• CR de Jean-Michel – Serres-sur-Arget (Ariège) – 6 avril 2023 – menée par Bernard

    CR de Jean-Michel, Serres-sur-Arget (Ariège), le 6/04/2023, menée par Bernard.

    Sur la place de l’église de Serres-sur-Arget, pas le moindre « clabetaire» pour accueillir les 18 Floripèdes (10 pâquerettes et 8 narcisses) présents. Pourtant, à la fin du 18ème siècle, on trouvait dans cette vallée de la Barguillère 16 ateliers ou boutiques à clous produisant 1600 quintaux de clous par saison. Cette belle industrie de la clouterie faisait vivre des centaines de personnes (en 1885 on dénombrait plus de 700 clabetaires…). A coups de marteau, dès  4 heures du matin, le clabetaire (cloutier) façonne le fer rouge avec une dextérité remarquable puis, le dirige sur l’enclume pour l’amincir et ensuite il aplatit la tête. Le soir, il est fréquent que l’ouvrier emporte ses clous dans un panier d’osier et aille, de porte en porte, vendre dans les villages alentours les clous servant à ferrer les sabots ou les bêtes de la ferme.

    Après un petit tour du village, en guise de découverte, nous empruntons un long chemin dans une hêtraie dénudée où seules les fragiles violettes apportent quelques petites taches de couleur bienvenues. Une fois sur la crête, nous déambulons sur un chemin enherbé, bordé de sapins. Les oiseaux gazouillent, les Floripèdes piaillent et le coucou coucoule. A l’estive des Fautils, une très longue descente inspire à tout le monde la même question : c’est bien le chemin ? On ne va pas être obligé de remonter ? Ce qui a pour effet de bien faire rigoler le guide Bernard. Il est certain de son affaire et enfonce le clou.

    A Vidallac, nous passons devant l’écomusée. Niché au cœur du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, cet écomusée, qui est une ancienne ferme ariégeoise remise en activité, propose «une plongée dans la vie d’une ferme traditionnelle, résolument tournée vers le futur». On y découvre une «ferme et ses races préservées, son jardin et ses légumes rares, ses corps de ferme anciens, ses expositions, son restaurant et ses animations». C’est un véritable havre de paix, à l’abri du tumulte de la ville et de la vie moderne. On peut y découvrir les techniques actuelles de jardinage biologique, de fabrication du pain et de fromages.

    Nous allons ensuite à la chapelle Sainte-Croix d’Alzen qui date du Xème siècle, elle a été détruite en 1694 puis reconstruite au XVIIIème  siècle sur l’emplacement d’un très ancien château fort à vocation purement militaire, déjà totalement démantelé lors de la reconstruction. Le site offre un beau panorama. Une pierre sculptée représentant une fleur de lys est incorporée au pignon. Sans doute est-ce un remploi de pierre du château dont le vestige le plus visible est le soubassement de la tour, situé quelques mètres derrière la chapelle. La façade et la toiture sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques. L’un d’entre nous fait le singe derrière une grille.

    Nous voilà maintenant sur le GR de Pays du tour de la Barguillère. En haut d’une belle montée, à l’abri du vent, nous trouvons un emplacement idéal pour le déjeuner avec une belle vue qui va du Pog de Montségur au cap du Carmil. Sans doute le clou du spectacle, au dessert, un magnifique ciel bleu prend le pas sur les nuages gris et comme par enchantement le paysage s’illumine. Aussitôt les candidats à la sieste se mettent en place, alanguis au soleil retrouvé. Très conciliant, le guide accorde une bonne pause à tous ces candidats au repos.

    Le redémarrage nous plonge dans un sous-bois avec une descente qui « tape » dans les genoux, sauf pour l’une d’entre nous qui se plaint des cuisses (une grenouille sans doute ?!). Après Tresbens, un raidillon déclenche des grimaces chez certaines. Mais piquées au vif, elles font preuve d’un grand courage et franchissent l’obstacle… avec le sourire. La volonté,  » c’est le clou auquel on accroche son projet pour l’avoir toujours devant les yeux  » disait Victor Hugo.

    Le retour vers Serres sur Arget se fait sur de beaux chemins, sous le charme d’un paysage vallonné et le plus souvent en bordure de vertes prairies. Nous arrivons aux voitures après 19 km et 850 mètres de dénivelé. Un grand bravo à notre guide pour nous avoir entrainé sur cette rando très sympa qui nécessite une attention de tous les instants compte tenu d’un balisage aléatoire et le plus souvent absent. Heureusement, notre guide en chef Bernard (à qui il est difficile de clouer le bec), n’a jamais été, au cours de cette belle journée, hors des clous ! Vous le croyez Vous quand il dit qu’il veut s’arrêter de guider alors qu’il est à la pointe : des clous !

