Animateur : Pierre
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Photos d’Adèle, Michel Bl.,Jean Marie,Régine et Jean Pierre du repas partagé à VAOUR (81) le 10.10.2023
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CR de Jean-Michel – l’Etang d’Artax, Gourbit (Ariège)- le 5 oct. 2023 – menée par Ghislaine
Du travail effectué par les historiens sur l’origine de ce territoire, il ressort qu’au XIIIe siècle, le village pittoresque de Gourbit apparaît dans un écrit concernant la remise d’un fief d’un seigneur à un autre. La redevance du suzerain, était chaque année… d’un ours sain et gaillard ! Un chemin étroit et à peine carrossable nous conduit à un minuscule parking, au-dessus de ce hameau. Prudemment, la deuxième voiture reste à l’étage inférieur… Une fois regroupés, les 10 Floripèdes (5 ours, 5 biches) attaquent un joli sentier dallé au milieu de noisetiers puis dans une hêtraie parsemée de rochers moussus. Rapidement, le soleil enjambe les sommets et les premiers rayons percent le feuillage, qui jaunit à peine.
Plus haut, dans un silence à peine troublé par quelques chants d’oiseaux, nous nous sustentons un peu, assis sur des billes de bois. Peu après, un chemin caillouteux nous conduit dans une clairière baignée de soleil et décorée de multiples parterres de colchiques. Après une belle ascension sur une sente qui zigzague dans les fougères, nous arrivons à l’orri du Laouzet, restauré par l’association des amis du Parc Naturel des Pyrénées Ariègeoises. Pour rappel, un orri est une cabane en pierre sèche, ayant servi à la traite des brebis ou des chèvres et à la fabrication du fromage. Il est l’abri où le berger vit pendant les quelques mois de transhumance.
Au détour d’un rocher, nous découvrons le paisible étang d’Artax (1695 m). Selon la légende, un soir, un vieillard s’était approché de la cabane d’un berger sur l’estive. Ce dernier aurait renvoyé le mendiant, reniant ainsi les lois de l’hospitalité en montagne. Aussitôt un orage effroyable se déclencha emportant sous des trombes d’eau le troupeau, son berger et sa cabane. Un pan de la montagne s’effondra même et vint barrer le torrent, ce qui provoqua la naissance d’un lac engloutissant sous ses eaux toute l’estive et ses occupants. Peu après, l’eau de l’étang d’Artax devint noire, peuplée de crapauds et de salamandres…
Nous discutons avec deux pêcheurs sympathiques qui ne cachent pas qu’ils ont fait bonne pêche (juste avant la date de fermeture fixée au 8 octobre) car ils ont dans leur musette leur quota de dix « farios ». De plus l’un d’entre eux a aussi attrapé un omble chevalier (poisson de la famille des salmonidés) qui se nourrit de petits mollusques, de larves d’insectes, de vers et de débris végétaux. La bonne nouvelle, c’est que ce poisson est très exigeant en termes de qualité physico-chimique de l’eau. Aussi peut-on en déduire que l’eau de ce lac d’Artax est excellente… au moins jusqu’à ce que de distinguées Floripèdes viennent y tremper leurs orteils délicats… mais transpirants !
La guide Ghislaine laisse la responsabilité du premier groupe à Geneviève, pendant qu’elle dirige le deuxième groupe, trop heureux de continuer l’ascension. Une sévère montée permet à l’une de nos biches de se tester suite à un arrêt « rando » forcé depuis plus d’un an à cause d’un rocher qui a cédé. Il ne nous faut que quelques instants pour constater que la miss a retrouvé ses jambes de vingt ans…Ensuite, un chemin de crête facile, au milieu des rhododendrons, nous amène au Roc de Querquéou (1840m) où nous nous installons pour le déjeuner, sous la surveillance d’un vautour.
Ces gros rochers, arrivés là on se demande bien comment, constituent un sacré belvédère. Nous avons droit à un joli panorama à 360 degrés, notamment sur des collines arborées alignées parallèlement comme s’il s’agissait de vagues, avec au-dessus un environnement minéral et des sommets célèbres comme la pique d’Estats ou encore le mont Valier. Nous profitons d’un temps absolument idéal pour emmagasiner une douce chaleur. Les Floripèdes sont en mode « lézard » et devisent gaiement. Autour de nous, la beauté est partout et nous avons l’impression que notre contemplation suspend le temps.
