• CR de Nicole C. – Endoufiele– 26 nov. 2019 – mené par Bernard.

    Ce mardi matin 26 novembre Bernard conduit notre équipe de 25 floripédistes au sud du canton de l’Isle-Jourdain, sur la commune d’Endoufielle, ancien village fortifié. Le nom d’Endoufielle apparaît au XIIe siècle avec Guillaume d’Endoufielle (dit aussi d’Andozille de Montaut) qui fut évêque de Lectoure, puis promu archevêque d’Auch en 1122. 

    Son église – dédiée à Saint Germier évêque de Toulouse qui évangélisa la région – fut construite sur l’emplacement du château primitif du village. Elle date du XVIe ou XVIIe siècle et a été largement restaurée à partir de 1848. Elle possède  un clocher-mur à cinq baies muni de trois cloches.

    Bernard a réservé la visite guidée du féérique monument historique de la renaissance : le château de Caumont. Elle est prévue vers midi après une marche d’environ 7 kilomètres (nous avons prévu des chaussures de rechange !) 

    D’un pas allègre malgré tout, nous profitons de la nature parée de ses plus belles couleurs d’automne. Ici, les érables s’enorgueillissent de leur parure dorée. Ces artistes de bébés araignées illuminent un pré de leurs jolies guirlandes de fils argentés « fils de la Vierge » qui rappellent la légende de la quenouille de Marie laissant échapper des fils d’argent. 

    Nous rejoignons par de larges sentiers herbeux sur la riche gauche de la Save, le charmant village de Cazaux-Savès connu comme passage pour accéder au château. Son église Sainte-Marie-Madeleine, qui date pour une bonne partie du XVIIIe siècle a belle allure avec son porche à sept arcades surmonté d’un clocher-mur. À l’intérieur, une chapelle abrite les dalles funéraires de plusieurs personnages ayant vécu au château de Caumont aux XVIIe et XVIIIe siècles.

    Nous voici devant la porte du château : nous déposons nos sacs et sommes chaleureusement accueillis par la charmante Mathilde qui va nous guider. Ce château renaissance appartient à la même famille depuis des siècles. Actuellement, Mathilde et Ghislain de Castelbajac foisonnent de projets pour le faire vivre à travers de nombreuses manifestations évènementielles et culturelles. Édifié sur les vestiges d’un château fort ayant appartenu à Gaston Phébus, le château de Caumont vît naître Jean Louis de la Valette, Duc d’Epernon célèbre cadet de Gascogne. C’est Nicolas  Bachelier, architecte bien connu à Toulouse, qui serait l’auteur des plans originaux de Caumont. L’édifice est assis sur deux niveaux de souterrains voûtés. Il se compose d’un corps de bâtiment entre deux ailes flanquées de quatre fortes tours angulaires losangées. Deux tours escaliers octogonales gardent le couchant. Quatre tours poivrières à trompes inversées sont situées dans les angles est et nord. Sa structure de briques et pierres à bandes alternées permet à la lumière de réchauffer les lieux. Trois ailes en U entourent une cour d’honneur récemment restaurée. Au rez-de-chaussée, les fenêtres à doubles meneaux croisés ouvrent sur la cour.

    À l’entrée du parc, quelques bénévoles débutent les travaux de jardinage pour magnifier les allées de pivoines plantées par Sophie de La Rochefoucault et les massifs d’iris mis à l’honneur chaque année. 

    La porte d’entrée et le pont levis n’existent plus aujourd’hui, seules subsistent les deux tourelles qui flanquaient autrefois cette porte. Mathilde nous invite à entrer ; nombreuses sont nos découvertes : dans l’aile centrale, deux salons de style Troubadour. Les plafonds sont mi-pompéien mi-directoire. Au premier étage les fenêtres ne présentent que de simples meneaux croisés. La très belle porte d’entrée ouvre sur un escalier à la mode florentine avec travées voûtées alternées ornées des trois ordres grecs classiques : ionique, dorique et corinthien. Dans l’aile nord du premier étage, voici la chambre du roi : Henri III de Navarre, futur Henri IV, y séjourna. Nous sortons au premier étage sur une coursive typique des plans de Nicolas Bachelier que l’on retrouve notamment à l’Hôtel d’Assezat à Toulouse. L’élévation donne une jolie vue sur le parc et les majestueux cèdres du Liban. Après avoir descendu un escalier à vis du XVIe siècle, nous rejoignons la cour d’honneur. Malheureusement, nous n’accèderons pas à la chapelle romantique illuminée par un très beau vitrail du Maître Maréchal qui a signé des vitraux de la basilique de Fourvière à Lyon.

