• CR de Nicole C. – Bonrepos-Riquet (Haute-Garonne) – Le 26 sept. 2023 – menée par Nicole H. 

    Verfeil, commune rurale du Lauragais qui comptait 3 727 habitants en 2020, à 20 km au au nord-est de Toulouse. Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : la citadelle de Verfeil, la porte Vautrées, le moulin de Nagasse, l’église Saint-Blaise et l’église Saint-Sernin. (N.D.L.R.)

    Nous sommes trente-trois pour profiter d’une randonnée à la journée organisée par Nicole H. avec visite guidée du domaine de Bon Repos-Riquet. 

    L’église Saint-Blaise est inscrite aux monuments historiques depuis 1979. Elle domine le centre historique de la belle citadelle fortifiée de Verfeil. Une dynamique paroissienne, investie dans la chorale, nous propose une aussi rapide qu’intéressante visite de l’église rythmée par des chants liturgiques. Saint-Blaise est édifiée au XVIe siècle sur l’emplacement d’anciens bâtiments. L’intérieur est décoré à fresque par la famille italienne itinérante Céroni, au XIXe siècle et par le toulousain Gabriel Béringuier (1842-1913). 

    Notre randonnée en direction du village de Bonrepos est ponctuée par une visite insolite d’un immense hangar aménagé par un collectionneur passionné de tracteurs : Norbert Jalabert. Il est honoré de nous faire découvrir ses véhicules d’exception qu’il a patiemment restaurés. 

    La commune de Bonrepos-Riquet est adossée au coteau nord de la valle du Girou à 202 m d’altitude. Elle profite d’une position dominante qui offre au regard un beau panorama sur les vallonnements du Lauragais. La bourgade fut au moyen âge la possession des seigneurs de Verfeil. Après l’incendie de l’église par les huguenots en 1570 et 1593, la seigneurie de Bonrepos s’impose définitivement. 

    Arrivés au cœur du village, confortablement installés sous les marronniers, l’apéritif se prépare : le spritz pétille dans nos gobelets pour fêter les anniversaires d’ §Adèle, Alain, Jean-Pierre et Marie-Martine. L’ambiance conviviale se poursuit avec nos pique-niques accompagnés des vins de connaisseurs : Bordeaux offert par Alain notre sommelier, et celui du domaine de La Rectorie un Banyuls de Michel H. Les délicieux cannelés de Danielle, l’épouse de Christian et les cookies de l’épouse d’Alain ont clôturé ce sympathique moment… L’heure de la visite guidée approche ! 

    Yves, guide bénévole commente la visite complète du site avec l’élégance d’un érudit passionné.

    Attiré par le site, Pierre-Paul Riquet, génie à l’inébranlable volonté, décide en 1652 de s’installer à Bonrepos. L’histoire du Château et celle du village sont étroitement liées. Le changement de dénomination de la commune de Bonrepos par adjonction de « Riquet » en 1921 témoigne de la reconnaissance du village pour son illustre ancêtre. En décembre 2007, la commune acquiert le Château de Bonrepos-Riquet et son domaine de 29 hectares avec ses bassins d’essai. L’ensemble constitue un témoignage unique et exceptionnel de la période peu documentée de la genèse du Canal du Midi.

    Le site est aujourd’hui composé d’un patrimoine bâti riche de grands ensembles : 

    • le château et les jardins, à une époque où ils étaient le siège de toute la vie sociale durant les mois d’été, a été remis au goût du jour par Alexandre de Riquet qui le transforme en une véritable maison des champs. Les embellissements commencent par les façades. Les meneaux disparaissent, les couvrements des baies sont arrondis et les corps de moulures entre les étages suivent le même profil. En 1762, tout est refait à neuf : portes, fenêtres, huisseries. Le sol est réalisé en damier de pierre des Pyrénées, marbre gris et blanc. Le plâtrier Lestrade est chargé des gypseries. 

