• CR commun – Huit de Bouisse – 11 janv. 2018 – menée par Bernard

    CR commun – Huit de Bouisse – 11 janv. 2018 – menée par Bernard

    ou bien la Bérézina vue par Bernard

    Bernard

    Description de la randonnée

    Si vous ne connaissez pas le village de Bouisse, vous pesterez déjà pour le trouver ! Combien de virages aurez-vous emprunté sur des départementales étroites pour  l’atteindre ? Et quand vous l’aurez trouvé, vous vous direz : «  Où est-il ce sommet à gravir, ce Milobre connu de nombreux marcheurs ? ». En réalité, il s’agit d’une modeste croupe culminant néanmoins à 878 mètres !  Bon, 230 mètres de dénivelé, ce n’est pas le Carlit,  mais croyez-moi, si vous aimez marcher, vous ne regretterez pas son ascension ! Vous laisserez votre voiture sur le parking de l’imposante église et partirai vers le nord en direction du « Camin de Mielobre ».  C’est  la ruelle qui démarre à gauche du manoir.  L’asphalte laisse rapidement la place à un large chemin de terre. Continuez tout droit et au bout de quelques minutes délaissez un autre sentier qui part sur la droite (vous reviendrez par là !).  Malgré le silence ambiant et même si vous marchez en toute discrétion, votre passage fera s’époumoner les chiens des élevages tout proches. Il s’agit en général d’une belle race de braques que l’on appelle : devinez comment ! Eh oui le Milobre de Bouisse ! Mais bon, les chiens aboient et vous, comme la caravane vous ne faites que passer ! A chacun de vos pas, la quiétude que vous appréciez tant se réinstalle.  Le sentier se faufile au milieu de hauts buis alors qu’une ronde et verte colline se dessine dans le panorama. Il va vous falloir quelques minutes pour l’atteindre sur un chemin parfois difficile car souvent empli d’ornières. En réalité, vous arrivez à un collet devant un enclos à bestiaux et il vous faut prendre vers la droite une sente bien visible.  Après quelques zigzags au milieu des buis, vous arrivez sur un replat au pied d’un vaste mamelon. C’est le Milobre ! Les paysages s’exposent et le village apparaît bien loin maintenant. Les Pyrénées enneigées surgissent de l’écran que forme l’horizon avec comme acteur principal cet incontournable et fantastique Canigou (photo). Mais au fur et mesure que vous grimperez, bien d’autres images s’imposeront dans ce riche casting : les Pyrénées ariégeoises, l’identifiable Montagne de Tauch, de profondes vallées, de belles  forêts de feuillus, des falaises de calcaires blanches, et de tous côtés, de verdoyants bocages et des pâturages d’un vert intense.  Même si vous n’avez pas un grand sens de l’orientation, vous n’aurez aucun mal à rallier le sommet car de nombreuses sentes s’y dirigent dont une balisée en jaune (GR de pays). Par jour de grande tramontane, accrochez-vous à votre bâton de marche, les bourrasques y sont renversantes !  Pour le retour, plusieurs possibilités s’offriront à vous car le village est là à vos pieds ! Je vous propose de rejoindre le replat par lequel vous êtes arrivés. Là, vous descendez tout « schuss » vers Bouisse par un large chemin herbeux. Vous passez près d’une bergerie en ruines et retrouvez un peu plus bas un bon chemin qui se coule au milieu de grands bosquets de houx.  Souvent ces luisants buissons sont chargés de leurs belles boules rouges et sans les saccager, coupez en quelques branches, il paraît que ça porte bonheur !

    Toujours souriants, dans la neige et le vent, les Floripèdes n’ont rien vu…

    Moins haut et moins mythique que son voisin le pech de Bugarach, le Milobre de Bouisse est pourtant une bosse qui vaut le détour.

    Avec ses 878 m c’est  un belvédère privilégié sur la chaine des Corbières et par temps clair sur une bonne partie de la chaine des Pyrénées.

    Attention cependant à choisir un jour avec pas trop de vent car , l’arrivée sur la zone sommitale décoiffe souvent !

    L’animateur n’a aucun regret d’avoir partagé cette journée avec vous tous.

    Bernard

    ———————————————-

    Michel P.

    Une rando mythique dont on parlera longtemps ! Nous serons les happy few qui pourront dire : « j’y étais » !

    Michel P.

    ———————————————-

    Régine B.

    Moi non plus je n’ai aucun regret d’avoir participer à cette randonnée « décoiffante » 💨💨❄❄☔☔ mais que la douche chaude était bonne !!!

    Merci à toutes et tous pour la toujours bonne ambiance et quand même merci Bernard 😉

    Quelques photos de notre « pique nique » … bien sûr sur les photos «  y’en a qui ont la bouche pleine » !

     

    Régine B.

    ———————————————-

    Geneviève A.

