• CR de Jean-Michel – Larroque – 3 mars 2022 – menée par Ghislaine

    Le point de départ de la rando promise à Puycelsi se situe… au centre du village de Larroque blotti sous sa falaise ocre percée de grottes naturelles. Le sentier de Mespel offre un raidillon bordé de fragiles violettes aux 19 Floripèdes à qui Ghislaine, la guide du jour, promet un somptueux point de vue sur la vallée. Mais, arrivés en haut, on voit bien que la promesse ne peut être tenue. En effet, le brouillard cache l’horizon et se joue de notre raison.

    Plus haut, les brumes se dissipent lorsque nous rejoignons le GR 46 (qui va de Tours à Toulouse), que nous ne suivons que très peu de temps afin de pouvoir admirer la petite chapelle de Notre-Dame des Bois et son minuscule cimetière. Le sentier qui suit grimpe dans la forêt de Grésigne au milieu des scilles à deux feuilles (petites fleurs de couleur bleue), du fragon qui n’arbore que quelques boules rouges, avec en fond sonore le délicat chant des oiseaux.

    Ghislaine, aussi joueuse que taquine, nous entraîne vers un nouveau point de vue qui se transforme finalement en un point le plus haut de la forêt (468 mètres) avec vue… sur les arbres. Les naïfs (dont fait partie votre serviteur) se retrouvent donc « comme des glands » au milieu d’une forêt, face à un chêne (certes atypique) proche d’une borne. Philippe et Michel trouvent  que la guide dépasse les bornes…

    Voulant à tout prix se rattraper, Ghislaine nous arrête 50 mètres plus loin afin de nous faire admirer, enfin… un vrai panorama : Puycelsi sur son piton enroulé dans une écharpe de brume. A partir de cet instant non seulement elle est immédiatement pardonnée mais aussi ovationnée.

    Nous descendons dans la vallée de l’Audoulou au milieu des cornouillers mâles, des délicates pervenches, des taillis de châtaigniers et des perchis de chênes. Midi arrivant, le repas est pris sur un amas de pierres moussues, en pleine forêt. Le redémarrage s’effectue sur une petite sente qui nous conduit à une jolie cascade dans un décor un peu fantasmagorique et une succession de jolis petits ponts de bois. La suite est un peu compliquée, c’est un festival de boue où chacun essaie de rester… debout. Quelques dames poussent des ouh ! houh ! sans doute pour conjurer le sort, au risque d’effrayer le loup de l’Audoulou.

    La suite est un enchantement. Le sentier zigzague dans la vallée sous la protection, tout là-haut, de l’église de Puycelsi qui nous promet un raidillon final de folie. Rien n’y fait, en moins de deux nous voilà sous les remparts. L’entrée triomphale de la troupe, qui a vaincu cette rude montée, passe par la Porte de l’Irissou de ce village très convoité qui, au cours des décennies, ne fut jamais pris de force. Il fut assiégé, en particulier, par Simon de Montfort durant la croisade des Albigeois (1211-1213), puis par les Pastoureaux (groupes de paysans voulant chasser les Infidèles) en 1320, enfin par les Anglais en 1386 (guerre de cent ans). Pour l’anecdote, lors du siège des Anglais, les Puycelsiens auraient fait crier chaque jour leur unique cochon à l’aide d’une lance, simulant ainsi une abondance de ripaille.

    Nous déambulons ensuite dans les passages étroits et presque secrets, les venelles, le chemin de ronde, les portes fortifiées… Indéniablement, Puycelsi a conservé le charme et le mystère des bastides médiévales. On a le sentiment de remonter le temps. Un preux chevalier déboulerait son épée à la main, on ne serait guère surpris. L’église Saint Corneille arrête nos pas.

    Le retour vers Larroque, après un circuit de 17 km, 625 mètres de dénivelé, avec un sans-faute de Ghislaine (un grand bravo à elle), se fait sous un magnifique ciel bleu et dans une grande douceur printanière.

