• CR de Mireille – Le sentier du facteur (11) – 31 oct. 2019 – menée par Pierre

    La chance sourit aux audacieux… décrète Michel J. pour nous encourager alors que nous roulons vers l’Aude sous des seaux d’eau.
    Petit effectif pour ce jeudi annoncé très pluvieux sur toute la France, excepté le pourtour méditerranéen. Cinq courageux floripèdes  sont cependant décidés à découvrir le sentier du facteur contre vents et marées.

    « C’est ma tournée, je vous invite », nous dit-il sur le 1er panneau d’information au départ du sentier, à Talairan. Tout au long de cet itinéraire,10 panneaux d’interprétation nous donnent rendez-vous avec Lapinet, Emile et Emilie, les chevaux de trait, la vie pastorale, la chasse, la vigne, bref le quotidien des habitants de la région, vivant quasiment en autarcie, du temps (même pas un siècle) où il parcourait la campagne. Etaient-ils  plus malheureux qu’aujourd’hui ? «  Pauvres peut-être, mais malheureux non, je ne crois pas », nous assure l’auteur des panneaux. A méditer !

     Nous démarrons sous une petite pluie qui ne dure pas longtemps. Nous parcourons des zones de garrigue (ça sent le thym, le romarin, le ciste) et de ravins, longeons des vignes aux couleurs automnales magnifiques, empruntons des chemins bordés d’arbousiers, de buis, de chênes-verts, traversons des vergers de guignes, d’amandiers, des oliveraies. Au passage nous découvrons un puits, quelques ruines de la métairie de Saint Eugène, la cabane de Loulou, vieille bergerie, l’ancien domaine viticole de Treviac.

    Nous ne  nous « ventrouillerons » pas dans la boue comme les sangliers de l’époque ! Le pique-nique sera à peine arrosé, le vin réconfortant de Michel BS coule plus généreusement dans nos timbales !

    Après 17 km et 350 m. de dénivelé, nous clôturons cette belle rando par un pot au café de Saint Laurent de Cabrerisse.

    Merci à Pierre de nous avoir permis de  rendre hommage  aux anciens, à ce passé rural… que nous avons un peu connu ! 

    Mireille

    Visite précédente en 2018 le 8 mars

  • CR de jp – Roquefère & la cascade de Cubserviès – menée par Ghislaine

     » Les sanglots longs / Des violons / De l’automne / Blessent mon cœur / D’une langueur monotone.  » Paul Verlaine

    J’imagine que Victor-Lévy Beaulieu, écrivain québécois, accompagnait hier douze Floripèdes dans un coin de l’Aude : « Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l’espace, brutalement, semble se gorger de soleil. »  Victor-Lévy Beaulieu

    C’était le cas, une magnifique journée de fin octobre gorgée de soleil, pour 18 km et environ 900m de dénivelé dans les plus beaux recoins de la Montagne Noire !  la Cascade de Cubserviès et la Chapelle Saint-Sernin, la croix de Vallièle et la Chapelle Saint-André, Roquefère, village millénaire. Avant la croisade contre les Cathares le village appartenait aux seigneurs de Cabaret, défenseurs de la Montagne noire qui capitulèrent devant les troupes de Simon de Montfort. Les seigneurs de Cabaret toléraient, et même protégeaient la religion cathare. Après leur capitulation, Roquefère passa donc aux mains de la couronne de France.

    Une roche farouche à l’aspect feuilleté, lisse et aux reflets dorés nous  accompagne sur ce circuit au cœur de la Montagne Noire : le schiste façonne château, fermes, maisons, clochers, ponts, lavoirs, murets, sentiers.

    Utilisation du schiste

    Le matin nous montons plus de la moitié du dénivelé prévu jusqu’à la crête de Ventajous ; en quittant les sous-bois nous découvrons les plaines carcassonnaises au sud ; devant les champs d’éoliennes, nous bifurquons vers l’est puis descendons vers Cubserviès ; au hameau, nous admirons la cascade haut-perchée, plus de 90 m de haut et bien vivante ! Après avoir dépassé une zone de travaux forestiers, nous découvrons, égarée et rêveuse, la Chapelle St-Sernin, qui semble-t-il, protège les randonneurs et cache quelques vieilles traditions honorant d’anciens cultes. L’édifice est caractéristique des petites églises rurales de style roman ; si nous avions pu entrer dans l’église, nous aurions lu « DIANAI » gravé sur la pierre de l’autel aménagé à partir d’une stèle gallo-romaine dédiée à Diane. 

