sède. Pour plus d’infos :

    http://www.tourisme-stgirons-stlizier.fr/fr/patrimoine-visites-ariege-pyrenees/visite-st-lizier

    En dehors du village, nous finissons par trouver un bistrot pour partager le pot de l’amitié et un gâteau un peu « estouffadou » perpétré par mes soins, mais sur lequel JP, ayant dû achever sa digestion de midi,  ne crache pas !

    Pour les fans de stats, nous avons parcouru près de 20 kms en 5 h 45 pour une ascension cumulée de 562 m. Il va falloir en faire un peu plus pour éliminer les calories à venir …

    En attendant, très bon Noël à tous les Floripèdes et leur famille.

    Mireille

    PHOTOS SAINT LIZIER 09 LE 4/03/21 DE CHRISTIANE ET CLAUDE

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16150485100600

    ANIMATEUR :RENE

  • PV de Mireille – 21 janvier 2021 – Villeneuve d’Olmes – Montségur – menée par Bernard

    • Nombre de participants : 13
    • Dénivelé : 650 m. + 200 m (montée au château de Montségur)
    • Kilométrage : 17 km
    • Temps : Printanier, ensoleillé
    • Sol : enneigé, d’où quelques chutes sur le verglas !
    • Pique-nique : au soleil au pied du château en face du Pic Saint-Barthélémy
    • Très belle rando, paysages boisés, calcaires, accidentés du pays d’Olmes
  • PV de Mireille – 14 janvier 2021 – Mas d’Azil – menée par Geneviève A.

    • Nombre de participants : 18
    • Dénivelé : 450 m.
    • Kilométrage : 16
    • Durée totale : 6h30
    • Nom  des dolmens : Pouech, Couminge, Brillaud (1800-700 av. JC)
    • Lieu pot : Plus de pot !
  • CR de Mireille – 7 janvier 2021 – Mancioux – menée par Bernard

     

    Pour la 1ère rando de 2021 joyeuses retrouvailles à Mancioux , commune de l’unité urbaine de Boussens, située sur le canal de Saint-Martory et à la confluence de la Garonne avec la Noue, dans le Comminges, à 21 km au nord-est de Saint-Gaudens. La gelée blanche nous accompagne tout le long du trajet depuis Toulouse et embellit les paysages que nous traversons. Au cours de la rando le panorama sur la chaine des Pyrénées bien enneigées nous enchantera une fois de plus.

    En fin de matinée, après avoir évité une meute de chiens très excités, heureusement plus ou moins enfermés, nous longeons un enclos où paissent une demi-douzaine d’ânes. L’un d’entre nous accueille en bréant bruyamment et longuement, puis voyant que nous ne réagissons guère, poursuit de ses assiduités une congénère qui l’envoie balader au moyen de ruades répétées, violentes et déterminées. Une belle leçon d’autodéfense !

    Traversée de la Noue aux abords d’un moulin à eau fortifié (1515) qui appartenait à l’ordre de Malte. Pique-nique rapide en raison de la température proche de zéro dans un pré timidement ensoleillé, non loin de Laffitte-Toupière (1) … Juste le temps pour moi de tester involontairement la clôture électrique contre laquelle je pose mes bâtons… Aïe ! Michel B. fera la même expérience avant de repartir, m’expliquant ensuite que l’électrificateur produit des impulsions de plusieurs milliers de volts, mais d’une durée inférieure à une milliseconde, ce qui me rassure sur l’état de mon cerveau !

    Agréables sous-bois alternent avec chemins à découvert, nous empruntons un étonnant sentier en corniche sécurisé avec une main courante : les affleurements rocheux du Courmatoué. Sur les crêtes on peut observer une végétation subméditerranéenne caractéristique de ce massif vieux de 65 Ma, né de la poussée des Pyrénées. En chemin, nous croisons quelques poèmes ou citations connus ou inconnus des « Amis du verbe » (association locale) inscrits sur de grands panneaux transparents.

