CR commun – Huit de Bouisse – 11 janv. 2018 – menée par Bernard
ou bien la Bérézina vue par Bernard
Bernard
Description de la randonnée
Si vous ne connaissez pas le village de Bouisse, vous pesterez déjà pour le trouver ! Combien de virages aurez-vous emprunté sur des départementales étroites pour l’atteindre ? Et quand vous l’aurez trouvé, vous vous direz : « Où est-il ce sommet à gravir, ce Milobre connu de nombreux marcheurs ? ». En réalité, il s’agit d’une modeste croupe culminant néanmoins à 878 mètres ! Bon, 230 mètres de dénivelé, ce n’est pas le Carlit, mais croyez-moi, si vous aimez marcher, vous ne regretterez pas son ascension ! Vous laisserez votre voiture sur le parking de l’imposante église et partirai vers le nord en direction du « Camin de Mielobre ». C’est la ruelle qui démarre à gauche du manoir. L’asphalte laisse rapidement la place à un large chemin de terre. Continuez tout droit et au bout de quelques minutes délaissez un autre sentier qui part sur la droite (vous reviendrez par là !). Malgré le silence ambiant et même si vous marchez en toute discrétion, votre passage fera s’époumoner les chiens des élevages tout proches. Il s’agit en général d’une belle race de braques que l’on appelle : devinez comment ! Eh oui le Milobre de Bouisse ! Mais bon, les chiens aboient et vous, comme la caravane vous ne faites que passer ! A chacun de vos pas, la quiétude que vous appréciez tant se réinstalle. Le sentier se faufile au milieu de hauts buis alors qu’une ronde et verte colline se dessine dans le panorama. Il va vous falloir quelques minutes pour l’atteindre sur un chemin parfois difficile car souvent empli d’ornières. En réalité, vous arrivez à un collet devant un enclos à bestiaux et il vous faut prendre vers la droite une sente bien visible. Après quelques zigzags au milieu des buis, vous arrivez sur un replat au pied d’un vaste mamelon. C’est le Milobre ! Les paysages s’exposent et le village apparaît bien loin maintenant. Les Pyrénées enneigées surgissent de l’écran que forme l’horizon avec comme acteur principal cet incontournable et fantastique Canigou (photo). Mais au fur et mesure que vous grimperez, bien d’autres images s’imposeront dans ce riche casting : les Pyrénées ariégeoises, l’identifiable Montagne de Tauch, de profondes vallées, de belles forêts de feuillus, des falaises de calcaires blanches, et de tous côtés, de verdoyants bocages et des pâturages d’un vert intense. Même si vous n’avez pas un grand sens de l’orientation, vous n’aurez aucun mal à rallier le sommet car de nombreuses sentes s’y dirigent dont une balisée en jaune (GR de pays). Par jour de grande tramontane, accrochez-vous à votre bâton de marche, les bourrasques y sont renversantes ! Pour le retour, plusieurs possibilités s’offriront à vous car le village est là à vos pieds ! Je vous propose de rejoindre le replat par lequel vous êtes arrivés. Là, vous descendez tout « schuss » vers Bouisse par un large chemin herbeux. Vous passez près d’une bergerie en ruines et retrouvez un peu plus bas un bon chemin qui se coule au milieu de grands bosquets de houx. Souvent ces luisants buissons sont chargés de leurs belles boules rouges et sans les saccager, coupez en quelques branches, il paraît que ça porte bonheur !
Toujours souriants, dans la neige et le vent, les Floripèdes n’ont rien vu…
Moins haut et moins mythique que son voisin le pech de Bugarach, le Milobre de Bouisse est pourtant une bosse qui vaut le détour.
Avec ses 878 m c’est un belvédère privilégié sur la chaine des Corbières et par temps clair sur une bonne partie de la chaine des Pyrénées.
Attention cependant à choisir un jour avec pas trop de vent car , l’arrivée sur la zone sommitale décoiffe souvent !
L’animateur n’a aucun regret d’avoir partagé cette journée avec vous tous.
Bernard
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Michel P.
Une rando mythique dont on parlera longtemps ! Nous serons les happy few qui pourront dire : « j’y étais » !
Michel P.
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Régine B.
Moi non plus je n’ai aucun regret d’avoir participer à cette randonnée « décoiffante » 💨💨❄❄☔☔ mais que la douche chaude était bonne !!!
