• CR de Nicole C. – Mervilla – Le 16 octobre 2018 – menée par Pierre

    CR de Nicole C. – MERVILLA –16 octobre 2018 – menée par Pierre

    Ce mardi Pierre conduit 20 floripédistes au cœur du petit village de Mervilla où nous attendent André Rolfo Réginal et Zeila à proximité de l’église Saint-Jean-Baptiste. Caractéristique du style régional, son clocher-mur s’élève à l’ouest de l’église. Il est perçé de trois baies campanaires en plein cintre. A l’intérieur de l’église, se trouve la dalle funéraire armoriée d’Arnaud de Fieubet datée de 1603 et de sa femme morte en 1597 (classée aux monuments historiques).

    L’histoire de Mervilla est riche de ses deux familles seigneuriales : Bérail et Fieubet, aux XVI et XVIIèmes siècles. Un des Bérail a été Capitoul alors que les Fieubet s’installèrent à Mervilla en 1577. http://www.letisserand-de-sayrac.com/Files/fieubet_doc.pdf

    Le ciel touffu de nuages languissants abrite les chemins en crête. Un ruban de cosmos déroule un camaïeu de rose sur les labours de terre ocre. Plus loin, le chant d’un coq insomniaque se mêle à nos conversations.

    Malgré quelques passages délicats en sous-bois (la première fois que Zeila se dote de bâtons !) c’est d’un pas allègre que nous continuons à cheminer principalement en forêt. André Rolfo, résident depuis plus de quarante ans à Castanet découvre cet agréable périple d’aujourd’hui. Notre boucle de 10 kms s’achève après la montée d’un chemin herbeux.

    Toujours sous la protection de notre patron saint Caprais, les goinfres que nous sommes clôturent cette belle randonnée par les anniversaires de Régine et Réginald. Canapés, cakes salés, pain surprise polaire, oreillettes, ne s’attarderont pas sur la table improvisée. Le crémant de Loire, le saumur rosé et le cidre pétillent que quelques secondes dans les flûtes. Sucrés ou salés, ces moments de convivialité réjouissent chaque fois nos cœurs et scellent notre amitié.

    Ragaillardie, notre joyeuse équipe rejoint les véhicules en chantant à tue tête !

    Les mollets du « mercredi » (pas encore du jeudi !) remercient notre attentionné Pierre pour ce bel itinéraire. A la prochaine. Nicole C.

    Nicole C.

     

  • Photos de Réginald – VERFEIL – 2 oct. 2018 – menée par Nicole H.

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    Animateur : Nicole H.

  • CR de Isabelle E- 18 septembre 2018 – Auzielle – menée par Françoise M.

    CR de Isabelle E- 18 septembre 2018- Auzielle- menée par Françoise Montet

    Auzielle est une commune de l’aire urbaine de Toulouse, à 14 km au sud-est de Toulouse et située sur la petite rivière Marcaissonne. Le site d’Auzielle a probablement été occupé dès le néolithique. Plus tard la région a été occupée successivement par les Wisigoths, puis par les Francs ce qui explique l’origine germanique du nom de notre village « Audavilla »; « Auda » signifie vieux, seigneur ou noble ; « Villa » veut dire richesse. Nous avons pu constater de visu que le site est toujours occupé…

    Sous la houlette de Françoise M notre petit groupe d’une quinzaine de marcheurs, a pulvérisé son record de vitesse avec 4 Km à l’heure ! Au-delà de cette fierté qui nous hisse au rang de « moyens mollets », cette randonnée sur les hauteurs d’Auzielle nous a permis d’admirer de très belles demeures traditionnelles en briques toulousaines et de découvrir de superbes paysages en cheminant à travers la campagne auzielloise. Le soleil était au rendez-vous, mais le choix judicieux d’une randonnée empruntant des chemins ombragés a rendu la chaleur supportable. Cela a aussi été l’occasion, en cette fin de saison où les tournesols baissent la tête, de nous livrer à une activité aussi ancienne qu’agréable, le glanage. La récolte a été riche en figues, mûres et prunes (aux vertus laxatives selon les spécialistes). Manquaient quelques noix, (on cherche un noyer sur le parcours pour la prochaine fois).

    Merci pour cette randonnée menée avec diligence. I

  • Photos de Réginald – Grépiac – 19 mai 2018 – Jean Paul

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    Animateur : jean Paul

  • Photos de Réginald – Vigoulet Auzil – 1er Mai 2018 – menée par Pierre

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    Animateur : Pierre

  • Photos de Réginald – CORRONSAC – 20 mars 2018 – menée par Jean-Paul

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    Animateur : Jean Paul

  • CR de Nicole C. – Rando Repas : SALIES DU SALAT–FOUGARON – 30 janvier 2018 – menée par Joël.

    CR de Nicole C. : Rando Repas

    Ce mardi 30 janvier, 48 floripédistes vont effectuer leur traditionnelle randonnée gastronomique. Denis nous conduira en autocar en pays de Comminges, à la limite du Couserans et à mi-chemin entre Toulouse et les Pyrénées, près de Salies du Salat : « In Sale Salus » « À Salies, le sel est roi et la ville en est la reine » : http://www.tourisme-salies-du-salat.com/ La salinité de ses eaux (322) en fait l’une des plus minéralisées d’Europe.

