https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15899592444700
Animatrice : Nicole H.
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15899592444700
Animatrice : Nicole H.
Floripèdes confinés, Floripèdes déboussolés, mais Floripèdes engagés. Nous pourrions échanger sur le blog et rêver de randonnées mythiques.
Sur une idée de Jean, je vous propose ce concours dont le 1er prix n’est pas fixé :
Rédiger un texte sur des randos effectuées en mars il y a dix ans :
——————————————————–
. Le 23 mars 2010, dans les Hautes-Pyrénées , les Coteaux de Tournay
Rando de Tournay (Hautes-Pyrénées)
Le 23 mars 2010, je n’avais pas l’honneur de faire partie des Floripèdes. Par conséquent, pas question de faire le compte rendu de la boucle au dessus de Tournay. Je vous propose plutôt de faire un tour dans Tournay ! Nous allons donc tournailler autour de Tournay (prononcer Tournaille comme en bigourdan). Pas plus d’un km à la ronde et une heure de marche n’est ce pas, c’est le règlement. En ce temps de confinement, on devient obsédés, pardonnez-moi !
J’ai suivi les conseils de Joël G. de la FFR : Utilisez le site www.geoportail.gouv.fr/carte. Et voici la procédure à appliquer:
Chercher sa commune :
1 – accéder aux outils ;
2 – sélectionner « calculer une isochrome » ;
3 – choisir son mode de déplacement (à pied ) ;
4 – sélectionner le temps (30 minutes, soit 1h A/R) ;
5 – sélectionner le point de départ ;
6 – le placer sur la carte ;
7 – lancer le calcul . Vous obtenez votre zone de confinement. C’est tout simple !
Nous voici donc dans une petite bourgade de 1200 habitants si agréable qu’elle mérite le surnom de « Petit Nice ». Ah oui ? Mais vraiment tout petit alors ! Il faut avoir pas mal d’imagination !
Il parait qu’il y a un peu plus d’ensoleillement qu’à Tarbes ! Mais ce n’est quand même pas la côte d’Azur !




Voir plus : http://patrimoine.loucrup65.fr/tournay.htm
A l’entrée du Pays des coteaux, au cœur du Piémont pyrénéen, Tournay nous offre un terroir authentique et d’une nature préservée, avec les chemins de crête et les Pyrénées comme toile de fond.
C’est le dimanche de l’Assomption de l’an 1307 que le paréage de la bastide de Tournay fut consenti entre Bohémond d’Astarac et le sénéchal de Toulouse, représentant du roi de France Philippe IV le Bel, qui avait besoin d’une ville fortifiée au voisinage du château de Mauvezin pour en contrer l’influence. Il lui donna le nom de la ville belge de Tournai en commémoration d’une de ses victoires et octroya à la population des privilèges fonciers. Il reste de cette époque le plan général de la ville caractérisé par ses rues en angle droit, significatif des «villes nouvelles», appelées aussi bastides du xiiie siècle.
Partout dans le village ancien on découvre de nombreuses et belles et imposantes demeures de maîtres construites à partir du XVIIè avec de magnifiques cochères, de beaux encadrements de portes et fenêtres, des balcons et des toitures aux formes élégantes.
Le patrimoine religieux a son importance : l’Eglise St Etienne incendiée par les protestants en 1569 fut reconstruite en 1850. Le cimetière attenant à l’église fut créé à l’issue d’une épidémie de peste en 1632.
L’Abbaye Notre-Dame, par bonheur, est située pile-poil à 1 km de la place Astarac. On peut donc l’inclure dans la visite. C’est un monastère construit de 1951 à 1958 pour accueillir l’afflux de vocations des moines d’En Calcat (tarn) qui s’étaient installés en 1934 au Prieuré de Madiran restauré, 300 ans après son abandon.
En 1971, l’abbaye de Tournay se lance dans la confection de pâtes de fruits. Un petit atelier artisanal se développe et se poursuit de nos jours avec succès. L’objectif est de pouvoir vivre de ses mains, afin d’être autonome financièrement, comme le stipule d’ailleurs leur règle monastique, la règle de saint Benoît (VIe siècle).