    La visite se termine, nous n’avons pas vu le temps passer ! C’est l’heure du pique-nique sur les prairies du château, dans le parc largement arboré. Un festin tiré des sacs comment peuvent-ils contenir tant de victuailles et de bonnes bouteilles… consommées avec modération. 

    Nous reprenons le chemin du retour qui serpente à travers les 50 hectares de bois qui entourent château. L’itinéraire légèrement raccourci est bouclé. Nous retrouvons nos véhicules et la tradition de notre groupe ne manque pas de se répéter ; un goûter italien nous est offert par Régine B. et Jocelyne : du panettone.

    Merci Bernard de nous avoir fait découvrir un château de la Loire perdu en Gascogne ! 

    À la prochaine.

    Nicole C.

  • CR de Mireille – de Gimont à L’Isle Jourdain – 21 mars 2019 – menée par Jean


    Rando inédite ce jeudi … Est-ce par souci ne pas aggraver notre empreinte carbone que Jean nous a déniché cette rando accessible via les transports en commun ? Ou bien sa passion immodérée et bien connue pour les trains ? Je dirai : les deux mon général !

    Toujours est-il que treize floripèdes boute-en-train  se retrouvent à la gare de Toulouse Matabiau et 4 autres à St Agne en direction de Gimont. Pendant presque tout le trajet (1 h 28) nous discutons du prix des billets. Christiane nous avait alléchés par des billets à 1 €. Nous savions qu’ils étaient proposés pour certains trains seulement, dont celui que nous avions choisi, mais nous ne savions pas qu’ils étaient limités. Il n’y en a donc pas eu pour tout le monde ! Les plus rapides ont gagné ! Nous avons eu la confirmation des variations inouïes des prix : 1, 5, 8, 9 ou 12 € pour l’aller. Une inégalité flagrante, pas encore revendiquée par les «  gilets jaunes » à ma connaissance. Pour le retour, depuis l’Isle Jourdain que nous avons rejoint à pieds, tous ont pu profiter de l’offre. Le trajet doit être moins fréquenté.

    Le paysage du Savès-toulousain repose sur un relief ample, mollement cabossé, monotone et dépouillé, la campagne paraît vide alors que localement elle devient très habitée. Presque partout cultivée, la parcelle apparaît comme l’élément de base de ces paysages : collines étirées, vallons interminables bordent de part et d’autre la large plaine de la Save pour la majeure partie. La végétation s’éparpille en haies et bosquets épars et s’impose dans les ripisylves (étymologiquement du latin ripa, « rive » et silva, « forêt », ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, d’une rivière ou d’un fleuve). 

    Non loin de Gimont nous apercevons le château de Larroque où Christiane et Bernard se sont mariés voilà 52 ans.  Souvenirs, souvenirs…

    Arrêt pique-nique au calvaire de Montferrand-Savès, en plein soleil comme dans l’ensemble de la journée. Contrairement à ce qui est écrit dans les évangiles, ce ne sont pas les saintes femmes qui s’assoient au pied de la croix mais une demi douzaine de sains (et non saints) hommes qui n’ont pas honte de boire un pastis aux pieds du Christ !

    Après avoir traversé la base de loisir de L’Isle Jourdain et son plan d’eau, nous arrivons dans la charmante bastide. Nous nous précipitons dans un café sur la place où se trouvent le  musée européen d’art campanaire situé dans les magnifiques halles du XIXè,  et la maison Augé de style « Art nouveau » dont le propriétaire est devenu par son mariage l’un des directeurs des éditions Larousse. Nous avons déjà 23 km dans les pattes  et nous devons encore regagner la gare. Nous remettons la visite à une autre fois.

    Le cafetier nous installe tables et chaises avec  empressement et 5 ou 6 floripèdes commandent des « distingués » verres de 50 cl de bière. Encore un avantage du transport en commun dans lequel le degré d’alcoolémie est illimité ! Je n’ai pourtant pris qu’un Perrier tranche mais impossible de me souvenir qui nous a offert le pot ! Merci à elles, il me semble qu’elles étaient deux, et grand merci à notre animateur pour cette rando innovante. Le principe est à renouveler !