    Au pas soutenu du jeudi, notre joyeuse équipe prendra le chemin de l’ancienne voie ferrée pour arpenter la vallée du Salat. Aujourd’hui le brouillard fume ses mystères fantomatiques et s’obstine à ne pas nous dévoiler la chaîne des Pyrénées.

    À Mazères-du-Salat, la chapelle romane Sainte-Matronne (XII° siècle) regarde sans les voir les Pyrénées ; elle témoigne de la présence templière en cette région.

    À la sortie du village d’Arbas, 17 kilomètres nous séparent de Fougaron : les pelleteuses barrent notre route! Joël se transforme alors en conducteur de travaux et c’est au bout d’une heure que Denis nous conduira avec prudence à destination. Le restaurateur nous attend à l’Épicerie-Auberge. Nous serons 49 à nous attabler dans cette grande salle doublement chaleureuse : d’abord par ses convives, ensuite par le feux bienvenu qui crépite dans le poêle à bois. Ici on a l’habitude des grandes tablées où les chasseurs de sanglier prennent de solides repas. Soupe aux choux, blanquette et bœuf bourguignon (certains ont même fait « blanquette et daube » !), fromage et dessert, tout était à volonté. La machine – pardon la citerne – à café a délivré moultes cafés brûlants ! Jean-François y a rajouté quelques rasades d’un rhum arrangé au géranium !

    À la sortie, tout ce beau monde s’égaye en oubliant la traditionnelle photo de groupe…

    Un grand merci à Joël et aux membres du conseil d’administration pour l’organisation de cette sortie qui nous a fait découvrir un site magnifique empreint d’authenticité et de nostalgie.

    Nos remerciements réitérés à tous nos guides, à l’équipe dirigeante des Floripèdes et à vous tous qui contribuez au dynamisme de notre association.

    À la prochaine, Nicole C.

  • CR de Nicole C. – LA GARONNE – 9 janv. 2018 – menée par Nicole H.

    CR de Nicole C. – LA GARONNE – 9 janv. 2018 – menée par Nicole H.

    Cette année aussi, Nicole nous a donné rendez-vous près de l’église de la Daurade pour un parcours sur les rives de la Garonne et du canal.

    Édifiée sur les vestiges d’un temple romain, La basilique Notre-Dame-de-la-Daurade domine les berges de sa façade de pierre. Son tympan autrefois décorée de mosaïques sur fond de feuille d’or lui valut son nom : aurata «  dorée ». Elle héberge une vierge noire, protectrice de la ville, parée de robes luxueuses changées au rythme des temps forts de la liturgie. Sous sa protection et par un temps magnifique, notre équipe de 36 floripédistes arpentera à nouveau les berges du fleuve Garonne.

    Avant le départ, Nicole juchée sur un piédestal nous parle des trois grands espaces du projet urbain Grand Parc Garonne dont les travaux de rénovation sont en cours pour se terminer d’ici 2020.

    Nous prenons la direction du quai de Tounis (de Touni forme occitane du prénom Antoine, en raison de la présence d’un très ancien oratoire dédié à saint Antoine). Nous nous dirigeons ensuite vers le pont Saint-Michel, le plus fréquenté de la ville de Toulouse, pour rejoindre la passerelle de la poudrerie. Au XVIIe siècle, le roi Louis XIV décida de créer de nombreux édifices de ce type en France. La poudrerie royale est ainsi bâtie à partir de 1667 sur l’île du Ramier. Treize anciens silos à poudre, désaffectés depuis la seconde guerre mondiale ponctuent ce lieu de touches ocre. Derrière le stadium, se niche un bâtiment de béton gris, la centrale électrique des années 30. Achetée par le rugbyman Toulousain Jean Pierre Rives, c’est devenu un bar-restaurant branché : « La Centrale ».

    http://fdmf.fr/index.php/documentation/histoire/474-les-moulins-a-poudre-de-toulouse-un-patrimoine-a-conserver

    Quelques camions sangsues s’amassent tristement sur les berges dénaturant cet environnement bucolique.

    Nous longeons ensuite la digue de la Croix-de-Pierre vers le quartier Saint-Cyprien. Le château d’eau, avec sa tour de brique, a été construit à la demande du capitoul Charles Laganne à partir de 1822 pour recueillir l’eau de la Garonne et la distribuer dans les fontaines de la ville. Ce «  château » est devenu en 1974, à l’initiative de Jean Dieuzaide, une célèbre galerie d’art dédiée à la photographie.

    Jouxtant le musée d’art moderne et contemporain des abattoirs, l’esplanade du jardin Raymond VI nous réserve une vue imprenable sur la Garonne et l’audacieux pont des Catalans. L’ingénieur Paul Séjourné, grand architecte de viaducs, impose un style nouveau avec la construction de cet imposant pont à anneaux. La passerelle Viguerie accrochée à la façade de la Grave, suspendue au dessus de l’eau, relie le jardin au port éponyme.