    On se souviendra bien sûr du Milobre de Bouisse, du vent, de la neige, des buis comme seuls remparts au blizzard, et de la bonne humeur indestructible des Floripèdes. Merci Bernard et merci Monsieur Le Maire de Bouisse.

    Geneviève A.

    ———————————————-

    Francine

    18 partants, 18 arrivants. Rien à dire, toutes et tous mouillées et trempés, rien à dire. Quel bol d’air !!!

    Merci pour cette journée si particulière à Bernard et à nous tous et toujours la bonne humeur qui fait la marque de fabrique des Floripèdes .

    Belle soirée à vous

    Francine

    ———————————————-

    Joël

    Même à la retraite de Russie, les armées Napoléoniennes n’avaient pas connu çà !

    Joël

    ———————————————-

    Adèle & Georges

    Ah tous ces beaux paysages que nous n’avons pas vus… pressés que nous étions de rentrer au plus vite !!!

    Une belle rando menée bon train en regrettant que les wagons soient à découvert.

    Adèle & Georges

    ———————————————-

     Michel BS

    C’est sûr mais nous, valeureux Floripèdes, nous avons échappé à la Bérézina !

    Michel BS

    ———————————————

    Ghislaine

    Un peu masos ces Floripèdes !  Mais oui je reconnais avoir aimé l’intensité de ces moments, avec tout de même la perspective d’un abri pour déjeuner (bien anticipé Bernard !) et d’une  douche bien chaude à la maison…

    Bon on le refait quand ce Milobre ?

    Ghislaine

    ———————————————-

    jp

    Quatre voitures au départ de Firmis soit dix huit Floripèdes
    Nous aurions du nous en douter en arrivant au dessus du village : au loin enneigé, le Bugarach nous narguait et les collines aux alentours étaient persillées de blanc, la température tendait inexorablement vers le zéro !

    Village de Bouisse
    Le nom de Bouisse est cité, pour la première fois, dans un document de la fin du IXe siècle, formé sur le mot « buxus » qui signalait l’abondance du buis.

    Buis/huit… C’est à n’en pas douter la raison du choix de Bernard : année en huit d’où le mot qui s’en approche le buis. Les chinois confondent bien le huit avec la fortune sous prétexte de prononciation.
    Effectivement nous n’avons rien vu ! Le brouillard ! Depuis le sommet du Milobre de Bouisse (878m), on aurait du voir le Massif de Mouthoumet, la vallée de l’Orbieu et le Pic de Berlès qui domine le village de Salza.

    Autre raison du choix de Bernard : la veille et le lendemain du 11 janvier, le Milobre de Bouisse resplendit au soleil presque printanier (dixit les chinois).

    Nous devrions écrire à Trump : l’Aude n’est plus la roue de secours tel un refuge en cas de mauvaise météo en Occitanie, le réchauffement climatique est une réalité, dix huit Floripèdes sont en mesure de témoigner. Trempés jusqu’aux os (et oui slips, caleçons et p’tites culottes aussi), victimes d’un blizzard agrémenté de grésils, rafales de vents capables d’emporter jusqu’au Bugarach les FF ou NC, brouillard vaporeux, température proche de zéro comme le prouvent onglées et tremblements. Ah le facteur vent si chers à nos amis canadiens !

    Pour moi, le point d’orgue de cette randonnée c’est quand, en pleine tempête, Bernard m’affirme, sérieux comme un pape : «  c’est dommage parce que par beau temps s’aurait été une rando super ! ».

    Donc affirmons avec Bernard, haut les cœurs,  que nous n’avons aucun regret d’avoir partagé cette journée tous ensemble. ET je suis d’accord avec Michel, une rando mythique dont on parlera longtemps !

    Nous terminons après 3H20 de marche, 440m de dénivelé, 11,400 m parcourus au foyer prêté par la mairie, chauffé, tables et chaises, confort apprécié pour notre repas. On se rappelle l’Isle-en-Dodon où le même animateur avait également prévu le déjeuner dans une salle mis à disposition par la mairie après une randonnée copieusement arrosée (et oui déjà).

    Bonne soirée (au coin de vos cheminées)

    jp

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • CR de Mireille – Gruissan – 14 déc. 2017 – menée par Michel BS

    CR de Mireille– Gruissan – 14 déc. 2017 – menée par Michel BS

    Les randos se suivent et ne se ressemblent pas ! Mais les deux dernières furent un enchantement ! La semaine dernière c’était l’Ariège avec ses chemins enneigés. Très belle balade variée, avec en toile de fond les sommets ariégeois et à l’arrivée un inégalable et succulent vin chaud préparé par Christiane et Bernard.

