• Photos Escoussens 81 le 7/12.23 de Michel B. , Marie Martine ,

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    animateur: Pierre

  • CR de Jean-Michel – Escoussens (Tarn) – 7 déc. 2023 – menée par Pierre D.

    Selon la légende, le drac est la figure de premier plan de la mythologie du Languedoc. A la fois diable, dragon, lutin, loup-garou, vampire, ogre, séducteur, il cumule les traits démoniaques de divers êtres du folklore, ce qui montre la richesse de cette figure, constamment réinterprétée dans la tradition orale. Son pendant féminin, tout aussi ambigu, est la saurimonde (personnage troublant, à la fois fée, femme sauvage et démone).

    Dans la montagne noire, et notamment à Escoussens, on raconte qu’un drac particulièrement machiavélique prenait la forme d’un pauvre agneau perdu, sur les rives du Mouscaillou. Le passant attendri  le prenait sur ses épaules, pour son malheur. En effet, l’animal devenait de plus en plus lourd, et cherchait à faire tomber sa victime dans le ruisseau.

    A l’arrivée à Escoussens un ciel rouge absolument splendide ravit les 20 Floripèdes présents (12 fées, 8 démons). Parmi eux quelques-uns expliquent cette curiosité en évoquant la diffusion de Rayleigh. En clair (!), à l’aube ou au crépuscule, lorsque le soleil est bas sur l’horizon, l’épaisseur de la couche atmosphérique traversée par le rayonnement est bien plus importante que pendant la journée. Aussi, on ne voit que les longueurs d’onde les plus grandes (rouge). C’est ainsi que le ciel apparaît rouge. Afin de se remettre de cette explication scientifique…, voici un peu de poésie : « là-bas le ciel rougeoie pour laisser fuser l’or du tout premier soleil qui va naître bientôt, et son glorieux réveil gagnera la vallée pour que tout y flamboie ».

    Pierre, notre guide du jour, très concentré, n’a pas le temps de s’intéresser à ce qui se passe dans le ciel… Carte en main, il conduit vaillamment la troupe dans les rues de ce hameau pittoresque jusqu’à l’église Saint-Sernin (malheureusement fermée), de style gothique, à nef unique et à chevet plat. En 1699, un magnifique retable est installé à l’extrémité du chœur (classé depuis monument historique). Petite particularité, les sculptures des chapelles latérales sont établies sur le principe de l’antinomie : vieillesse/jeunesse, richesse/pauvreté, ordre civil/ordre religieux.

    Nous gravissons ensuite les pentes au-dessus du village, dominé par le château (datant du XIIe siècle), avec une vue sur le paisible panorama qui surplombe toute la vallée. Le paysage automnal devient plus mélancolique lorsque le sentier s’enfonce dans le sous-bois. Plus loin, nous descendons dans une belle forêt de sapins. Tout en bas, un pâle soleil réussit tout de même à mettre  en valeur les feuilles d’or des hêtres. Au bord du ruisseau, sur une verte pelouse, nous pouvons admirer une collection de cèpes… en pierres, accompagnée de petits arbustes de différentes espèces. Il s’agit d’un vaste jardin exotique entretenu à la perfection.

    Afin de mettre un peu de piment, Pierre nous propose à présent  une séquence «aventure ». Il nous faut en effet zigzaguer entre des arbres abattus, des houx redoutables et des amas de feuilles instables. Tout ceci, sur une forte pente et pas très loin du ruisseau du Mouscaillou. Aussi, certains s’imaginent qu’ils vont tomber sur le drac, qui va les précipiter dans l’eau. Heureusement, en retrouvant le chemin, quelques mètres en amont, tout le monde est rassuré. Le guide, joueur, esquisse un grand sourire !

    Uniquement interrompu par le craquement sinistre des arbres qui tombent, le bruit des tronçonneuses se fait entendre dans le bois. Nous accédons par une minuscule sente à la jolie cascade du Mouscaillou. Après avoir apprécié le calme du lieu, nous reprenons notre chemin avec quelques difficultés …car le guide facétieux nous précipite dans un passage en descente, sur une roche glissante qui nécessite une grande prudence. Bref, après la séquence aventure, voici la séquence acrobatie. En contrebas de l’obstacle, deux hommes forts, très rassurants, dispensent des conseils et proposent leur aide. Les techniques adoptées par les unes et les autres sont différentes. Certaines optent pour une opération toboggan…, quelques dames préfèrent la projection dans des bras accueillants… !