    Retour vers la Garonne. Nous nous croyons arrivés, mais un rampaillou d’1,5 km nous attend encore pour atteindre le château de Montpezat (XIIIe s.) dont les ruines sont admirablement campées sur une colline de 416 m dominant la Garonne. Construit au XIè par la famille Montpezat, il contrôlait, face au château de Roquefort le passage par la vallée de la Garonne.  Nous ne voyons qu’une partie de l’enceinte de murs crénelés, et redescendons à Mancioux.

    Tiens, nous avons parcouru 19 km et 750 m de dénivelé, plus que prévu n’est-ce pas Bernard ?  Mais nous nous sentons régénérés par ce bon bol d’air et cette rando variée. En ces temps de Covid c’est l’une des rares activités sportives et amicales qui nous sont permises ! Merci Bernard.

    Mireille

    Crédit photos

    • (1) Étymologie de ce drôle de nom : l’ancienne expression latine petra ficta, pour une pierre façonnée, sculptée, désigne d’anciennes bornes de limite de territoire ou des jalons sur des routes. L’évolution fitta, ou hitta en gascon, a donné Lahitte Toupière qui rappelle un lieu de production de poterie. Du gascon La Hita (du latin petra ficta = pierre sculptée servant de borne limite) et topièra (atelier de poterie) .
  • CR de Mireille – Montolieu (Aude) – 8 oct. 2020 – conduite par René

    19 floripèdes se retrouvent sur la belle place de Montolieu,  au pied de l’Eglise Saint André, 13ème siècle, maintes fois remaniée jusqu’au 19ème.

    A partir de ce gros bourg pittoresque perché sur les contreforts de la Montagne Noire, au milieu des vignes du Cabardès, René a prévu de faire 2 boucles, dont le terrain, les paysages et la végétation sont assez contrastés. Celle de la chapelle Saint Roch (entourée de quelques cyprès plusieurs fois centenaires) traverse les plateaux calcaires typiques du piémont sud de la Montagne Noire. Malheureusement une brume épaisse nous empêche d’admirer la vue environnante.

    Petite contrariété : nous sommes obligés de raccourcir notre périple, un propriétaire ayant sérieusement et solidement clôturé son terrain. Sur une bonne longueur, on a tout juste la place de circuler entre deux rangées de grillage très serrés, très hauts et très oppressants. On se croirait à Buchenwald ou Auschwitz !

     Pique nique en plein soleil adossés aux rouleaux de paille.

    Nous revenons au village le temps d’aller sur la place de l’Espérou où nous découvrons les maisons construites au bord d’un ravin vertigineux au fond duquel coule le Dure.

    Et nous repartons pour la boucle des Moulins de la Dure. Situées au Nord de Montolieu, les gorges de la Dure et de l’Alzeau convergent et se rencontrent presque sculptant l’éperon sur lequel s’implante le village. Le soleil ayant chassé la brume depuis la fin de la matinée, nous pouvons admirer le panorama sur les Pyrénées. 

    Mais Montolieu a aussi une d’histoire : L’abbaye bénédictine Saint-Jean-Baptiste qui exerça une influence profonde sur cette localité est fondée vers 800 par l’abbé Olémond, sur la terre de Valseguier, qui deviendra Monte-Oulieu (Mont des Oliviers) en 1146.

    Les eaux de la Dure, chargées de schiste, ayant la propriété de dessuinter la laine des moutons, on y installe très tôt des moulins à foulons : la laine sera intégralement traitée ici pour être transformée en draps (tissu). A la fin du XVIIIè  une vingtaine de moulins font de Montolieu un centre industriel de 1ère importance. Une Manufacture royale est fondée à cette époque. Le village vit de l’eau et de la laine. Ces activités ne résistèrent pas à la modernisation de la fin du XXè, mais Montolieu trouvera en 1990 un nouvel essor avec le Village du livre, créé  à l’initiative de Michel Braibant, relieur. Une quinzaine de librairies de livres anciens, neufs ou d’occasion, le Musée des Arts et Métiers du Livre, des galeries d’art, des artisans d’art, des musées, une bibliothèque ont redonné vie à ce village pittoresque, mais pas trop « léché » !