    Et ce jeudi, fuyant la pluie menaçante du Tarn, treize floripèdes se retrouvent à Gruissan sous une lumière inespérée pour profiter de la vue somptueuse des étangs (Campignol, Ayrolle et Gruissan) des lagunes et au loin du Canigou enneigé et des Albères. Mistral et Tramontane nous laissent quasiment tranquilles, nous permettant de parcourir les 17 kms et 205 m de dénivelé sous une température agréable et de se délecter du bleu magique de la mer, des étangs et du ciel. Les chemins entre garrigue, pinèdes, vignes et côte nous ramènent en vue du vieux village dominé par la Tour Barberousse.

    Au cœur de la vie des Gruissanais, depuis toujours, l’étang de Gruissan offre une extraordinaire richesse naturelle. Nous ne sommes pas restés insensibles à la beauté des flamands roses ! Mais qu’ils doivent s’ennuyer à piétiner en permanence ! Non, il parait qu’ils passent le plus clair de leur temps à chercher leur nourriture jour et nuit. Mais ce sont de piètres sportifs par rapport à leurs voisins les cormorans, les canards, les foulques, les passereaux…. Sans parler de l’anguille, présente dans tous les étangs alentour. Poisson extraordinaire et mystérieux, elle a résisté à toutes les crises écologiques et a suscité une véritable fascination auprès des savants depuis l’Antiquité. Elle pond ses œufs en mer des Sargasses. Dès l’éclosion les larves sont portées par le courant du Gulf Stream jusqu’à nos côtes (6 000 kms !). Aux abords du continent européen, elle se transforme en « Civelle » ou « Pivale » , anguille transparente qui remonte alors vers les eaux douces et saumâtres pour s’alimenter et devenir adulte. Après une dizaine d’années de croissance, l’anguille devient argentée et prend le chemin inverse jusqu’à la mer des Sargasses. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Ce poisson est l’ingrédient essentiel de la fameuse bourride gruissanaise. La Prud’homie veille à l’application stricte de la période de pêche du 1er octobre au 1er mai. Elle règlemente aussi l’usage des filets fixes (trabaques ou capetchades) maintenus en place par des piquets, principaux engins traditionnels employés dans les étangs. Les poissons arrivent vivants dans des nasses et peuvent être donc rejetés à la mer si leur taille n’est pas conforme.

    Merci à M-Odile qui arrose son anniversaire au Café de la Paix et à Michel pour cette rando qui fut un régal !

    Mireille

  • CR de Nicole C. – SAINT-MICHEL-DE-LANÈS (11) – Mardi 17 oct. 2017 – menée par Nicole H.

    CR de Nicole C. – SAINT-MICHEL-DE-LANÈS (11) – Mardi 17 oct. 2017 – menée par Nicole H.

    Nous étions 26 floripédistes, ce mardi 17 octobre, à rejoindre le petit village de Saint-Michel-de-Lanès. Niché dans les coteaux du Lauragais, dans l’Aude, il doit son nom au mot occitan « landa » qui signifie « terrain plat ». Mentionné dès le XIII° siècle par les chroniqueurs, le village fut rasé pour s’être soulevé contre Simon de Monfort. Il tire sa richesse du pastel dès le XV° siècle avec l’édification de son premier moulin pastellier.

    Nous partons de « la promenade » bordée de majestueux platanes qui dominent l’Hers mort. Les petites ruelles de pierre se faufilent entre les maisons du midi aux pierres de couleurs pâles. De belles bâtissent témoignent de la richesse passée. La belle église Saint-Michel, romane à l’origine, est dotée d’un clocher-mur défensif avec neuf loges campanaires. Attenant au bâtiment, un calvaire a été aménagé avec ses stations disposées en cercle autour d’un labyrinthe arbustif menant à la croix.

    Escortés par un autan turbulent — le bien nommé « vent du diable » — nous reprenons notre balade en boucle autour de la vallée du ruisseau des Pradels. La montée par le chemin des Pichous, dès la sortie du village, chemine dans le site original de la Piège : les panoramas sont exceptionnels.

    Au niveau du Castelet, une belle vue sur la retenue artificielle de la Ganguise bordée d’arbres fossilisés nous rappelle la mémorable escapade au seuil de Naurouze.

    Près du lac, nous rejoignons un éden de vieilles pierres, le site fortifié de Belflou, appelé autrefois vallée des fleurs. Après une visite de la petite église Saint-Pierre nous apercevons la silhouette majestueuse d’un château magnifiquement restauré. Ses origines remontent au début du XIII° siècle. Au fil du temps, il a subi pour certains, bénéficié pour d’autres, de nombreuses modifications. Du site originel il a conservé la topographie générale, notamment l’enceinte fossoyée. Une tour rectangulaire et quelques pans de murs constituent la partie a plus ancienne du château actuel. L’édifice avec donjon, tour circulaire de l’escalier, tours d’angle, tour-pigeonnier, poivrière* ou échauguette* (deux termes d’architecture qui déclenchent une discussion aussi animée que courtoise), courtine, gargouilles et chapelle castrale dans la cour, sont un exemple bien conservé de l’architecture défensive du bas moyen âge en Lauragais. Le site est classé depuis 1989.

