22 Floripèdes
19 km / 450 m.
météo agréable
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
cliquez sur lien ci dessous:
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16427542869800/16427543501700
Animateur : Bernard
Alors que le brouillard envahit tout, les 22 Floripèdes en tenue de randonneurs frigorifiés démarrent les réjouissances sous les ordres de Geneviève, dans cette belle cité de Cordes-sur-Ciel accrochée sur la crête du Puech de Mordagne et qui s’apprête à fêter son du 800ème anniversaire. Pour notre plus grand bonheur, nous évoluons dans l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse.
L’ascension se fait à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un seul coup dans l’atmosphère médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et détails architecturaux ciselés. Le charme opère au premier pas. Le brouillard aidant, nous sommes un peu hors du temps. Nous franchissons rapidement la porte de l’Horloge à 9h15 et nous pouvons admirer les échoppes, la maison du Sénéchal, la Maison du Grand Fauconnier, la maison du Grand Ecuyer, la façade du musée Charles Portal, la porte des Ormeaux, la rue chaude… Sans doute à la recherche de l’inspiration artistique, les peintres, écrivains, céramistes, sculpteurs ou bijoutiers y sont très nombreux.
Nous quittons cette très belle cité, à regret, par une sente bien pentue et légèrement boueuse. Le brouillard inonde aussi la campagne, des vapeurs s’allongent à l’horizon, d’autres se déchirent, montent, se perdent… pendant qu’en file indienne les Floripèdes font très attention à l’endroit où ils posent les pieds. De toute façon, le paysage alentour se limite aux arbres fantomatiques, et quelques fois givrés, qui émergent dans la brume. Colette, qui a plus d’une corde à son arc, joue les miss météo en pronostiquant la sortie du soleil dans peu de temps. La suite nous dira si la très chère secrétaire, régionale de l’étape, possède des dons en ce domaine (ou pas).
A la croisée des chemins, les six ou sept guides assistants (baroudeurs rompus à l’exercice ou blancs becs débutants, mais tous de la gent masculine…) donnent à Geneviève, chacun à leur tour, des avis sur la direction à prendre, très souvent contradictoires… Celle-ci, d’un calme olympien, essaie de faire la synthèse de ce qu’on lui explique et très vite fait semblant d’écouter tout le monde pour mieux prendre ses décisions toute seule en se concentrant sur sa carte, de façon à avancer… dans le brouillard. Le bonheur est sur le chemin.
Dans une chênaie qui domine la vallée, nous apercevons un très beau viaduc de chemin de fer, qui provoque divers commentaires éclairés alors que le ciel se découvre enfin. Malheureusement, à l’approche de Souel, le soleil disparaît à nouveau. C’est donc dans une relative fraîcheur que le déjeuner se déroule sur la petite place derrière la mairie de ce village, sur un muret accueillant. Un Border collie grappille quelques miettes puis, sans aucun remerciement, détale aussi vite que les Floripédes, pressés de se réchauffer un peu.
Nous empruntons ensuite un joli sentier enherbé au milieu des vignes, avant de plonger, avec le soleil revenu, dans un bois qui domine une très belle pièce d’eau, au fond d’un magnifique vallon. Mais, le plus beau reste à venir. Une montée exigeante, dans un sous-bois, chauffe les mollets et fait taire les Floripèdes, même les plus bavards… Tout en haut, la vue sur Cordes-sur-Ciel est en mode « carte postale ». Tous les amoureux des beaux sites sont admiratifs. Il est vrai que c’est un spectacle qui enthousiasme. Afin d’immortaliser l’instant, un brave promeneur est réquisitionné afin de faire la photo de groupe. Nous sommes tous estomaqués (vu le nombre que nous sommes), d’avoir pu réaliser cet exploit… jusqu’à ce que nous apercevions ce cher Jean venir vers nous, le sourire aux lèvres, car certes il a manqué la photo du siècle mais il a récupéré, quelques pas en arrière, ses chers bâtons. Après avoir quelque peu chambré l’ex Président (qui ne s’en offusque nullement), bouclé 18 kilomètres (avec un dénivelé de 590m, sur une durée de 6h), nous arrivons dans les faubourgs de «notre» cité médiévale, où Geneviève reçoit des louanges méritées, tout droit venues de nos cordes…vocales.
Pour la petite histoire le ciel, ne pouvant plus attendre, son nom fut en 1993, officiellement accolé à celui de Cordes. Leurs noces remontaient au moyen âge, depuis que la cité de pierres se hissant sur un promontoire était montée jusqu’au ciel. Quel vertige ! Du ciel à l’espace il n’y a qu’un pas, aussi on relèvera cette pensée de Thomas Pesquet inscrite sur la porte du Musée Art, Histoire et Patrimoine Charles Portal : « l’homme a toujours eu besoin de se confronter à des choses qui le dépassent. C’est en sortant de sa zone de confort qu’on apprend ».