    L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques abrite deux salles magnifiques qui servent de lieux de réceptions. À côté, L’hôpital la Grave était un hospice qui hébergeait les pestiférés avant de devenir un hôpital. Aujourd’hui ce lieu de briques rose abrite le musée des instruments de médecine. La chapelle Saint-Joseph, bâtiment du XVIIe siècle se distingue par son impressionnant dôme couvert de cuivre.

    Nous rejoignons ensuite les quais en direction du Bazacle. Construite à l’emplacement d’anciens moulins, l’usine hydroélectrique « petit gué » est toujours en activité. C’est également un espace d’exposition et un lieu d’observation de la Garonne.

    Nous voici au Pont Neuf. Grâce à ses grands « dégueuloirs » il a su résister aux crues dévastatrices de la Garonne et offre un magnifique panorama sur le fleuve et les imposants bâtiments qui le bordent.

    Nous quittons les berges la Garonne… « Bis repetita placent » disaient les romains (Il faut profiter des bonnes choses et reprendre de ce qu’on aime) : mille mercis Nicole d’avoir satisfait à cet adage. Nous voilà une nouvelle fois enchantés par cette passionnante flânerie culturelle au cœur de la ville ouverte sur « une vague émeraude c’est une Garonne quand elle se fait chaude au bras du Pont-Neuf et faut pas qu’ j’oublie quand elle bouillonne comme une amazone chevauchant son lit…»

    On redemande chaque année ce petit bijou de ballade au gré de l’avancement des travaux d’embellissement.

    À la prochaine, Nicole C.

  • CR de Nicole C. – Blagnac – 05 déc. 2017 – menée par Georges

    CR de Nicole C. – Blagnac – 05 déc. 2017 – menée par Georges

    Ce mardi 5 décembre, « nous partîmes 24, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 25 en arrivant aux Ramiers de Blagnac » : Serge nous y attendait…

    Un premier dénivelé nous mène sur la digue de protection contre les crues inaugurée le samedi 25 juin 2005. Chemin faisant, Georges nous précise que la zone verte des Quinze Sols tire son nom du fait qu’il fallait quinze sols (sous) pour acquérir un lopin de terre.

    Le chemin surplombe la Garonne. Il est bordé de peupliers noirs, de chênes pédonculés et de saules. La ripisylve du latin ripa « berge » et sylva « forêt » correspond à une végétation, faite d’essences locales, qui se développe entre le cours d’eau et la terre.

    Plus loin, « Un héron au long bec, emmanché d’un long cou » fait le pied de grue sur le toit du moulin de Naudin ! Le destin de ce moulin à blé, aujourd’hui dans la Garonne, n’est pas banal. Au fil des années et des crues violentes, le fleuve va déplacer son lit. Le moulin se retrouvera en bordure de l’eau, puis sera encerclé pour enfin se retrouver maintenant en bordure de la rive gauche. Le lit actuel passe à l’emplacement de « la Bourdette » qui fut sapée puis emportée par l’impétuosité des flots. C’est le docteur Naudin anatomiste et chirurgien toulousain qui l’avait acheté en 1830.

    Aujourd’hui la zone des quinze sols est en plein redéploiement : le regain du maraîchage et de l’agriculture sur 135 hectares (salades, choux, courges, navets…) sont susceptibles d’alimenter le processus envisagé comme modèle économique de développement durable par le MIN (marché de gros classé Marché d’Intérêt National (MIN) depuis 1964).

    Mille mercis Georges ! La découverte de ce corridor écologique entre les Ramiers et les Quinze Sols nous a enchanté. Une autre sortie comme celle-ci on en redemande tous !

    À la prochaine.

    Nicole C.

     

  • CR de Nicole C – Montlaur – 21 nov. 2017 – menée par Jean

    CR de Nicole C – MONTLAUR – 21 nov. 2017 – menée par Jean

    Ce mardi 21 novembre 18 floripédistes se rendent à Montlaur dans le Lauragais pour rejoindre Zeila et Serge déjà sur place. Montlaur vient du latin « monte lauro » qui signifie « mont des lauriers ».

    Avant le départ, Jean nous rappelle les consignes de sécurité. Un temps magnifique va nous accompagner durant notre randonnée qui débute sur les chemins du Pastel.

    Les bébés araignées ont décoré les chênes comme des sapins de Noël grâce aux guirlandes de jolis « fils de la Vierge ». De tout temps ces fils ont nourri l’imaginaire des hommes et la nostalgie des anciens. Les jeunes araignées sorties du cocon, utilisent ce mode de locomotion aérien pour migrer, attachées à leurs longs fils comme à un cerf volant. Quant à nous, c’est à pied que nous continuons à profiter de la nature que l’automne a paré de ses plus belles couleurs. La vue dégagée permet d’admirer la chaîne des Pyrénées que domine, de ses 2838 mètres, la bosse du mont Valier. Nos conversations amicales viendront à bout de cet après midi ensoleillé.

    Merci à Jean pour le choix de ce parcours magnifié par un agréable soleil automnal.

    A la prochaine.

    Nicole C.