Enfin on ne peut oublier Francis Jammes, né à Tournay en 1868 et mort à Hasparren au Pays basque en 1938. Il passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration. La maison de ce poète, romancier, dramaturge et critique français est localisée dans le périmètre autorisé .
LES PÂTURAGES
Les pâturages, au bord des eaux, sont épais.
La pluie lourde a couché les blés trempés,
et les feuilles des berges sont très vertes,
excepté que les saules sont en cendre légère.
Les foins, comme des ruches, sont dressés.
Les coteaux sont si doux qu’ils semblent caressés.
Poète ami, tout serait doux sans la douleur
qui nous enlève tous les plaisirs du cœur.
Je crois qu’il est inutile d’essayer de la fuir,
car la guêpe ne quitte guère les prairies.
Laissons donc la Vie aller, et les vaches noires
paître près des endroits où elles ont à boire.
Plaignons tous ceux qui souffrent lentement,
tous ceux qui sont comme nous, et tous le sont vraiment,
excepté qu’ils n’ont pas tous du talent.
C’est la seule différence, mais c’est important.
Une bonne consolation est un amour charmant,
comme une jeune fraise au bord d’un vieux torrent.
Voilà ce que je pouvais vous offrir dans notre champ d’action et le temps qui nous était imparti. C’est la première fois que je conduis une rando… et la dernière rassurez-vous !
Mireille
——————————————————–
. le 18 mars 2010, dans le Tarn, Le Vintrou, Gorges du Banquet accès au Vintrou (covoiturage) par Mazamet et le Pont de l’Arn.
CR de Bernard
Douze Floripèdes au départ de Toulouse sous un ciel couvert. C’est aujourd’hui que Jean va faire ses preuves d’animateur sous l’oeil bienveiliant de Pascale.
Il ne fait pas très chaud, arrêt au petit bar pour prendre un café. Au pied du lavoir du Vintrou, Pascale et Jean font le point sur la rando, vérifient l’équipement de chacun… Robert sera serre-file. Nous passons la grosse conduite d’eau et pénétrons dans une forêt de conifères… Le crachin et le brouillard sont de la partie : Jean apprécie.
Tout le monde accélère l’allure : Jésus donne la cadence, J.F. nous régale de quelques blagues… pique nique très rapide, pas de sieste pour Michel… La météo est très mauvaise. Le sentier suit le lit du torrent en sous bois, la prise de photos devient très difficile. J.P. a des problèmes de chaussures « chinoises » achetées sur internet… Voici le Pont de l’Arn et l’ancienne voie romaine. Jean obtient son bâton de maréchal .Merci pour cette randonnée bien arrosée !
Nous avons parcouru 16 km en 5h30.
Bernard
——————————————————–
. Le 11 mars 2010, dans le Gers Fleurance-Montestuc ;
CR (reçu par courrier) de Junie
Par le plus grand des hasards j’ai découvert votre jeu-concours. Résidente de Sempesserre, petit village du Gers de trois cent habitants, au nord-est du département, j’ai souvent parcouru les chemins entre Fleurance et Montestruc.
C’est étrange mais le 11 mars 2010 est une date que je ne peux oublier, c’est ce jour-là que j’ai commencé à lire le Décaméron que mon père venait de m’offrir pour fêter mon anniversaire. Florence et la peste ! Aujourd’hui le monde et le Covid 19 ! Et oui, c’est tentant de voir dans le « Livre des dix journées » une analogie avec la pandémie actuelle et le confinement auquel nous sommes confrontés ; le vivre à Sempesserre est certainement plus agréable qu’à Toulouse, ici, pas de maréchaussée, pas de contrôle de sauf-conduit par contre tel en Ariège, l’école a fermé, les commerces ont disparu.
Savez-vous que Beaumarchais a baptisé Fleurance en l’honneur de la prestigieuse Florence en Toscane ? Plongez-vous dans les aventures de Ciappelletto, de Jeannot de Chevigné, de la marquise de Montferrat, d’Aldobrandino et de bien d’autres. Vous ne vous ennuierez pas.