    La visite plus approfondie de cette bibliothèque géante dont les ruelles sont des travées et les boutiques des salles aux multiples rangées de livres, sera pour une prochaine fois !

    Cette rando tranquille, 16 km et 400 m de dénivelé,  se termine par un pot à la terrasse d’un café. Nous ignorons encore que ce sera le dernier, sine die, puisqu’en raison de la Covid 19 les consignes gouvernementales imposeront la fermeture des bars à partir du 13 octobre.

    Merci René pour cette belle journée d’automne.

    Mireille

    Crédit Photos

  • CR de Mireille – Cirque d’Embans (09) – 4 septembre 2020 – menée par Michel BS

    Comme il a de la suite dans les idées, Michel BS a reprogrammé aujourd’hui  sa rando au Cirque d’Embans  prévue en septembre 2019 et annulée en raison d’une pluie battante. Pour cette reprise des activités  le temps est idéal et la conduite de Michel exemplaire ! Il attend les trainards, se préoccupe de chacun, nous avertit de la nature du terrain et du degré de la pente qui nous attend, et nous laisse le temps réglementaire de pause déjeuner … et sieste ! 

    Depuis Rabat-les-Trois-Seigneurs en Ariège nous avons traversé La Freyte et continué sur la D223 jusqu’au terminus de la route et nous nous sommes garés sur le parking du plat de Ressec à 1022 m. Nous enlevons nos masques dont le port est obligatoire dans les voitures. Eh oui le virus Covid 19 circule toujours mais nous espérons qu’il déteste la montagne.

    Les 11 floripèdes ont beaucoup aimé cette superbe balade très variée, en grande partie ombragée (notamment grâce à la traversée de hêtraies)  au cours de laquelle nous longeons de jolies petites cascades, des petits torrents, nous traversons des landes de rhododendrons hélas plus en fleurs et des étendues de myrtillers , hélas sans fruits ! La montée n’est pas trop difficile pour arriver jusqu’à l’étang Bleu (1785 m.), petit étang posé dans un site calme et charmant. Encore quelques dizaines de mètres à grimper pour accéder au lac Long (1800 m.) au bord duquel nous pique niquons. Michel J. ne peut s’empêcher de faire moult ricochets très réussis … mais aussi de jeter sa boite à sardine dans le lac… seulement pour la rincer !

     Après quelques lacets et la traversée du torrent d’Embans à gué, le chemin descend fortement sur 300m environ, aussi nous dévalons la pente avec prudence. Et voici le magnifique Cirque d’Embans, blotti au pied du pic des Trois-Seigneurs. C’est un ancien glacier d’importance historique puisque les Ariégeois, au siècle dernier encore, descendaient à dos d’homme des blocs de glace pour les vendre dans la vallée, et même jusqu’à Toulouse. 

    6 h 15 plus tard, après 4 h 25 de marche effective et 800 m. de dénivelé, retour au parking.

    Pot pris à l’incontournable Café St Roch de Tarascon, offert par Françoise F et Michel BS qui fêtent leur anniversaire. Sans oublier le célèbre gâteau au citron de Françoise F. Merci à eux.

    Mireille

    Photos de Solange

  • CR de Mireille – Rando toulousaine – 5 mars 2020 – menée par Joël

    Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui nous n’avalerons pas des dizaines de km… Puisqu’il pleut partout en France, on peut aussi bien se mouiller « intra muros ». Joël nous propose donc une balade à pieds le long de la Garonne et du canal en démarrant du monument aux Morts pour arriver au cimetière de Terre Cabade !!! Pourquoi ces idées noires ? Ce ne fut pas pour autant une promenade macabre, ni funèbre, ni même tellement pluvieuse, mais à la fois belle, sportive et culturelle.