    Il est à peine midi lorsqu’un talus ensoleillé, en bordure d’un chemin forestier, nous accueille pour un repas bien mérité. Un léger vent agite les feuilles, mais le temps est agréable. Le café de Pierre est précédé de gâteaux offerts respectivement par Marie-Martine et Françoise F, puis suivi par la « poire » de Bernard.

    Le redémarrage s’effectue sur un large chemin, très confortable. Comme nous sommes poussés par le vent, la descente s’effectue très  tranquillement. Un vrai boulevard s’ouvre devant nous dans la forêt aux jolies couleurs d’automne avec une dominante jaune or, quelques fois remplacée par le vert sombre des sapins. Troisième et dernière séquence du jour proposée par notre animateur : le bavardage. Le succès est immédiat !

    Après avoir accompli un peu plus de 15km, pour 600 mètres de dénivelé, la décision est prise de nous arrêter à Soual. Françoise M, Marie-Odile et Nicole (cheffe du balisage) fêtent leur anniversaire en nous offrant, en plus de la boisson, une multitude de gâteaux (un grand merci à elles) au bar restaurant le Soualou. Dieu soit loué, ce diable de guide, très séducteur, est grandement félicité pour nous avoir entrainés sur cette belle rando de pleine nature. Son professionnalisme est vanté, et puis alors la mise en scène au niveau des diverses séquences qui ont rythmé la journée, c’est la classe !  Bravo !

    Jean-Michel

  • PV Rabastens (Hte-Garonne) -5 déc. 2023 – menée par Pierre D.

    Rabastens – Terre de brique, terre de vin (Gaillac), terre de rencontres, à 36 km au nord-est de Toulouse, 5700 habitants. 
    Nombreux monuments : Hôtel de ville, Hôtel de Lafite, Hôtel de Rolland, Maison de la place Mont-del-Plat, Hôtel de la Castagne, La Halle, le pigeonnier, « le Banc-Chômeur » (N.D.L.R.)

    8km

    140m

    2h1/2

    17 Floripèdes

    Temps menaçants avec une grosse averse de 5 minutes

     

    Sortie du 20 oct. 2022 

    Sortie du 12 oct. 2021

    Sortie du 27 oct. 2020 

    Sortie du 20 nov. 2018

  • Photos Saissac de Michel.B le 28.11.23

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    Animatrice : Ghislaine

  • PV Mons (Haute-Garonne) – 28 nov. 2023 – menée par Nicole HG

    Participants 24
    9 km
    Dénivelé : 110 mètres
    Durée : 2h30
    Chemins piégeux
    Anniversaires  de Régine, Reginald et Christian 🥳 🎂
  • Photos de Michel BS – Pic de Cornudère (He Garonne) – 23 nov. 2023

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    Animateur: Joel

    12 Floris

    15km 760m dénivelé 4h de marche

  • CR de Jean-Michel – Pic de Cornudère (Haute-Garonne) – 23 nov. 2023 – menée par Joël

    L’air est frais et piquant sur le parking du col du Portet D’Aspet (1069 m), mais le ciel bleu et la perspective d’une belle journée de montagne réjouissent les yeux et réchauffent les corps. Nous sommes 12 Floripèdes (parité parfaite). Sur le large chemin caillouteux, Joël, le guide du jour, nous présente, notamment, le Pic de la Calabasse (2210m), le Cap de Gauch (2148m) et le majestueux Valier (2838m).

    Dans une hêtraie dénudée, nous évoluons sur un doux tapis de feuilles sur un chemin forestier avant d’emprunter  une  jolie sente pentue qui zigzague dans forêt. Le gazouillis des oiseaux est parfois troublé par les geais qui cacardent ou bien cajolent. À l’orée du bois, nous apercevons la cabane de Cornudère. Le sentier est recouvert d’une infime couche d’une neige tombée la veille au soir.