Nous quittons, à regret, notre rocher « solarium » en retrouvant le chemin qui descend vers le col de Lastris (1427m). Nous déambulons au-dessus d’un immense versant recouvert de fougères miraculeusement restées vertes après un été de sécheresse. Ensuite, une très, très longue descente dans une hêtraie nous aurait peut-être parue monotone si nous n’avions pas assisté à quelques dérapages contrôlés (ou pas…) sur un sentier un peu traître.
Arrivés aux voitures, après avoir parcouru 12 km pour 970m de dénivelé, nous félicitons Ghislaine pour son sans-faute et Michel BS pour sa discrète assistance lors des changements de cap. Nous retrouvons, quelques minutes après, nos compagnons du premier groupe, le sourire aux lèvres. A Tarascon, un pot et des gâteaux nous sont offerts par Adèle (un grand merci à elle) au bar le Saint Roch. Malgré le bruit de la route…, les conversations vont bon train, satisfaits que nous sommes d’avoir vécu une si belle journée en bord de lac et sur les hauteurs Ariègeoises ensoleillées.
Jean-Michel
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Photos Etangs d’Artax 09 de Michel BS – le 5 oct. 2023
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Animatrice : Ghislaine
5 Floris
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PV La Louvière-Lauragais (Aude) – 3 oct. 2023 – menée par Nicole HG
L’Aude, département de l’ Occitanie, 6 139 km2, limitrophe des départements des Pyrénées-Orientales au sud, de l’Ariège à l’ouest, de la Haute-Garonne au nord-ouest, du Tarn au nord et au nord-est de l’Hérault. À l’est, le département est bordé par la Méditerranée (golfe du Lion), 375 217 habitants en 2020
Sa préfecture est Carcassonne, ville médiévale fortifiée de 47 000 habitants, mais sa plus grande ville est Narbonne, qui compte 55 000 habitants.
La Louvière-Lauragais, commune rurale du Lauragais dans l’Aude, située à 50 km au sud-est de Toulouse, 81 habitants en 2020.
Randonnée
16 participants
12 km
220 m dénivelé
Durée 3h45 -
CR de Nicole C. – Bonrepos-Riquet (Haute-Garonne) – Le 26 sept. 2023 – menée par Nicole H.
Verfeil, commune rurale du Lauragais qui comptait 3 727 habitants en 2020, à 20 km au au nord-est de Toulouse. Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la citadelle de Verfeil, la porte Vautrées, le moulin de Nagasse, l’église Saint-Blaise et l’église Saint-Sernin. (N.D.L.R.)
Nous sommes trente-trois pour profiter d’une randonnée à la journée organisée par Nicole H. avec visite guidée du domaine de Bon Repos-Riquet.
L’église Saint-Blaise est inscrite aux monuments historiques depuis 1979. Elle domine le centre historique de la belle citadelle fortifiée de Verfeil. Une dynamique paroissienne, investie dans la chorale, nous propose une aussi rapide qu’intéressante visite de l’église rythmée par des chants liturgiques. Saint-Blaise est édifiée au XVIe siècle sur l’emplacement d’anciens bâtiments. L’intérieur est décoré à fresque par la famille italienne itinérante Céroni, au XIXe siècle et par le toulousain Gabriel Béringuier (1842-1913).
Notre randonnée en direction du village de Bonrepos est ponctuée par une visite insolite d’un immense hangar aménagé par un collectionneur passionné de tracteurs : Norbert Jalabert. Il est honoré de nous faire découvrir ses véhicules d’exception qu’il a patiemment restaurés.
La commune de Bonrepos-Riquet est adossée au coteau nord de la valle du Girou à 202 m d’altitude. Elle profite d’une position dominante qui offre au regard un beau panorama sur les vallonnements du Lauragais. La bourgade fut au moyen âge la possession des seigneurs de Verfeil. Après l’incendie de l’église par les huguenots en 1570 et 1593, la seigneurie de Bonrepos s’impose définitivement.