    Mireille

  • photos de Christiane – de l’Isle Jourdain à Gimont – 21 mars 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15537050176300

    Animateur Cheminot: Jean

    CR de Mireille

  • CR de Mireille – Faget-Abbatial – 26 fév. 2019 – menée par Bernard


    Le village, au milieu de coteaux verdoyants et boisés est situé de part et d’autre de l’Arrats et de la Lauze, affluent de la Gimone. Faget vient du latin « Fagus » signifiant hêtre. Abbatial indique la présence d’une abbaye.

     Un monastère cistercien voit en effet le jour en l’an 700. Il est mis à sac par les Sarrazins en 724. Après sa reconstruction sous Charlemagne, il est détruit par les Normands en 850, puis de nouveau par les Sarrazins en 920 ! Les casseurs ne datent pas d’aujourd’hui… Reconstruit une nouvelle fois, il fut finalement abandonné au XVIIè siècle. C’était bien la peine !

    Il ne subsiste qu’un mur, l’église et sa belle tour-clocher du XIIe siècle coiffée d’ une flèche pyramidale ornée d’une crosse d’abbé qui prouve qu’il s’agit bien d’une église abbatialeet le logis construit en 1698 par les abbés de la famille de Mont sur un promontoire au-dessus de l’ancienne abbaye. Le propriétaire actuel de ce palais (classé monument historique depuis 1979) nous autorise à pénétrer dans les 2 cours et nous fait remarquer contre le mur du sud le banc abbatial en belles pierres avec haut dossier et accoudoirs. Les abbés ayant droit de justice y arbitraient les conflits. 

     Ce n’est que vers 11h que la vingtaine de floripèdes démarre sous un beau soleil la boucle de las coustoueros (partie du coteau bordée d’un fossé et d’arbres). Nous prenons un sentier qui mène sur les hauteurs du village dévoilant une magnifique vue sur le palais abbatial en contrebas.

    Bien sûr vous avez lu jusqu’au bout et retenu le texte écrit sur la table dite « de lecture » qui signale que nous sommes sur le site Natura 2000 « Vallée et des Coteaux de la Lauze »  qui s’étend sur 5 399 hectares et concerne 3 rivières : la Gimone, la Lauze et l’Arrats. Il s’agit d’un espace à la biodiversité remarquable, conséquence de décennies passées issue de l’activité humaine. Le réseau Natura 2000 a pour objectif de préserver la diversité biologique sur les 27 Etats-membres de l’Europe. Il vise à assurer le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces d’intérêt communautaire. Je vous fais grâce de la suite que vous pouvez trouver en cliquant sur ce lien

    A vrai dire, il n’y a à mes yeux aucune espèce exceptionnelle dans la végétation, les bois, les bocages de l’Astarac, ni dans la faune qui y habite ou les poissons qui vivent dans les rivières. Et nous n’avons eu aucun scrupule à piétiner l’espace où nous avons décidé de pique-niquer… Mais nous n’avons écrasé ni lavande, ni genêt hérisson ni orchidée et encore moins le lucane cerf-volant ou le grand capricorne (espèce protégée qui s’avère être elle-même l’ennemi n° 1 du plus symbolique de nos arbres, le chêne, mais aussi du hêtre pubescent également protégé !). Chercher l’erreur !

    Nous finissons la journée chez un ami d’Alain D., qui est maire du village de Lartigue , non loin de Faget-Abbatial, et qui élève et transforme les canards comme on sait si bien le faire dans le Gers. Nous voyons surtout de magnifiques poules et 14 splendides chevaux tous d’une robe différente. Accueil sympathique des propriétaires du lieu (belle maison bourgeoise gersoise) avec un café réconfortant et une délicieuse eau de source désaltérante. Quelques floripèdes se laissent tenter par des produits gastronomiques et nous regagnons les voitures, ravis de cette belle journée organisée par Bernard.

    Mireille

    Crédit photos

  • Photos Faget-Abbatial de Christiane – 26 fév. 2019 – menée par Bernard

    Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous :

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15513426290400

    CR de Mireille

    Animateur : Bernard

  • CR de Mireille T. – Simorre –15 fév. 2018 – menée par Bernard

    CR de Mireille T. – Simorre –15 fév. 2018 – menée par Bernard

    Six morts et … dix-neuf bien vivants au départ place du foirail ! Je sais, la blague est facile, mais si vous en avec de meilleures, ne vous gênez pas pour les proposer !

    Le sentier chemine dans la vallée de la Gimone et progresse sur les collines de l’Astarac , perché sur les hauteurs calcaires dans la partie la plus sauvage du Gers. Une série de croupes se développe jusqu’à la chaîne Pyrénéenne bien enneigée. Le soleil ne nous quitte pas.

