Juzet d’Izaut – 16 mars 2017 – menée par René

Juzet d’Izaut le 16 mars 2017

CR de Mireille

Qu’es aquo que ce joli nom de lieu, de pays, qui siffle et chante ? Il évoque le voyage, l’exotisme, la longue marche des hommes et leur volonté de se fixer dans des vallées. A peu près jusqu’à la Révolution, on parlait simplement de Juzet (qui vient peut-être du latin « juxta », à côté de Izaut). Et Izaut viendrait aussi du latin « in saltus » saltus signifiant, entre autres définitions, pâturage, prairie naturelle.

Nous allons justement faire une boucle dans la partie basse de la rivière Job à l’eau si claire… qu’elle fait envie à Philippe B. grand pêcheur (ou braconnier !) de truites ! Les amis du Ger et du Job se sont constitués en association et entendent se battre pour préserver leur lieu de vie, l’administration voulant détruire les « seuils » qui nuiraient aux poissons migrateurs. Nous alternons les chemins sur les collines boisées et les espaces agricoles plus ouverts sur la plaine. Nous sommes au pied du Cagire (1912 m.) dont le sommet est saupoudré de neige, tandis que des pics entièrement blancs dominent l’arrière-plan. Nous avons également aperçu le pic du midi de Bigorre (2877 m). Mais nous ne ferons pas plus de 740 m de dénivelé. C’est le printemps, anémones sylvestres (?) véroniques (?) violettes, hellébores bordent les sentiers. Les buis en bonne santé forment une haie décorative. Pique-nique au soleil qui ne nous quitte pas pendant les 21 km.

Merci à René pour cette superbe rando. Merci à Jean-François qui célèbre son anniversaire (pour une fois c’est bien réel !) au café d’Aspet, et bravo à Françoise F. pour son exceptionnel pain d’épice. Nous avons une pensée pour notre président, pas Hollande, mais notre Joël qui n’est pas dans son fief aujourd’hui ! Et une autre pour Françoise M. qui a fait une chute sur le poignet droit vers la fin de la journée et que René a ramenée directement à Toulouse. Plus de peur que de mal, heureusement, ainsi que pour Marie-Odile qui s’est affalée de tout son long sans dommages ! Bon, y a pas que moi qui m’étale !

Mireille

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