Arrivés au cœur du village, confortablement installés sous les marronniers, l’apéritif se prépare : le spritz pétille dans nos gobelets pour fêter les anniversaires d’ §Adèle, Alain, Jean-Pierre et Marie-Martine. L’ambiance conviviale se poursuit avec nos pique-niques accompagnés des vins de connaisseurs : Bordeaux offert par Alain notre sommelier, et celui du domaine de La Rectorie un Banyuls de Michel H. Les délicieux cannelés de Danielle, l’épouse de Christian et les cookies de l’épouse d’Alain ont clôturé ce sympathique moment… L’heure de la visite guidée approche !
Yves, guide bénévole commente la visite complète du site avec l’élégance d’un érudit passionné.
Attiré par le site, Pierre-Paul Riquet, génie à l’inébranlable volonté, décide en 1652 de s’installer à Bonrepos. L’histoire du Château et celle du village sont étroitement liées. Le changement de dénomination de la commune de Bonrepos par adjonction de « Riquet » en 1921 témoigne de la reconnaissance du village pour son illustre ancêtre. En décembre 2007, la commune acquiert le Château de Bonrepos-Riquet et son domaine de 29 hectares avec ses bassins d’essai. L’ensemble constitue un témoignage unique et exceptionnel de la période peu documentée de la genèse du Canal du Midi.
Le site est aujourd’hui composé d’un patrimoine bâti riche de grands ensembles :
- le château et les jardins, à une époque où ils étaient le siège de toute la vie sociale durant les mois d’été, a été remis au goût du jour par Alexandre de Riquet qui le transforme en une véritable maison des champs. Les embellissements commencent par les façades. Les meneaux disparaissent, les couvrements des baies sont arrondis et les corps de moulures entre les étages suivent le même profil. En 1762, tout est refait à neuf : portes, fenêtres, huisseries. Le sol est réalisé en damier de pierre des Pyrénées, marbre gris et blanc. Le plâtrier Lestrade est chargé des gypseries.
- La façade sud-ouest du château récemment dégagée des fourrés fait réapparaître l’entrée de la grotte de rocaille. Creusée dans la roche, c’est une construction de brique voûtée en anse de panier. L’entrée est ornée d’un parement de pilastres à bossage. Les incrustations de coquillages sur les pilastres latéraux sont encore visibles.
- L’orangerie de style néo-classique, construite en 1766 par Alexandre de Riquet se situe dans le prolongement de la maison du jardinier. La vaste et luxueuse orangerie de 300 mètres carrés, figure parmi les plus imposantes de la région. Portée par des arcs diaphragmes, la couverture de l’orangerie repose sur une charpente lattée de briques (parefeuilles). Le blason incrusté dans le sol a été orné et ne correspond pas aux canons de l’héraldique. L’orangerie est aujourd’hui proposée à la location pour des manifestations de prestige.
- Le vallon de la Garenne reçoit les trois bassins d’essais de Pierre-Paul-Riquet. L’ensemble est constitué d’un bassin de décharge, d’un bassin réservoir et d’un bassin canal.
- Dépositaires du privilège royal de commercer la glace sur leur canal, Riquet entreprend le creusement d’une glacière, architecture semi-enterrée actuellement en restauration.
Dans son écrin paysager, le lieu de vie de Pierre-Paul-Riquet est d’ores et déjà consacré « Maison des Illustres » par le ministère de la Culture en 2011. Mais l’intérêt de Bonrepos ne se limite pas à la seule évocation du personnage et des souvenirs de sa lignée. Il est aussi le sanctuaire où le constructeur du canal a conçu et expérimenté son projet avant de l’exposer sur place à l’archevêque de Toulouse Charles d’Anglure de Bourlemont. L’intendant des Finances Colbert, découvrira le projet dans la fameuse lettre du 15 novembre 1662 écrite à Bonrepos même.
Hommes d’affaires, seigneur, esthète, chercheur et hydraulicien. Pierre-Paul Riquet décède le premier octobre 1680 à Toulouse sans voir l’achèvement de « son » Canal Royal du Languedoc.
La passionnante visite de deux heures terminée, quelques chanceux regagnent Verfeil en voiture, les autres ont repris difficilement le chemin du retour sous un soleil de plomb !
Merci Nicole pour l’organisation de cette randonnée mâtinée de culture.
Remerciements réitérés pour toutes et ceux qui ont contribué à faire de notre pique-nique une fête !
À la prochaine.
Nicole C.
