• Photos de Michle BS & Solange – Les Mazuts (Lot)

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    Animateur : Hubert assisté de la chèvre…la star de la rando !!!

  • Cr de Geneviève A – « Les Mazuts » (Lot) – 8 février. 2024 – menée par Hubert

    Le hameau des Mazuts est situé sur les hauteurs de la commune d’Arcambal, commune rurale de 1000 habitants, située dans la partie sud des causses du Quercy dans le département du Lot., à 120 km au nord de Toulouse. À voir dans le environs : St Cirq Lapopie et les grottes de Pech Merle. (N.D.L.R.)

    o0o

    17 km

    380 m

    Participants : 16

    Durée : 6h

    Météo : ensoleillée avec des températures printanières

     

    Comment ne pas écrire quelques lignes pour raconter cette belle rando animée et concoctée par Hubert, habitant occasionnel du hameau des Mazuts ; petit hameau perché sur le Causse ,sur une boucle du Lot, au voisinage de Cahors.

    Comment ne pas évoquer l’accueil d’Odile et Hubert dans leur maison lotoise, le café, le thé , la bière… et le cake au citron. Leur maison, avec ses pierres blanches, l’escalier menant au perron, l’auvent traditionnel et les immenses cheminées intérieures, le jardin et son gour profond récupérant les eaux de pluie… 

    Impossible de ne pas parler

    • de la randonnée sur les chemins pierreux, et sur des sentes au creux des bois de chênes et bordées de murs recouverts de mousse ; des Mazuts au Roumégouse puis le Pech Aguet 345m,
    • du pique-nique dans un joli pré, assis sur les murets d’une gariotte ( sorte de borie) fraîchement restaurée ;
    • de l’arrivée sur une falaise dominant le Lot et notre regard admiratif sur les méandres, la retenue d’eau, la vallée fertile, les villages au loin. 

    Comment oublier cette jeune chèvre clopinant sur 3 pattes nous suivant un long moment en agitant sa clochette. Épuisée et tremblante, finalement secourue par Nicolas des Mazuts ,alerté par Hubert. Merci donc à Odile et Hubert et vive les Floripèdes toujours aussi gentils et de bonne humeur. Geneviève A.

  • CR de Mireille – Trespoux-Rassiels – 10 fév. 2022 – menée par René

    Josiane avait raison… cette fois-ci encore nous peinons à trouver le lieu du rv : le  parking du cimetière, qui n’est pas à coté de l’église, ce serait trop simple. Heureusement nous ne sommes que 3 voitures pour 11 floripèdes et nous nous croisons en train de nous chercher. Nous nous donnons un autre rv à la salle des fêtes… qui se révèle être un gymnase servant aussi de marché dominical ! Bon, ça fera l’affaire, nous nous garons, tout va bien.

    Nous démarrons le circuit de Blaye, larges chemins qui nous mènent d’un plateau à des fonds de vallées, avec quelques montées et descentes, 420 m de dénivelé. Et voilà que Jean repère un tas de ferraille dans un fourré : il n’hésite pas une seconde, c’est une moissonneuse-lieuse Mc Cormick-Deering, pourtant sérieusement désintégrée ! Bravo Jean, pour ta science toujours intacte !

    Nous passons ensuite à coté de l’ancien four du hameau de Blaye, puis Larroque, Flottes.  Mais où sommes-nous ? Trespoux-Rassiels, jamais entendu parler, moi qui ai vécu à Cahors, qu’es aco ?

    L’histoire de ce village caussenard, à 6 km au sud-ouest de Cahors, rejoint celle des puissantes familles bourgeoises de Cahors enrichies par le grand commerce médiéval. Un caorsin du nom de Guillaume de Lard acheta en 1255 pour la forte somme de 6000 sols caorsins le terroir de l’actuelle commune à la famille noble mais désargentée des Rassiels. Le nom de Trespoux vient quant à lui de l’occitan « as tres poux » en référence aux 3 puits encadrant le bourg et destinés à alimenter les habitants en eau si rare et si précieuse sur le causse.