    Nous sommes 11, 12, 13, 14 suivant les heures au cours desquelles l’une nous rejoint, d’autres nous quittent. Après avoir franchi le pont St Michel, nous traversons la prairie des filtres. Jacques D. nous fait un topo historique. Au XIXe siècle, la commune comprit qu’on pouvait utiliser le sol sablonneux comme un filtre naturel pour purifier l’eau recueillie au Château d’eau, nouvellement construit entre 1821 et 1825. La Prairie doit son nom aux galeries filtrantes (établies en 1821 et 1829) utilisées pour purifier l’eau boueuse pompée dans la Garonne et amenée ainsi assainie jusqu’au Château d’eau de Toulouse, devenu en 1976 Galerie de photos créée par Jean Dieuzaide.

    Elle devint alors Prairie des Filtres et les Toulousains commencèrent à l’utiliser comme lieu de loisirs : terrain de rugby vers 1890, elle servit aussi aux footballeurs et accueillit les stands de la foire agricole. Durant la Belle Époque, elle vit atterrir le premier avion qui survola Toulouse. Mais elle servit aussi à l’occasion de pacage pour les moutons ; durant la Première Guerre mondiale on y planta des patates et en 1939-45 elle se transforma en jardins ouvriers… pour finir depuis 1976 en jardin public plein de charme, d’où la vue panoramique sur la ville et le pont neuf avec ses dégueuloirs est imprenable.

    Passé le Château d’eau, nous pénétrons dans les magnifiques salles de l’Hôtel Dieu que nous visitons. Cet hôpital qui se développe à partir du XIIIe  siècle, accueillait mendiants et pèlerins (principalement des Jacquaires) avant de devenir le plus important centre de soins de Toulouse jusqu’à l’ouverture de Purpan, puis le siège administratif du CHU de Toulouse et le musée des instruments de médecine. 

    Puis nous parcourons le site de La Grave érigé en 1197 pour recevoir les pestiférés (il n’est pas impossible que cela serve très prochainement pour le connard de virus !) Sur les 6 ha, il ne reste que quelques unités de soins actives : laHalte Santé, la pédopsychiatrie et le centre de ressources autisme. La grande nouveauté est la Cité de la Santé de Toulouse, inaugurée en juin 2019. La chapelle de La Grave (XVIIIè) est le bâtiment le plus photographié de Toulouse. Son dôme agit comme un phare pour les habitants de la ville, accrochant le regard de jour comme de nuit, lorsqu’il revêt son habit de lumière.

    Nous continuons notre périple : Jardins Raymond VI, Ponts-jumeaux, Canal de Brienne, Espace EDF du Bazacle ,  pour atterrir dans un restau découvert par hasard dans la rue des Blanchers. À « L’oreille cassée » ce n’est pas Tintin qui accueille aimablement la douzaine de floripèdes affamés, mais une équipe de sourds-muets dont la cuisine maison de saison est savoureuse… Pas plus de problème de compréhension que dans n’importe quel restaurant (cf. CR L’ Abattoir à St-Gaudens en juin 2015).

    I l est encore tôt (13 h 30) on ne va pas se quitter si vite… nous traversons le centre ville pour finir, comme tous les mortels, au cimetière, après avoir fait 14/15 km.

    Merci Joël pour cette superbe flânerie. Les couleurs, les lumières, les reflets sur le fleuve, le vol des cormorans, nous laisseront un souvenir impérissable. 

    Mireille

    Photos d’une rando du 7 janv. 2020

    CR Garonne du 14 nov. 2016

    e

  • CR de Mireille – Montgaillard – 13 fév. 2020 – menée par Joël

    Dix floripèdes aujourd’hui pour la grande boucle des Lacs et des Potiers depuis Montgaillard, sans difficulté (21 km, 458 m. de dénivelé) à part la traversée de deux gués. Le cadre est relativement sauvage et vallonné. Passage au milieu des lacs collinaires réalisés pour l’irrigation (la Chêneraie et Teuilière). Forêts de châtaigniers et de chênes dont quelques beaux spécimens et un splendide chêne liège. Circuit bien balisé dans l’ensemble. Un peu trop de routes goudronnées, mais préférables aux chemins gadouilleux et glissants. Temps correct.