    Nous revenons à Puycelsi, cette fois-ci en voiture, afin de nous rafraîchir à la terrasse d’un café, avec une vue… garantie, où les adorables Claudine et Mireille nous offrent la tournée (même si la date de leur anniversaire est passée) et où nous retrouvons Jean, que nous avions chargé de nous garder les meilleures places…mais qui finalement avait trouvé plus sympathique de déambuler dans les ruelles…

    Il est vrai que nous sommes dans l’un des plus beaux villages de France, dans un écrin de verdure de toute beauté, sur un site exceptionnel où les pierres ont une âme, au cœur d’une citadelle imprenable, bref un lieu idéal pour une randonnée.

    Et puis celle-ci… qu’est-ce qu’elle est belle !

    Jean-Michel

  • CR de Nicole C. – Briatexte – 1er mars 2022 – menée par Jean-Paul

     

    • 18 floripédistes
    • 10 km / dénivelé 200 m
    • 3 H

    Jean-Paul nous conduit aux portes du Tarn, au cœur de la commune de Briatexte, Britèsta en occitan. Dès notre arrivée sur la place de l’église, nous nous dirigeons vers la très belle place des couverts du XIII° siècle. C’est avec talent que Claudine nous en révèle l’histoire : La bastide de Briatexte a été fondée en 1287 par Simon de Briseteste, sénéchal de Carcassonne pour le compte du roi Philippe le Bel. Ici, à l’emplacement du village cathare des Touelles, le site sera rasé par les troupes de Simon de Montfort en 1212. Cette nouvelle bastide devait contrecarrer sa voisine de Saint-Gauzens. Briatexte est une implantation royale très réussie. Son plan, inclus dans un rectangle affiche une évidence géométrique. Les quatre côtés de la place génèrent les rues principales délimitant des îlots d’importances variables. Les plus grands sont systématiquement recoupés par des « carreyrous ». Fortifiée au XIV° siècle, Briatexte tombe dans la tourmente des guerres de religion. Les habitants convertis au protestantisme en firent un véritable bastion.

    L’église qui occupait la moitié sud de la place fût détruite vers 1574. Un temple est édifié. Après la révocation de l’édit de Nantes, la bastide revenue à la religion officielle voit ses fortifications rasées en 1629 puis son temple en 1685. 

    Aujourd’hui l’église se dresse à l’extérieur des anciennes fortifications. 

    De cette époque tourmentée, date cependant un édifice exceptionnel situé rue du Château, demeure de messire de Montalivet, consul protestant de la ville au début du XVII° siècle. Nous nous attardons devant la magnifique porte de l’édifice.

    Nous quittons la bastide chargée d’histoire. Depuis le pont, aux abords du Dadou s’offre à nous une vue pittoresque sur le moulin-pigeonnier du seigneur avant la révolution française. 

    Nous nous dirigeons vers Saint-Martin puis Saint-Gauzens pour prendre le sentier des crêtes. En cette saison, la tonnelle vibrante de lumière de la clématite des haies (clématis vitalba) a perdu ses feuilles. Les fleurs blanc-verdâtre aux pétales en forme de calice sont devenues des akènes (fruits). Leurs aigrettes duveteuses blanches légères et soyeuses sont prêtes à s’envoler dans le vent pour conquérir de nouveaux territoires. Cette reine des lianes vivace qui peut atteindre 15 mètres de haut, a plus d’un tour dans son sac : aussi toxique (feuilles) que médicinale (antalgique, veinotonique) elle constitue aussi un matériau très souple que l’on peut vanner aisément. De part et d’autre du chemin, quelques labours se dorent ventre au soleil en attendant les premières semences.

    La douce chaleur de mars chasse l’amertume des après-midis d’hiver et ravive notre ardeur pour arpenter l’agréable chemin herbeux du raccourci des vignes très bien balisé. Nous profitons de paysages panoramiques sur la vallée du Dadou. La boucle de 10 kms s’achève. Le retour au village se termine par la visite de la très jolie église Notre-Dame de Beaulieu aux multiples restaurations. Vous pouvez en retrouver l’historique 

    https://albi.catholique.fr/tarn-tourisme-catholique/eglises-du-tarn/briatexte-eglise-dame-de-beaulieu/

    Un grand merci à Jean-Paul et Claudine pour cette très agréable randonnée magnifiée par un soleil radieux !