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Photos de BONREPOS RIQUET du 26.09.23 de Réginald et André
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CR de Jacques M, Michel H & jp – Séjour à Bielsa province de Huesca, Haut Aragon, Espagne – 19, 20 & 21 septembre 2023
Le CR du séjour par Jacques est complété par le récit de Michel H de la randonnée « Le balcon de Pineta » ; jp qui n’a participé qu’à la randonnée du cirque de Barrosa a ajouté son grain de sel.
Bonne lecture (N.D.L.R.)
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Participants
Adèle et Georges,
Aubert et Régine,
Carole et Jean,
Robert et Marie-Hélène,
Marie-Martine, Françoise F, Françoise M, , Ghislaine, Solange, Marie-Jo, Murielle, Geneviève, Claudine, Christine B, Jacqueline,
Bernard, Pierre, Christian, André, Jacques M, Joël, Benoit, Paul, Michel H, Michel J, Michel BS, Gilbert, Jean Pierre.
Bielsa, petit village d’environ 400 habitants en Aragon, province de Huesca, situé à 12 km de la frontière ; après Saint Lary-Soulan, on passe des Hautes-Pyrénées en Aragon par le tunnel trans-frontalier de Bielsa-Aragnouet ; ce tunnel long de 3,070 km connecte la RD 173 avec la route A-138 espagnole.
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Le fameux « je hais les voyages et les explorateurs » qui ouvre Tristes tropiques (C.Levi-Strauss 1955 ) ne s’applique pas à nous. Nous, les Floripèdes, nous aimons les voyages et nous voilà partis pour trois jours de découvertes pour, après celui de septembre 2022, un nouveau séjour dans le Parc National d’Ordesa, Bielsa et la Vallée de Pinata.
1er jour – Mardi 19 Septembre
Le Comodoto depuis Petramula par le plateau de Due
(1675m ou 1814m- D 750m ou 550m)
Grâce à une excellente organisation (merci Bernard, merci Christiane), le covoiturage Toulouse-Bielsa s’effectue sans problème et après 2h1/2 de route environ nous nous regroupons à 9h sur le parking à l’entrée de Bielsa. (nous attendrons vaillamment, dans un petit air frisquet, Aubert qui n’avait pas prévu de mettre de l’essence dans sa voiture pour venir). Nous nous retrouvons à 31 pour commencer notre 1èrerando ; départ sortie d’Espierba. Avant de nous élancer nous écoutons avec beaucoup d’attention Bernard qui nous rappelle fermement quelques principes essentiels à respecter en rando. Démarrage tranquille puis la montée devient soutenue dans les bois car nous traçons « en direct » et recoupons à plusieurs reprises un large chemin empierré carrossable. Cette montée est assez rude aussi nous sommes surpris de devoir nous ranger pour laisser passer un vélo, certes à assistance électrique mais quand même. Nous débouchons dans une petite clairière et découvrons d’énormes champignons, nous sommes étonnés d’apercevoir un couple avec leurs paniers d’osier faire sa cueillette dans un Parc National. Nous grimpons encore un peu avant de trouver le bon emplacement pour sortir nos provisions et profiter du splendide panorama des massifs du Comodoto et du Mont Perdu; des courageux refusent cette halte et vont poursuivre l’ascension pour ajouter plus de 200m de dénivelé à leur palmarès. Le retour se fait sans difficultés par la même voie. Pour finir cette sortie, sur l’excellente proposition de Bernard, nous prenons un rafraîchissement à la terrasse du Parador de Bielsa d’où nous pouvons jouir d’une superbe vue sur le cirque de Pineta et ses cascades. Après la remise des clés à l’hôtel certain(e)s vont (re) découvrir Bielsa, petite commune de cinq cents habitants environ avec une jolie église du xvième siècle et une belle mairie Renaissance dont la façade à arcades donne sur une placette, c’est sur cette même placette que se situe le Spar où l’on rencontre les randonneurs en général et les Floripèdes en particulier venus préparer leur repas du lendemain. A l’hôtel une sangria nous permet d’échanger et de faire connaissance avec Benoit le sympathique fils de Joël qui nous vient du Québec. Le repas nous est servi « à l’assiette » sur d’immenses tables de dix couverts. Au menu nous aurons toujours le choix entre trois plats, excellente cuisine et personnel souriant. Le vin est un réputé 3404 en référence à l’altitude du pic d’Aneto ; produit en Aragon, c’est une combinaison de cépages Merlot, Cabernet Sauvignon et Morrastel. Après le repas et les derniers échanges, nous nous retirons dans nos chambres respectives.