« La huitième journée du Décaméron finie, commence la neuvième dans laquelle, sous le commandement d’Émilia, chacun devise comme il lui plaît et de ce qui lui agrée le mieux. La lumière, dont la splendeur met en fuite les ombres de la nuit, avait déjà changé la teinte azurée du huitième ciel en une couleur bleue foncée, et les fleurettes commençaient à relever la tête par les prés, quand Émilia s’étant levée, fit appeler ses compagnes ainsi que les jeunes gens. Quand ils furent tous venus, suivant à pas lents leur reine, ils allèrent jusqu’à un bosquet peu éloigné du palais, et y étant entrés, ils virent les animaux tels que chevreuils, cerfs et autres, quasi rassurés des chasseurs depuis que la peste régnait, qui les attendaient comme s’ils n’eussent plus eu aucune crainte ou s’ils étaient devenus familiers. S’approchant tantôt de celui-ci, tantôt de celui-là, comme s’ils allaient les attraper, ils se divertirent quelque temps à les faire sauter et courir. Mais le soleil étant déjà élevé, il leur parut temps de s’en retourner. Ils étaient tous couronnés de feuilles de chêne, et les mains pleines d’herbes odoriférantes et de fleurs, et qui les eût rencontrés, n’aurait pu dire autre chose, sinon : ou bien ceux-ci ne seront pas vaincus par la mort, ou bien elle les frappera en pleine joie. »
En cent cinquante ans, entre 1222 et 1373, plus de trois cents bastides se développent en Aquitaine et Languedoc. Certaines ont reçues le nom de grandes cités espagnoles – Barcelone, Cordes (Cordoue), Grenade, Pampelone, italiennes – Fleurance et Pavie en Lombardie, Plaisance en Emilie-Romagne ou même des bords du Rhin – Cologne. La ville de Fleurance a été fondée en 1272 par Géraud de Cazaubon et Eustache de Beaumarchais. Une bastide en forme de pentagone, une place centrale et des rues droites se coupant à angles droits. Beaumarchais décide que la nouvelle bastide se nommera Florencia et le parrainage symbolique se retrouve également dans la devise de la ville «Florencia floruit, floret semperque florebit», «Fleurance a fleuri, fleurit et fleurira toujours».
Vous avez certainement visité l’église Saint Laurent, imposant bâtiment de style gothique méridional aux proportions dignes d’une cathédrale, 70 m de long pour 35 m de large.
Et la Halle-Hôtel de Ville ; en août 1833, un incendie détruit la vieille halle, on décide pour optimiser l’espace la construction d’une halle en rez-de-chaussée et des bâtiments à l’étage, soutenus par des piliers carrés ; sur la façade est, trône un balcon au-dessus des trois arcades centrales, et un fronton rectangulaire à deux baies encadre une horloge et un campanile. Aux quatre angles, des fontaines ornées de statues représentent les quatre saisons.
En arrivant à Montestruc, vous avez découvert un village endormi, avec ses vieilles maisons à colombage, l’église Saint-Caprais du 14ème siècle et le château de Barratnau.
J’ai lu, je ne sais où, que ce château avait été la demeure de Barbe Bleue. En effet Perrault chargé par Colbert de la politique artistique et littéraire de Louis XIV serait venu à l’invitation de la Marquise de Gensac. La veuve l’aurait si bien reçu qu’il aurait trouvé là l’inspiration pour son conte. Pourtant la marquise se prénommait Louise-Hortense et non Anne. « Soeur Louise-Hortense… »
Croyez-moi, c’est le bon moment pour découvrir ou re-découvrir le Décaméron ; imaginez une honnête compagnie de sept dames et de trois jeunes hommes fuyant en 1348 la grande peste qui ravage Florence et se retrouve confinée à la campagne ; en ville règnent la mort, le désordre, une forme de décomposition. Nos jeunes gens se racontent « cent nouvelles, ou fables, ou paraboles, ou histoires, comme il vous plaira de les appeler ».