    Nicole C.

  • CR de Mireille – Montgaillard – 13 fév. 2020 – menée par Joël

    Dix floripèdes aujourd’hui pour la grande boucle des Lacs et des Potiers depuis Montgaillard, sans difficulté (21 km, 458 m. de dénivelé) à part la traversée de deux gués. Le cadre est relativement sauvage et vallonné. Passage au milieu des lacs collinaires réalisés pour l’irrigation (la Chêneraie et Teuilière). Forêts de châtaigniers et de chênes dont quelques beaux spécimens et un splendide chêne liège. Circuit bien balisé dans l’ensemble. Un peu trop de routes goudronnées, mais préférables aux chemins gadouilleux et glissants. Temps correct.

    Et les potiers dans tout ça ? Ils n’existent plus depuis la fin du XIXè siècle. Le village, principal centre de potiers de Lomagne, comptait une quarantaine de personnes qui vivaient de cet artisanat. Le bois de Oules était le lieu où l’on prélevait la terre nécessaire à la fabrication « des Oules » (récipients culinaires).

    Michel J. nous explique la culture des noisetiers dont nous longeons plusieurs vergers. C’est le 2ème département producteur de noisettes. Chez le Noisetier, les fleurs sont unisexuées (mâles ou femelles) et  portées par le même arbre. Les chatons mâles sont portés sur le bois de l’année précédente. Les fleurs femelles sont regroupées en haut d’un bourgeon en une houppe rouge (voir photo). Nous n’ignorons plus rien de la manière dont elles sont récoltées, nettoyées puis séchées et portées à la coopérative Unicoque de Cancon (47).

    Nous côtoyons aussi des plantations d’aillet  « Qui a de l’ail dans son jardin, n’a pas besoin de médecin » disait ma grand-mère. Vous m’avez comprise, si vous souhaitez faire de vieux os mangez des aulx…

    Avant le pique-nique, nous faisons un détour à partir du lieu dit Durios pour aller admirer la jolie petite église de Badignac. Et je ne peux m’empêcher de faire un « copier-coller » de la notice POP. Ce n’est pas le genre musical, mais la Plateforme Ouverte du Patrimoine signalée par un floripède chercheur (devinez lequel !). De nombreuses bases de données alimentent cette POP : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00039209. La notice est claire, précise, complète, rigoureuse, détaillée, technique, exhaustive, bref scientifique. Il  manque juste un petit commentaire artistique, esthétique ou culturel… Mais le moindre tableau ou objet faisant partie du patrimoine, situé dans la plus petite église reculée est répertorié avec son âge, sa dimension, son état, les matériaux, son emplacement etc… et sa photo la plupart du temps.

    Dénomination de l’édifice : Église paroissiale

    Vocable – pour les édifices cultuels : Saint-Rémi

    Titre courant Église paroissiale Saint-Rémi

    Localisation : Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Balignac 

    Aire d’étude pour le domaine Inventaire : LavitCanton : Lavit

    Références cadastrales : 1933 B 333

    Milieu d’implantation pour le domaine Inventaire : Isolé

    Partie constituante non étudiée : Cimetière

    Siècle de la campagne principale de construction : 17e siècle (?), 18e siècle (?)

    Description

    Matériaux du gros-œuvre : Pisé, enduit

    Matériaux de la couverture : Tuile creuse

    Typologie de plan : Plan allongé

    Description de l’élévation intérieure : 1 vaisseau

    Typologie de couverture : Toit à longs pans, croupe

    Commentaires d’usage régional : Clocher mur ; chevet plat

    Je vous fais grâce du reste !

    Pas  de bar à Montgaillard, nous échouons donc à Lavit dans un PMU bruyant… juste à temps pour les résultats des tiercés, quarté et quinté du jour ! Merci à Solange qui arrose la naissance de son petit-fils Bastien. Et merci à Joël pour cette belle journée.