    Arrivés au Pic de Cornudère (1608m), le large panorama est somptueux. Au premier plan, il y a les vallées recouvertes de forêts d’où émergent quelques  maisons aux tuiles qui scintillent, ensuite au deuxième plan, se dressent les Pyrénées majestueuses et fières dans un silence immaculé. Le guide suprême est dans son jardin, il énumère le nom de tous les principaux sommets, du Pic de Saint  Barthélémy  jusqu’au Pic du midi de Bigorre. On aimerait partager sa science. Toutefois, avec une application dédiée, Michel BS, parvient à rajouter quelques noms de cimes. A l’opposé des pics, la plaine, elle, est sous une couverture épaisse de nuages.

    A l’amorce de la redescente, des Floripèdes, skieurs en herbe, tentent et réussissent les premières glissades de l’hiver (avec réception sur les fesses). L’estive recouverte d’une croûte de neige est aussi craquante que le paysage. Comme il est l’heure de déjeuner, le guide propose à chacun de choisir un rocher pour siège. Est-ce la beauté du paysage ou l’absence de bavards, toujours est-il que nous nous installons dans un grand silence méditatif. C’est un vrai recueillement, afin sans doute de mieux vénérer dame montagne couronnée de neige. Il est vrai que le spectacle que nous avons sous nos yeux est tout simplement magique. Quelques frêles nuages, aussi blancs que des flocons, commencent à envelopper d’un voile discret les plus hauts sommets.

    La fraîcheur des lieux n’incitant pas vraiment à faire la sieste, le guide nous propose de nous réchauffer sur un chemin de crête de luxe, jusqu’au col de Saraoute (1502m). Un beau raidillon réchauffe nos mollets. Nous dérangeons quelques  vaches, et faisons de l’équilibre sur des rochers enneigés afin de rejoindre le col des passagers (1478m). L’intention de quelques-uns de poursuivre jusqu’au pic de Paloumère est vite anéantie par le guide qui rappelle opportunément  que nous sommes en novembre et que la nuit tombe vite…A défaut d’aller à Paloumère, nous entonnons une chanson dans laquelle il est question de montagnes et de Pyrénées ! La descente dans le bois, quelquefois sur la neige, parfois sur la boue ou sur des roches glissantes donne lieu à quelques glissades se terminant par des chutes heureusement sans gravité.

    Le retour aux voitures se fait allègrement et le verdict tombe, nous avons parcouru 14 km pour 760 m de dénivelé. Pas mal ! A Aspet, le guide est félicité pour nous avoir emmenés sur des sentiers, certes de moyenne montagne, mais qui permettent d’évoluer dans un écrin de beauté aux panoramas à couper le souffle. Les boissons chaudes ou fraîches avalées au bar le Cagire sont accompagnées de gâteaux (offerts par Christine, Claudine, Hubert). Un passage obligatoire à la charcuterie…du Cagire permet à tout un chacun de rentrer à Toulouse avec des provisions composées d’acide gras dits «saturés » qui sont essentiels à l’organisme.

    Tout le monde est ravi de cette parenthèse enchantée et d’avoir pu marcher sur les premières neiges avec une vue permanente sur la splendide chaîne des Pyrénées, au cœur de la nature tout simplement. Un ami randonneur de la vallée d’Ossau, qui aurait sans nul doute apprécié la rando du jour, me rappelait récemment la citation suivante d’Henry Russel : « les Pyrénées sont capables de donner aux saints du ciel la nostalgie de la terre ».

    Jean-Michel

    Crédit Photos

    Sortie raquette au Puech

  • Photos rando GAILLAC (81) le 19.11.2023 de Jean Marie

     

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  • Photos Belvèze du Razès 11 le 16.11.23

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    Animatrice: Christine

    17 floris

    19km 420m 6h

  • PV Aureville – 14 nov. 2023 – menée par Marie-Martine

    Aureville est une commune rurale de 970 hab, du Lauragais, située à 17km au sud de Toulouse (N.D.L.R.)

    Nombre participants  :  26

    Kilomètres  :  10,5

    Dénivelé  :  250 m.

    Durée  :  2h45

    Météo  :  Estivale

    Entre ombre et lumière randonnée très agréable : les chemins boisés alternent avec des chemins en crête où l’on profite de panoramas superbes sur les  Pyrénées.