    Jean-Michel

  • PV Florentin (Tarn) – 4 avril 2023 – menée par Marie-Martine

    12km 250 m

    Beau temps

    Florentin, à 67 km de Toulouse et à 13 km au sud-ouest d’Albi, est un village de 677 habitants, située dans le département du Tarn, en région Occitanie.. La commune d’une superficie de 1271 hectares, fait partie de la communauté d’agglomération de Gaillac-Graulhet et est dans le pays viticole Gaillacois.

     

    Crédit photos

  • Photos Florentin(81) le 4 avril 2023 de Murielle

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16806866109500

    Animatrice : Marie Martine

  • Photos Paulinet 81 le 30.03.23 de Michel, Solange

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    Animatrice: Solange

  • Photos Les Cammazes 81 le 28.03.2023 de Christiane, Pierre et Philippe

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  • Photos Tourtouse 09 le 23.03.23 de FIFI , Michel, Solange, Christiane..

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    Animateur: Philippe

  • CR de Ghislaine Cirque de Bône – St Antonin Noble Val 82, le 16.03.23

    COMPTE RENDU DE GHISLAINE : CIRQUE DE BÔNE – ST. ANTONIN NOBLE VAL LE 16.03.23 

     Encore une rando dont Bernard a le secret ; on en attend des surprises et les 22 Floripèdes présents n’ont pas été déçus : Saint Antonin Noble Val nous réserve des pépites de marches et c’est depuis le cirque de Bône et son panorama grandiose sur les gorges de l’Aveyron que nous avons entamé la nôtre.  

    Entre l’exploration de la Grotte du Trassadou à la frontale, la falaise équipée de via ferrata et néanmoins vaillamment descendue par toute l’équipe, nous en avons pris plein la vue…et plein les jambes ! 

    Arrivés entiers et en forme sur les berges de l’Aveyron que nous avons suivies jusqu’au petit village de Cazals, petite déconvenue : la passerelle prévue pour accéder sur l’autre rive est interdite ce qui nous contraint (excepté 3 rebelles qui ont voulu tester la résistance effective de cette passerelle) à poursuivre notre chemin jusqu’au prochain passage et rajoute environ 2 kms à notre expédition. 

    Après la pause déjeuner notre marche se poursuit dans un cadre magnifique et sous un beau soleil, il y avait longtemps que nous n’avions pas eu aussi chaud ! 

    Mais Bernard nous avait gardé le meilleur pour la fin, le retour aux voitures restées en haut de la falaise : c’est la côte de OUF ! Il ne nous a pas pris en traitre, cette côte nous était promise depuis le début, et comme plusieurs d’entre nous, je m’en délectai à l’avance ; pas de déception , c’est donc après environ 20 km de marche que nous nous sommes hissés sur une pente de 35° à 45° sur 170 m de haut grâce aux câbles disposés tout le long de la paroi jusqu’au panneau OUF ! oui, ouf, mais tellement contents !  

    Bravo Bernard et merci pour cette journée au parfum d’aventure épicée d’un peu d’adrénaline, on s’en souviendra ! 

    Ghislaine. 

  • Photos cirque de Bône St Antonin 82 le 16.03.23 de Michel, Solange, Christiane

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    Animateur: Bernard

  • Photos de Solange, Claudine,Jacqueline,Christiane et Michel – Brousses-et-Villaret (Aude) – 9 mars 2023 – menée par Geneviève.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16786420795200

  • CR de Jean-Michel – Brousses-et-Villaret (Aude) – 9 mars 2023 – menée par Geneviève.

    Charmante petite commune de l’Aude, Brousses-et-Villaret se situe au cœur du pays cathare, en surplomb des vignobles du Cabardès. A l’origine propriété directe des comtes de Carcassonne, le village de Brousses devient propriété de l’abbaye de Saint-Jean-de-Mallast au Xe siècle, et ce, jusqu’à la Révolution française. Peuplé depuis le paléolithique, le territoire de Brousses-et-Villaret s’est développé au fil des siècles, subissant les assauts barbares ou encore la tragédie cathare au XIIIe siècle. Réunifiés à la fin du XVIIIe siècle, les deux villages sont aujourd’hui un haut lieu du tourisme dans la région en raison de la richesse de leur patrimoine historique et de leur charme naturel.