Et aujourd’hui la pandémie et le Coronavirus ! C’est aussi le temps du risque sanitaire, des barrières, de la distanciation sociale, des rues désertes, de l’économie à genoux, de la suspicion, de la peur, de l’encombrement des hôpitaux, de la surcharge des services d’urgence, de la pénurie de matériel – masques, surblouses, tests de dépistage, médicaments, appareils de réanimation, lits, personnels, de la mort non sous la forme de cadavres et de rites funéraires mais un décompte glacial de chiffres, de statistiques par âges, pays, régions, lieux, de courbes exponentielles : Ferons nous mieux que nos voisins ? Nos vieux en Ehpad sont-ils condamnés ? Nos dirigeants sont-ils compétents ? Comment le virus est passé de la chauve-souris à l’homme ? Où est passé le docteur Jekill ? Et le docteur Folamour ?
En mars et avril 2020, chaque foyer se terre, laisse allumé ses écrans qui déversent sans discernement embrouillaminis des journalistes, galimatias des politiques, incertitude des savants. Ce flot d’informations me laisse sans voix, je le juge inadapté, anxiogène, mal documenté et si peu didactique. Il reflète notre civilisation, le sensationnel prime l’éducation et la responsabilité.
De mon hameau perdu, je m’interroge sur le nombre d’anecdotes que vous allez récolté pendant ce confinement. Comment en sortirons-nous ?
Boccace termine ainsi: « Et vous, plaisantes dames, demeurez en paix avec sa grâce, vous souvenant de moi, si par hasard il sert à quelqu’une de vous d’avoir lu ces nouvelles. »
Junie de Sempesserre
——————————————————–
Qui a participé ? Qui se souvient ? Qui raconte sans avoir participé ?
Poster vos textes afin que le jury puisse vous départager
Pas de CR pour la belle sortie au-dessus d’Ambialet dans le Tarn… pendant le w-end je n’avais pas le temps et maintenant que nous sommes presque désœuvrés, je n’ai pas envie, pas le cœur, pas de courage. Un simple PV pour que la rando soit répertoriée dans le blog vous informe que nous étions 18 floripèdes.
Nous avons marché 5H30 et grimpé 700 m. – 5 intrépides ont cavalé 1 heure de plus et gravi 300 m de plus.
Merci aux photographes pour les chouettes photos malgré le ciel gris et merci à notre animateur Bernard. Mireille
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15841124347600
Animateur : Bernard
Décidément les semaines se suivent et ne se ressemblent pas, bousculant nos habitudes.
Après une sortie toulousaine pour cause de pluie la semaine dernière, c’est une sortie raquettes qui s’est trouvée au programme pour cause de grand beau temps, mais quand les conditions sont réunies il faut les exploiter : C’est ainsi que sous l’impulsion de Joël cinq Floripèdes dérogeant au planning ont décidé ce mercredi 11 mars de chausser les raquettes et d’aller goûter aux plaisirs de la neige… et du plaisir nous en avons eu !
La destination, incertaine au moment du départ, s’est vite imposée en se rapprochant de la montagne : pour avoir de la neige il fallait monter à 1800 m d’altitude, donc la décision a vite été prise, ce sera le Plateau de Beille, connu de bien des Floripèdes, cependant pour une partie d’entre nous, une première.
Savez-vous que la station de Beille a été ouverte en 1989 et qu’en 2008 elle était la première station de ski nordique des Pyrénées et la quatrième de France ? Elle est constituée de replats dont l’altitude se situe entre 1700 et 2000 m sur environ 1450 hectares. Ses infrastructures comprennent entre autres activités 70 km de ski de fond et 42 km de pistes raquette : de quoi faire donc !
C’est l’occasion pour deux d’entre nous d’étrenner des raquettes remisées jusqu’alors au placard faute de neige. Là, nous avons la quantité désirée et nous suivons tranquillement notre piste, régulièrement dépassés par les amateurs de ski de fond.