    Impossible cependant de garder les yeux levés. Il a fallu choisir ses pas pendant 18 km et 5 h 30 ! Ah, nous avons pris un bon bain de boue ! Nous nous y attendions, certes, mais pas au point d’avoir les jambes si douloureuses ! J’ai rarement eu autant de courbatures le lendemain d’une rando ! Je croyais que la boue était bénéfique pour les articulations …

    Nous avons la chance de trouver des rondins de bois pour pique-niquer au sec devant un paysage ouvert et lumineux. Puis, au détour d’un chemin, un projet « Land Art » offre aux marcheurs la surprise d’une œuvre d’art contemporain en pleine nature. Le « Yané », toit en japonais, ici en forme d’éventail en bois, de l’artiste Teruhisa Susuki, nous invite au repos, à la méditation et à l’observation différente (voir photos de nos artistes préférés) du paysage et du village de Villefranche blotti dans son écrin de verdure. Est-ce de l’art ou du cochon ? Seuls les floripèdes présents peuvent répondre…

    Retour au joli village de Simorre. Nous bouclons la boucle qui n’en est pas une, mais plutôt une danseuse, un pantin articulé, une hélice à trois branches, un boomerang, selon les interprétations de chacun au vu du tracé.

    L’église abbatiale du XIVe siècle, aux allures de forteresse, bâtie sur un oratoire du Ve siècle créé par Cérats devenu patron de Simorre était reliée à l’abbaye bénédictine aujourd’hui totalement disparue. Construite sur une forme de croix latine, elle possède, à la croisée de la nef et du transept, une tour octogonale qui aurait du être un clocher à l’instar de la cathédrale de Lombez. La quasi totalité de l’édifice est en brique rose. Il abrite des verrières des XIVe et XVe siècles, des stalles sculptées du XVIe, ainsi que, dans la sacristie, des peintures murales du XIVe. D’importants travaux de restauration furent effectués entre 1844 et 1858 sous la direction de Viollet-le-Duc.

    Autour de l’église, rues et places pittoresques, bordées de maisons à colombages et à encorbellements, se succèdent au gré de notre promenade… qui se termine chez Lulu dans un café que les plus accros d’entre nous avaient repéré le matin en arrivant. Ayant demandé gentiment qu’il soit ouvert vers 16 h, nous avons été fort bien reçus par la jeune patronne à l’heure dite.

    Encore une belle journée, merci Bernard !

    Mireille T.

    Crédit Photos de Christiane et Michel BS 

  • CR de jp – La Fontaine des Trois Évêques – 16 nov. 2017 – menée par Jean

    CR de jp – La Fontaine des Trois Évêques – 16 nov. 2017 

     

    Sachez que, malgré la concurrence des raquettes, nous étions onze et deux voitures au départ du hameau de Sales (commune de Labarède), village authentique qui restaure la tour de l’église et vante son marché de plein vent,

    Sachez que nous avons bien randonné sans nous perdre ni allonger dans cette pointe, la Haute Vallée du Thoré, à la frontière de l’Aude, du Tarn et de l’Hérault, 15 km., 400m. de dénivelé,

    Sachez que la journée était idéale pour la marche sur le Plateau de Sales, ensoleillé à souhait,

    Sachez qu’au Saladou nous avons apprécié la vue grandiose sur la chaîne des Pyrénées enneigée, depuis la méditerranée, les Alberts, le Canigou jusqu’au Pic du Midi,

    Sachez que nous nous sommes interrogés sur ces sortes de « cheminées » en pierre que certains ont appelées sentinelles de la Paix,

    Sachez que la Fontaine des Trois Évêques est admirable et est appelée ainsi car elle marque la frontière entre les trois diocèses de Castres, Narbonne et Saint Pons – Au 17ème siècle, les forêts du Languedoc se trouvaient si dégradées que le roi ordonna de borner les forêts royales pour réglementer l’exploitation. Les bornes armoriées entre la forêt royale de Lacabarède et les terres de l’évêque de Saint-Pons ; sur la face est sont gravées une mitre et une crosse et une fleur de Lys sur la face ouest.

     

    Sachez que le groupe a regretté que la Montagne Noire ne soit pas plus souvent inscrit au menu des Floripèdes.