    Chez les Floripèdes, on connaît parfaitement les moulins à paroles…, en revanche on est un peu moins qualifiés en matière de moulins à papier.  Si la fabrication du papier est attestée en Chine deux siècles avant notre ère, les premiers moulins à papier ne sont mentionnés en France qu’à partir du XIVème siècle et dans l’Aude, vers la fin du XVIIème siècle. Le moulin à papier de Brousses  est le dernier moulin en activité de la région Occitanie. Sa visite permet d’admirer les machines anciennes (piles hollandaises, meuleton) et les moteurs hydrauliques (roue à augets, turbine). Détail cocasse, il y a peu, le papier était encore fabriqué à base… d’excréments d’éléphant (provenant de la réserve africaine de Sigean). En effet, le pachyderme ne digère pas la cellulose contenue dans les végétaux qu’il ingère. Par précaution, aujourd’hui, la pâte à papier est fabriquée à partir du crottin de cheval, mais aussi et surtout à partir de chiffons.

    Arrivés sans se tromper…, à Villaret, les 18 Floripèdes (13 lionnes et 5 éléphants) trouvent un petit muret accueillant pour se chausser, avant de démarrer à 8h30 le parcours intitulé « entre lavoirs et fontaines », dont le tracé ressemble, sur la carte, à la corne de l’Afrique…Un agréable chemin bordé de chênes nous conduit à Monplaisir où le gars du coin qui ne manque ni de vaches, ni d’humour, a trouvé le malin plaisir de confectionner un vrai panneau indicateur sur lequel il a indiqué : « les randonneurs en ballerines peuvent faire demi-tour ». Il est vrai que la boue est très présente (et odorante) sur la sente à hauteur d’un beau mimosa en fleurs (qui lui sent bon, ça compense un peu !).

    A Fontiers-Cabardès, petite bourgade aux toits d’ardoise et lieu de réception de petits ruisseaux descendus tout droit de la montagne noire, nous pouvons admirer l’église Saint-Clément, construite en 1537, et son puissant clocher roman. Nous jetons aussi un œil à la tour de l’horloge, haute de 18 mètres, datant du XVème siècle. Plus loin, un Patou sympa nous conduit sur un chemin bordé de sapins puis de peupliers centenaires de plusieurs mètres de circonférence. Rapidement, nous arrivons au barrage de Saint Denis, avec ses eaux noires et, en aval, ses petites cascades. Peu après, la guide, et son assistant aux longs poils blancs…, nous proposent, un supplément afin de monter jusqu’à la fameuse rigole, chère à Pierre-Paul Riquet. Dans la hêtraie qui suit, le sentier qui longe le joli ruisseau remporte tous les suffrages.

    Après avoir dépassé une mangrove…, alors que midi approche, Geneviève nous installe confortablement pour notre repas, au bord du lac avec vue sur les ondes dont les reflets nous renvoient des paillettes d’argent. Le calme de l’endroit est  très apprécié. Notre nouvel ami à quatre pattes déambule au milieu des convives, avec la nonchalance d’un patron de restaurant heureux et repu. Quelques rayons de soleil se joignent à la fête ponctuée au dessert de divers chocolats, distribués avec amour par d’aimables hôtesses.

    Le redémarrage s’effectue sous les ordres de notre vénéré représentant de la gent canine, qui a pris le pouvoir et ne semble pas avoir l’intention de nous abandonner. Arrivés au village de Saint-Denis dont les ruelles se coupent à angle droit, un temps printanier nous incite à musarder mais aussi à nous cultiver un peu. C’est ainsi que l’on apprend qu’au XIIIème siècle pour inciter les familles à venir s’installer ici, chacun a droit, à son arrivée, à un lot constructible identique (les Ayrals), un jardin potager (les Cazals) et une terre cultivable (les Arpents). Les temps ont bien changé !

    C’est sous un grand ciel bleu, sans le moindre nuage, que nous empruntons des sentiers bucoliques au milieu de chênes verts, épicéas et autres frênes afin de rejoindre, vers 15h, nos voitures après 18 km et 560 mètres de dénivelé. Le temps magnifique, la joie procurée par cette agréable rando, la tristesse de quitter notre chien adoré, tout ceci nous incite à aller prendre un pot. Finalement, il nous faut aller jusqu’à Bram pour nous rafraichir et déguster les délicieux petits cakes aux raisins (et au rhum) concoctés par l’adorable Régine. La belle tablée remercie la guide Geneviève pour ce sans faute absolument magistral et cette magnifique balade. L’un d’entre nous (aucun nom ne sera donné, mais il lui arrive de ressembler à un éléphant dans un magasin de porcelaine et il a les cheveux aussi blancs que notre adorable Patou…) se demande si Madame la Présidente n’a pas un peu triché en s’assurant les services d’un splendide chien de montagne des Pyrénées connaissant par cœur le tracé du parcours. Mais il est vrai que, parfois, Geneviève ne nous dit…pas tout !

    Jean-Michel