    Et les potiers dans tout ça ? Ils n’existent plus depuis la fin du XIXè siècle. Le village, principal centre de potiers de Lomagne, comptait une quarantaine de personnes qui vivaient de cet artisanat. Le bois de Oules était le lieu où l’on prélevait la terre nécessaire à la fabrication « des Oules » (récipients culinaires).

    Michel J. nous explique la culture des noisetiers dont nous longeons plusieurs vergers. C’est le 2ème département producteur de noisettes. Chez le Noisetier, les fleurs sont unisexuées (mâles ou femelles) et  portées par le même arbre. Les chatons mâles sont portés sur le bois de l’année précédente. Les fleurs femelles sont regroupées en haut d’un bourgeon en une houppe rouge (voir photo). Nous n’ignorons plus rien de la manière dont elles sont récoltées, nettoyées puis séchées et portées à la coopérative Unicoque de Cancon (47).

    Nous côtoyons aussi des plantations d’aillet  « Qui a de l’ail dans son jardin, n’a pas besoin de médecin » disait ma grand-mère. Vous m’avez comprise, si vous souhaitez faire de vieux os mangez des aulx…

    Avant le pique-nique, nous faisons un détour à partir du lieu dit Durios pour aller admirer la jolie petite église de Badignac. Et je ne peux m’empêcher de faire un « copier-coller » de la notice POP. Ce n’est pas le genre musical, mais la Plateforme Ouverte du Patrimoine signalée par un floripède chercheur (devinez lequel !). De nombreuses bases de données alimentent cette POP : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00039209. La notice est claire, précise, complète, rigoureuse, détaillée, technique, exhaustive, bref scientifique. Il  manque juste un petit commentaire artistique, esthétique ou culturel… Mais le moindre tableau ou objet faisant partie du patrimoine, situé dans la plus petite église reculée est répertorié avec son âge, sa dimension, son état, les matériaux, son emplacement etc… et sa photo la plupart du temps.

    Dénomination de l’édifice : Église paroissiale

    Vocable – pour les édifices cultuels : Saint-Rémi

    Titre courant Église paroissiale Saint-Rémi

    Localisation : Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Balignac 

    Aire d’étude pour le domaine Inventaire : LavitCanton : Lavit

    Références cadastrales : 1933 B 333

    Milieu d’implantation pour le domaine Inventaire : Isolé

    Partie constituante non étudiée : Cimetière

    Siècle de la campagne principale de construction : 17e siècle (?), 18e siècle (?)

    Description

    Matériaux du gros-œuvre : Pisé, enduit

    Matériaux de la couverture : Tuile creuse

    Typologie de plan : Plan allongé

    Description de l’élévation intérieure : 1 vaisseau

    Typologie de couverture : Toit à longs pans, croupe

    Commentaires d’usage régional : Clocher mur ; chevet plat

    Je vous fais grâce du reste !

    Pas  de bar à Montgaillard, nous échouons donc à Lavit dans un PMU bruyant… juste à temps pour les résultats des tiercés, quarté et quinté du jour ! Merci à Solange qui arrose la naissance de son petit-fils Bastien. Et merci à Joël pour cette belle journée.

    Mireille
    Crédit Photos

  • CR de Mireille – La tournée du facteur – 5 déc. 2019 – mené par Marie-Martine

    Les facteurs sont à l’honneur ces temps-ci.  L’itinéraire d’aujourd’hui m’a semblé particulièrement complexe, serpentant, virant, contournant les champs caillouteux, les prés et les vignes, les plantations  de chênes truffiers, obliquant dans les sentiers, traversant de nombreuses routes.

      Petits extraits du descriptif : Prendre à gauche le chemin en lacets qui longe une petite plantation de jeunes arbres (il y en a partout) et descendre en traversant bois et champs… plus tard, tourner à l’angle d’un taillis (véridique), bifurquer à gauche avant d’atteindre les maisons, partir sur le chemin herbeux qui rejoint le hameau de Lieur. Le traverser et atteindre la Rd 25 (route menant à Villeneuve sur Vère), prendre à gauche, faire environ 50 m et bifurquer à droite sur le chemin. 400 m plus loin, à la patte d’oie, monter à droite jusqu’au point culminant offrant un beau point de vue sur Villeneuve sur Vère et les alentours. Descendre à gauche le long d’une vigne pour rejoindre un carrefour de chemins et prendre à droite jusqu’à la route. Au niveau du virage suivant, partir à droite sur un chemin en lisière de bois qui longe des vignes, l’emprunter sur 500 m. après une parcelle non boisée.