    C’est sur le plateau calcaire, à environ 300 mètres au-dessus de la rivière Lot, qu’était autrefois implantée la majeure partie du vignoble de Cahors. Il y a cent ans, le moindre coteau favorablement exposé était couvert de vignes. Dévastées à la fin du XIXème par le phylloxera, celles-ci ne trouvèrent pas de successeur capable d’assurer la subsistance des paysans. Aujourd’hui, la vigne s’est principalement implantée dans la vallée du Lot. Le causse est resté moins cultivé mais le Cahors qui y est élevé est tout aussi digne d’intérêt

    .On dirait vraiment que nous avons abusé de ce fameux nectar pour accompagner notre pique-nique dans le bois dit du merle ! Ni vin, ni chant de merle, mais un insupportable aboiement du chien de la propriété voisine…qui nous laisse enfin digérer et faire la sieste au soleil ! (voir photo)Nous finissons la boucle en traversant des forêts fantasmagoriques, pleines de lichens et de mousse.

    Et terminons cette belle journée ensoleillée à la terrasse du café-restaurant-tabac-presse-épicerie du village. C’est l’anniversaire de René qui nous offre un pot bien apprécié après 18 km de marche. Merci pour tout !!!

    Mireille T.

  • CR de jp – Aujols – 23 janv. 2020 – menée par René

    Vous êtes certainement comme moi, la radio, la télévision, les médias, rien que de mauvaises nouvelles, les retraites, les Gilets Jaunes, Davos, l’Iran, la Chine et son nouveau virus, la Chine et Trump, Trump et son procès, le dernier épisode cévenole, l’alerte rouge dans l’Aude, le nouveau baccalauréat, je pourrais écrire tout le compte rendu sur ces nouvelles calamiteuses. Or !!! Juste au retour de la randonnée autour d’Aujols (18km – 400m de dénivelé – petit groupe de 10 Floripèdes mené par René – Qui a eu peur de la pluie ? hein, je vous le demande ?), j’apprends que l’on va ouvrir nos cafés et je veux vous transmettre cette excellente info : vous le savez, le jeudi, en fin de rando, nous souhaitons, la plupart d’entre nous, nous ressourcer dans un moment convivial autour d’une bière ou bien d’un panaché (attention aux sucres) ou bien d’un vin chaud ou bien d’un chocolat bien d’un café allongé ou bien d’un pastis (n’est-ce-pas Mireille ?) sur les moleskine d’un bistrot, véritables lieux de rassemblement collectif et de détente. ET ce n’est pas aisé ! Car ils ferment !!!

    La bonne, la vraie, l’excellente nouvelle c’est que face à ce constat, le groupe SOS a lancé l’opération 1000 cafés, dont l’objectif est clairement défini : revitaliser les petites communes rurales en ouvrant ou en reprenant 1000 cafés dans 1000 communes de moins de 3.500 habitants. « Le but est de créer un café par village, dans 1.000 villages. Nous ne voulons pas nous implanter dans une commune qui a déjà son bistrot« , confie Chloé Brillon, directrice de projets dans le groupe SOS.

    Le 12 septembre 2019, un appel à candidatures était lancé. Aujourd’hui, le groupe SOS a reçu plus de 500 réponses au niveau national, et 67 en Occitanie. Parmi les départements concernés, nos territoires de randonnées, le Lot, l’Aveyron, la Lozère, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Hérault, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Si ce projet se concrétise, nous n’aurons donc plus de problèmes pour nos fins de randonnée