    Petit tour dans le petit cimetière encore utilisé qui jouxte la chapelle.

    Cascade se Cubserviès
    Chapelle Saint Sernin

    Longue descente par lo Camin de la ceba jusqu’à La Bastide au milieu des châtaigniers. Halte repas dans une ferme perdue et abandonnée.

    A La Bastide, nous allons voir la chapelle Saint André et partons sans réfléchir vers le sud et un cul de sac ! 

    Après un retour sur nos pas, nous montons à gauche vers le rocher de Vallièle puis suivons un sentier en corniche qui conduit la moitié du groupe vers Roquefère. L’autre moitié a birfurqué sur la route. Avant de retourner au parking des randonneurs, Bernard, toujours entreprenant, réussit à convaincre Dame Sire de Cabaret de nous ouvrir son auberge pour fêter l’anniversaire de Jacques, le groupe les remercient tous les trois. Cette dame, d’abord bougonnante, nous vanter sa table, ses repas, ses menus où cochonnailles le disputent aux cochons et cochonnes. A la broche ou plancha ? Il nous faudra venir les tester !

    Bernard se rappelle être déjà venu ici avec Jean en mars 2014 ; avec le pot chez Dame Sire.

    Merci Ghislaine pour tous ces moments parfaits !

    jp

  • CR de Nicole C. – LAC de la GANGUISE – 24 Sept. 2019 – menée par Nicole H.

    Ce mardi matin 24 septembre c’est sous la conduite de Nicole accompagnée de Réginald que notre équipe de 16 floripédistes rejoint Françoise M. et Marcel sur le lieu remarquable à plus d’un titre du « Seuil de Naurouze » : ce site mythique se situe sur une double limite à la jonction des départements de l’Aude et de la Haute-Garonne et sur la ligne du partage des eaux entre versants Atlantique sous la protection de Neptune et Méditerranéen sous la protection de Vénus. 

    Nos véhicules se sont placés près de l’ancienne minoterie au milieu de ce  site d’eau et de légendes. Une belle vue de l’allée de platanes bicentenaires, les plus beaux de France, sera notre point de départ où le biez (bief) de partage des eaux est le plus haut (altitude de 189,43 mètres à son niveau normal). 

    Nous longeons le chemin rectiligne de la Rigole de la Plaine ; les connaissances techniques de Serge absent aujourd’hui nous rappellent que  Pierre-Paul Riquet obtient l’autorisation de creuser la Rigole le 27 mai 1665 ; il terminera les travaux en 1681. La Rigole débute au Pont Crouzet dans la montagne Noire sur la commune de Sorèze où elle capte une partie des eaux du Sor. Après un parcours sinueux de 38 kms la Rigole de la Plaine débouche dans le canal du Midi au seuil de Naurouze. Navigable de Revel à Naurouze elle disposait de « quelques écluses ».

    Ceinturé par les eaux, l’ancien bassin octogonal prévu comme bassin de régulation, avait l’inconvénient de se combler trop vite d’alluvions et fut abandonné avant 1750. Aujourd’hui, la Rigole sur sa périphérie nous permet de mesurer son ampleur et de traverser le parc du bassin que Riquet avait prévu de faire. 

    Au haut de la butte au loin on aperçoit l’obélisque de 20 mètres érigé en 1825 sur les pierres légendaires de Naurouze (chantées au XIIIe siècle par les troubadours et citées par Nostradamus au XVIe siècle).

    Notre équipe s’achemine sur les sentiers en crête. Les éoliennes de Montferrand ponctuent le sillon du Lauragais. Un magnifique panorama s’ouvre sur la Montagne noire et au-delà, les collines de la Piège. 

    Alors que les fantomatiques tournesols calcinés ont capitulé sous la débâche du soleil, les champs de sorgho commun s’enorgueillissent de leur plumeaux blancs aux graines rouges orangées. Plus résistante à la sécheresse, écologique et sans gluten cette céréale supplante de plus en plus le maïs dans le sud-ouest.

