CR de Mireille – Montgaillard – 13 fév. 2020 – menée par Joël

Dix floripèdes aujourd’hui pour la grande boucle des Lacs et des Potiers depuis Montgaillard, sans difficulté (21 km, 458 m. de dénivelé) à part la traversée de deux gués. Le cadre est relativement sauvage et vallonné. Passage au milieu des lacs collinaires réalisés pour l’irrigation (la Chêneraie et Teuilière). Forêts de châtaigniers et de chênes dont quelques beaux spécimens et un splendide chêne liège. Circuit bien balisé dans l’ensemble. Un peu trop de routes goudronnées, mais préférables aux chemins gadouilleux et glissants. Temps correct.

Et les potiers dans tout ça ? Ils n’existent plus depuis la fin du XIXè siècle. Le village, principal centre de potiers de Lomagne, comptait une quarantaine de personnes qui vivaient de cet artisanat. Le bois de Oules était le lieu où l’on prélevait la terre nécessaire à la fabrication « des Oules » (récipients culinaires).

Michel J. nous explique la culture des noisetiers dont nous longeons plusieurs vergers. C’est le 2ème département producteur de noisettes. Chez le Noisetier, les fleurs sont unisexuées (mâles ou femelles) et  portées par le même arbre. Les chatons mâles sont portés sur le bois de l’année précédente. Les fleurs femelles sont regroupées en haut d’un bourgeon en une houppe rouge (voir photo). Nous n’ignorons plus rien de la manière dont elles sont récoltées, nettoyées puis séchées et portées à la coopérative Unicoque de Cancon (47).

Nous côtoyons aussi des plantations d’aillet  « Qui a de l’ail dans son jardin, n’a pas besoin de médecin » disait ma grand-mère. Vous m’avez comprise, si vous souhaitez faire de vieux os mangez des aulx…

Avant le pique-nique, nous faisons un détour à partir du lieu dit Durios pour aller admirer la jolie petite église de Badignac. Et je ne peux m’empêcher de faire un « copier-coller » de la notice POP. Ce n’est pas le genre musical, mais la Plateforme Ouverte du Patrimoine signalée par un floripède chercheur (devinez lequel !). De nombreuses bases de données alimentent cette POP : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00039209. La notice est claire, précise, complète, rigoureuse, détaillée, technique, exhaustive, bref scientifique. Il  manque juste un petit commentaire artistique, esthétique ou culturel… Mais le moindre tableau ou objet faisant partie du patrimoine, situé dans la plus petite église reculée est répertorié avec son âge, sa dimension, son état, les matériaux, son emplacement etc… et sa photo la plupart du temps.

Dénomination de l’édifice : Église paroissiale

Vocable – pour les édifices cultuels : Saint-Rémi

Titre courant Église paroissiale Saint-Rémi

Localisation : Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Balignac 

Aire d’étude pour le domaine Inventaire : LavitCanton : Lavit

Références cadastrales : 1933 B 333

Milieu d’implantation pour le domaine Inventaire : Isolé

Partie constituante non étudiée : Cimetière

Siècle de la campagne principale de construction : 17e siècle (?), 18e siècle (?)

Description

Matériaux du gros-œuvre : Pisé, enduit

Matériaux de la couverture : Tuile creuse

Typologie de plan : Plan allongé

Description de l’élévation intérieure : 1 vaisseau

Typologie de couverture : Toit à longs pans, croupe

Commentaires d’usage régional : Clocher mur ; chevet plat

Je vous fais grâce du reste !

Pas  de bar à Montgaillard, nous échouons donc à Lavit dans un PMU bruyant… juste à temps pour les résultats des tiercés, quarté et quinté du jour ! Merci à Solange qui arrose la naissance de son petit-fils Bastien. Et merci à Joël pour cette belle journée.

Mireille
Crédit Photos

Laisser un commentaire