    Mireille
    Crédit Photos

  • Photos MONTGAILLARD – le 13 fév. 2020 – de Solange, JP, Jacques M

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15816747504200

    CR de Mireille

    Animateur: Joel

  • CR de Georges – Saint Sardos – 30 avril 2019

    Quelle balade pour 19 floripèdes à Saint Sardos !

    Du soleil, que du soleil.

    Du ciel bleu, que du ciel bleu ; quelques petits nuages à l’horizon, ainsi que les deux panaches blancs de Golfech et quelques traînées blanches d’avions avançant dans le ciel.

    Pour le paysage, du vert, que du vert, de multiples nuances de vert avec du jaune dans les colzas.

    Un pique nique au bord d’un étang, mi ombre mi soleil, suivant l’envie de chacun et agrémenté d’un peu de vin ( avec modération ) approvisionné le matin même à la cave de Saint Sardos.

    Et pour finir, le tour du lac, pas en bateau, à pied bien sûr ( nous sommes des floripèdes )

    Avant de repartir, quelques achats de bonnes bouteilles à la cave.

    Georges

  • Photos de Georges et Adèle – Saint Sardos (82) – 30 avril 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15566475582000

    Animateur : Georges

  • Photos Malause – 4 avr. 2019 – Michel

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15545692712900

    Animatrice : Geneviève

  • Malause – 4 avril 2019 – menée par Geneviève

    Ceci n’est pas un compte rendu, je laisse ce soin à mes compatriotes d’aujourd’hui, Mireille ? Muriel ? Régine ? Jacques ? Aubert ? Adèle ? Jacqueline ? Gilbert ? … enfin les seize autres…
    Je ne vais pas vous raconter notre point fixe au départ à Malause, l’allée vers l’est le long du canal d’Entre Deux Mers, la pause-pique nique à Boudou face à la Garonne arrosée en l’honneur du retour de Georges, la balade vers l’ouest dans les coteaux sur le GR 65, le pot agréable (+ le gâteau aux myrtilles d’Adèle) à Moissac. Moissac et son abbaye que certains viennent de découvrir !
    Nous marchions entre Le Puy et Compostelle.

    Je souhaite seulement vous parler de la vue, en arrivant sur Toulouse, de nos Pyrénées enneigées, spectacle mythique, un simple bonheur merveilleux.

    jp

    Crédit Photos

  • Photos de Solange & Michel BS – Saint Antonin Noble Val – 12 avril 2018

    Pour visualiser cliquer sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15238664646900 

    Animateur Bernard

  • CR de Bernard – Circuit Saint Antonin Noble Val (82) – 12 avril 2018 – menée par Bernard

    CR de Bernard : Circuit Saint Antonin Noble Val (Tarn et Garonne) le 12 avril 2018

    Quinze Floripèdes inscrits pour cette rando à Saint Antonin Noble Val, un absent au départ pour cause d’insomnies.
    Rendez vous est donné au belvédère du Cirque de Bône.
    Le soleil illumine le chemin qui surplombe le cirque : vues magnifiques sur le méandre de l’Aveyron et les gorges malgré quelques nappes de brouillard dans le vallon. Nous arrivons à la Grotte du Trassadou. André
    part en éclaireur suivi par quelques curieux… attention le sol est glissant, l’animateur en fera les frais, chute non contrôlée.C’est une vaste cavité qui débouche sur la falaise,nous offrant un point de vue superbe. La balade se poursuit, nous retrouvons la rivière. La montée au village de Brousses se fait par un sentier raide à flanc de falaise aménagé de marches, d’échelles et de mains courantes. Le pique-nique se fait en terrasse… nous lézardons.
    Nous reprenons sur de magnifiques chemins en balcon. Quel itinéraire va-t-on emprunter pour rejoindre les voitures ? Il sera digne de Koh Lanta…
    Dur ! Dur ! Ouf !!!
    Comme toujours, »pause café » : bon anniversaire à Jacqueline et André. L’animateur demande un peu d’indulgence… le groupe progresse.
    Merci à tous.

    Bernard