CR de Nicole C. – LA GARONNE – 9 janv. 2018 – menée par Nicole H.

CR de Nicole C. – LA GARONNE – 9 janv. 2018 – menée par Nicole H.

Cette année aussi, Nicole nous a donné rendez-vous près de l’église de la Daurade pour un parcours sur les rives de la Garonne et du canal.

Édifiée sur les vestiges d’un temple romain, La basilique Notre-Dame-de-la-Daurade domine les berges de sa façade de pierre. Son tympan autrefois décorée de mosaïques sur fond de feuille d’or lui valut son nom : aurata «  dorée ». Elle héberge une vierge noire, protectrice de la ville, parée de robes luxueuses changées au rythme des temps forts de la liturgie. Sous sa protection et par un temps magnifique, notre équipe de 36 floripédistes arpentera à nouveau les berges du fleuve Garonne.

Avant le départ, Nicole juchée sur un piédestal nous parle des trois grands espaces du projet urbain Grand Parc Garonne dont les travaux de rénovation sont en cours pour se terminer d’ici 2020.

Nous prenons la direction du quai de Tounis (de Touni forme occitane du prénom Antoine, en raison de la présence d’un très ancien oratoire dédié à saint Antoine). Nous nous dirigeons ensuite vers le pont Saint-Michel, le plus fréquenté de la ville de Toulouse, pour rejoindre la passerelle de la poudrerie. Au XVIIe siècle, le roi Louis XIV décida de créer de nombreux édifices de ce type en France. La poudrerie royale est ainsi bâtie à partir de 1667 sur l’île du Ramier. Treize anciens silos à poudre, désaffectés depuis la seconde guerre mondiale ponctuent ce lieu de touches ocre. Derrière le stadium, se niche un bâtiment de béton gris, la centrale électrique des années 30. Achetée par le rugbyman Toulousain Jean Pierre Rives, c’est devenu un bar-restaurant branché : « La Centrale ».

http://fdmf.fr/index.php/documentation/histoire/474-les-moulins-a-poudre-de-toulouse-un-patrimoine-a-conserver

Quelques camions sangsues s’amassent tristement sur les berges dénaturant cet environnement bucolique.

Nous longeons ensuite la digue de la Croix-de-Pierre vers le quartier Saint-Cyprien. Le château d’eau, avec sa tour de brique, a été construit à la demande du capitoul Charles Laganne à partir de 1822 pour recueillir l’eau de la Garonne et la distribuer dans les fontaines de la ville. Ce «  château » est devenu en 1974, à l’initiative de Jean Dieuzaide, une célèbre galerie d’art dédiée à la photographie.

Jouxtant le musée d’art moderne et contemporain des abattoirs, l’esplanade du jardin Raymond VI nous réserve une vue imprenable sur la Garonne et l’audacieux pont des Catalans. L’ingénieur Paul Séjourné, grand architecte de viaducs, impose un style nouveau avec la construction de cet imposant pont à anneaux. La passerelle Viguerie accrochée à la façade de la Grave, suspendue au dessus de l’eau, relie le jardin au port éponyme.

L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques abrite deux salles magnifiques qui servent de lieux de réceptions. À côté, L’hôpital la Grave était un hospice qui hébergeait les pestiférés avant de devenir un hôpital. Aujourd’hui ce lieu de briques rose abrite le musée des instruments de médecine. La chapelle Saint-Joseph, bâtiment du XVIIe siècle se distingue par son impressionnant dôme couvert de cuivre.

Nous rejoignons ensuite les quais en direction du Bazacle. Construite à l’emplacement d’anciens moulins, l’usine hydroélectrique « petit gué » est toujours en activité. C’est également un espace d’exposition et un lieu d’observation de la Garonne.

Nous voici au Pont Neuf. Grâce à ses grands « dégueuloirs » il a su résister aux crues dévastatrices de la Garonne et offre un magnifique panorama sur le fleuve et les imposants bâtiments qui le bordent.

Nous quittons les berges la Garonne… « Bis repetita placent » disaient les romains (Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce qu’on aime) : mille mercis Nicole d’avoir satisfait à cet adage. Nous voilà une nouvelle fois enchantés par cette passionnante flânerie culturelle au cœur de la ville ouverte sur « une vague émeraude c’est une Garonne quand elle se fait chaude au bras du Pont-Neuf et faut pas qu’ j’oublie quand elle bouillonne comme une amazone chevauchant son lit…»

On redemande chaque année ce petit bijou de ballade au gré de l’avancement des travaux d’embellissement.

À la prochaine, Nicole C.

Il reste 2 commentaires Aller aux commentaires

  1. Françoise Fiorelli /

    Merci les Nicole’s girls, l’une pour la rédaction et l’autre l’organisation de cette belle balade historique que j’ai faite à mon regret encore derrière l’ordinateur. Je me sens quasi fin prête pour vous rejoindre.
    A très bientôt pour vos sourires qui me manquent.
    Françoise F

  2. Régine Broca /

    Bravo Nicole pour ce super compte rendu qui a très bien commenté cette très belle balade toulousaine proposé par Nicole. Merci pour cette excellente après midi entre Floripèdes.

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