    Michel Blanchard commente, en le pimentant de remarques pertinentes, un texte préparé par Nicole : comment un citoyen du monde, passionné de vielles pierres, le diplomate suisse Pierre Helg propriétaire actuel des lieux a su (et pu) restaurer avec art et manière un édifice médiéval.

    Sur le chemin du retour, nous chercherons en vain les stèles discoïdales dont Serge connaissait l’existence. Peine perdue ! Même le paisible cimetière en avait perdu la trace…

    L’anniversaire de Geneviève clôturera ce bel après-midi. Elle nous régale de brioche et chocolats tandis que Pierre fait pétiller vin et cidre dans nos verres. Une habitude désormais, qui clôture peu ou prou nos randonnées !

    Merci Nicole d’avoir déniché ce parcours puis nous avoir guidés sur des chemins peu physiques mais agréablement culturels. À la prochaine…

    Nicole C.

    * Poivrière : guérite de maçonnerie à toit conique placée en encorbellement à l’angle d’un bastion, de châteaux forts, de tours, de maisons, d’hôtels particuliers ou de ponts. Elle désigne plus tard une échauguette ronde ou une tour polygonale en encorbellement et à toit conique, prenant parfois le nom de tourelle. Par extension, elle désigne toute construction surmontée d’un toit en forme de cône.

    * Échauguette : de l’occitan « eschaugar » (veiller, surveiller), petite loge carrée ou cylindrique contenant une pièce, le plus souvent construite en encorbellement, munie de mâchicoulis et de meurtrières, destinée à abriter, dans un château fort ou une fortification, le veilleur surveillant le territoire environnant, et à jeter des projectiles sur des assaillants.

     

  • CR de Nicole C. – MIREVAL-LAURAGAIS / Boucle DE SAINT-CHRISTOL (11) – 19 sept. 2017

    MIREVAL-LAURAGAIS BOUCLE DE SAINT-CHRISTOL – 11 – mardi 19 septembre 2017- menée par Marie-Martine

    Notre équipe de 22 floripédistes retrouvent Marie-Martine, notre fil d’Ariane, pour une découverte autour de Mireval en Lauragais. Au carrefour de la D6, près de Fonters-du-Razès, nos véhicules trouveront place à l’écart de la route secondaire et de toute habitation. La vision de la chapelle Saint-Christol, toute blonde dans le soleil automnal, jouxtant le petit cimetière aux imposants tombeaux de pierre grise se mêlant aux arbres du silence invite à une douce sérénité. À nef unique, elle se distingue par les arcatures lombardes de son abside. Bernard de Saint-Christol, seigneur de Lasbordes, (à l’est de Castelnaudary) en serait le fondateur, au XIIe siècle.

    Sous un climat de lumière orageuse, un kaléidoscope d’images défilera sous nos yeux : des points de vue exceptionnels sur toute la plaine du Lauragais et la montagne noire, des paysages diversifiés tout au long de notre marche.

    Au détour d’un chemin partant vers le sommet de la colline et bordé d’une allée majestueuse de cyprès, le moulin Saint-Jean de Mireval-Lauragais avec sa maison de meunier admirablement bien restaurés reste un très beau spécimen de la meunerie lauragaise. Autour du buc, de vieilles meules cerclées reposent au sol.

    Notre parcours passe par le pittoresque village médiéval fortifié de Mireval « regarder la vallée » avec ses deux portes du XIV° siècle et ses belles bâtisses magnifiquement restaurées. À son pied coule le Tréboul.

    Notre bel après-midi se termine par une surprise inattendue. Les sacs de Régine D. et André M. manquent dans le véhicule de Michel P. ! Les chaussures, les clés des véhicules et de leurs maisons ont disparu ! L’anniversaire de notre adorable Sylvie sera perturbé par ce malencontreux évènement mais les délicieux cannelés et macarons accompagnés du cidre qui pétille dans nos verres adouciront cette contrariété.

    Merci à Marie-Martine pour cette magnifique randonnée. À la prochaine.

    Nicole H. et Michel se sont occupés de Régine et Marie-Martine d’André.

    Nicole C.

