CR de Mireille – 30 nov. 2018 – Chemin des moines – Castanet (81150)- menée par Marie-Martine

Ceux qui n’ont pu venir à la ronde du Gaillac primeur peuvent éventuellement considérer cette rando comme une séance de rattrapage puisque nous sommes revenus dans le même secteur !

Sur les traces des moines cisterciens, cette balade tranquille, au cœur du Causse Albi-Cordes, dévoile d’harmonieux paysages. Le chemin ondule à travers plateaux pierreux, coteaux, pentes cultivées ponctuées de ci de là, de chênes, de haies de genêts ou de genévriers et des incontournables vignes ! De nombreux hameaux (Mailhoc en particulier et son château du XIIIème) , en position de belvédère offrent de larges perspectives panoramiques sur le gaillacois et la plaine du Tarn, avec parfois en ligne de fond la chaîne pyrénéennes et ses cimes enneigées.

Pourquoi « le chemin des moines » ? A la fin du XIIème siècle, les moines de Bonnecombe, à l’étroit dans la vallée du Viaur, en Rouergue, se mettent en quête d’autres terres. Les Seigneurs Bertrand de St Denis et Guillaume Oulris leur donnent des terres sur lesquelles ils élèvent une grange et Guillaume V, évêque d’Albi , leur cède l’église abandonnée de Bernac. Ils défrichent et cultivent ainsi autour de la grange, au sud de Castanet, et acheminent pendant six siècles leur production (anis, céréales, coriandre, pastel , safran, vigne) depuis la grange jusqu’ à l’abbaye-mère. Ce chemin est maintenant qualifié de sentier d’intérêt départemental … C’est moins romantique !

Comme la rando est un peu plus courte que d’habitude (16 kms seulement ), M-M a prévu une dégustation de Gaillac bio, agrémentée du subtil foie gras de Françoise M. , dans la cave du domaine de Labarthe. Je vous avais dit que c’était une deuxième chance pour les absents du WE à Ceysterols /Gaillac.

Ce n’est pas en vain que vingt floripèdes convaincus vinrent goûter des vins de toutes les couleurs. Pardon, j’arrête mes mauvais jeux de mots, non sans avoir remercié M-M. pour cette délicieuse journée ensoleillée passée dans la petite toscane française.

Mireille

CR de jp – Pampelonne – 18 oct. 2018 – menée par Bernard

Prévenu la veille par mail, nous savons que pour éviter les averses, nous devons nous éloigner des Pyrénées pour aller à Pampelone.

Pampelonne ! le golfe de Saint-Tropez, la commune de Ramatuelle, Brigitte Bardot, Vadim et Dieu… créa la femme (1956) !

Tout faux, on ne va pas dans le Var mais dans le Tarn, la bastide royale de Pampelonne, fondée par le sénéchal Eustache de Beaumarché en 1290. Savez vous pourquoi ce nom ? En rappel de sa campagne de Navarre, victorieuse, pour défendre les intérêts de la reine Jeanne de Navarre contre Pierre III d’Aragon.

Au départ de Toulouse, deux voitures se dirigent vers le Nord ; onze Floripèdes dont un nouveau, Michel ; vous les trouvez sur la photo, reporter excepté. Il pleut, les râleurs râlent. On traverse Albi, il pleut. On laisse Carmaux sur notre gauche et prodige à l’instant de quitter la nationale pour virer vers le Nord-Ouest, les essuies glace, inutiles, s’arrêtent. Pour aujourd’hui, la pluie, c’est fini.

En route pour une boucle de quinze kilomètres et 750 m. de dénivelé. Nous descendons sur le Viaur qui naît en Aveyron pour se jeter 168 km plus loin dans l’Aveyron, à Laguépie dans le département de Tarn-et-Garonne. Le barrage de Thuriès que nous apercevrons au retour élargit la rivière qui a creusé son lit entre deux montagnes de gneiss escarpées. Le sentier d’ouest en est suit plus ou moins la gorge, on monte, on descend, les marches en pierre ou en bois sont géantes  et glissantes. Lorsque nous nous éloignons de la rive, nous traversons des forêts de chênes, de frênes et de châtaigniers propices en cette saison au ramassage de châtaignes. Au détour d’un puech on découvre la gorge profonde où s’accroche un banc de brume ;

là, dans les temps anciens, vivaient une multitude de fées sveltes et magnifiques  qui aidaient les paysans dans leurs tâches quotidiennes les plus rudes. Au crépuscule, toutes ces magiciennes se baignaient dans la rivière et, peignant leur chevelure d’or arrachaient quelques cheveux qui donnaient alors à la rivière toute sa splendeur. Mais nones et moines, les ont chassées et le Viaur perdit son or.

