• CR de jp – Buzet sur Tarn – le 6 juin 2023 – menée par Georges

    Buzet-sur-Tarn (en occitan Buset de Tarn) est située en Haute-Garonne à 30 km au nord-est de Toulouse. la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d’une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits. 2900 habitants.

    Ne pas confondre avec :

    Buzet-sur-Baïse (Busèth en gascon), à 150 km au sud-est de Toulouse, est un village situé dans le département du Lot-et-Garonne (47), arrondissement de Nérac et canton de Damazan. La commune se situe sur la rive gauche de la Garonne à 4 kilomètres de la confluence de la Baïse avec la Garonne, 

    Le buzet est un vin français AOC produit sur une partie du Lot-et-Garonne, autour de Buzet-sur-Baïse ; les cépages principaux du vin Buzet rouge sont : le Merlot, le Cot, le Cabernet-Franc, le Cabernet-Sauvignon. 

    o0o

    Randonnée très agréable, 16 Floripèdes – 3h1/4 – 9,5km – 300 m dénivelé

    Le départ commence par la traversée du pont suspendu, qui traverse le Tarn pour relier le village à ses coteaux. Il ne possède qu’une seule voie de circulation.
    Sa construction s’est déroulé de 1954 à mai 1955. Il est réalisé en briques rouges foraines pour ses fondations en béton armé et en acier et mesure 150 mètres de long, sa hauteur au-dessus du Tarn est de 16 mètres et il pèse 220 tonnes.
    Le pont a été inauguré le 15 août 1955 en la présence de Joseph Constant ancien maire de Buzet-sur-Tarn.

    Le premier pont de Buzet-sur-Tarn fut construit au XIIIe siècle par le comte Raymond VII de Toulouse avec de la pierre et un tablier de bois couvert : c’est alors le seul pont de pierre entre Montauban et Albi. Ce pont se fragilisa au fil du temps, il fut même plusieurs fois partiellement ou entièrement détruit et reconstruit. Il s’écroula finalement en 1718, ses vestiges sont encore visibles aujourd’hui.

    Pendant deux siècles, pas de pont : Un bac est alors aménagé pour faire traverser les personnes, les charrettes et le bétail.

    Le pont fut finalement relevé en 1872, reconstruit en 1924, puis emportée par la crue de 1930.

    Après le pont, on attaque la montée par un sentier plein nord boisé et  ombragé, boucle dans « Grand Bois » puis longue traversée plein est, on se demande comment Georges fait pour garder le cap aux intersections nombreuse et trompeuses. On finit par redescendre à Mézens ; il reste à revenir au point de départ, 3,5 km en bordure de forêt.

    La forêt de Buzet s’étale sur les deux premières terrasses alluviales de la rivière Tarn. Cette forêt de chênes constitue le reliquat de celle qui s’étendait au Moyen-Age jusqu’au village perché de Montjoire. Ancienne forêt domaniale, elle a été acquise par le département de la Haute-Garonne en 1981. C’est une forêt de chênes rouvres avec quelques charmes, frênes et châtaigniers.

    jp

  • CR de Ghislaine – Cagire -18 mai 2023 – menée par Joël

    CR CAGIRE 18.05.23

    Nous étions six en ce jeudi d’Ascension pour entreprendre celle du Cagire, entrainés par un Joël heureux de nous emmener sur un terrain qu’il connaît comme sa poche.

    Partis sous un ciel gris depuis le parking de la Couage à 960 m d’altitude, nous nous sommes rapidement élevés en forêt sur un chemin présentant une pente constante mais confortable aux pieds. Entre les arbres, un soleil pâlichon fait son apparition mais pas besoin de plus, à ce moment nous avons chaud ….

    Après environ 1 heure de marche sortie de la forêt et arrivée à la cabane de Juzet à 1357 m : le paysage s’ouvre sur la montagne, c’est magnifique, tous les dégradés de vert sont au rendez-vous et le temps est suffisamment dégagé pour nous permettre de voir la suite de notre périple sur un sentier étroit et de plus en plus glissant. Là le vent qui commence se faire sentir nous contraint à tour de rôle à enfiler coupe-vent, gants et bonnets ; arrivés au col le froid est vif, la ligne de crête qui nous sépare du sommet est franchie en 15 minutes et notre récompense est là, le Cagire, 1912 mètres, grand sommet malgré son altitude relativement modeste…enfin bon près de 1000 m de dénivelé dans les jambes quand même !