    Avec la météo comme alliée, nous atteignons la retenue artificielle de la Ganguise ou de l’Estrade (nom d’une ferme toute proche) qui forme un magnifique lac de 278 hectares. Le barrage de la Ganguise est situé dans le département de l’Aude sur la rivière éponyme, affluent de l’Hers-Mort, lui-même affluent de la Garonne. Un paysage enchanteur avec ces bordures d’arbres fossilisés immergés dans une eau bleu lagon. C’est dans ce décor insolite au bord de l’eau que nous apprécions notre pique-nique. 

    Le chemin du retour nous mène à l’écluse de l’océan où nous attendons gaiement le passage d’une pénichette d’agrément louée par des brésiliens venus découvrir le canal du midi. L’ancienne minoterie de Naurouze où nous avions été si chaleureusement accueillis en février dernier par les anciens propriétaires anglais a fermé définitivement ses portes. Régine B. propose de rejoindre un autre lieu pour prendre un pot. La majestueuse sculpture de Louis XIV veille près de nos véhicules. Nous voilà sur la route en quête d’un établissement ouvert !

    C’est au centre de Villefranche de Lauragais que notre équipe s’installe dans un sympathique café. Le succulent cake parfumé au rhum subtilement dosé de Régine B. et les biscuits et chocolat ont accompagné les boissons fraîches offertes par Marie-Martine. Bises et remerciements réitérés pour ton anniversaire Marie-Martine ! 

    Un grand merci à Nicole pour cette nouvelle immersion automnale dans l’ambiance enchanteresse du Canal du Midi. 

    Nicole C

  • CR de Mireille – Moux et Alaric (11) – 5 septembre 2019 – menée par Michel BS


    Premier jeudi de la saison 1919 / 1020. Nous sommes six à nous retrouver à Firmis sous une pluie battante. Michel B. nous annonce que n’allons ni au cirque d’Embans en Ariège, ni aux Monné au dessus de Bagnères de Bigorre, mais dans l’Aude avec l’espoir d’un ciel et d’horizons dégagés. C’est bien souvent que nous venons y chercher le soleil quand il méprise les Pyrénées, la montagne d’Alaric constituant une frontière climatique entre le climat méditerranéen côté narbonnais et le climat plus océanique côté toulousain. En effet petit à petit la pluie cesse et nous trouvons le soleil à Moux, au-delà de Trèbes, d’où nous démarrons la rando.Nous pénétrons rapidement dans le vignoble des Corbières dont nous apprécions les raisins quasiment mûrs, puis attaquons le massif dans un décor de type méditerranéen où buis, genévriers, chênes verts, amandiers, cyprès, lavande, thym nous accompagnent.

     «  Dernière sentinelle des Corbières, Alaric forme un grand dôme voûté, un vaste anticlinal orienté est-ouest, résultat d’une forte pression tectonique pyrénéenne … » Extrait du livre « Carcassonne et le pays carcassonnais » aux Nouvelles Editions Loubatières.

    Au passage, quelques ruines oubliées : les murs de pierre sombre de l’abbaye St Michel  qui se dressent comme d’étranges sentinelles au milieu de la garrigue, une ancienne métairie, et à la redescente le prieuré (ou château ?) de St Pierre d’Alaric qui surplombe un profond ravin Le Signal d’Alaric point culminant du massif (590 m) dresse sa tour de guet, son antenne de télécommunication et sa cazelle. 

    En permanence,  nous profitons du somptueux panorama sur la montagne noire, les Pyrénées, dominées par le Canigou et les hauts sommets de l’Ariège. Sans oublier en contrebas la plaine audoise, tapissée de vignes, qui abrite plusieurs petits villages viticoles des Corbières.

    Enfin, on pourra dire que nous avons bien pris l’air ! Le vent violent ne nous a pas quittés, et nous rentrons complètement saoulés par cette tramontane (ou cers ?) dont les brutales rafales nous ont souvent déséquilibrés. Nous avons « lutté » pendant 6 heures, pour accomplir 17 km et 850 m de dénivelé. 

    Pour nous réconforter, Michel nous offre un pot sur les berges du port de Trèbes et les fameux cannelés confectionnés pour son anniversaire… viendront plus tard, sur le parking de Firmis ! Ouf, c’était moins une ! Merci Michel et bravo pour avoir maintenu cette journée contre vent et pluie.

    Mireille

  • CR de jp – Bouisse – 6 juin 2019 – menée par Bernard

    Je ne sais par où commencer, le signe indien ou bien la chenille Cydalima perspectalis.