     

    • La façade sud-ouest du château récemment dégagée des fourrés fait réapparaître l’entrée de la grotte de rocaille. Creusée dans la roche, c’est une construction de brique voûtée en anse de panier. L’entrée est ornée d’un parement de pilastres à bossage. Les incrustations de coquillages sur les pilastres latéraux sont encore visibles. 
    • L’orangerie de style néo-classique, construite en 1766 par Alexandre de Riquet se situe dans le prolongement de la maison du jardinier. La vaste et luxueuse orangerie de 300 mètres carrés, figure parmi les plus imposantes de la région. Portée par des arcs diaphragmes, la couverture de l’orangerie repose sur une charpente lattée de briques (parefeuilles). Le blason incrusté dans le sol a été orné et ne correspond pas aux canons de l’héraldique. L’orangerie est aujourd’hui proposée à la location pour des manifestations de prestige.
    • Le vallon de la Garenne reçoit les trois bassins d’essais de Pierre-Paul-Riquet.  L’ensemble est constitué d’un bassin de décharge, d’un bassin réservoir et d’un bassin canal. 
    • Dépositaires du privilège royal de commercer la glace sur leur canal, Riquet entreprend le creusement d’une glacière, architecture semi-enterrée actuellement en restauration. 

    Dans son écrin paysager, le lieu de vie de Pierre-Paul-Riquet est d’ores et déjà consacré « Maison des Illustres » par le ministère de la Culture en 2011. Mais l’intérêt de Bonrepos ne se limite pas à la seule évocation du personnage et des souvenirs de sa lignée. Il est aussi le sanctuaire où le constructeur du canal a conçu et expérimenté son projet avant de l’exposer sur place à l’archevêque de Toulouse Charles d’Anglure de Bourlemont. L’intendant des Finances Colbert, découvrira le projet dans la fameuse lettre du 15 novembre 1662 écrite à Bonrepos même. 

    Hommes d’affaires, seigneur, esthète, chercheur et hydraulicien. Pierre-Paul Riquet décède le premier octobre 1680 à Toulouse sans voir l’achèvement de « son » Canal Royal du Languedoc. 

    La passionnante visite de deux heures terminée, quelques chanceux regagnent Verfeil en voiture, les autres ont repris difficilement le chemin du retour sous un soleil de plomb ! 

    Merci Nicole pour l’organisation de cette randonnée mâtinée de culture. 

    Remerciements réitérés pour toutes et  ceux qui ont contribué à faire de notre pique-nique une fête ! 

    À la prochaine.

    Nicole C.

    crédit photos

    4 janvier 2023

    21 janvier 2020

  • CR de Michel Bl -Toutens (Haute-Garonne) – 20 juin 2023

    Les prévisions météo (chaleur et éventuellement orages) ont eu pour conséquence de modifier l’horaire de départ de la rando.

    9 floripèdes se sont donc retrouvés à Firmis pour un départ à 08h30.

    Toutens est une petite commune du Lauragais, à une trentaine de km de Toulouse en direction de Saint-Félix. 

    Cette randonnée a été, en partie déjà réalisée mais au départ de Ségreville, il y a plusieurs années, par Pierre. Elle fait la part belle aux chemins de crête offrant de très jolis panoramas, notamment sur la vallée de la Marcaissonne.

    Nous passons dès la sortie du village devant le château Saint-Pierre, dont l’aspect actuel remonte aux XVII et XVIIIème siècles.

    Après être resté plusieurs siècles dans la famille De Ver, il appartient depuis 2013 à la famille De Bois, famille australienne d’ascendance anglo-normande qui l’a entièrement restauré.

    Autre curiosité : Le moulin d’Hercule.

    Il se trouvait à l’origine sur la commune de Ségreville. Il a été démonté et remonté par son nouveau propriétaire dans les années 1850 sur la commune de Toutens. Il a été en activité jusqu’en 1925.

    La girouette porte les initiales de son dernier meunier Auguste Metche, doté d’une force Herculéenne !

    D’un commun accord, la rando a fait l’impasse sur les 2 km de la petite boucle de Beauville, notamment en raison de la chaleur qui commençait à s’imposer mais peut-être aussi, par peur que nos estomacs crient famine trop tôt ! 

    Il nous a donc fallu seulement 2h30 pour effectuer 9 km avec un dénivelé modeste d’environ 100m.

    Michel Bl

    Crédit Photos

  • Photos de Michel Bl -Toutens (H-G) – 20 juin 2023

    Cliquez sur le lien ci dessous:

    https://lesfloripedes.web4me.fr/photos/#16874451480900

    Animateur : Michel Bl

    CR de Michel Bl

  • CR de jp – Buzet sur Tarn – le 6 juin 2023 – menée par Georges

    Buzet-sur-Tarn (en occitan Buset de Tarn) est située en Haute-Garonne à 30 km au nord-est de Toulouse. la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d’une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits. 2900 habitants.