    Clic clac, le temps de faire quelques photos et retour fissa en dessous du col à l’abri du vent glacial pour une petite pause repas …là, des regrets : ah, une bonne petite soupe chaude dans un thermo ne serait-ce que pour réchauffer les doigts! Des rires aussi : Joël qui voit sa pomme s’évader du sac rebondir et dévaler la pente, elle fera peut-être le bonheur des deux isards qui nous regardent depuis la crête !

    Le temps de prendre une gorgée de café en profitant fugitivement de la vue sur les sommets enneigés et un nuage de grésil, neige nous fait lever le camp rapidement, non Michel le temps ne se prête pas à la sieste !

    Un groupe de jeunes, venus pour un trail et trop légèrement vêtus nous dépassent en courant, nous les retrouvons à la cabane, prêts à y passer la nuit.

    Pour nous c’est retour tranquillement à Aspet pour le traditionnel pot sur la place.

    Merci Joël pour cette belle journée, un bémol toutefois : la charcuterie était fermée !

    Ghislaine

  • PV Pin-Balma – le 16 mai 2023 – menée par Marie-Jo

    Pin-Balma est située dans le nord-est de la Haute-Garonne, à 8 km de Toulouse. 954 habitants. Drainée par la Seillonne. 

    Nombre de Floripède : 19s

    Km : 6

    Belle randonnée, la campagne à la ville !

     

    Pub d’un Abri-bus

  • CR de Nicole C. – Montjoire (Haute-Garonne) – 18 avril 2023 – menée par Nicole HG

    Montjoire est située à 30 km au nord de Toulouse. 1300 habitants.

    Ce mardi 18 avril nous sommes  21 à nous rendre aux portes de la vallée du Girou, au joli village haut perché de Montjoire (altitude 242 m).

    Vers l’an 1200, Montjoire était constitué de quelques feux regroupés autour de l’église située sur le lieu dit Montjoire Vieux. Quelques hameaux se serraient aux alentours de cette place forte située sur le point culminant : la Place du Fort. 

    Montjoire ayant accueilli sous la domination romaine un temple en l’honneur de Jupiter, ce toponyme tire son nom du latin « monte Jovis » qui signifie « mont de Jupiter ».

    La belle esplanade  sera notre point de départ.  L’église Saint Saturnin a été reconstruite en lieu et place de l’ancienne église. A partir de 1990 d’importants travaux de restauration et de mise en valeur de l’édifice ont été effectués  à l’aide d’une partie des anciens matériaux.  Aujourd’hui nous délaissons les vues panoramiques que nous décrivent les deux tables d’orientation : panorama du levant et panorama pyrénéen. Nous contournons en contrebas le village ; la jolie chapelle de brique joliment restaurée est liée à l’histoire de l’école des filles. Après des décennies d’abandon son sauvetage fut décidé par le conseil municipal en 1998. 

    Notre équipe se rassemble autour de Nicole  près de la croix de La Bourrelle et capte notre attention en nous résumant son histoire. Au printemps 1211, le Comte de Foix Raymond-Roger, apprenant  que les croisés devaient passer par Montjoire, leur tendit une embuscade entre « En Brousse » et « la Bourelle » le long du chemin de la Magdeleine. La bataille s’acheva par une victoire écrasante des soldats du midi, laissant le lieu jonché de cadavres ennemis. Par crainte de la peste, les habitants de Montjoire Vieux ensevelirent à la hâte tous les morts dans le fond du ravin et les recouvrirent avec la terre du talus. Le lendemain, une croix fût érigée sur le point le plus haut. Cette croix, aujourd’hui en ferronnerie, porte témoignage de cet épisode sanglant. La vengeance des Croisés fut terrible, à la hauteur du massacre perpétré par les hommes de Raymond-Roger. En effet, les armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur exterminèrent la plupart des habitants, brûlèrent et rasèrent le village, y compris le château et l’église. 

    Le nouveau village de quelques 300 habitants environ se développa autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

    Montjoire eut à endurer l’Inquisition, la guerre de Cent ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le sud de la France.

    Ces épisodes tragiques ont laissé de nombreuses traces dans sa toponymie :

    1. Le lieu dit « Les Convertigues » était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis,
    2. Le lieu dit « Les Condoms » était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare,
    3. Enfin la côte de « La Cramantina » tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques…

    Un temps idéal oublieux de ces tragédies nous accompagne sur les chemins des coteaux du Girou. Les arbres dépouillés n’ont pas encore ressenti le souffle du printemps. Leurs branches noires disputent les champs de colza qui magnifient le paysage de leur jaune d’or. 