Très vite la chaleur se fait ressentir sous un ciel sans nuage et un soleil bien présent. Nous savourons la beauté de nos Pyrénées enneigées tout en nous tartinant de crème solaire, en raison de l’effet d’albedo nous informe Michel P : explication pour les ignorants comme moi, tout corps réfléchit une partie de l’énergie solaire qu’il reçoit. L’albédo est la part d’énergie solaire réfléchie par rapport à celle reçue. Plus un corps est clair et plus il est réfléchissant : son albédo est fort. À l’inverse, un corps sombre absorbe davantage les rayons du Soleil : son albédo est faible.
Donc vous l’aurez compris il fallait se protéger de la réverbération… merci Michel , nous aurons appris quelque chose !
Après un repas pris au pied d’un sapin ( pour avoir aussi un peu d’ombre..) nous avons bouclé notre circuit, soit environ 13 km pour 500 m. de dénivelé pour finir par un pot en terrasse et au soleil !
Ghislaine

https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15840254966800
Animateur: Joel
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15839482460900
Animateur : Pierre
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui nous n’avalerons pas des dizaines de km… Puisqu’il pleut partout en France, on peut aussi bien se mouiller « intra muros ». Joël nous propose donc une balade à pieds le long de la Garonne et du canal en démarrant du monument aux Morts pour arriver au cimetière de Terre Cabade !!! Pourquoi ces idées noires ? Ce ne fut pas pour autant une promenade macabre, ni funèbre, ni même tellement pluvieuse, mais à la fois belle, sportive et culturelle.
Nous sommes 11, 12, 13, 14 suivant les heures au cours desquelles l’une nous rejoint, d’autres nous quittent. Après avoir franchi le pont St Michel, nous traversons la prairie des filtres. Jacques D. nous fait un topo historique. Au XIXe siècle, la commune comprit qu’on pouvait utiliser le sol sablonneux comme un filtre naturel pour purifier l’eau recueillie au Château d’eau, nouvellement construit entre 1821 et 1825. La Prairie doit son nom aux galeries filtrantes (établies en 1821 et 1829) utilisées pour purifier l’eau boueuse pompée dans la Garonne et amenée ainsi assainie jusqu’au Château d’eau de Toulouse, devenu en 1976 Galerie de photos créée par Jean Dieuzaide.
Elle devint alors Prairie des Filtres et les Toulousains commencèrent à l’utiliser comme lieu de loisirs : terrain de rugby vers 1890, elle servit aussi aux footballeurs et accueillit les stands de la foire agricole. Durant la Belle Époque, elle vit atterrir le premier avion qui survola Toulouse. Mais elle servit aussi à l’occasion de pacage pour les moutons ; durant la Première Guerre mondiale on y planta des patates et en 1939-45 elle se transforma en jardins ouvriers… pour finir depuis 1976 en jardin public plein de charme, d’où la vue panoramique sur la ville et le pont neuf avec ses dégueuloirs est imprenable.
Passé le Château d’eau, nous pénétrons dans les magnifiques salles de l’Hôtel Dieu que nous visitons. Cet hôpital qui se développe à partir du XIIIe siècle, accueillait mendiants et pèlerins (principalement des Jacquaires) avant de devenir le plus important centre de soins de Toulouse jusqu’à l’ouverture de Purpan, puis le siège administratif du CHU de Toulouse et le musée des instruments de médecine.
Puis nous parcourons le site de La Grave érigé en 1197 pour recevoir les pestiférés (il n’est pas impossible que cela serve très prochainement pour le connard de virus !) Sur les 6 ha, il ne reste que quelques unités de soins actives : laHalte Santé, la pédopsychiatrie et le centre de ressources autisme. La grande nouveauté est la Cité de la Santé de Toulouse, inaugurée en juin 2019. La chapelle de La Grave (XVIIIè) est le bâtiment le plus photographié de Toulouse. Son dôme agit comme un phare pour les habitants de la ville, accrochant le regard de jour comme de nuit, lorsqu’il revêt son habit de lumière.