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2ème jour – Mercredi 20 Septembre
1er circuit : Cascade del Cinca-llanos la Larri (1750m) en boucle
D.500m
Après une nuit de récupération nous allons connaître les seules difficultés sérieuses de ce séjour : elles se situent au petit déjeuner, certes celui-ci est copieux et varié : fruits frais, fromages, jambon, omelette, pain, beurre, miel, confiture, viennoiseries, céréales, jus d’orange, thé et café, tout cela à volonté: halte ! problème: la machine à café est asthmatique, elle crache son jus avec parcimonie en émettant des bruits étranges et surtout avec une lenteur qui ne permet pas de résorber la longue file des postulants. Après réflexion Bernard est d’accord pour en informer la direction et proposer soit de doubler la machine soit de changer de modèle (affaire à suivre). Départ de l’hôtel à 8h1/2 ( horaire non respecté à cause d’un retardataire dont je tairais le nom par charité chrétienne), après avoir garé nos voitures sur un vaste parking herbeux nous commençons notre cheminement, malheureusement Jean-Pierre souffre trop de sa jambe pour poursuivre la marche et Régine dans un beau geste d’humanité lui donne les clés de sa voiture (cette même voiture que nous maudissions hier, comme quoi nous devons rester humble et nous garder de tout jugement hâtif). A notre retour il est convenu que nous retrouverons Jjp au Parador de Bielsa. Les départs de rando sont souvent délicats, ainsi après nous être engagé sur la rive gauche du Rio, nous rebroussons chemin et traversons une passerelle pour poursuivre sur l’autre rive. Nous marchons en montant tranquillement, sans difficultés particulières d’abord dans un bois puis sur de larges roches avant d’atteindre la magnifique cascade de Cinca, arrêt photo puis retour où nous retrouvons un bel abreuvoir avec sa merveilleuse eau fraîche venue des glaciers. Nous poursuivons notre chemin et connaissons un passage pentu délicat, heureusement assuré par des chaînes récentes. Nous débouchons enfin dans la vallée et pour notre repas nous nous éparpillons sur des rochers ou sur de l’herbe (attention nous sommes dans une zone de pâturage et les vaches savent signer leur passage) à proximité du Rio de la Larri. Après le repas nous remontons ce torrent sur sa rive plane et herbeuse et nous arrivons à la cascade éponyme. Nous restons un bon moment à bonne distance de cette cascade à attendre qu’un gilet jaune amoureux des selfies (aussi appelé egoportrait ou autophoto en français canadien) et peut être de la jeune personne qui l’accompagne nous laisse la place. Le retour se fait à bonne allure jusqu’à ce que nous rencontrions un long passage pentu qui mettra nos mollets à rude épreuve. Nous débouchons enfin sur notre parking herbeux où nous retrouvons Jean Pierre tout sourire. Bien qu’il connaisse le Parador de Bielsa par cœur, il n’hésitera pas à y retourner avec une partie d’entre nous, les autres préférant rentrer directement à l’hôtel. En résumé nous avons fait une belle rando circulaire avec un parcours peu difficile et peu exigeant, récompensé par la visite des cascades les plus spectaculaires de la vallée. Ces cascades s’unissent dans un bras, le Rio Cinca dont l’eau glacée provient de la fonte du glacier du Mont Perdu. A l’hôtel, afin de tenir compte des estomacs fatigués, la sangria peut être remplacée par une boisson sans alcool. Les courageux du 1er groupe (voir ci-dessus) racontent leurs exploits. Bernard prend ensuite la parole et nous assistons à une petite cérémonie très émouvante quand il évoque tout le travail de Christiane pour assurer le succès de ce séjour et qu’après avoir remercié les autres organisateurs en particulier et nous en général pour ne pas avoir fait de bêtises, Geneviève, notre présidente, lui remet deux bouteilles de 3404 (un rouge, un blanc) et un petit cadeau : une bien belle séquence que seules les Floripèdes sont capables de produire, et c’est tout ému et la joie au cœur que nous allons prendre notre dîner.