    Nous clôturons cette boucle de 12 km en rejoignant la statue de Jeanne d’Arc qui veille sur notre parking.

    Merci à Nicole pour cet après-midi très agréable. A la prochaine !

    Nicole C.

  • CR de Pierre D. – Le Vaux (Haute-Garonne) – 11 avril 2023 – menée par Pierre

    Le Vaux, ses moulins, son meunier, le Pas de l’âne, son vieux, très vieux château… en rénovation est situé à 34 lm au sud-est de Toulouse, à 17 km de Revel.

    111,9 km –  228 m. – 22 Floripèdes – beau temps

    Bonjour,

    Quelques infos sur la rando de Vaux le 11 avril 2023.

    Une randonnée un peu longue pour un mardi après-midi, la distance de 12km me semble de pas devoir être dépassée. Très beau temps – Satisfaction des participants.

    Des paysages intéressants : au bord du lac, sur des points hauts dégageant une vue à presque 360°, un cheminement le long du ruisseau des Rotis…

    Des bâtiments,, empreinte historique du territoire : les restes de vieux moulins, le château de Vaux en restauration avec sa façade renaissance, des églises avec des clochers-murs, celui de Bélesta-en-Lauragais ayant été touché par la foudre a été restauré fin du 19ème.

    Une histoire : celle du pauvre âne du boulanger de Vaux, mort (l’âne) pendu au clocher de l’église par la bêtise de son maitre qui a voulu le faire monter sur le clocher pour lui faire brouter une touffe d’herbe ; l’âne était attaché par une corde, passée autour de son cou, la chute a sonné la fin du voyage !!!

    Pierre

    crédit photos

                 Michel ???

  • PV Montipol-Laragou – 7 mars 2023 – menée par Nicole HG

    10 floripèdes –  2h1/2 – 9km

    Pluie !!!

  • CR de Nicole C. – Pibrac (Haute-Garonne) – 14 février 2023 – menée par Michel Bl 

    Une quinzaine de floripédistes se retrouvent à Pibrac ce mardi 14 février. Nous sommes aux confins du Languedoc et de la Gascogne. La commune est bâtie sur un ancien castrum au sommet d’un promontoire séparant les vallées du Courbet et de l’Aussonnelle. 

    Après avoir garé nos véhicules sur l’aire des Tambourinelles, nous traversons la voie ferrée pour rejoindre le cœur du village. Nous ne pouvons visiter aujourd’hui le château construit en brique rouge de style renaissance italienne entouré d’un parc à l’anglaise. Ce joyau riche d’une histoire familiale de plus de 500 ans est classé monument historique.

    Nous longeons la voie de chemin de fer pour rejoindre la route goudronnée qui nous mène sur le chemin de Las Coumos (toponyme occitan « couma » issu du gaulois cumba qui signifie « creux » ou « vallée » : petite vallée étroite, combe). Nous voici sur les pas de sainte Germaine : 

    La ferme natale de Germaine Cousin nous rappelle l’hagiographie de la petite sainte : « un jour, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé ;  il interdit à sa femme de frapper Germaine. Il lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait dans la bergerie, mais elle s’y refusa. » 

    Le chemin de croix relie à travers la campagne pibracaise, la basilique à la maison de sainte Germaine. Ce chemin passe par la jolie fontaine où elle venait boire et amenait son troupeau. Après huit kilomètres de marche alternant chemins boisés et découverts, nous rejoignons le cœur du village. Nous sommes sous la protection de sainte Germaine (1579-1601), sur la belle esplanade bordée de cèdres argentés et de cyprès. Ouverte dans les années 1930, cette place relie l’église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine à la basilique Sainte-Germaine*. La construction de la basilique débute en 1901. Sa masse imposante en fait un bâtiment dominant. Elle est le lieu de rassemblement pour les processions des fêtes le 15 juin. Son style romano-byzantin de l’époque est l’œuvre de l’architecte Pierre Esquié, architecte en chef de la ville et architecte diocésain de Toulouse. Elle a été achevée et consacrée en juin 1967, année de la canonisation de sainte Germaine. Au dessus des portes d’entrée, le tympan représente le Dieu tout-puissant (Pantocrator). Au-dessus, le frontispice représente l’apothéose de sainte Germaine. Œuvre de la maison Giscard, il est réalisé en céramique blanche ornée de dorures. En entrant dans la basilique, on est surpris par ses dimensions. Sous la coupole d’un volume impressionnant se trouve l’autel de forme originale : une grande meule ronde posée au centre d’une plateforme circulaire et crénelée, le tout en granit du Sidobre. Une relique de sainte Germaine est scellée dans l’autel depuis sa consécration en 1967. On peut admirer cinq grands vitraux, œuvres des maîtres verriers : Henri Guérin et Alain Creunier. 

