• CR de Mireille – La tournée du facteur – 5 déc. 2019 – mené par Marie-Martine

    Les facteurs sont à l’honneur ces temps-ci.  L’itinéraire d’aujourd’hui m’a semblé particulièrement complexe, serpentant, virant, contournant les champs caillouteux, les prés et les vignes, les plantations  de chênes truffiers, obliquant dans les sentiers, traversant de nombreuses routes.

      Petits extraits du descriptif : Prendre à gauche le chemin en lacets qui longe une petite plantation de jeunes arbres (il y en a partout) et descendre en traversant bois et champs… plus tard, tourner à l’angle d’un taillis (véridique), bifurquer à gauche avant d’atteindre les maisons, partir sur le chemin herbeux qui rejoint le hameau de Lieur. Le traverser et atteindre la Rd 25 (route menant à Villeneuve sur Vère), prendre à gauche, faire environ 50 m et bifurquer à droite sur le chemin. 400 m plus loin, à la patte d’oie, monter à droite jusqu’au point culminant offrant un beau point de vue sur Villeneuve sur Vère et les alentours. Descendre à gauche le long d’une vigne pour rejoindre un carrefour de chemins et prendre à droite jusqu’à la route. Au niveau du virage suivant, partir à droite sur un chemin en lisière de bois qui longe des vignes, l’emprunter sur 500 m. après une parcelle non boisée.

    Et pourquoi ne pas prendre à gauche après le 15ème peuplier, traverser la vigne à la 10ème rangée ou tourner après avoir franchi le bouquet de pissenlits ou la grosse pierre ? J’ai compris pourquoi la rando était qualifiée de « difficile » car le dénivelé était de 400 m et les km affichaient 21 au compteur.  

    Pauvres facteurs d’antan qui, en plus de leur grosse sacoche, devaient se munir d’une chaine d’arpenteur, d’une boussole, d’un curvimètre, d’un podomètre, etc…  

    Coup de chapeau à Marie-Martine pour nous avoir fait un sans faute dans cet imbroglio de chemins, routes,  carrefours et sentiers. Il lui a fallu une bonne dose de concentration… et sans doute l’aide du GPS ? Il me semble que Régine B. l’avait accompagnée pour reconnaître la rando. Il ne faut peut-être pas chercher plus loin l’origine de ses méchantes migraines !

    Nous étions donc à nouveau dans le gaillacois, sur le causse cordais, à quelques kms de Cesteyrols, le fief de Colette. Point de départ : Villeneuve sur Vère, bastide du XIIIème siècle fondée par Déodat Alaman, qui conserve de cette époque de belles maisons de pierre très blanche, comme l’ancienne résidence des évêques d’Albi, près de la mairie sur la grande place du bourg. Au milieu de la place, on ne peut ignorer cet édifice original (voir la photo sur le blog) qui ressemble à un pigeonnier sur 4 piliers, dont on aurait comblé les espaces avec le même appareil. C’était le poids public et la grosse sculpture d’une truffe rappelle la fête annuelle le 1er dimanche de février. Sur le parcours, nous avons traversé le village de Milhavet, longé la distillerie Castan, rejoint les hameaux de Pradals, de Lobre, de Lieur. Du coup j’ai oublié l’endroit où nous avons pique-niqué. Solange saura le dire puisque nous y avons rencontré une de ses amies avec sa petite fille.

    Un peu de « culturel » pour finir : Michel J. nous apprend que les petits plants semés dans 1 rang de vigne sur 2, les féveroles, ont la faculté d’assimiler l’azote gazeux de l’air et de le fixer sur ses propres racines constituant ainsi ses propres réserves.  A la fin du printemps, juste avant la floraison, la plante est broyée puis mélangée au sol après avoir l’avoir fait sécher  préalablement pour éviter les phénomènes de pourrissement dans le sol. De plus,  la féverole aura aéré le sol, de part son système racinaire important. Ainsi le respect du sol et l’esthétique vont de pair. 

    Pot offert par Jean-Paul pour son anniversaire au sympathique café « Atipyc » de Marssac. Et avant-goût de Noël avec le délicieux pain d’épice alsacien de Solange. Merci à tous les deux et à M-M. pour cette très agréable rando ensoleillée.

     Mireille

    INFORMATIONS de Martine


    Pour faire suite à la randonnée jeudi dernier 5 décembre, je souhaite apporter une info.

    Le 1er dimanche du mois de février (pour 2020, le 2), le syndicat des trufficultures du Tarn organise la foire aux truffes à Villeneuve/Vère.
    De nombreux vendeurs nous proposent leur récolte, et on peut se faire plaisir pour un prix raisonnable ; en effet une truffe de la taille d’un gros abricot ne pèse pas plus de 50 grammes.

    La truffe se conserve très bien au congélateur, et il n’y a plus qu’à la râper au dessus d’une assiette de pommes de terre en salade, de pâtes à la crème, ou sur une tranche de pain beurré.

    Sur place, on peut se régaler avec l’omelette truffée, et quelques producteurs proposent noix, ail, miel, pâtisseries, etc,…
    Martine

  • Photos Villeneuve sur Vère 81 le 5.12.19 de Michel, Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15756197899500

    Animatrice : M.Martine

  • Photos Montastruc de Réginald le 3 déc 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15754773271900

    Animatrice : Solange

  • Photos Roquefort des Corbières 11 le 28.11.19 de Michel B, Solange

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15750219017300

    Animatrice : Ghislaine

  • CR de Nicole C. – Endoufiele– 26 nov. 2019 – mené par Bernard.