    Nous aussi, on a randonné dans la neige

    Sachez que nous avons fêté joyeusement l’anniversaire de Jean et Jean-Paul du coté de Mazamet, merci.

    jp

    PS – L’explorateur Jean-Louis Etienne vous connaissez ? Nous ne l’avons pas rencontré bien que notre promenade avait lieu dans le Tarn,  il aurait fallu randonner à Vielmur-sur-Agout. Dans son livre intitulé « Dans mes pas » il explique comment la marche a fait de lui un homme libre !

    A méditer : Bon pour la mémoire ! La marche dope nos souvenirs. Une étude américaine, repérée par Jean-Louis Etienne, montre en effet qu’elle a un impact positif sur notre mémoire. L’enquête a été menée auprès de cobayes divisés en deux groupes : l’un effectuant quarante minutes de marche, trois fois par semaine, l’autre se contentant d’exercices d’étirements. Au bout d’un an, les marcheurs ont vu le volume de leur hippocampe croître d’environ 2%. Située dans le lobe temporal, cette partie du cerveau, qui joue un rôle essentiel dans le processus de mémoire, est « le siège de l’apprentissage» et intervient dans « le repérage spatial et le sens de l’orientation ». « Grâce à la marche, la performance de la mémoire augmente », décrypte l’explorateur. Autre vertu : « Cette activité physique agit sur notre humeur, jusqu’à jouer un rôle d’antidépresseur. » La marche soutenue et assidue provoque une hausse du taux sanguin d’endorphine, une substance produite par le cerveau qui est un dérivé de la morphine ayant des propriétés analgésiques et euphorisantes. « Cela donne un état de mieux-être », souligne-t-il. L’effort entraîne également la sécrétion de sérotonine, « l’hormone de la sérénité ».

    Crédit Photos

     

     

  • Condom (Gers) – 19 janvier 2017 – menée par Bernard

    Condom (Gers) – 19 janvier 2017 – menée par Bernard

    CR de Mireille

    Le bonheur était vraiment dans le pré en cette magnifique journée d’hiver froide, mais ensoleillée. Départ de Condom, sur la voie verte, ancienne voie ferrée, en direction de l’Ouest. Nous foulons une terre de transition où la vigne est cultivée sur des sols à dominante argilo-calcaire (nos semelles en seront les témoins). Le givre saisonnier qui recouvrait les coteaux a fondu peu à peu, et nous arrivons à Larressingle, le petit Carcassonne, village fortifié de la Ténarèze, « l’un des plus beaux de France ». Il dresse ses remparts au milieu des vignes : château du XIIIème, Eglise St Sigismond du XIIème et maisons médiévales accolées aux murailles.

    Déjeuner confortable et joyeux sur des tables à pique-nique à l’extérieur du village.

    Nous bouclons la boucle de 20 km en cinq heures de marche effective pour revenir à Condom où Bernard a prévu la visite d’une cave d’Armagnac. L’hôtel de Cugnac compte parmi les belles demeures du XVIIIe siècle de la ville, et sa façade de pierre de style classique prolongée par deux ailes entourant une cour carrée et pavée, est fermée par une très belle grille en fer forgé. C’est la propriété de la famille Ryst-Dupeyron depuis 1905 où cinq générations se sont succédé, perpétuant passion et tradition, continuant à produire des armagnacs réputés pour leur qualité et leur longue maturation.
    Nous visitons les chais centenaires dans la pénombre desquels les Armagnacs vieillissent de longues années en fûts de chêne (des pièces de 400 litres) afin que le temps accomplisse son œuvre. Nous sentons (au sens propre et figuré) qu’il ne faut pas rester trop longtemps dans cette atmosphère de parfums enivrants, dans cette ambiance un peu mystérieuse, à humer la part des Anges ! Nous allons donc découvrir plusieurs salles d’expositions où ont été rassemblés de nombreux objets familiaux rappelant le travail de la vigne et l’élevage de l’armagnac.

    Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer les étapes de la fabrication, ce qui m’importe c’est le résultat ! L’hôtesse qui nous a initiés aux secrets du métier nous propose de passer à la dégustation. Le Maître de chais nous fait apprécier la plus vieille eau-de-vie française aux parfums de pruneau, miel, vanille, noisette, etc. en nous faisant tourner ce nectar au fond du verre, pour le réchauffer dans nos mains, mais surtout faire ressortir sa fragrance subtile et voluptueuse…

    Bravo à notre animateur Bernard, félicitations aux chauffeurs pour leur sobriété exemplaire et méritoire et merci à Christiane pour son gâteau toujours aussi apprécié par les quatorze gourmands du jour.

    Mireille