    La randonnée d’aujourd’hui, dans le sens des aiguilles d’une montre, de mare en mare, de lavoir papillon en lavoir papillon, de caselles en gariotes, d’Aujols à Cremps, de Laburgarde à Aujols, nous avons apprécié les Causses, les truffières. Les causses du Lot, royaume de la pierre, sont aussi celui de l’architecture de la pierre sèche. On y découvre de petites constructions de pierre sèche. Il semble que le terme le plus ancien utilisé soit celui de cazelle employé plus spécifiquement au Nord de la vallée du Lot et sur le causse de Gramat. Le terme cabane (cabana) s’emploie surtout au sud de la vallée du Lot et sur le causse de Limogne. Celui de gariotte, même s’il est le plus prisé, n’est utilisé que dans les alentours de Cahors. En Languedoc on les appelle capitelles, mais leur appellation et leur forme varie suivant les régions : cabanes en Périgord, cadoles en Champagne, tonnes en Auvergne ou chibelottes en Velay. Ces abris, quel que soit le nom qu’on leur donne, n’ont pas plus de deux siècles. Les constructions en pierre sont issues de la mise en culture de terrains où la roche est affleurante. L’épierrage de ces terres était une pratique nécessaire consistant à débarrasser les parcelles des pierres, cailloux ou blocs gênant la culture.

    Lavoir-papillon

    Et les puits cadenassés, chacun a son propriétaire, indépendant du voisin et alimenté par des résurgence. Tout n’est que cailloux, la terre en est remplie, les petits murets en attestent la présence. Ces murets édifiés à la sueur des hommes et aux lumbagos des paysans pour bonifier le terrain. Autrefois terrains de culture et pâtures à moutons et redevenus forestier, dominé par l’érable de Montpellier et le chêne truffier. C’est aux environs du 15 août que naissent les truffes, la récolte se faisant en hiver, d’antan au cochon et maintenant au chien. 

    Avant de retrouver nos voitures, nous avons longé un sinistre puits où Marianne Cagnac, cette pauvre jeune femme qui fut tuée, pour suspicion d’adultère (sans doute un prétexte pour une affaire plus complexe) par son mari en 1871. Sur une croix cette épitaphe : « A la mémoire sans tache de Marianne Cagnac, noyée dans cette fontaine la nuit du 6 au 7 âout 1871 par Jean Miquel son mari … Ayez pitié du nous »

    Marianne Cagnac

    Merci René pour cette agréable promenade… sans pluie et pour le pot offert à Lalbenque pour fétêr ton anniversaire

    Crédit Photos

    CR de Nicole C. – 21 mai 2019 – Aujols

    CR de jp – 19 avril 2018 – Cénevières

    CR de Mireille – 16 octobre 2017 – Vacaire

  • CR de Nicole C. – AUJOLS – 21 mai 2019 – menée par René

    Nous sommes 9 au départ de cette journée pour rejoindre le village typique du Causse de Limogne : Aujols.

     L’impressionnant lavoir papillon surpiqué d’une vingtaine de dalles calcaires inclinées se faisant face en forme d’ailes de papillon forme un lac au milieu de la place centrale. Son doux nom  témoigne d’un passé pas si lointain où le lavoir papillon était devenu dans chaque village un véritable lien social. Élégamment restauré, Il est devenu aujourd’hui une marque d’agrément et de souvenir.

    Les ruines de l’ancien château témoignent de la puissance des seigneurs d’Aujols : les Cardaillac. Il ne subsiste pourtant de cette étonnante bâtisse construite au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle que quelques murs, dont un percé d’une remarquable claire-voie dotée d’oculus et couronné d’un crénelage. Cette élévation tronquée à l’est s’étendait à l’origine vers l’église dédiée à saint Jean-Baptiste. Elle a été rebâtie au XIXe siècle sur les bases d’un ancien édifice religieux de style roman. Agrandie vers l’est, une nouvelle façade a aussi été édifiée à l’ouest et la tour surélevée de deux niveaux. Ce monument possède un plan en croix latine, composé d’une nef unique, d’un large transept et d’un chevet plat de style néo-roman. La première travée (seule partie de l’église romane conservée) est surmontée d’une tour-clocher de plan barlong à deux niveaux.

