Des conseils pour randonner en montagne sans (ou moins) se fatiguer
Les sept conseils d’un pyrénéen pour randonner en montagne en limitant la fatigue inutile…
Les randonneurs peu entraînés hésitent à se lancer en montagne. Certes l’entraînement est un plus. Adopter ces bons conseils permet d’envisager d’essayer quelques dénivelées. Adopter les techniques de marche des montagnards. Marcher lentement, éviter les raccourcis et les pentes trop raides, bien observer le terrain pour poser le pied le plus à plat possible, utiliser des bâtons. Partir avec un sac léger sans négliger l’essentiel (vêtements chauds et légers), boire et manger régulièrement, se fixer des objectifs raisonnables.
On vous dit comment se comporter face à un ours rencontré en randonnée dans les Pyrénées
Avec une cinquantaine d’individus vivant dans le massif, l’ours fait désormais partie des animaux sauvages que l’on peut rencontrer lors d’une randonnée dans les Pyrénées. Si la probabilité est faible, elle n’en reste pas moins possible. Alors que faire ?Publié le 17/07/2020 à 12h14
En juin 2019, un randonneur qui se trouvait près dans le Couserans (Ariège) a été coursé par une ourse sur plusieurs mètres. Elle protégeait son petit qui se trouvait non loin de là. Un épisode dont le jeune homme se souviendra longtemps mais qui s’est finalement bien terminé. Dans la vidéo, le randonneur nous fait part de sa frayeur.
Les récits de rencontre entre l’ours et les randonneurs se multiplient. Une des raisons tient à l’augmentation du nombre d’invidus. Le dernier recensement fait état de 52 ours détectés pour l’année 2019, soit trois de plus que l’année précédente. La réintroduction des ours dans les Pyrénées est régie par un plan mis en place depuis plusieurs années pour assurer la sauvegarde de l’espèce.
Des rencontres fortuites et rares
L’ours est un animal sauvage, et en tant que tel, il ne cherche pas la présence de l’homme. En général les animaux ne sont pas agressifs. Mais dans certaines situations, il peut se montrer agressif. L’attaque reste pour lui un comportement d’autodéfense. Notamment pour les femelles, lorsqu’elles protègent leur(s) petit(s).
Les spécialistes du comportement du plantigrade expliquent.
En cas de rencontre, l’ours cherche toujours à fuir. S’il se dresse sur ses pattes arrières, ce n’est pas un signe d’agressivité, mais une position lui permettant de mieux identifier ce qui approche grâce à son odorat. Comme pour toutes les espèces de grande taille, sauvage ou domestique, la présence de petits (oursons, veaux, poulains …) doit inciter à une prudence particulière.
Association ADET, pays de l’ours
Quelles sont les situations à risque ?
Cinq situations sont particulièrement dangereuses lorsqu’elles se produisent :
se trouver près d’un ours blessé
rencontrer à très courte distance une femelle accompagnée d’oursons
surprendre un ours sur sa couche diurne ou en train de consommer une carcasse
être face à une altercation entre ours et chien, ce dernier venant chercher refuge derrière son maître
déranger un ours dans sa tanière
Dans les témoignages de randonneur, la plupart du temps, ils ont aperçu un ours au loin. Quelques fois, ils ont pu se retrouver face à une femelle et ses petits. Une situation à risque qui fort heureusement s’est toujours bien terminée, malgré de grosses frayeurs. En effet, la dernière attaque d’un homme par un ours dans les Pyrénées remonte à 1850. Une étude de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Occitanie montre que sur soixante cas de rencontres homme-ours recensées dans les Pyrénées de 1996 à 2000, l’ours a généralement évité l’homme dans 78% des cas recensés. Dans 19 % des cas, il manifeste un comportement indifférent sans être agressif. Dans 3 % des cas (2 cas) seulement, l’animal a chargé.
Que faire face à un ours ?