    Ne pas confondre avec :

    Buzet-sur-Baïse (Busèth en gascon), à 150 km au sud-est de Toulouse, est un village situé dans le département du Lot-et-Garonne (47), arrondissement de Nérac et canton de Damazan. La commune se situe sur la rive gauche de la Garonne à 4 kilomètres de la confluence de la Baïse avec la Garonne, 

    Le buzet est un vin français AOC produit sur une partie du Lot-et-Garonne, autour de Buzet-sur-Baïse ; les cépages principaux du vin Buzet rouge sont : le Merlot, le Cot, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon. 

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    Randonnée très agréable, 16 Floripèdes – 3h1/4 – 9,5km – 300 m dénivelé

    Le départ commence par la traversée du pont suspendu, qui traverse le Tarn pour relier le village à ses coteaux. Il ne possède qu’une seule voie de circulation.
    Sa construction s’est déroulé de 1954 à mai 1955. Il est réalisé en briques rouges foraines pour ses fondations en béton armé et en acier et mesure 150 mètres de long, sa hauteur au-dessus du Tarn est de 16 mètres et il pèse 220 tonnes.
    Le pont a été inauguré le 15 août 1955 en la présence de Joseph Constant ancien maire de Buzet-sur-Tarn.

    Le premier pont de Buzet-sur-Tarn fut construit au XIIIe siècle par le comte Raymond VII de Toulouse avec de la pierre et un tablier de bois couvert : c’est alors le seul pont de pierre entre Montauban et Albi. Ce pont se fragilisa au fil du temps, il fut même plusieurs fois partiellement ou entièrement détruit et reconstruit. Il s’écroula finalement en 1718, ses vestiges sont encore visibles aujourd’hui.

    Pendant deux siècles, pas de pont : Un bac est alors aménagé pour faire traverser les personnes, les charrettes et le bétail.

    Le pont fut finalement relevé en 1872, reconstruit en 1924, puis emportée par la crue de 1930.

    Après le pont, on attaque la montée par un sentier plein nord boisé et  ombragé, boucle dans « Grand Bois » puis longue traversée plein est, on se demande comment Georges fait pour garder le cap aux intersections nombreuse et trompeuses. On finit par redescendre à Mézens ; il reste à revenir au point de départ, 3,5 km en bordure de forêt.

    La forêt de Buzet s’étale sur les deux premières terrasses alluviales de la rivière Tarn. Cette forêt de chênes constitue le reliquat de celle qui s’étendait au Moyen-Age jusqu’au village perché de Montjoire. Ancienne forêt domaniale, elle a été acquise par le département de la Haute-Garonne en 1981. C’est une forêt de chênes rouvres avec quelques charmes, frênes et châtaigniers.

    jp

  • CR de Ghislaine – Cagire -18 mai 2023 – menée par Joël

    CR CAGIRE 18.05.23

    Nous étions six en ce jeudi d’Ascension pour entreprendre celle du Cagire, entrainés par un Joël heureux de nous emmener sur un terrain qu’il connaît comme sa poche.

    Partis sous un ciel gris depuis le parking de la Couage à 960 m d’altitude, nous nous sommes rapidement élevés en forêt sur un chemin présentant une pente constante mais confortable aux pieds. Entre les arbres, un soleil pâlichon fait son apparition mais pas besoin de plus, à ce moment nous avons chaud ….

    Après environ 1 heure de marche sortie de la forêt et arrivée à la cabane de Juzet à 1357 m : le paysage s’ouvre sur la montagne, c’est magnifique, tous les dégradés de vert sont au rendez-vous et le temps est suffisamment dégagé pour nous permettre de voir la suite de notre périple sur un sentier étroit et de plus en plus glissant. Là le vent qui commence se faire sentir nous contraint à tour de rôle à enfiler coupe-vent, gants et bonnets ; arrivés au col le froid est vif, la ligne de crête qui nous sépare du sommet est franchie en 15 minutes et notre récompense est là, le Cagire, 1912 mètres, grand sommet malgré son altitude relativement modeste…enfin bon près de 1000 m de dénivelé dans les jambes quand même !