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2ème circuit Le Balcon de Pineta (2520 m) en A/R, D. 1250m
CR de Michel H – Balcon de la Pineta Bielsa menée par Joël assisté d’Aubert
Après une bonne nuit à l’hôtel SNO à Bielsa 11 courageux Floripèdes et invités (8 señores et 3 señoras) s’enfoncent en voiture dans la vallée de Pinta jusqu’au parking (payant) éponyme.
Par un ciel couvert (on ne verra pas les sommets du fond de la vallée de la journée) la petite bande s’ébranle vers 8h40 au niveau d’un chantier sur le rio Cinca que l’on traverse : il n’y a qu’un mince filet d’eau sans doute loin des débits de début de saison lors de la fonte des neiges.
- Distance : 13 km
- Dénivelé : 1250 mètres.
- Durée : XH00
La première heure de marche à travers une forêt sombre de hêtres mêlée de pins dans le fond de la vallée est une agréable mise en jambes.
Première halte près d’un abreuvoir (dernier point d’eau) à la sortie de la forêt au début des choses sérieuses : premières pentes dans les pâturages.
Une petite incursion sur la gauche nous permet d’admirer de plus près la cascade du Marboré, dernière d’une série de cascades qui dévalent du haut du cirque.
Retour dans le chemin direct et franchissement du premier ressaut par un sentier escarpé qui relève parfois des tranchées de la guerre 14-18 (excusez la comparaison qui doit vous sembler exotique !).
Le petit groupe s’étire le long des lacets du sentier dans le cirque de la Pineta.
De temps à autres quels cris de marmotte égayent la montée.
Les derniers peinent dans la dernière pente mais arrivent courageusement en bordure du balcon (2350m et 4h de montée) où le guide décide de faire la pause pique-nique, car il est plus de 13h, Joël abandonne l’idée d’aller jusqu’au lac du Marboré (1/2h de plus) car le temps ne s’est pas amélioré depuis le départ, on a même eu quelques nuages qui nous ont dépassé dans la montée.
Vue sur les glaciers tous proches, faute d’apercevoir les sommets au-dessus de nous, et en direction du fond de la vallée et des chaînons lointains.
Puis départ pour la descente avant 14h (sieste et bains de soleil sont reportés à une date ultérieure), celle-ci s’annonçant délicate, degré de pente et nombreux cailloux, + le temps ne s’étant pas amélioré.
Durant la descente, plus facile à trouver que la montée, certaine nous fait des frayeurs en allant voir de près les rochers bordant le sentier. Heureusement plus de peur que de mal, et la descente reprend, quoique trop longue au gré de certains.
Un peu plus bas au niveau des estives un isard se laisse surprendre en train de brouter tranquillement.
Une petite halte bien méritée à l’abreuvoir vu à la montée permet à certains de finir leur pique-nique écourté et le parking est bientôt rejoint (vers 17h) par tous sauf un chauffeur qui a disparu dans la nature.
Heureusement tout rentre dans l’ordre et l’hôtel est retrouvé avec joie après cette longue journée où nous avons été épargnés par la pluie.
Merci aux guides Joël et Aubert qui nous ont emmené (et ramené) dans cette superbe randonnée et à ceux qui patiemment ont assuré les serre-files !
Michel H.
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CR de Jacques M.