  • Photos de Leucate – 1er juin 2017 – par Christiane

    pour visualiser cliquer sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#14970890685500

    CR de Ghislaine

    Animateur : Jean

  • CR de Ghislaine – Leucate – 1er juin 2017 – menée par JEAN

    Rando leucate , le 1.06.17 

    C’est sous un grand soleil que nous sommes accueillis par Carole et Jean à Leucate Village (Leucate de Leukos « blanc » en grec ancien) bien déterminés à nous faire partager leur attachement à ce coin de Méditerranée

    Après avoir traversé de belles rues aux façades  parées de couleurs pastel nous nous sommes acheminés vers la falaise calcaire qui domine la Méditerranée de ses 52 mètres afin de découvrir  l’ensemble de la commune qui  s’étire du nord au sud sur quatre pôles touristiques  :

      • La Franqui , créée au 19 ème siècle,  la station la plus ancienne de l’Aude aujourd’hui  réputée pour son « Mondial du vent » et appréciée des amateurs de Kitesurf et de Winsurf
      • Leucate Village
      • Leucate Plage
    • Port Leucate station créée dans les années soixante dans le cadre d’un projet d’aménagement du littoral languedocien en même temps que Le Barcarès

    Nous nous sommes élevés doucement suivant un sentier délimité par des murets de pierres sèches ; autour de nous des pieds de vigne,  des amandiers, le tout embaumé par les genêts en fleurs. En nous retournant nous profitons de la vue sur le Canigou, légèrement embrumé.

    Nous empruntons le sentier des Guetteurs qui va nous mener jusqu’au dessus de la Franqui et nous permettre de profiter d’un panorama exceptionnel sur le littoral.

    Reprenant le cours de notre marche nous passons devant  le Fort de la Haute Franqui construit en 1711 sous Louis XIV  dans le projet de créer un port à la Franqui, donc pour le protéger.   Aujourd’hui, ce fort de la Haute Franqui a entièrement été restauré par un propriétaire privé.

    Nous arrivons au Cap Leucate où se dresse le sémaphore, l’un des 19 que compte la Méditérranée. Fonctionnant  en veille continue  en liaison avec d’autres administrations, il sait tout sur tout ce qui croise en mer (jusqu’à l’âge du capitaine dit Jean !).

    Redescendus au niveau de Leucate Plage et nous dirigeant vers le point de restauration réservé par Carole et Jean, le soleil se fait de plus en plus ardent : anticipant sur les trombes d’eau du mardi précédent nous avions pour la plupart prévu les capes de pluie et un change, mais pas les maillots de bain, à l’exception d’une Geneviève bien avisée qui ne prend jamais le risque de passer  près d’un point d’eau sans pouvoir s’y plonger.

    Qu’à cela ne tienne ! Nous avons parmi nous un cœur vaillant que rien n’arrête (par discrétion je l’appellerai JP…) : donc notre JP faisant fi de toute pudeur et au prétexte du camp de naturistes tout proche s’est précipité dans les flots en tenue d’Adam, Geneviève et moi détournant pudiquement les yeux …

    Ce fut un bain délectable ! Ce faisant le reste de la troupe se dirigeait vers le « Treize à la Douzaine » petit bistrot de fruits de mer sur le bord du canal : quel bonheur cette terrasse rafraichie par des brumisateurs où chacun a pu déguster huitres et crevettes, le tout arrosé d’un bon petit vin blanc bien frappé (merci à Carole dont c’était l’anniversaire !).

    Nous avons repéré sur la carte l’assiette Bébin, 1  huitre, cinq verres de blanc pour 7 euros, qui n’a pas été sans me rappeler avec émotion ce marin breton : «  bu 6 litres de rouge, mangé une boite de sardines, malade avec la sardine… ! »

    Passé ce moment festif nos pas nous ont ramenés sur Leucate Village, visitant au passage trois blockhaus, vestiges de la seconde guerre mondiale, maillons du Mur de La Méditerranée construit par les Forces Allemandes dans la crainte d’un débarquement.

    Les plus volontaires sont allés sur le site de l’ancien château fort d’où on découvre une superbe  vue panoramique : au Moyen âge, à l’époque où Leucate est devenue ville frontière à la limite de deux royaumes ce château était le pendant du château de Salses, côté espagnol. A l’histoire de ce château il faut associer celle de Françoise de Cézelly, héroîne de Leucate dont la statue trône place de la République :

    En 1589, alors que la guerre civile déchire le Languedoc , le château de Leucate est assiégé par les catholiques associés aux espagnols. Le gouverneur, Jean de Bourcier, est fait prisonnier et enfermé à Narbonne. Il trouve quand même le moyen de demander à son épouse, Françoise de Cézelly, d’organiser la résistance de Leucate. Le chantage exercé par les Ligueurs sur Françoise de Cérelly est sordide : son mari sera libéré contre la remise des clés de la ville. Comme elle refuse, son mari est exécuté devant elle, inutilement puisque le siège est abandonné  trois semaines plus tard.

    Françoise de Cézelly a sauvé Leucate ; Henri IV lui accordera le gouvernement de Leucate jusqu’à la majorité de son fils. Elle dirigera la ville pendant 27 ans. Sa dépouille repose aujourd’hui aux côtés de celle de son époux en la cathédrale Saint-Paul de Narbonne.