Jean-Michel
De belles photos du magnifique site d’Ambialet, village construit dans un méandre du Tarn , avec de belles couleurs d’automne, de beaux reflets de nuages sur le tarn
cliquez sur le lien ci-dessous pour voir les photos
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16363025840400
Animateur Joel
14 participants
610 m de dénivelé
16km
Ce mardi Nicole nous conduit à Ambres dans le Tarn, joli village perché qui bénéficie d’un beau panorama sur le confluent de l’Agout et du Dadou au nord de Lavaur. Son histoire s’égrène à travers les siècles : de haut lignage et flamboyante au moyen âge grâce à la vaillance des seigneurs d’Ambres ou tragique à l’époque de la révolution.
Pour en savoir plus sur l’histoire de la belle Baronnie visitez le site : http://ambres.fr/old/Histoire-.html
Les ombres du passé s’effacent ! La place de la mairie ceinturée par sept magnifiques cèdres du Liban sera notre point de départ. Le belvédère dominé par une Vierge soutenue par le Tétramorphe offre une vue imprenable sur la vallée de l’Agout plantée de vergers.
L’automne semble oublier qu’il devra bientôt céder la place à l’hiver. Les platanes se parent encore de leurs rousseurs et de leurs fruits desséchés. Ces glomérules sont constitués d’akènes blottis dans un duvet responsable d’allergie. Des sentiers herbeux nous conduisent dans des sous-bois dont les ronciers échevelés griffent notre passage. L’Agout qui coule en contrebas fait miroiter ses eaux chargées de terre amenée par les dernières pluies. Afin d’améliorer la biodiversité, des ilots de sénescence au méandre des Cloutous ont été créés et laissés en évolution libre, sans aucune intervention culturale. Une halte aux abords d’un petit étang et de l’Agout nous permet de communier avec cette nature que la main de l’homme n’a pas encore domestiquée. Les eaux oisives d’un vert de gris opalescent confèrent à ces lieux une ambiance hors du temps. Ce paysage bucolique contraste avec les immenses vergers palissés et recouverts de filets-bâches. Bien à l’abris, ils seront ainsi protégés de la grêle, de la pluie et des insectes. Nicole nous raconte l’histoire du petit pommier « Evereste » (Malus Perpetu Evereste) Ce petit pommier à floraison abondante arbore ses grappes de petites « pommes cerise » très décoratives tout l’hiver. Il est utilisé comme pollinisateur efficace. Implanté depuis 1978 il résiste à la tavelure et à l’oïdium. Son nom « Evereste » n’a pas de rapport avec le sommet homonyme. Il a été donné par l’obtenteur de cette variété en clin d’œil à EVE qui RESTE sur l’arbre tout l’hiver ! Le travail dans les immenses vergers chargés de pommes « Fuji » a commencé. Le sol est jonché de beaux fruits rouges à la chair fine et juteuse. Respectueux, nous ne ramassons que les fruits tombés à terre. Cependant, un des cueilleurs nous en a gentiment même offert ! Un petit raidillon (pour les uns mais « montant, sablonneux, malaisé, de tous les côtés au soleil exposé, » pour les autres) permet d’atteindre à nouveau la place de la mairie.
Bien installés sur une table de pique-nique, nous pouvons à nouveau faire bombance ! Les anniversaires des deux Nicole et de Sylvie inaugurent ce renouveau. Crêpes, gâteau à la brousse et cannelés se laissent marier aux pétillants que nous offrent les pommes de Bretagne et le raisin de Gaillac.
Un grand merci à Nicole pour ce parcours original magnifié par un agréable soleil automnal et clôturé par des retrouvailles savoureuses. A la prochaine, avec de nouveaux anniversaires !
Nicole C.
Monestiés , 15 km , 400m de dénivelé, 5h de marche environ
Ce fut par une belle journée automnale que 17 floripèdes sous la houlette de Marie-Martine arrivèrent à Monestiés pour découvrir ou redécouvrir cette charmante cité médiévale et ses alentours.
La météo était parfaite : température, soleil, pureté de l’air nous permettant d’ embrasser du regard cette succession de crêtes et de vallons à perte de vue et juste un petit vent bienvenu, dans l’ après-midi, pour nous rafraîchir juste ce qu’il faut…
Nous avons cheminé de part et d’ autre de la rivière du Cérou et avons admiré arbres et arbustes nous offrant un magnifique festival de couleurs , vieilles bâtisses abandonnées témoignant d’une vie rurale passée , maisons et châteaux réhabilités. Nous sommes sous le charme de ces pierres aux couleurs allant du marron orangé à l’ ocre beige.
En chemin Marie-Martine nous a permis d’ identifier du fragon ou petit- houx dont le rhizome a des propriétés médicinales.