    On se presse pour visiter ensuite l’église Sainte-Marie-Madeleine. Elle date du XIIIe siècle, mais de cette époque il ne reste que le clocher mur. La nef a été reconstruite au XVIe siècle, la sacristie et la boutique attenant à l’église, sont du XIXe siècle. Dans une chapelle, se trouvait la châsse abritant les reliques de sainte Germaine. Ce bijou d’orfèvrerie en cuivre doré, de style ogival ressemble à une miniature de la Sainte-Chapelle de Paris. Chaque arc d’ogive fermé par une vitre de cristal est surmonté un élégant clocheton. Au sommet la sainte est représentée à genoux priant au pied de la croix, des brebis à ses côtés. 

    Nos visites patrimoniales terminées, nous traversons à nouveau la voie ferrée pour rejoindre nos véhicules. 

    Merci Michel pour le choix de ce beau parcours à la fois culturel, cultuel, patrimonial et naturel.

    À la prochaine !

    Nicole C.

    * Basilique mineure, titre conféré par le pape Benoit XVI le 12 octobre 2010. Environ 1800 églises ont ainsi bénéficié de ce titre dans le monde dont 173 (9 %) se trouvent en France.
    Il n’existe que quatre basiliques majeures ; elles sont situées à Rome : la basilique Saint-Jean-de-Latran, la basilique Saint-Pierre, la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et la basilique Sainte-Marie-Majeure.

  • Montaut (Haute-Garonne – 7 fév. 2023 – menée par Jean-Paul

    Km : 10,5

    dénivelé : 200 m.

    durée : 2h30

    Nbre : 14

    Météo : vent

    Commentaires :  Belle randonnée autour de Montaut avec de jolis points de vue sur la chaîne des Pyrénées , la vallée de la Garonne et les alentours, avec le vent comme compagnon de route… ».

  • CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe

    CR de Jean-Michel, Latoue (Haute-Garonne), sur les traces des gazetiers du Pinat – 9 fév. 2023 – menée par Philippe

    L’atout… numéro un de la rando du jour serait-il dans son titre ? En effet, Latoue est certes un joli village proche des Pyrénées que l’on n’a aucun mal à situer sur une carte ; en revanche, savoir ce qui se cache derrière l’expression «sur les traces des gazetiers du Pinat » nécessite des recherches approfondies, y compris dans les meilleures bibliothèques du Comminges.

    En fait, en 1939, la compagnie de recherches des Pétroles du Midi entreprend un forage au lieu-dit Pinat. Le 23 mai 1939, une « venue de gaz » est constatée, et le 5 juin de la même année, un début d’éruption se produit à une profondeur de 1530 mètres. En juillet 1939, des essais de production donnent des débits de 180 000 m3 de gaz par jour, le gisement de Saint-Marcet vient d’être découvert… Mais, le gaz de Lacq va assurer progressivement la relève de celui de Saint-Marcet. La production finira par s’essouffler, pour s’arrêter, en 1949.

    C’est là tout…le mérite des randonneurs du jeudi de ne pas hésiter à se lever de bonne heure pour affronter des températures glaciales. Ainsi, le stade municipal, tout proche du château dont la partie ancienne date du XIIIème siècle, accueille par une température de – 5 degrés (gla-gla !) pas moins de 22 floripèdes (14 gazelles et 8 gaziers) qui s’empressent de sortir de leur sac à dos leurs affaires les plus chaudes. Il est 8h45 lorsque la troupe met les gaz sur un long chemin ensoleillé. Celui-ci se déroule comme un ruban dans cette féerie glacée au milieu des champs recouverts de gelée blanche, puis dans un bois dont les branches d’arbres sont aussi givrées que nous. Arrivés tout en haut d’un raidillon, nous pouvons admirer la chaîne des Pyrénées enneigée, dominée par le pic du Midi.

    Plus loin, nous effectuons un arrêt à la fontaine Sainte Radegonde où une source miraculeuse était censée guérir les affections de la vue et le « mal blanc », c’est-à-dire l’impétigo. La légende veut que cette source coule sur une pierre présentant un creux, empreinte du genou de Sainte Radegonde. Quelques centaines de mètres après, nous apercevons sur un monticule la chapelle éponyme.