    La signature du traité des Pyrénées en 1659 par le roi Louis XIV mit définitivement fin aux problèmes de frontières avec l’Espagne : le château perdant tout intérêt stratégique il  fut décidé de le détruire purement et simplement pour éviter les frais d’entretien…

    Ayant terminé notre périple nous nous sommes rendus sur la place pour des rafraichissements bien mérités qui nous ont permis de fêter l’anniversaire de Josiane et de Georges : un grand merci à tous deux également!

    Merci encore à Carole et Jean pour cette magnifique journée qui nous a donné un avant goût de vacances…

    Ghislaine 



    Photos de Christiane

  • Photos de Christiane – Caudebronde – 30 mars 2017

    Pour visualiser cliquer sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#14912928204100

    Animateur: Bernard

  • CR de Mireille – Caudebronde – 30 mars 2017

    Caudebronde – 30 mars 2017 – menée par Bernard

    Départ de la chapelle St-Pierre, que nous trouvons difficilement car elle est partiellement dissimulée sous un bois de chênes menus, à 2 km de Cuxac-Cabardès. Nous montons jusqu’à la source du même nom située un peu plus haut, qui aurait le pouvoir de guérir les maladies des yeux. Jadis, ceux qui voulaient obtenir la guérison devaient se rendre à la source le premier août, jour de la fête de saint Pierre, entre l’angélus du matin et celui du midi. Il fallait se laver les yeux trois fois, dire un « pater à saint Pierre », le supplier de prier Dieu pour soi. Ensuite, on emportait un peu d’eau pour se laver les yeux chaque jour en se levant et se couchant. Mystère des croyances et des espoirs humains. L’eau, source autant que symbole de vie, cristallise tous nos rêves d’une vie meilleure.

    Le panorama est splendide sur la chaîne enneigée des Pyrénées. Dommage, nous l’avons derrière nous, il faut se retourner de temps en temps. Le circuit est vallonné, et nous emmène à Caudebronde.

    Au passage devant l’église St Pierre du village, nous remarquons la belle porte d’entrée sur laquelle sont sculptées les clefs … de St Pierre évidemment.

    En quittant Caudebronde, il faut remonter par le sentier de Capette et partir en direction du point culminant de la balade à 782 m d’altitude. Nous atteignons un champ d’éoliennes et sommes surpris par leur niveau sonore qui ne nous empêche pas de continuer nos conversations. Finalement elles font moins de bruit que leurs détracteurs ! Il parait que la communauté de commune de la Montagne Noire est la plus avancée en matière d’énergie renouvelable dans la région.

    La pause de midi 45 s’effectue en plein soleil dans un pré à l’abri du vent et face aux sommets pyrénéens. Les 13 floripèdes repartent ensuite en direction du beau domaine de Goutarende, important centre équestre qui compte une quarantaine de chevaux et poneys.

    Le schiste omniprésent dans le secteur est utilisé partout pour les murs des chemins et des maisons, et pour les toitures (lauzes). Autre richesse naturelle de la Montagne Noire : de nombreuses sources et fontaines plus ou moins récentes situées sur notre passage.

    Puis nous arrivons à Cuxac-Cabardès, gros bourg qui a enduré de nombreuses batailles durant les guerres cathares en raison de sa position centrale entre Carcassonne, Albi, Lastours et Saissac.

    Après avoir franchi le ruisseau de La Dure, il ne reste plus qu’une petite montée, pour revenir au point de départ en ayant fait quelques 19 kms. La gardienne de la chapelle nous attend pour nous faire visiter cette mignonne petite église du Xe, assez modeste, un peu trapue, recouverte d’ardoises et dont la belle porte rustique est en plein cintre. Nous avons droit aux détails de la réfection par notre « guide » elle-même et son neveu, à la suite de vandalisme. Elle nous assure que l’eau de la source St-Pierre a guéri durablement ses yeux qui la piquaient … Geneviève A. lui signale que pourtant l’eau est stagnante, ce à quoi elle répond qu’elle conseille de la filtrer 2 fois … Et Geneviève d’ajouter entre haut et bas : « Moi je la ferais plutôt bouillir !». Faut-il croire aux miracles ?

    Après un pot rafraichissant, rapide arrêt chez un producteur d’asperges de St Martin Lalande pour acheter ce petit délice printanier.

    Merci Bernard pour cette belle journée régénérante et bienfaisante par un temps idéal.

    Mireille

  • CR de Nicole C. – SEUIL DE NAUROUZE – 28 févr. 2017

    CR de Nicole C. – SEUIL DE NAUROUZE – 28 FEVRIER 2017

    Ce mardi matin 28 février 2017 c’est sous la conduite de Nicole et Réginald que notre équipe de 19 floripédistes rejoignent le lieu remarquable à plus d’un titre du « Seuil de Naurouze » : ce site mythique se situe sur une double limite à la jonction des départements de l’Aude et de la Haute-Garonne et sur la ligne du partage des eaux entre versants Atlantique sous la protection de Neptune et Méditerranéen sous la protection de Vénus.