    Ce mardi matin 26 novembre Bernard conduit notre équipe de 25 floripédistes au sud du canton de l’Isle-Jourdain, sur la commune d’Endoufielle, ancien village fortifié. Le nom d’Endoufielle apparaît au XIIe siècle avec Guillaume d’Endoufielle (dit aussi d’Andozille de Montaut) qui fut évêque de Lectoure, puis promu archevêque d’Auch en 1122. 

    Son église – dédiée à Saint Germier évêque de Toulouse qui évangélisa la région – fut construite sur l’emplacement du château primitif du village. Elle date du XVIe ou XVIIe siècle et a été largement restaurée à partir de 1848. Elle possède  un clocher-mur à cinq baies muni de trois cloches.

    Bernard a réservé la visite guidée du féérique monument historique de la renaissance : le château de Caumont. Elle est prévue vers midi après une marche d’environ 7 kilomètres (nous avons prévu des chaussures de rechange !) 

    D’un pas allègre malgré tout, nous profitons de la nature parée de ses plus belles couleurs d’automne. Ici, les érables s’enorgueillissent de leur parure dorée. Ces artistes de bébés araignées illuminent un pré de leurs jolies guirlandes de fils argentés « fils de la Vierge » qui rappellent la légende de la quenouille de Marie laissant échapper des fils d’argent. 

    Nous rejoignons par de larges sentiers herbeux sur la riche gauche de la Save, le charmant village de Cazaux-Savès connu comme passage pour accéder au château. Son église Sainte-Marie-Madeleine, qui date pour une bonne partie du XVIIIe siècle a belle allure avec son porche à sept arcades surmonté d’un clocher-mur. À l’intérieur, une chapelle abrite les dalles funéraires de plusieurs personnages ayant vécu au château de Caumont aux XVIIe et XVIIIe siècles.

    Nous voici devant la porte du château : nous déposons nos sacs et sommes chaleureusement accueillis par la charmante Mathilde qui va nous guider. Ce château renaissance appartient à la même famille depuis des siècles. Actuellement, Mathilde et Ghislain de Castelbajac foisonnent de projets pour le faire vivre à travers de nombreuses manifestations évènementielles et culturelles. Édifié sur les vestiges d’un château fort ayant appartenu à Gaston Phébus, le château de Caumont vît naître Jean Louis de la Valette, Duc d’Epernon célèbre cadet de Gascogne. C’est Nicolas  Bachelier, architecte bien connu à Toulouse, qui serait l’auteur des plans originaux de Caumont. L’édifice est assis sur deux niveaux de souterrains voûtés. Il se compose d’un corps de bâtiment entre deux ailes flanquées de quatre fortes tours angulaires losangées. Deux tours escaliers octogonales gardent le couchant. Quatre tours poivrières à trompes inversées sont situées dans les angles est et nord. Sa structure de briques et pierres à bandes alternées permet à la lumière de réchauffer les lieux. Trois ailes en U entourent une cour d’honneur récemment restaurée. Au rez-de-chaussée, les fenêtres à doubles meneaux croisés ouvrent sur la cour.

    À l’entrée du parc, quelques bénévoles débutent les travaux de jardinage pour magnifier les allées de pivoines plantées par Sophie de La Rochefoucault et les massifs d’iris mis à l’honneur chaque année. 

    La porte d’entrée et le pont levis n’existent plus aujourd’hui, seules subsistent les deux tourelles qui flanquaient autrefois cette porte. Mathilde nous invite à entrer ; nombreuses sont nos découvertes : dans l’aile centrale, deux salons de style Troubadour. Les plafonds sont mi-pompéien mi-directoire. Au premier étage les fenêtres ne présentent que de simples meneaux croisés. La très belle porte d’entrée ouvre sur un escalier à la mode florentine avec travées voûtées alternées ornées des trois ordres grecs classiques : ionique, dorique et corinthien. Dans l’aile nord du premier étage, voici la chambre du roi : Henri III de Navarre, futur Henri IV, y séjourna. Nous sortons au premier étage sur une coursive typique des plans de Nicolas Bachelier que l’on retrouve notamment à l’Hôtel d’Assezat à Toulouse. L’élévation donne une jolie vue sur le parc et les majestueux cèdres du Liban. Après avoir descendu un escalier à vis du XVIe siècle, nous rejoignons la cour d’honneur. Malheureusement, nous n’accèderons pas à la chapelle romantique illuminée par un très beau vitrail du Maître Maréchal qui a signé des vitraux de la basilique de Fourvière à Lyon.

    La visite se termine, nous n’avons pas vu le temps passer ! C’est l’heure du pique-nique sur les prairies du château, dans le parc largement arboré. Un festin tiré des sacs comment peuvent-ils contenir tant de victuailles et de bonnes bouteilles… consommées avec modération. 

    Nous reprenons le chemin du retour qui serpente à travers les 50 hectares de bois qui entourent château. L’itinéraire légèrement raccourci est bouclé. Nous retrouvons nos véhicules et la tradition de notre groupe ne manque pas de se répéter ; un goûter italien nous est offert par Régine B. et Jocelyne : du panettone.

    Merci Bernard de nous avoir fait découvrir un château de la Loire perdu en Gascogne ! 

    À la prochaine.

    Nicole C.

  • Photos Endoufielle(32) de Réginald le 26 nov 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15749520215100

    Animateur : Bernard

  • Photos GAILLAC de Colette, Christiane et Georges le 24 nov 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15748471009000

    Animatrice : Colette et Marie Martine

  • PHOTOS BUGARACH LE 21.11.19 DE MICHLE.B, SOLANGE

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15745342781800

    ANIMATEUR : JOEL

  • Photos ARAGON(11) d’Adèle et Jean Pierre le 21 nov 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15744193335800

    Animatrice : Geneviève

  • Photos AG de Réginald 18 nov 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15742697248000