    Clic clac, le temps de faire quelques photos et retour fissa en dessous du col à l’abri du vent glacial pour une petite pause repas …là, des regrets : ah, une bonne petite soupe chaude dans un thermo ne serait-ce que pour réchauffer les doigts! Des rires aussi : Joël qui voit sa pomme s’évader du sac rebondir et dévaler la pente, elle fera peut-être le bonheur des deux isards qui nous regardent depuis la crête !

    Le temps de prendre une gorgée de café en profitant fugitivement de la vue sur les sommets enneigés et un nuage de grésil, neige nous fait lever le camp rapidement, non Michel le temps ne se prête pas à la sieste !

    Un groupe de jeunes, venus pour un trail et trop légèrement vêtus nous dépassent en courant, nous les retrouvons à la cabane, prêts à y passer la nuit.

    Pour nous c’est retour tranquillement à Aspet pour le traditionnel pot sur la place.

    Merci Joël pour cette belle journée, un bémol toutefois : la charcuterie était fermée !

    Ghislaine

  • PV Pin-Balma – le 16 mai 2023 – menée par Marie-Jo

    Pin-Balma est située dans le nord-est de la Haute-Garonne, à 8 km de Toulouse. 954 habitants. Drainée par la Seillonne. 

    Nombre de Floripède : 19s

    Km : 6

    Belle randonnée, la campagne à la ville !

     

    Pub d’un Abri-bus

  • CR de Nicole C. – Montjoire (Haute-Garonne) – 18 avril 2023 – menée par Nicole HG

    Montjoire est située à 30 km au nord de Toulouse. 1300 habitants.

    Ce mardi 18 avril nous sommes  21 à nous rendre aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire (altitude 242 m).

    Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort. 

    Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».

    La belle esplanade  sera notre point de départ.  L’église Saint Saturnin a été reconstruite en lieu et place de l’ancienne église. A partir de 1990 d’importants travaux de restauration et de mise en valeur de l’édifice ont été effectués  à l’aide d’une partie des anciens matériaux.  Aujourd’hui nous délaissons les vues panoramiques que nous décrivent les deux tables d’orientation : panorama du levant et panorama pyrénéen. Nous contournons en contrebas le village ; la jolie chapelle de brique joliment restaurée est liée à l’histoire de l’école des filles. Après des décennies d’abandon son sauvetage fut décidé par le conseil municipal en 1998. 

    Notre équipe se rassemble autour de Nicole  près de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant  que les croisés devaient passer par Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église. 

    Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

    Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.

    Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :

    1. Le lieu dit « Les Convertigues » était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis,
    2. Le lieu dit « Les Condoms » était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare,
    3. Enfin la côte de « La Cramantina » tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques…

    Un temps idéal oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent les champs de colza qui magnifient le paysage de leur jaune d’or. 

    Nous clôturons cette boucle de 12 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.

    Merci à Nicole pour cet après-midi très agréable. A la prochaine !

    Nicole C.

  • CR de Pierre D. – Le Vaux (Haute-Garonne) – 11 avril 2023 – menée par Pierre

    Le Vaux, ses moulins, son meunier, le Pas de l’âne, son vieux, très vieux château… en rénovation est situé à 34 lm au sud-est de Toulouse, à 17 km de Revel.

    111,9 km –  228 m. – 22 Floripèdes – beau temps

    Bonjour,

    Quelques infos sur la rando de Vaux le 11 avril 2023.

    Une randonnée un peu longue pour un mardi après-midi, la distance de 12km me semble de pas devoir être dépassée. Très beau temps – Satisfaction des participants.

    Des paysages intéressants : au bord du lac, sur des points hauts dégageant une vue à presque 360°, un cheminement le long du ruisseau des Rotis…

    Des bâtiments,, empreinte historique du territoire : les restes de vieux moulins, le château de Vaux en restauration avec sa façade renaissance, des églises avec des clochers-murs, celui de Bélesta-en-Lauragais ayant été touché par la foudre a été restauré fin du 19ème.

    Une histoire : celle du pauvre âne du boulanger de Vaux, mort (l’âne) pendu au clocher de l’église par la bêtise de son maitre qui a voulu le faire monter sur le clocher pour lui faire brouter une touffe d’herbe ; l’âne était attaché par une corde, passée autour de son cou, la chute a sonné la fin du voyage !!!

    Pierre

    crédit photos

                 Michel ???

  • PV Montipol-Laragou – 7 mars 2023 – menée par Nicole HG

    10 floripèdes –  2h1/2 – 9km

    Pluie !!!