    Nos véhicules se sont placés près de l’ancienne minoterie au milieu de ce site d’eau et de légendes. Une belle vue de l’allée de platanes bi centenaires, les plus beaux de France, sera notre point de départ où le biez (bief) de partage des eaux est le plus haut (altitude de 189,43 mètres à son niveau normal).

    Nous longeons le chemin rectiligne de la Rigole de la Plaine et les connaissances techniques bien utiles de Serge, malheureusement absent aujourd’hui, nous rappellent que Pierre-Paul Riquet obtient l’autorisation de creuser la Rigole le 27 mai 1665 ; il terminera les travaux en 1681. La Rigole débute au Pont Crouzet dans la montagne Noire sur la commune de Sorèze où elle capte une partie des eaux du Sor. Après un parcours sinueux de 38 km la Rigole de la Plaine débouche dans le canal du Midi au seuil de Naurouze. La Rigole de la Plaine était navigable de Revel à Naurouze et disposait de « quelques écluses ».

    Une péniche de couleur anthracite donne vie au canal au niveau du port du Ségala.

    Ceinturé par les eaux, l’ancien bassin octogonal prévu comme bassin de régulation, avait l’inconvénient de se combler trop vite d’alluvions et fut abandonné avant 1750. Aujourd’hui, la Rigole sur sa périphérie nous permet de mesurer son ampleur et de traverser le parc du bassin que Riquet avait prévu de faire.

    Au haut de la butte on aperçoit l’obélisque de 20 mètres érigé en 1825 sur les pierres légendaires de Naurouze (chantées au XIIIe siècle par les troubadours et citées par Nostradamus au XVIe siècle).

    Avec la météo comme alliée provisoire, au gré des écluses, nous arriverons à 2 kms au sud de Baraignes pour atteindre la retenue artificielle de la Ganguise ou de l’Estrade (nom d’une ferme toute proche) qui forme un magnifique lac de barrage. Un paysage enchanteur avec ces bordures d’arbres fossilisés immergés dans une eau bleu lagon. Pour notre pause déjeuner, nous attendait, comme au Palais Royal, des enfilades de colonne de Buren, ici toutes écologiques, vite transformées en sièges. C’est dans ce décor insolite que l’équipe savoure un repas tiré du sac.

    Le chemin du retour doit nous mener à l’écluse de l’Océan. Mais, après quelques kilomètres, les éléments se déchainent : tempête de vent, grêle et pluie s’abattent sur nous. Il en faudrait beaucoup plus pour altérer notre bonne humeur. On ne se reconnait plus emmitouflés sous les capes et c’est trempés que nous rejoignons l’ancienne minoterie de Naurouze (Joseph Marty à Montferrand exploitée de père en fils jusqu’en 1986). L’activité est abandonnée suite au décès du minotier et aux mutations profondes du commerce des céréales désormais mondialisée. En 1997 Annie et Andrew Spark’s deviennent propriétaires sur un coup de cœur pour un ensemble patrimonial de 2 600 m2 en péril. Ils entreprennent une réhabilitation bien menée tout en habitant l’ancienne maison de l’ingénieur. C’est en ce lieu, qu’à la chute de l’Empire, après la bataille de Toulouse, le général Pierre-Benoît Soult (1770-1843) signe l’armistice avec Wellington le 18 avril 1814.

    Réginald et Nicole (la grande) avaient pris rendez-vous avec Annie Spark ; notre équipe a été chaleureusement accueillie dans la petite salle de restauration de la minoterie. Passionnée par l’histoire du Canal du Midi inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est avec un dynamisme joyeux qu’elle nous a fait part de leurs projets futurs. Le succulent pain d’épice préparé avec maitrise par Françoise (félicitations Françoise !) et les biscuits de Christiane ont accompagné les cafés, thés et bières de fabrication locale.

    Un grand merci à Nicole, Réginald et Josiane qui avaient repéré cette boucle ; ils nous ont immergé dans l’ambiance fantastique du Canal du Midi. A la prochaine.

    Nicole C.

  • Rando Repas : LA DIGNE D’AMONT – LA DIGNE D’AVAL – Mardi 30 janv. 2017

    CR de Nicole

    Comme chaque année, ce mardi, 48 floripédistes effectuent leur randonnée gastronomique. Geneviève, Marie-Martine, Alain et Christiane ont choisi une journée dans le département de l’Aude près de Limoux.