    Nous quittons ce bourg médiéval et prenons les chemins empierrés d’ocre vers Lalbenque le pays du diamant noir, la truffe noire « melanosporum» notamment la variété Tuber: quelques parcelles de chênes truffiers et noisetiers bien protégées par les clôtures électriques présagent  du futur marché des mardis de décembre à mars. En sous-bois les murets de pierre sèche et les arbres corsetés de mousse verte se parent de mantilles de lickens celadon aussi fins que la dentelle. Quelques glaïeuls sauvages se mêlent au jeune blé dur verdoyant. Nous avons l’impression d’être hors du temps parmi cette nature sauvage préservée. Il est 13 h lorsque nous arrivons sur les berges du charmant petit lac du Fraysse.  C’est le lieu idéal pour notre pause pique nique et détente au soleil. Un concert de croassements rythme notre repas tiré du sac. Nous reprenons notre ballade en contournant le lac vers le chemin des puits à Laburgade : ces treize puits apparaissent sur le cadastre à partir de 1850. Leur construction date d’après la révolution de 1789. Chaque puits d’une profondeur moyenne de 3 mètres, taillé dans le rocher est indépendant de son voisin. Ils ne sont pas alimentés par une nappe d’eau mais par diverses résurgences. La remise en état date de 1988 par un artisan maçon du village. La concentration de ces puits en fait leur particularité. Deux petits lacs dit « de saint Namphaise » creusés par l’homme dans une zone de calcaire non fissuré ponctuent notre parcours. Des nénuphars poussent leurs feuilles et fleurs jusqu’à la surface de ces plan d’eau. La légende attribue ce creusement à saint Namphaise, ermite retiré près de Caniac du  Causse. Il aurait accompli ces œuvres pour expier ses fautes commises en service dans l’armée de Charlemagne.

    Après avoir croisé le lavoir de l’Escalier (Escalié), de taille plus modeste que celui d’Aujols nous trouvons enfin le puits décrit par un riverain,  et qui doit sa sinistre notoriété à un crime relaté par les inscriptions encore lisibles sur la croix érigée à proximité : « A LA MÉMOIRE SANS TÂCHE DE MARIANNE CAGNAC, NOYÉE DANS CETTE FONTAINE LA NUIT DU 7 AOÛT 1871 PAR JEAN MIQUEL SON MARI. JÉSUS AYEZ PITIÉ DE NOUS. ».

    Sur le chemin du retour, près du village aux bâtisses quercynoises restaurées avec soin, les curieuses hampes florales du Tritoma (kniphofia ou « faux aloès ») ponctuent un talus de leurs fleurs tubulaires. Cette floraison flamboyante varie du jaune à l’orange ; cette particularité leurs a valu le surnom de « tison de Satan.

    Notre après-midi inoubliable se terminera près du lavoir papillon d’Aujols après la dégustation de cerises des jardins de Carole et Jean, René et Marie-Jo.

    Mille mercis à René et Marie-Jo de nous avoir fait profiter de cette journée mémorable dans les causses de limogne remarquables par une architecture et une nature préservée où il y aurait tant à dire encore ! On en redemande !

    À la prochaine !

    Nicole C.

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  • Photos de Réginald – Aujols (46) – 21 mai 2019 – menée par René

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    CR de Nicole C.

    Animateur : René

  • Photos de Michel et Christiane – Cénevrières – 19 avr. 2018

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    Animateur:Georges

  • CR de jp – Cénevières (Lot) – 19 avr. 2018 – menée par Georges

    CR de jp – Cénevières le 19 avril 2018

    Il faut les voir sauter de joie, rire, joyeux et satisfaits. Effacés tous ces mardis supprimés pour cause de déluges ! Enfin, Chronos, ses ailes noires, son sablier, les récompense, le dieu pose en avril une journée d’été. Adèle et Georges ne boudent pas leur plaisir. Pour une randonnée lumineuse !

    Imaginez un château du XIII siècle. Pas celui de Blanche Neige ni de Peau d’Âne, plutôt celui du Capitaine Fracasse ou bien de d´Artagnan avant la débâcle financière ; à son pied une boucle du Lot. Cénevières !

    C’est le point de départ de notre journée. Bravo Georges ! Dans le sens des aiguilles, nous allons tourner autour d’un espace parcouru par deux méandres du Lot, bordés au nord et au sud par des falaises. Au centre une petite plaine pastorale, le château toujours en point de mire.