  • CR de Nicole C. – Pibrac (Haute-Garonne) – 14 février 2023 – menée par Michel Bl 

    Une quinzaine de floripédistes se retrouvent à Pibrac ce mardi 14 février. Nous sommes aux confins du Languedoc et de la Gascogne. La commune est bâtie sur un ancien castrum au sommet d’un promontoire séparant les vallées du Courbet et de l’Aussonnelle. 

    Après avoir garé nos véhicules sur l’aire des Tambourinelles, nous traversons la voie ferrée pour rejoindre le cœur du village. Nous ne pouvons visiter aujourd’hui le château construit en brique rouge de style renaissance italienne entouré d’un parc à l’anglaise. Ce joyau riche d’une histoire familiale de plus de 500 ans est classé monument historique.

    Nous longeons la voie de chemin de fer pour rejoindre la route goudronnée qui nous mène sur le chemin de Las Coumos (toponyme occitan « couma » issu du gaulois cumba qui signifie « creux » ou « vallée » : petite vallée étroite, combe). Nous voici sur les pas de sainte Germaine : 

    La ferme natale de Germaine Cousin nous rappelle l’hagiographie de la petite sainte : « un jour, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé ;  il interdit à sa femme de frapper Germaine. Il lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait dans la bergerie, mais elle s’y refusa. » 

    Le chemin de croix relie à travers la campagne pibracaise, la basilique à la maison de sainte Germaine. Ce chemin passe par la jolie fontaine où elle venait boire et amenait son troupeau. Après huit kilomètres de marche alternant chemins boisés et découverts, nous rejoignons le cœur du village. Nous sommes sous la protection de sainte Germaine (1579-1601), sur la belle esplanade bordée de cèdres argentés et de cyprès. Ouverte dans les années 1930, cette place relie l’église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine à la basilique Sainte-Germaine*. La construction de la basilique débute en 1901. Sa masse imposante en fait un bâtiment dominant. Elle est le lieu de rassemblement pour les processions des fêtes le 15 juin. Son style romano-byzantin de l’époque est l’œuvre de l’architecte Pierre Esquié, architecte en chef de la ville et architecte diocésain de Toulouse. Elle a été achevée et consacrée en juin 1967, année de la canonisation de sainte Germaine. Au dessus des portes d’entrée, le tympan représente le Dieu tout-puissant (Pantocrator). Au-dessus, le frontispice représente l’apothéose de sainte Germaine. Œuvre de la maison Giscard, il est réalisé en céramique blanche ornée de dorures. En entrant dans la basilique, on est surpris par ses dimensions. Sous la coupole d’un volume impressionnant se trouve l’autel de forme originale : une grande meule ronde posée au centre d’une plateforme circulaire et crénelée, le tout en granit du Sidobre. Une relique de sainte Germaine est scellée dans l’autel depuis sa consécration en 1967. On peut admirer cinq grands vitraux, œuvres des maîtres verriers : Henri Guérin et Alain Creunier. 

    On se presse pour visiter ensuite l’église Sainte-Marie-Madeleine. Elle date du XIIIe siècle, mais de cette époque il ne reste que le clocher mur. La nef a été reconstruite au XVIe siècle, la sacristie et la boutique attenant à l’église, sont du XIXe siècle. Dans une chapelle, se trouvait la châsse abritant les reliques de sainte Germaine. Ce bijou d’orfèvrerie en cuivre doré, de style ogival ressemble à une miniature de la Sainte-Chapelle de Paris. Chaque arc d’ogive fermé par une vitre de cristal est surmonté un élégant clocheton. Au sommet la sainte est représentée à genoux priant au pied de la croix, des brebis à ses côtés. 

    Nos visites patrimoniales terminées, nous traversons à nouveau la voie ferrée pour rejoindre nos véhicules. 

    Merci Michel pour le choix de ce beau parcours à la fois culturel, cultuel, patrimonial et naturel.

    À la prochaine !

    Nicole C.

    * Basilique mineure, titre conféré par le pape Benoit XVI le 12 octobre 2010. Environ 1800 églises ont ainsi bénéficié de ce titre dans le monde dont 173 (9 %) se trouvent en France.
    Il n’existe que quatre basiliques majeures ; elles sont situées à Rome : la basilique Saint-Jean-de-Latran, la basilique Saint-Pierre, la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et la basilique Sainte-Marie-Majeure.