    Olivier, notre chauffeur, nous conduira tout d’abord à la Digne d’Amont, village situé dans la vallée du Cougaing, rivière qui le traverse avant de se jeter dans l’Aude. Les toponymes de La Digne d’Amont et La Digne d’Aval évoquent la romanité du lieu. À cette époque il existait un seul terroir nommé Ladinianus, formé du nom de personne Ladinius et du suffixe anum. Par modification phonétique fautive (métacoupure), ce terme a donné Ladinhan en 1571 puis La Digne en 1706. C’est sans doute au cours du haut moyen-âge ou vers l’an mil que deux territoires et deux habitats se sont différenciés : Ladigne d’Aval et Ladigne d’Amont (en occitan Ladinha Bassa et Ladinha Nauta) orthographié depuis une époque plus récente La Digne-d’Aval et la Digne-d’Amont.

    Le village sous la protection de saint Sylvestre est bâti sur le principe des circulades. En son centre, l’église dédiée à sainte Colombe est mentionnée en 943 et 959 parmi les possessions de l’Abbaye de Lagrasse. Plusieurs époques président à sa structure actuelle : XIe siècle, fin XIIIe siècle et début XIVe, début XVe et XVIIIe siècle. Primitivement, le clocher était une tour de vigie. Vers 1210 il fût détruit par Simon de Montfort dans sa bataille contre les Albigeois et exhaussé en 1853. Avant cette restauration, il supportait 3 cloches mais 2 furent soustraites et fondues sous la révolution. Celle qui a survécu date de 1661. Enfin, il faut signaler l’une des particularités de l’église. Le cœur pointe vers l’ouest alors que toutes les églises se veulent orientées vers l’est, c’est-à-dire vers Bethlehem.

    Après une rapide traversée du village, nous arpentons les chemins caillouteux vers les collines de garrigues et de vignes en direction de CASTELRENG. L’église fut consacrée par DALMACE, évêque de Narbonne, en 1088. De l’ancien bâtiment est conservé le clocher-mur et une partie des murs latéraux délimitant un vaste porche.

    Une belle croix en fer forgé jouxte la porte des anciens remparts fortifiés. Son socle est carré sans inscription avec tablette moulurée. Une torsade épineuse forme l’ornement central. Les extrémités sont trilobées, ornées par des palmettes en tôle, avec volutes esquissant une fleur de lys. Divers instruments de la Passion son disposés entre les armatures : échelle, glaive, porte-éponge, tenailles, clous. Elle est coiffée d’un coq en tôle qui rappelle la phrase de Jésus à Pierre « Avant que le coq ait chanté, tu me renieras trois fois. »

    Un oiseau malin a préféré nicher sur le bras d’une deuxième croix placée sous le porche de l’église, au-dessus du cœur d’ornement central.

    Après cette courte halte nous reprenons les sentiers en crête vers Toureilles, de plus en plus haut ! Et pourtant nous marchons vers La Digne d’Aval ! Nous profitons de paysages de garrigues qui embaume le thym et surplombent toute la vallée. Le soleil pointe son nez lorsque nous redescendons (tient !) vers La Digne d’Aval pour rejoindre le domaine J. Laurens.

    Nous avons le privilège exceptionnel d’être accueilli par l’ami d’Alain, Jacques Calvel qui à l’heure de la retraite a racheté le domaine viticole Laurens pour vivre une nouvelle aventure. Un retour aux sources dans un terroir proche de ses montagnes, les Pyrénées audoises, après une vie professionnelle bien remplie dans divers pays en tant qu’ingénieur dans les nouvelles technologies de l’information.

    L’heure de l’apéritif a sonné : La blanquette AOC de Limoux (90% mauzac 10% chardonnay) le Crémant AOC Limoux méthode ancestrale (100% mauzac) pétillent dans nos verres.

    Rose, telle une abeille, s’active pour nous servir un délicieux cassoulet. Alain de son côté s’occupe des vins avec le brio d’un royal échanson. Trois puissants vins rouges accompagneront nos agapes.

    Le dessert, le café, puis Georges a entonné le traditionnel « Françouais » et nous l’avons suivi.

    Avant le départ nous allons découvrir le chais. Le domaine poursuit sa modernisation dans le respect de la tradition et produit des vins effervescents en méthode traditionnelle reconnus à travers le monde.

    Joël notre Président et l’ensemble des floripédistes ont une pensée de soutien chaleureuse et amicale pour ceux d’entre nous qui rencontrent de difficiles problèmes de santé.

    Nous reprenons le chemin du retour après l’offre d’une journée exceptionnelle qui a su mêler randonnée, convivialité et œnologie.

    Un vif remerciement à toute l’équipe de direction, nos guides et assistants qui se dévouent pour nous et sans qui rien ne serait possible.

    Bravo Geneviève, Marie-Martine, Alain et Christiane pour cette idée effervescente !

    Pour en savoir plus sur les vins dégustés, n’oubliez pas de visiter le site : http://www.jlaurens.fr/

    Nicole

    CR de la randonnée du 3 déc. 2015 : https://lesfloripedes.web4me.fr/la-digne-daval-damont-3-dec-2015-menee-par-bernard/