    Et pourquoi ne pas prendre à gauche après le 15ème peuplier, traverser la vigne à la 10ème rangée ou tourner après avoir franchi le bouquet de pissenlits ou la grosse pierre ? J’ai compris pourquoi la rando était qualifiée de « difficile » car le dénivelé était de 400 m et les km affichaient 21 au compteur.  

    Pauvres facteurs d’antan qui, en plus de leur grosse sacoche, devaient se munir d’une chaine d’arpenteur, d’une boussole, d’un curvimètre, d’un podomètre, etc…  

    Coup de chapeau à Marie-Martine pour nous avoir fait un sans faute dans cet imbroglio de chemins, routes,  carrefours et sentiers. Il lui a fallu une bonne dose de concentration… et sans doute l’aide du GPS ? Il me semble que Régine B. l’avait accompagnée pour reconnaître la rando. Il ne faut peut-être pas chercher plus loin l’origine de ses méchantes migraines !

    Nous étions donc à nouveau dans le gaillacois, sur le causse cordais, à quelques kms de Cesteyrols, le fief de Colette. Point de départ : Villeneuve sur Vère, bastide du XIIIème siècle fondée par Déodat Alaman, qui conserve de cette époque de belles maisons de pierre très blanche, comme l’ancienne résidence des évêques d’Albi, près de la mairie sur la grande place du bourg. Au milieu de la place, on ne peut ignorer cet édifice original (voir la photo sur le blog) qui ressemble à un pigeonnier sur 4 piliers, dont on aurait comblé les espaces avec le même appareil. C’était le poids public et la grosse sculpture d’une truffe rappelle la fête annuelle le 1er dimanche de février. Sur le parcours, nous avons traversé le village de Milhavet, longé la distillerie Castan, rejoint les hameaux de Pradals, de Lobre, de Lieur. Du coup j’ai oublié l’endroit où nous avons pique-niqué. Solange saura le dire puisque nous y avons rencontré une de ses amies avec sa petite fille.

    Un peu de « culturel » pour finir : Michel J. nous apprend que les petits plants semés dans 1 rang de vigne sur 2, les féveroles, ont la faculté d’assimiler l’azote gazeux de l’air et de le fixer sur ses propres racines constituant ainsi ses propres réserves.  A la fin du printemps, juste avant la floraison, la plante est broyée puis mélangée au sol après avoir l’avoir fait sécher  préalablement pour éviter les phénomènes de pourrissement dans le sol. De plus,  la féverole aura aéré le sol, de part son système racinaire important. Ainsi le respect du sol et l’esthétique vont de pair. 

    Pot offert par Jean-Paul pour son anniversaire au sympathique café « Atipyc » de Marssac. Et avant-goût de Noël avec le délicieux pain d’épice alsacien de Solange. Merci à tous les deux et à M-M. pour cette très agréable rando ensoleillée.

     Mireille

    INFORMATIONS de Martine


    Pour faire suite à la randonnée jeudi dernier 5 décembre, je souhaite apporter une info.

    Le 1er dimanche du mois de février (pour 2020, le 2), le syndicat des trufficultures du Tarn organise la foire aux truffes à Villeneuve/Vère.
    De nombreux vendeurs nous proposent leur récolte, et on peut se faire plaisir pour un prix raisonnable ; en effet une truffe de la taille d’un gros abricot ne pèse pas plus de 50 grammes.

    La truffe se conserve très bien au congélateur, et il n’y a plus qu’à la râper au dessus d’une assiette de pommes de terre en salade, de pâtes à la crème, ou sur une tranche de pain beurré.

    Sur place, on peut se régaler avec l’omelette truffée, et quelques producteurs proposent noix, ail, miel, pâtisseries, etc,…
    Martine