CR de Mireille – Moux et Alaric (11) – 5 septembre 2019 – menée par Michel BS


Premier jeudi de la saison 1919 / 1020. Nous sommes six à nous retrouver à Firmis sous une pluie battante. Michel B. nous annonce que n’allons ni au cirque d’Embans en Ariège, ni aux Monné au dessus de Bagnères de Bigorre, mais dans l’Aude avec l’espoir d’un ciel et d’horizons dégagés. C’est bien souvent que nous venons y chercher le soleil quand il méprise les Pyrénées, la montagne d’Alaric constituant une frontière climatique entre le climat méditerranéen côté narbonnais et le climat plus océanique côté toulousain. En effet petit à petit la pluie cesse et nous trouvons le soleil à Moux, au-delà de Trèbes, d’où nous démarrons la rando.Nous pénétrons rapidement dans le vignoble des Corbières dont nous apprécions les raisins quasiment mûrs, puis attaquons le massif dans un décor de type méditerranéen où buis, genévriers, chênes verts, amandiers, cyprès, lavande, thym nous accompagnent.

 «  Dernière sentinelle des Corbières, Alaric forme un grand dôme voûté, un vaste anticlinal orienté est-ouest, résultat d’une forte pression tectonique pyrénéenne … » Extrait du livre « Carcassonne et le pays carcassonnais » aux Nouvelles Editions Loubatières.

Au passage, quelques ruines oubliées : les murs de pierre sombre de l’abbaye St Michel  qui se dressent comme d’étranges sentinelles au milieu de la garrigue, une ancienne métairie, et à la redescente le prieuré (ou château ?) de St Pierre d’Alaric qui surplombe un profond ravin Le Signal d’Alaric point culminant du massif (590 m) dresse sa tour de guet, son antenne de télécommunication et sa cazelle. 

En permanence,  nous profitons du somptueux panorama sur la montagne noire, les Pyrénées, dominées par le Canigou et les hauts sommets de l’Ariège. Sans oublier en contrebas la plaine audoise, tapissée de vignes, qui abrite plusieurs petits villages viticoles des Corbières.

Enfin, on pourra dire que nous avons bien pris l’air ! Le vent violent ne nous a pas quittés, et nous rentrons complètement saoulés par cette tramontane (ou cers ?) dont les brutales rafales nous ont souvent déséquilibrés. Nous avons « lutté » pendant 6 heures, pour accomplir 17 km et 850 m de dénivelé. 

Pour nous réconforter, Michel nous offre un pot sur les berges du port de Trèbes et les fameux cannelés confectionnés pour son anniversaire… viendront plus tard, sur le parking de Firmis ! Ouf, c’était moins une ! Merci Michel et bravo pour avoir maintenu cette journée contre vent et pluie.

Mireille

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  1. BONNIS SASSI /

    Encore un compte-rendu très agréable à lire et un peu déception lorsque l’on arrive à la fin tellement c’est captivant… L’idée de départ vient de toi et après quelques mois une première étape avait été franchie suite à une lecture dans L’INDEPENDANT dont la devise pourrait être quatre pages et rien dedans! Encore quelques mois et j’ai pu trouver un circuit en boucle.Malheureusement une partie de la trace devient difficile car la végétation l’envahit…
    Carton jaune à l’animateur qui a la mémoire qui flanche et qui ne se souvient plus très bien!

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