    Aujourd’hui, nous sommes au moins cinq parmi les onze au départ de la randonnée, à poursuivre un seul objectif : vaincre le signe indien, »indian sign », terme qui nous vient de l’Amérique à la grande époque du Far-West ; dans certaines tribus, les sorciers jetaient une malédiction sur leurs ennemis en les marquant mentalementau front du dessin du fléau qu’ils voulaient voir s’abattre sur leurs victimes. Seuls ceux dont le cœur était pur et dont la bravoure était grande pouvaient espérer échapper aux sorts de ces puissants sorciers. Peu nombreux, ceux-là avaient brisé le signe indien ! Et bien nous avons réussi à vaincre la malédiction attachée aux randonnées proposées par Bernard. Réussir le Milobre un jour de beau temps. 

    Rappelez vous le 11 janvier 2018, nous l’avions gravi ce fameux  Milobre (878m), sans rien voir, bravant vents et grésils pour terminer au foyer de la mairie mouillés de chez mouillés. Depuis, dans mon sac à chaussures, fort de cette expérience, une tenue complète de rechange attend de faire face à tous types d’ouragan. 

    Relisez le CR de cette randonnée devenue mythique et vous comprendrez pourquoi ce 6 juin 2019, nous sommes si fiers, si arrogants d’avoir fait les deux boucles que Bernard, obstiné comme un paysan gersois, avait réinscrites au programme. Rassurez vous, cela n’a pas été facile. En arrivant sur le « parco de la font » au centre du village, les nuages matinaux ne sont pas très engageants et nous font peur. Heureusement, très vite un soleil généreux  s’installe au dessus de nos têtes et nous pouvons admirer le célèbre voisin, le Pech de Bugarach (par contre nous ne verrons aucun trafic de soucoupes volantes), et plein sud les sommets pyrénéens enneigés. Après avoir énervé les pensionnaires d’un chenil (Milobre de Bouisse, braque français type Pyrénées), nous montons sans effort vers le sommet (878m). Un éleveur venu compter ses vaches nous renseigne sur les sommets aux alentours et nous confirme que nous ne pouvons voir d’ici nos collègues sur les Trois Seigneurs. 

    Nous décidons de pique-niquer face à la pente auprès de buis misérables et desséchés. Sur notre parcours pas un seul buis n’a été épargné, tous ravagés par la Pyrale du buis (une espèce de lépidoptères, originaire d’Extrême-Orient. ; introduite accidentellement en Europe dans les années 2000, elle y est rapidement devenue invasive).

    Bouisse devra-t-il changer de nom ? Bouisse= buis.

    La sieste après repas (n’est-ce pas Michel ?) est interrompue par nos cris, des chenilles transportées par le vent nous envahissent. Nous redescendons au village et aux voitures, certains abandonnent sacs à dos, d’autres les bâtons de marche pour repartir faire la boucle prévue en de 2heures. Nous la bouclerons en 1h 1/4 car la promenade se termine par une descente d’un chemin de buis digne du train fantôme des foires anciennes : accrochées à des fils, les chenilles de Pyrale s’accrochent à nos vêtements, à nos cheveux, la troupe hurle, court et refuse d’attraper le pompon synonyme d’un tour supplémentaire.

    Bilan de la journée : 17km et 700m de dénivelé.

    Merci Bernard pour le choix de la date et pour le pot que tu nous as offert à Limoux  pour fêter notre victoire sur le signe indien et le retour de Michel le jeudi.  Nous nous sommes bien amusés !

    jp

    CR Bouisse 11 janvier 2018

  • Photos des gorges de Congoust – 23 mai 2019

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15589758879000

    Animateur: Michel B.

  • Photos Leucate – 25 avr. 2019 – par Michel P.

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15562966021000

    CR de jp

    Animateur : René

  • CR de jp – Leucate – 25 mai 2019 – menée par René

    C’est la troisième fois que je participe à cette randonnée « Huitres ». Et j’ai relu sur le blog le CR de Ghislaine concernant la randonnée du 1er juin 2O17.