Nous continuons notre périple : Jardins Raymond VI, Ponts-jumeaux, Canal de Brienne, Espace EDF du Bazacle , pour atterrir dans un restau découvert par hasard dans la rue des Blanchers. À « L’oreille cassée » ce n’est pas Tintin qui accueille aimablement la douzaine de floripèdes affamés, mais une équipe de sourds-muets dont la cuisine maison de saison est savoureuse… Pas plus de problème de compréhension que dans n’importe quel restaurant (cf. CR L’ Abattoir à St-Gaudens en juin 2015).
I l est encore tôt (13 h 30) on ne va pas se quitter si vite… nous traversons le centre ville pour finir, comme tous les mortels, au cimetière, après avoir fait 14/15 km.
Merci Joël pour cette superbe flânerie. Les couleurs, les lumières, les reflets sur le fleuve, le vol des cormorans, nous laisseront un souvenir impérissable.
Mireille
Photos d’une rando du 7 janv. 2020
Je cherchais à savoir ce qu’est une randonnée toponymique. Aucune définition sur le site de la fédération. Je pense avoir compris ce jeudi en allant pour la première fois à Dun et en cherchant l’étymologie de ce patronyme étrange.
DUN est un toponyme courant dans les régions de peuplement ou d’ancien peuplement celtique. Il signifie à l’origine citadelle, forteresse, enceinte fortifiée, puis secondairement colline, mont.
On le trouve :
On le rencontre également dans les textes relatifs à la mythologie celtique, notamment pour désigner la résidence de dieux ou de héros.
Nous étions donc dix héros rescapés ce dernier jeudi de février bissextil à DUN, commune de l’Ariège, semble-t-il le seul endroit d’après la météo sans pluie. Je dis » rescapés » car le non respect des procédures peut entraîner des conséquences graves nuisant à la bonne humeur dans notre association.
L’inscription obligatoire aux randonnées se fait maintenant par un double mail, l’un envoyé aux Floripèdes l’autre à l’animateur désigné sur le programme. Notre destination était lointaine puisqu’après un premier changement dûment signalé à tous, nous devions aller dans l’Aude. Un lecteur consulte la liste des inscrits, note neuf participants et se dit « je vais faire le 10ème, pas de 3ème voiture, je m’inscrits ». Patatras, un F. s’était enregistré par un seul mail à l’animateur et n’apparaissait pas dans la liste. A 7h du mat, l’animateur responsable, devant les onze F. présents sur le parc, demande un volontaire pour rentrer chez lui plutôt que prévu ! Se lever à 5h30 pour se recoucher à 7h30, quelle galère !
Autre manquement aux procédures :
Pour trouver un lieu sans pluie, après consultation, le groupe décide d’oublier Lagrasse pour aller près de Pamiers à Dun. Décision prise à 7h05, donc largement le temps de prévenir tous les Floripèdes afin que des volontaires pour Dun ne ratent pas ce magnifique projet !
Arrivé dans ce coin perdu du Piémont ariégeois, au sud de Pamiers, la pluie contraint à nous équiper de capes. L’un d’entre nous découvre que sa cape a mal vieillie et devra finir à la poubelle.
En route, Au bout d’une heure, la pluie s’arrête et laisse place à un ciel de traîne agréable puis à un timide soleil. Randonnée idéale dans des structures ondulées, des paysages contrastées de bois, de broussailles, de prairies, sur des chemins empierrés, au loin les monts enneigés : 14km, 400m. de dénivelé, retour aux voitures à 13h. pour un pique-nique sur la place du monument aux morts, avant de retrouver Toulouse.
Au retour, une voiture fera halte aux Village des marques pour fêter l’anniversaire de Claudine avec un chocolat chaud et suisse.
Merci Geneviève et René qui avait reconnu le parcours de notre périple du jour
jp
PS. Je précise pour ceuss qui n’aurait pas d’humour (« L’humour ne s’apprend pas. C’est comme le jazz, une cadence intérieure. On l’a ou on ne l’a pas. » Bedos) que mes réflexions farfelues sur les procédures ne sont pas à prendre stricto sensu comme dirait le roi Loth dans Kaamelott !
Commentaires récents