En présence d’un ours, essayez de garder votre calme. Ne criez pas, ne vous agitez pas, car l’animal pourrait interpréter vos gestes comme une agression à son encontre Tenez votre chien près de vous, car il pourrait exciter l’ours. Signalez votre présence en sifflant ou en parlant afin d’éviter l’effet de surprise. Puis, éloignez-vous lentement de l’ours. Il ne faut pas que vous donniez l’impression de fuir. Partir en marchant va rassurer le plantigrade. Vous vous écartez de la zone où peuvent par exemple se trouver ses petits.
Ce mardi 16 juin, Nicole donne rendez-vous aux 10 floripédistes à Cumiès, petit village de l’Aude, situé sur un piton rocheux au sud-est de Molleville. Notre point de départ se situe entre le cimetière et l’église désacralisée devenue propriété privée.
Nous commençons par descendre vers le lac artificiel de la Ganguise. C’est la plus grande réserve d’eau de la région, les Canadairs viennent d’ailleurs s’y approvisionner lors des grands incendies de forêt. Les oiseaux migrateurs profitent de ce véritable havre de paix. En cette période, les eaux hautes laissent émerger les squelettes de la forêt engloutie. Nous prenons les chemins où les collines de la Piège offrent de larges points de vue sur le Lauragais et les Pyrénées. Une magnifique prairie de délicates fleurs mauve bleutée nous questionne : c’est la phacélie (phacelia tanacetifolia),Aude plante herbacée de la famille des hydrophyllacées. Engrais vert reconnu pour sa croissance rapide, la phacélie renouvelle les sols et concurrence les mauvaises herbes, chiendent compris. Les vagues dorées et veloutées de blé dur font scintiller leurs épis. L’éclat et la senteur envoûtante des genêts ponctuent notre beau parcours.
Un raidillon qui va couper les jambes des « petits mollets » nous mène à l’église Saint-Martin de Molleville. À l’intérieur, une statue de saint Roch, reconnaissable à son doigt pointé sur le bubon et au chien qui lui apporte un pain, nous prends sous sa protection. En effet, il est invoqué au cours des épidémies et particulièrement de celle de la peste. C’est un saint régional né à Montpellier.
Nous retrouvons la quiétude des eaux tranquilles de la Ganguise sur le chemin du retour. Nous attendons une prochaine journée d’escapade avec un pique nique sur ses rives insolites.
Un grand merci à Nicole pour le choix du parcours apprécié de tous et à Michel H. et Réginald pour l’aide au guidage afin d’éviter le passage à travers les champs cultivés.
Un grand merci à tous nos guides, équipe administrative sans qui rien ne serait. Bel été à tous.
Nous avons été deux à répondre à la proposition de Joël de nous rendre au Cagire pour fêter le déconfinement : dommage car ce fut une magnifique journée.
Partie avec Michel B, nous avons donc rejoint Joël au lieu de rendez-vous fixé à Aspet : sensation curieuse d’être conduite telle la reine mère à l’arrière du véhicule, mais respect des gestes barrière oblige nous avons répondu à toutes les consignes : gel, masques, distance…
Depuis la route menant à Aspect, vue superbe sur le Cagire toujours majestueux se détachant sur un ciel sans nuage, de quoi susciter l’envie d’y grimper.
Partis du col de Menté nous sommes arrivés au sommet (1912m) en 2 h 15, surpris de rencontrer autant de randonneurs sur les sentiers…besoin de bouger pour beaucoup.
Au sommet pas de surprise, mais toujours autant de plaisir devant ce paysage dont on ne se lasse pas, avec notamment le massif très enneigé de l’Aneto où il nous a semblé voir quelques cordées.
Nous avons poursuivi notre périple par la ligne de crêtes qui mène au pas de l’Escalette, ça monte, ça descend, magnifique chemin mais pas facile tout de même pour une reprise.
Ensuite descente tranquille après une pause repas au soleil, mais à l’arrivée pas de bar ouvert …dur pour des Floripèdes, même si nous avons pris le temps de nous rafraîchir avec des boissons maison .
Petit débat tout de même sur les chiffres : il en va des dénivelés comme des températures il y a l’affichage et le ressenti : 750 m annoncés et réalisés, 1000 m pour moi dans les jambes, effets du confinement sans doute…
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