    En mai 2019, les huîtres n’ont pas fait recette, nous ne sommes que quatre (Murielle, Aubert, Michel et moi) au départ de Toulouse + deux (Marie-Jo et René) devant l’office du tourisme de Leucate (et non celui de Port Leucate). Quelles explications ? Le choix de la date pendant les vacances, la distance, le temps, les participants, l’animateur ? Pourtant c’est le « Mondial du vent« . Bon, aujourd’hui il y a trop de vent, 25 noeuds à midi, et le spectacle est annulé.

    Nous partons plein nord sur le plateau où subsistent quelques vignes bien entretenues et des murets en pierres sèches bien inutiles face à la garrigue en expansion ; arrivés au sentier du guetteur, nous tournons vers l’ouest jusqu’à la Redoute de La Haute Franqui ;

    La Redoute

    un coup d’oeil vers la Franqui, la voie de chemin de fer, le nord embrumé et retour vers Leucate. Superbe balade sur le sentier qui relie la Franqui à Port-Leucate, à 52 mètres au bord de la falaise de Leucate . Notre chemin franchit Cap Leucate au niveau du sémaphore. Comme en 2017, ici on continue à scruter la mer, à répertorier les navires, à noter l’âge des capitaines…

    Puis nous redescendons sur Leucate Plage pour affronter le vent de face sur les 2 km qui nous séparent du Grau de Leucate, site du déjeuner ; nous nous relayons à l’avant du groupe pour cette marche rapide et éprouvante.

    Nous voilà au petit bistrot « Treize à la douzaine » protégés du vent et non du bruit au dessus de nos têtes pour déguster huîtres et vin blanc, dans la bonne humeur.

    Retour vers Leucate Plage et, nous semble-t-il, la distance s’est réduite avec vent arrière !

    Nous montons vers le chemin de mer sans passer par la plage et terminons notre promenade au milieu de la garrigue.

    Deux tiers du groupe vont admirer les ruines du château et approfondir l’histoire de Françoise de Cézelly. Nous nous retrouvons Place de La République pour « désaltérer » nos gorges asséchées par le vent en dégustant le fameux Macotch de Michel qui mérite certainement sa place dans Flori-Recettes sur notre blog !

    Je ne voudrais pas omettre notre retour chez les conchyliculteurs avec achat d’huîtres et moules avant de revenir à Toulouse.

    jp

    18km – 300m

    Photos de Michel


  • Photos de Réginald – Laurabuc (11) – 16 avril 2019

    Pour visualiser cliquer sur le lien ci-dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#15554950400200

    Animatrice : Marie Jo

  • CR de Claudine – « Les crêtes de Coupadels » – 19 mars 2019 – menée par Jean-Paul

    Nous sommes quinze au départ de cette journée sur le chemin des « crêtes de Coupadels », coupadels étant un lieu-dit, ancien fief templier.
    Après avoir cheminé en surplomb du lac de la Ganguise qui a toujours ses belles couleurs, une légère pluie oblige certains à enfiler une cape de pluie qu’ils ne tarderont pas à enlever.
    A midi nous sommes accueillis par les cloches de la charmante petite église gothique du village de Belflou devant laquelle un abri nous permettra de déjeuner bien au sec.
    Habité dès l’ère préhistorique, Belflou fut certainement créé à l’époque gallo-romaine. Le premier témoignage textuel de ce village « Valflor » remonte à 1206 et signifie la vallée des fleurs.
    Le château qui y fut édifié à cette époque fut une forteresse secondaire féodale avec un donjon, des constructions en bois et un fossé en eau. Il constituait un fief attaché à la cause cathare et fut repris par Simon de Montfort.
    Fin 13ème siècle, la place forte fut transformée en château fortifié dont l’aspect ne changera plus jusqu’à nos jours.
    Cet édifice et ses fortifications sont un exemple bien conservé de l’architecture défensive du bas moyen-âge en Lauragais.
    Depuis 1996, il appartient à un diplomate suisse qui l’a restauré et qui le fait visiter lors des journées du patrimoine.
    Ce fut un plaisir de pouvoir en faire le tour et d’admirer sa belle restauration.
    Nos pas nous conduisent ensuite au charmant village Saint-Michel-de-Lanès puis nous longeons l’Hers-Mort, sur un large chemin herbeux où nos pas se posent avec délice.
    Avant de regagner Toulouse nous nous retrouvons dans un bar bien accueillant de la Salles-sur-l’Hers, qui a ouvert pour nous et où nous échangeons avec son patron qui nous dit combien son village a su rester bien vivant.
    Claudine

    Photos