A la fin d’une ultime descente, nous découvrons un groupe de randonneurs et une véritable forteresse, munie d’un clocher-donjon à puissants contreforts, Notre-Dame de Las Planques, qui doit son nom à la passerelle qui permettait (et va nous permettre) de franchir le Viaur pour aller de Pampelonne à Tanus. En occitan, « plancas » signifie les planches. Cette chapelle romane a été construite entre le XIe et le XIIIe siècle. Le village des Planques (commune de Tanus) est devenu un village fantôme dans les années 1920.

Sur l’autre rive, il semble que le groupe se soit égaré en montant droit au Nord vers le village du Teillet sur le Puech Blanc. Nous pique-niquons sur le place de la vilaine église. Nous sommes ici dans un paysage ouvert délimité au loin par la silhouette de la moyenne montagne. Les vallées sont largement boisées et les premières forêts de résineux se laissent voir.

Il nous reste à retourner au Sud-Ouest (3^ème coté d’un triangle rectangulaire) ; la remontée sur la crête s’effectue par un large sentier sans difficulté. En ligne de crête nous surplombons les gorges avec vue sur le GR de Pays parcouru ce matin. Il nous faut retraverser le Viaur. Où se trouve la passerelle ? En aval du barrage de Thuriès que l’on aperçoit au loin. Il fait 30,70 m. de haut pour 106 m. de large ; c’est un barrage de type poids de béton de forme courbée avec une section triangulaire très large à la base, qui s’affine au  sommet. Le poids du mur en béton retient la poussée de l’eau. Construit entre 1919 et 1923 par la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne pour apporter à la société l’énergie pour ses fours et électricité à son usine de zinc de Viviez. Aujourd’hui, l’usine compte quatre générateurs d’une puissance totale de 4,4 mégawatts. Sa production annuelle se situe entre 15 000 et 20 000 gigawatts-heures.

On franchit la rivière sur une digue étroite (voir photo) puis il nous faut remonter vers les ruines du château avant de retrouver nos véhicules.

Souvenir de septembre, Adèle fête son anniversaire à Tanus avec deux succulentes pâtisseries.

Une belle journée avec une randonnée d’automne un peu difficile,  merci Bernard, merci Adèle.

jp

CR de Geneviève A. – Vabre – 7 juin 2018

Circuit des 3 Vallées mené par Jean
7 Floripèdes pour un voiture de 7 places : Bravo Jean !
Après un bon et vrai café servi au bar « Le grillon de l’horloge » et accompagné par la brioche de Claudine, nous nous engageons sur le sentier qui se faufile le long des vallées du Gijou, de l’Agout et de l’Usclade puis qui s’élève sur les plateaux d’altitude. Nous sommes à l’écart des grandes voies de communication, enclavés entre les terres du Sidobre et les monts de Lacaune, nous traversons forêts, prés et rivières. Justement, nous voici sur les vestiges de l’ancienne voie de Chemin de Fer reliant Castres et les monts de Lacaune, mais qui sera fermée dans les années 50. Nous pouvons admirer les tunnels courbes, le beau viaduc de Beaudecamy et le pont de Bouissac … A midi nous sommes conviés à la table de Madame le Sénatrice (seulement les bancs et tables de la cour de sa résidence secondaire) . La pluie arrive et nous finirons notre randonnée plus ou moins encapés, mais… récompense :des girolles et des girolles et des cèpes sur le bord du chemin.

Merci Jean.

GENEVIEVE A.

Pour visualiser les photos merci cliquer sur le lien ci dessous:

https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15277542053300

Animatrice : Nicole H.

CR de Paul – Penne Bruniquel le 24 mai 2018 

Le circuit « indéterminé », mais l’option Bruniquel est prise.

Nous somme dans le val d’Aveyron mais en limite du Tarn et du Tarn-et-Garonne.

Départ de Penne surmonté des ruines massives d’une tour de château, circuit vers Bruniquel magnifique village médiéval avec aussi un château mais en meilleur état, belle journée pas trop chaude et malgré la manifestation de tiques le retour  emprunte le Gr46.

Avant de rentrer sur Toulouse nous prenons le temps d’une visite extérieure du chateau de Bruniquel.

Paul

Cascades d’Arifat – 17 mai 2018 – menée par Michel BS

16 Floripèdes

23 km

800 m. de dénivelé

Temps agréable… pour cette saison

Le  ruisseau DadouTraversée sur un pont suspendu, le coté ludique de la randonnée