    A l’orée d’un bois, sur un talus baigné de soleil, une cinquantaine de brebis, et quelques adorables  agneaux âgés de seulement quelques jours, sont en admiration face à des citadins aux yeux  émerveillés,… à moins que ce soit le contraire ! L’une d’entre nous, toute tourneboulée, trouve même cela d’une beauté…renversante !

    Peu après, à midi pétante, la pause repas est décrétée par le guide. Nous nous installons dans un pré très légèrement pentu, avec vue sur les Pyrénées. Quelques nuages blancs, très disciplinés, circulent dans le ciel tout en évitant soigneusement de nous faire de l’ombre. Circulent également, au dessert, de petites douceurs offertes par la gente féminine.

    Le redémarrage s’effectue par une belle descente au milieu des bois sur un tapis de feuilles mortes idéal pour les pieds délicats. Sur l’autre versant nous retrouvons la vue sur nos  chères montagnes, alors qu’un léger vent frais se lève. Après une séquence bitume, la sente dans les bois est appréciée. Finalement, nous rejoignons, par la route, Latoue et son joli lavoir, après 20 km pour 475 m de dénivelé. Bref, une rando d’hiver sympathique, dans un paysage apaisant. Philippe, le guide du jour, est ravi, à Latoue… il a tout bon !

    Nous stoppons nos voitures dans le village voisin d’Aulon, afin de respecter la tradition Floripèdienne qui consiste à faire un pèlerinage au café de la place (et ses deux pompes à essence). Si vous voulez de l’authentique ou du folklorique ne surtout pas manquer cette adresse. En effet, la propriétaire du bar, âgée de 93 ans, se contente de recevoir ses trois clients par jour …dans sa cuisine. La salle du café est glaciale et la fille du bar… à coté de ses pompes. C’est donc Claudine et Joël  qui, souhaitant fêter leurs anniversaires (merci à tous les deux), vont prendre la direction des opérations. La première dresse les tables en terrasse et y dispose une multitude de gâteaux, quant au second, il ne lui manque que le nœud papillon, sinon il effectue le service, plateau en main, avec une dextérité que l’on ne lui connait pas sur les chemins…! L’infusion au tilleul (une vraie, pas une en sachet ou trafiquée) fait un tabac. Il convient de noter que la principale caractéristique de cette boisson chaude est d’apaiser les troubles du système nerveux et de retrouver un sommeil naturel !

    Bonne nuit les petit(e)s Floripèdes !

    Jean-Michel

  • CR d’Adèle – Blagnac (Haute-Garonne) – 31 janvier 2023 – conduite par Georges Gu

    9 km 14 participants.

     Le circuit démarre à côté du stade des Ramiers à Blagnac, par une piste sur la rive gauche de la  Garonne, très fréquentée par des promeneurs, des coureurs à pied, des cyclistes etc.. Cette piste débouche sur le chemin des Ramiers. On voit une digue constituée de palplanches, en bordure de route, pouvant atteindre deux mètres de hauteur, construite pour protéger des inondations, les habitations derrière.

     Nous prenons ensuite un petit chemin qui serpente dans le bois en bordure de Garonne, accompagnés par un soleil passant à travers les nuages. On aperçoit de l’autre côté du fleuve le manège incessant d’oiseaux blancs ( des hérons sans doute )  s’envolant et revenant se poser sur les cailloux qui affleurent.

      

     

    Soudain, des coups de feu. Sont-ce des chasseurs ? Que non pas. Il y a un stand de tir pas loin.

    Nous sortons du bois et voyons une bâtisse très ancienne dans le bas, près de l’eau. Il s’agit du moulin de Naudin. C’est un médecin qui eut l’idée, au XIX° siècle, de construire un moulin à blé activé par le courant de la Garonne et alimenté par un canal de dérivation de 1 km. Mais la Garonne est très capricieuse et les crues successives ruinèrent cette réalisation. Le moulin s’est même retrouvé, un moment, au milieu de l’eau. La crue de 1855 a mis fin à cette entreprise.

    sdr

    Après avoir dépassé le parking de la zone de loisir, nous remontons le cours du Riou et nous débouchons sur la zone maraîchère des Quinze Sols. Elle est ainsi nommée parce que sous la révolution, la Convention permit aux Blagnacais d’acquérir une parcelle de terre pour la somme de 15 sols ( 15 sous ? )

    Le retour se fait sur la digue qui sépare la zone maraîchère, des habitations et de quelques jardins partagés, et qui nous ramène sur le chemin des Ramiers. Il n’y a plus qu’à rejoindre les voitures.

    Très agréable balade.

    Adèle