3ème jour – Jeudi 21 Septembre
Refuge de Barrosa (9 km, D.400m)
Le départ de l’hôtel pour notre dernière journée sera marqué par un léger incident ; Joël ayant découvert un leggings noir dans son coffre celui-ci ne sera reconnu par aucune de nos consœurs. Force est de constater que la vie privée de Joël comporte des zones d’ombres ; mais cela ne nous regarde pas. Après nous être garés un peu comme on pouvait, nous commençons notre circuit en remontant le Rio Barrosa, très vite nous tombons sur des panneaux explicatifs de la faune et de l’industrie minière qui a permis le développement de cette région. La vallée de Barrosa abrite des petits groupes de marmottes (son nom vient de marmonner en raison du mouvement de ses lèvres quand elle siffle), et nous entendrons leurs petits cris aigus qui alertent de notre passage avant d’en voir immobiles près d’un bosquet. On estime que l’activité minière dans la région s’est développée d’une façon plus ou moins continue depuis la préhistoire. De la vallée de Bielsa et des vallées voisines ont été extraits du plomb, de l’argent de la blende, du zinc, de la fluorite et du fer. De Bielsa partait un fer aciéré très utilisé dans la fabrication d’outils et reconnu de façon internationale pour sa très grande qualité. Les grilles de L’Escurial ont été faites avec ce fer. L’énergie nécessaire à cette exploitation était fournie par une usine hydroélectrique alimentée par des conduits (on les voit encore) qui captaient l’eau de la rivière Barrosa. On distingue toujours des éléments d’installation du Transpyrénéen, l’un des deux câbles aériens transporteurs du minerai. Ce câble fut construit en 1912 pour faciliter le transport vers la France des minerais. Le câble supportait des bennes qui remplaçaient avantageusement les caravanes de mulets, (le système de débrayage des bennes, révolutionnaire à l’époque, est très utilisé de nos jour pour les télésièges et télécabines). Notre marche s’effectue de façon régulière sur un terrain peu accidenté, quelques passages de ruisseaux, nous marchons toujours et finissons par atteindre le refuge de Barrosa ouvert, propre. Nous parcourons son cahier de passage où figurent les témoignages des randonneurs de tous pays (en général ils sont émerveillés par la beauté du site). Et Jean Pierre? me direz vous, eh bien il arrive tranquillement et c’est sous les applaudissements qu’il nous rejoint pour quelques minutes de repos car le temps se couvre et Bernard, toujours dans sa grande sagesse, décide de ne pas poursuivre plus avant et de faire demi tour. La descente s’effectue un peu en ordre dispersé mais nous nous regroupons pour notre repas, près d’une petite conduite d’eau maçonnée. Nous poursuivons notre retour et prenons le temps de compléter notre lecture des différents panneaux explicatifs. Arrivés aux voitures une discussion s’élève pour savoir si nous nous retrouvons pour un dernier pot. Après un long échange il est convenu que chacun fera ce qu’il voudra et nous serons une douzaine à nous retrouver à la terrasse d’un café à St Larry pour de derniers échanges sur notre séjour.
En résumé, un beau séjour avec de belles randos et une ambiance toujours aussi conviviale et celà grâce au travail des organisateurs, c’est-à-dire Bernard, Christiane et Marie Martine (même si cette dernière s’en défend avec une modestie qui l’honore). Qu’ils en soient chaleureusement remerciés en particulier Christiane qui, suite à son accident de cet été, n’avait pas pu participer au séjour qu’elle avait si soigneusement préparé.
Jacques M.
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CR de jp
Je n’étais pas présent l’année dernière mais, cette année, plein d’enthousiaste, je me suis inscrit pour retrouver mes copains des randonnées du jeudi, ainsi qu’Hélène et Robert que j’ai appréciés lors de notre séjour en Aubrac.
Tous, nous regrettons l’absence de Christiane (voir son message) mais sa détermination est telle qu’elle reprendra très vite les sorties avec les Floripèdes.
Je tiens à la rassurer en précisant que Bernard, toujours souriant, a assuré avec brio la gestion des trois jours, de la répartition des chambres aux apéros, les passant par les repas, les horaires, les préoccupations liées à la Covid, les RdV, les voitures réquisitionnées, le planning des randonnées, réussissant même à dissuader les copocléphiles d’oublier de rendre leurs clefs de chambre. Et bravo pour la négociation du prix de la demi-pension !
Ces trois jours et deux nuits exceptionnels resteront gravés dans nos souvenirs !
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1er jour – 19 septembre 2023
Je pars seul pour une rando de 3h30 à 4h le long du canal de Cinca sur un sentier en belvédère au dessus du torrent. Les aménagements de ce tronçon offrent une balade spectaculaire au-dessus des gorges du rio Cinca. Ce canal artificiel construit entre 1921 et 1946 alimente les centrales hydroélectriques du système Cinca-Cinqueta. Il amène l’eau à Bielsa, à l’entrée de la vallée de Pineta. Ici une autre centrale produit de l’électricité. Puis l’eau est récupérée dans le barrage de Pineta et rejoint celle du rio Cinca. A partir d’ici une partie de l’eau passe sur plusieurs kilomètres par deux lignes de canaux et tunnels à travers la montagne pour arriver au-dessus des centrales de Lafortunada.
