CR de Mireille – de Gimont à L’Isle Jourdain – 21 mars 2019 – menée par Jean


Rando inédite ce jeudi … Est-ce par souci ne pas aggraver notre empreinte carbone que Jean nous a déniché cette rando accessible via les transports en commun ? Ou bien sa passion immodérée et bien connue pour les trains ? Je dirai : les deux mon général !

Toujours est-il que treize floripèdes boute-en-train  se retrouvent à la gare de Toulouse Matabiau et 4 autres à St Agne en direction de Gimont. Pendant presque tout le trajet (1 h 28) nous discutons du prix des billets. Christiane nous avait alléchés par des billets à 1 €. Nous savions qu’ils étaient proposés pour certains trains seulement, dont celui que nous avions choisi, mais nous ne savions pas qu’ils étaient limités. Il n’y en a donc pas eu pour tout le monde ! Les plus rapides ont gagné ! Nous avons eu la confirmation des variations inouïes des prix : 1, 5, 8, 9 ou 12 € pour l’aller. Une inégalité flagrante, pas encore revendiquée par les «  gilets jaunes » à ma connaissance. Pour le retour, depuis l’Isle Jourdain que nous avons rejoint à pieds, tous ont pu profiter de l’offre. Le trajet doit être moins fréquenté.

Le paysage du Savès-toulousain repose sur un relief ample, mollement cabossé, monotone et dépouillé, la campagne paraît vide alors que localement elle devient très habitée. Presque partout cultivée, la parcelle apparaît comme l’élément de base de ces paysages : collines étirées, vallons interminables bordent de part et d’autre la large plaine de la Save pour la majeure partie. La végétation s’éparpille en haies et bosquets épars et s’impose dans les ripisylves (étymologiquement du latin ripa, « rive » et silva, « forêt », ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, d’une rivière ou d’un fleuve). 

Non loin de Gimont nous apercevons le château de Larroque où Christiane et Bernard se sont mariés voilà 52 ans.  Souvenirs, souvenirs…

Arrêt pique-nique au calvaire de Montferrand-Savès, en plein soleil comme dans l’ensemble de la journée. Contrairement à ce qui est écrit dans les évangiles, ce ne sont pas les saintes femmes qui s’assoient au pied de la croix mais une demi douzaine de sains (et non saints) hommes qui n’ont pas honte de boire un pastis aux pieds du Christ !

Après avoir traversé la base de loisir de L’Isle Jourdain et son plan d’eau, nous arrivons dans la charmante bastide. Nous nous précipitons dans un café sur la place où se trouvent le  musée européen d’art campanaire situé dans les magnifiques halles du XIXè,  et la maison Augé de style « Art nouveau » dont le propriétaire est devenu par son mariage l’un des directeurs des éditions Larousse. Nous avons déjà 23 km dans les pattes  et nous devons encore regagner la gare. Nous remettons la visite à une autre fois.

Le cafetier nous installe tables et chaises avec  empressement et 5 ou 6 floripèdes commandent des « distingués » verres de 50 cl de bière. Encore un avantage du transport en commun dans lequel le degré d’alcoolémie est illimité ! Je n’ai pourtant pris qu’un Perrier tranche mais impossible de me souvenir qui nous a offert le pot ! Merci à elles, il me semble qu’elles étaient deux, et grand merci à notre animateur pour cette rando innovante. Le principe est à renouveler !

Mireille

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