Après avoir pique-niqué en bordure de clairière nous cheminons vers Monestiés (anciennement Monasterio), dont l’existence remonte aux environs de 936, mais l’occupation du site remonterait à l’ âge du fer comme en témoigne un oppidum à 600m .Nous empruntons un pont datant du XIIème siècle utilisé par les pèlerins de St Jacques de Compostelle pour se rendre à Monestiés.
Nous apercevons les fortifications médiévales et arrivons à l’ église St Pierre, édifice roman transformé en ensemble gothique méridional ,autour de laquelle s’ est construit le village aux maisons à colombages et encorbellement , avec place à couverts et une fontaine de Griffoul.
Nos pas nous amènent ensuite à la chapelle St Jacques( ancien hôpital pour les pèlerins) et son ensemble de 20 statues gothiques en pierre calcaire polychrome du XVème siècle classées aux monuments historiques. Elles ont été commandées par l’ évêque d’ Albi Louis 1er d’ Amboise pour décorer la chapelle du château de Combefa , résidence épiscopale d’été, située non loin de là et dont il ne reste maintenant que des ruines. Nous admirons l’ expression délicate de leurs visages , leur réalisme ainsi que la puissance de vie qui les anime. Ces statues représentent 3 scènes de la vie du Christ :la crucifixion , la Piéta et la mise au tombeau.
Pour terminer la journée quelques uns d’ entre nous, en l’ absence de bar ouvert), se désaltèrent grâce à quelques canettes achetées à l’ épicerie autour de friandises sucrées dont un délicieux gâteau à l’ anis rapporté d’ Espagne par MM.
Nous reviendrons à Monestiés , l’été , lorsque le village devient cité des arts avec l’ exposition d’ œuvres d’ artistes venus de tous les horizons ; sans oublier de flâner le long de ses ruelles et sur les berges du Cérou.
Claudine
https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16355883405500
Animatrice : Marie Martine
La boucle de Saint-Martin est une petite et chouette balade de 7 kilomètres au cœur du vignoble Rabastinois, appellation Gaillac. Avant d’attaquer les coteaux, le groupe laisse sur sa droite l’église Saint-Martin dont la flèche gothique, telle une balise, domine le paysage et guide les randonneurs. Malgré l’absence de M. des Lourdines (A. de Chateaubriand 1911), nous grapillons du raisin dans les treilles. Un soleil généreux (au moins 18°) nous accompagne en ce dernier jour des vendanges 2021 très mécanisée, aucune troupe joyeuses mais une machine à vendanger et un tracteur avec benne. La « Cave de Rabastens » a été créée en 1955 et regroupe 300 viticulteurs qui cultivent 1300 hectares et élaborent 80000 hectolitres de vin. Depuis 2006 elle est entrée dans la société coopérative Vinovalie qui réunit les caves de Rabastens, Técou, Fronton et Cahors.
Les différents vins de table, vins de pays des « Côtes du Tarn », vins d’appellation « Gaillac », rayonnent sur toute la France, l’Europe, jusqu’au Canada et au Japon.
Le regret c’est de ne pas se promener dans Rabastens ville que j’ai découverte en juin 2019 lors de l’inauguration au musée de l’hôtel de la Fite d’une exposition dédiée à Frédéric Castet, un petit cousin coté branche espagnole de ma famille, enfant célèbre de Rabastens.
Aujourd’hui plutôt à l’écart des grandes voies de circulation, Rabastens occupait depuis l’époque romaine une position stratégique : ici, la route de Toulouse à Lyon franchissait le Tarn. L’église Notre-Dame-de-Bourg, monument historique, classé au patrimoine mondial de L’UNESCO, joyau du style gothique méridional, reste typique de l’art toulousain en Albigeois aux XIIIe et XIVe siècles…
À voir : le château de Saint-Géry, l’église des Pénitents blancs, l’hôtel de la Fite, la vieille vile.
jp
Préférer la fraîcheur à la chaleur, surtout lorsqu’elle est excessive, quoi de plus naturel.
C’est la raison pour laquelle, la rando prévue ce mardi 15 juin après midi a été remplacée par une petite balade en forêt de Giroussens, le matin ; option choisie par 14 floripèdes, dont certains ont préféré se rendre directement au départ de la rando plutôt qu’au rendez vous habituel à Firmis.
Ce fut une jolie balade sans difficulté aucune par des chemins qui serpentent au milieu des arbres. Si sur le parcours ces chemins étaient généralement secs avec surtout des chênes de chaque côté, et quelques fois des sapins, on trouve par endroits des flaques d’eau, de l’humidité, ainsi que beaucoup d’herbe d’un vert très tendre.
Par moments, une petite brise d’une fraîcheur bienvenue nous a rendu cette balade très agréable.
En résumé, une chouette rando.
On notera que cette forêt est interdite en période de chasse, ce qui est signalé en rouge sur des panneaux, à l’entrée dans le bois. Quand les champignons poussent, la cueillette n’y est autorisée qu’à condition de s’être procuré une carte, sans doute payante, auprès de la mairie.
Georges
Commentaires récents