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3ème jour – 21 septembre 2023
CIRQUE DE BARROSA à 1745 mètres d’altitude dans la vallée du Cinca
Le cirque glaciaire de Barrosa se situe sur le versant espagnol de la crête frontière des Pyrénées centrales, vallée de Bielsa. Y prend sa source le rio Barrosa, qui se jette dans le rio Cinca à Bielsa.
Depuis l’hôtel nous montons garer les voitures sur un petit parking. Robert dispose sa voiture de façon à partir le premier pour sa route de retour.
- Altitude : 1745 mètres.
- Dénivelé : 340 mètres
- Distance : 8 km
- Durée : 3H00 aller retour
- Sentier balisé « blanc-jaune »
Randonnée, très agréable, temps ensoleillé coupé de nuages non menaçants sur un sentier muletier ou sentier des ingénieurs qui nous conduit dans cet amphithéâtre du cirque de Barrosa, pas de difficultés , quelques traversées de torrents. Un dernier effort pour atteindre le terminus, un refuge bien équipé, pause fraîcheur, glucides et graines.
Retour décontracté avec un dernier arrêt vers midi à 500m des voitures pour piqueniquer le long d’une conduite forcée des mines de Liena de plombs argentifères et fer exploitées jusqu’au début du XXème siècle.
Retour à Toulouse sans problèmes bien assez tôt pour savourer la victoire de la France contre la Namibie avec le score record de 96 à 0, assombrie par le choc et la blessure d’Antoine Dupont.
Un grand merci aux organisateurs, Christiane, Marie-Martine et Bernard
A l’année prochaine…
jp
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photos Bielsa 09.23 de Michel B. Solange Benoit G.
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Photos de Michel B et Solange:
JOUR 1: https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16955666464800
JOUR 2:https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16955669352400
JOUR 3 https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16955673940300
Photos de Benoit G:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16956321163700
Animateurs: Bernard
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CR de Michel Bl. – Villemur sur Tarn (Tarn) – 19 sept. 2023 – menée par Michel Bl.
Villemur commune de 6100 habitants est située à 40 km au nord de Toulouse en Haute-Garonne, aux frontières du Tarn et du Tarn et Garonne. La cité de Villemur-sur-Tarn a été fondée il y a plus de mille ans sur un site favorable à la défense. Elle est si remarquablement aménagée que cette place forte partage, avec le Mont-Saint-Michel, l’honneur de n’avoir jamais été prise, notamment par les Anglais qui, à l’époque de la guerre de Cent Ans, occupaient tout l’ouest et le sud-ouest de la France. (N.D.L.R.)o0oNeuf Floripèdes se sont retrouvés au cœur de Villemur sur Tarn pour une randonnée d’environ 12 km et un dénivelé de 230m.Nous avons commencé par faire étape aux Greniers du Roy. Ce bâtiment remarquable du XVIème siècle, fait de briques et de colombages, est inscrit à l’inventaire des monuments historiques.Il était destiné au stockage des grains.La température parfaite nous a permis de monter sans difficulté la côte des Filhols.Notre position dominante nous offre alors de beaux panoramas sur le Tarn et la campagne environnante.Nous avons ensuite emprunté un beau et long sentier ombragé le long du ruisseau de la Pissolle. Les intempéries du printemps l’ont fortement dégradé mais nos vaillants randonneurs ont fait preuve de vigilance et de souplesse…La crête de Cambourel, nous offre une nouvelle fois une vue panoramique sur le Tarn.Nous redescendons vers cet affluent de la Garonne que nous longeons sur plus de 2 km afin d’atteindre notre point de départ.Sur notre passage, nous avons pu admirer une tour de défense du XII ème siècle magnifiquement restaurée. Sur l’autre rive, on peut voir un imposant bâtiment industriel dans lequel la famille BRUSSON, a assuré la fabrication de pâtes alimentaires (cheveux d’ange), pain de mie et biscottes.Un récent violent incendie a retardé la réhabilitation de cet bel ensemble par le groupe Essor.Une terrasse de café, superbement située entre le pont suspendu et notre parking nous a accueilli pour le pot de l’amitié.Michel Bl -
Photos de VILLEMUR le 19.09.23 de Michel Bl.
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16957143106400
animateur : Michel Bl.
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