    Nous traversons le Lot puis le village où nous admirons notre première garrotte ou caselle puis grimpons au bord de la falaise le Pech de Plot. Sur le plateau promenade en forêt, hameaux abandonnés, orchidées, source mystérieuse, caselles, champs clos en friche. Après le pique-nique nous descendons vers le Lot. Blotti dans la falaise, Larnagol, son château, son église, ses vieilles maisons. Il nous faut monter vers Calvignac pour se perdre dans le labyrinthe du village moyenâgeux avant de découvrir un escalier salvateur. Une longue grimpée sur le Pech de Jadi puis le Pech de Labade ou je découvre les premiers respounchous.

    Dernière descente vers la cour du château, malheureusement sans proposition de boissons.

    Nous trouverons plus loin notre bonheur.

    jp

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  • Photos de Michel B. – Vers (46) – 29 mars 2018

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    Animatrice: Marie-Martine

  • CR de Mireille – Circuit de la Cévennes de Béars/Vers (46) – 29 mars 2018 – menée par Marie-Martine

    CR de Mireille : Circuit de la Cévenne de Béars / Vers (46) le 29 mars 2018 

    Avons-nous grimpé 500, 600 ou 700 mètres ? Avons-nous fait 16, 17 ou 18 km ? Avons-nous trouvé la randonnée difficile comme la qualifie la fiche descriptive ? Les avis sont partagés suivant le « ressenti » de chacun et les GPS non plus n’ont pas la même conclusion… Mais les seize floripèdes du jour sont unanimement enchantés de cet agréable et joli circuit, auxnombreux points de vue sur la vallée du Lot, non loin de Cahors, en face de Vers et de St Géry, qui emprunte de magnifiques chemins du causse. Malgré la pluie abondante tombée ces dernières semaines, le sol est sec parce que très caillouteux. Cela fait du bien de retrouver le soleil, car la dépression nous guettait !
    A mi-falaise, de part et d’autre de Vers, les connaisseurs peuvent voir le tracé de l’aqueduc romain qui alimentait les thermes de Cahors en eau.
    Quittant l’un des nombreux méandres du Lot, nous traversons le hameau de « Béars ». Montées, descentes, combes (Bonnac, Vayssès), traversées de villages (Pasturat ), murets de pierres sèches, allées de buis rythment notre parcours. Nous pique-niquons dans une clairière ensoleillée. Le retour et la redescente sur Vers permettent de découvrir le village et sa rivière du même nom avec son port à la confluence avec le Lot. L’hôtel-restaurant « La truite dorée » nous attend pour le pot traditionnel et le cake non moins traditionnel et toujours excellent de Régine B.

    Je laisse à notre célèbre poète Cadurcien Clément Marot (1496-1544) le soin de conclure en décrivantson pays natal avec cette admirable ballade :

    « O Roy heureux, soubs lequel sont entrés
    (Presque perys) les lettres, et Lettrés!
    Entends apres (quant au poinct de mon estre)
    Que vers Midy les haults Dieux m’ont faict naistre:
    Où le Soleil non trop excessif est:
    Parquoy la terre avec honneur s’y vest
    De mille fruicts, de mainte fleur, et plante:
    Bacchus aussi sa bonne vigne y plante
    Par art subtil sur montaignes pierreuses
    Rendants liqueurs fortes, et savoureuses.
    Mainte fontaine y murmure, et undoye,
    Et en touts temps le Laurier y verdoye
    Pres de la vigne: ainsi comme dessus
    Le double mont des Muses Parnassus:
    Dont s’esbahyst la mienne fantasie,
    Que plus d’Espritz de noble Poësie
    N’en sont yssuz. Au lieu, que je declaire,
    Le fleuve Lot coule son eaue peu claire,
    Qui maints rochiers traverse, et environne,
    Pour s’aller joindre au droict fil de Garonne.
    A brief parler, c’est Cahors en Quercy,
    Que je laissay pour venir querre icy. »

    … extrait de son “Enfer” (1525), “composé en la prison de L’Aigle de Chartres et par luy envoyé à ses Amys” :

    Mais je n’oublie pas pour autant de remercier Marie-Martine pour cette belle balade !

    Mireille

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