Merci à toutes et tous pour la toujours bonne ambiance et quand même merci Bernard 😉
Quelques photos de notre « pique nique » … bien sûr sur les photos « y’en a qui ont la bouche pleine » !
Régine B.
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Geneviève A.
On se souviendra bien sûr du Milobre de Bouisse, du vent, de la neige, des buis comme seuls remparts au blizzard, et de la bonne humeur indestructible des Floripèdes. Merci Bernard et merci Monsieur Le Maire de Bouisse.
Geneviève A.
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Francine
18 partants, 18 arrivants. Rien à dire, toutes et tous mouillées et trempés, rien à dire. Quel bol d’air !!!
Merci pour cette journée si particulière à Bernard et à nous tous et toujours la bonne humeur qui fait la marque de fabrique des Floripèdes .
Belle soirée à vous
Francine
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Joël
Même à la retraite de Russie, les armées Napoléoniennes n’avaient pas connu çà !
Joël
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Adèle & Georges
Ah tous ces beaux paysages que nous n’avons pas vus… pressés que nous étions de rentrer au plus vite !!!
Une belle rando menée bon train en regrettant que les wagons soient à découvert.
Adèle & Georges
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Michel BS
C’est sûr mais nous, valeureux Floripèdes, nous avons échappé à la Bérézina !
Michel BS
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Ghislaine
Un peu masos ces Floripèdes ! Mais oui je reconnais avoir aimé l’intensité de ces moments, avec tout de même la perspective d’un abri pour déjeuner (bien anticipé Bernard !) et d’une douche bien chaude à la maison…
Bon on le refait quand ce Milobre ?
Ghislaine
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jp
Quatre voitures au départ de Firmis soit dix huit Floripèdes
Nous aurions du nous en douter en arrivant au dessus du village : au loin enneigé, le Bugarach nous narguait et les collines aux alentours étaient persillées de blanc, la température tendait inexorablement vers le zéro !
Village de Bouisse
Le nom de Bouisse est cité, pour la première fois, dans un document de la fin du IXe siècle, formé sur le mot « buxus » qui signalait l’abondance du buis.
Buis/huit… C’est à n’en pas douter la raison du choix de Bernard : année en huit d’où le mot qui s’en approche le buis. Les chinois confondent bien le huit avec la fortune sous prétexte de prononciation.
Effectivement nous n’avons rien vu ! Le brouillard ! Depuis le sommet du Milobre de Bouisse (878m), on aurait du voir le Massif de Mouthoumet, la vallée de l’Orbieu et le Pic de Berlès qui domine le village de Salza.
Autre raison du choix de Bernard : la veille et le lendemain du 11 janvier, le Milobre de Bouisse resplendit au soleil presque printanier (dixit les chinois).
Nous devrions écrire à Trump : l’Aude n’est plus la roue de secours tel un refuge en cas de mauvaise météo en Occitanie, le réchauffement climatique est une réalité, dix huit Floripèdes sont en mesure de témoigner. Trempés jusqu’aux os (et oui slips, caleçons et p’tites culottes aussi), victimes d’un blizzard agrémenté de grésils, rafales de vents capables d’emporter jusqu’au Bugarach les FF ou NC, brouillard vaporeux, température proche de zéro comme le prouvent onglées et tremblements. Ah le facteur vent si chers à nos amis canadiens !
Pour moi, le point d’orgue de cette randonnée c’est quand, en pleine tempête, Bernard m’affirme, sérieux comme un pape : « c’est dommage parce que par beau temps s’aurait été une rando super ! ».
Donc affirmons avec Bernard, haut les cœurs, que nous n’avons aucun regret d’avoir partagé cette journée tous ensemble. ET je suis d’accord avec Michel, une rando mythique dont on parlera longtemps !
Nous terminons après 3H20 de marche, 440m de dénivelé, 11,400 m parcourus au foyer prêté par la mairie, chauffé, tables et chaises, confort apprécié pour notre repas. On se rappelle l’Isle-en-Dodon où le même animateur avait également prévu le déjeuner dans une salle mis à disposition par la mairie après une randonnée copieusement arrosée (et oui déjà).
Bonne soirée (au coin de vos cheminées)
jp
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