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Animatrice : Marie Martine
Randonnées pédestres La Terrasse Toulouse
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Animatrice : Marie Martine
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Animatrice : Solange
8 floripèdes
1000m dénivelé
Recroquevillée sur le siège arrière de la voiture, Solange ne dit mot. A Foix, il pleut et le plafond est très bas…A Tarascon, ce n’est pas très bon. Heureusement, l’espoir renaît dans la vallée de Vicdessos avec quelques coins de ciel bleu. Comme par hasard, le sourire revient sur le visage de la guide. Arrivés au parking de Bouychet, tout va bien, le ciel bleu l’emporte sur les nuages blancs.
Il est 8h45, lorsque 8 Floripèdes attaquent le premier raidillon, dans une hêtraie parsemée de buis. Le bruit du ruisseau le dispute aux chants des oiseaux. Quelques mètres plus haut, une jeune et jolie « randonneuse » esseulée nous double, sans sourciller, avec des tongs aux pieds…, alors que le chemin ressemble au lit d’un torrent en été. Une écervelée…qui même en faisant du pied aux garçons se verrait refuser son adhésion aux Floripèdes,… par manque d’adhérence !
Plus haut, sur un petit pont de pierre nous apprécions les cascades du ruisseau au milieu des fougères et des noisetiers pendant que le soleil redouble d’efforts pour passer par-dessus la crête crénelée des sommets. Après quelques virages, le spectacle est encore plus beau. Les vastes parois rocheuses à nue encadrent le torrent devenu impétueux.
Cette vallée de Siguer fut depuis très longtemps un axe de passage vers l’Espagne permettant un échange de marchandises entre les vallées du nord et du sud. Durant la seconde guerre mondiale, des personnes l’ont emprunté pour fuir la France occupée.
Soudain le décor change, la vallée s’ouvre sur une estive avenante qui nous propose des rhododendrons en début de floraison, de la gentiane et le fameux lotier corniculé, sous un soleil sans partage. Un chemin de rochers nous fait travailler l’équilibre. En vieux briscard, Bernard, nous conseille de regarder où l’on met les pieds… pendant que lui cherche à apercevoir le dos d’une truite dans le torrent.
La dernière partie de la montée est très sportive et des cairns bien positionnés permettent de se repérer au milieu des amas de roches. Arrivés à l’étang de Peyregrand, après trois heures de grimpette, c’est un grand panorama qui s’offre à nous. C’est sauvage et très beau. Profond de 4 à 5 mètres, avec des rives marécageuses, cet étang est entouré de grands herbiers immergés. Il se situe sur le flanc Est du Pic des Redouneilles (2 485 m), dans un vallon qui conduit au Port de Siguer, juste au-dessus de l’Etang de Brouquenat-d’en-Haut. Proche, légèrement plus haut à l’Ouest, se trouvent les Etang des Redouneilles des Vaches et des Redouneilles des Brebis. L’étang de Peyregrand envoie ses eaux par une conduite souterraine vers le barrage de Gnioure.
Michel P, comme à son habitude, se met en mode isard et embarque un jeune freluquet dans ses pas pour aller encore plus haut en direction du Port de Siguer. Il est vrai que le coin est majestueux. Le repas au bord de l’eau dans ce splendide décor est un délice. Si bien que Solange à toutes les peines du monde à remettre tout le monde sur le (droit) chemin. De plus, les histoires de randos se succèdent, tout comme des histoires…de filles (mais chut !). Quelques nuages volent au secours de la guide afin de décider du départ de la troupe. La redescente s’effectue prudemment dans les rhododendrons. Nous sommes branchés sur radio Jacques (musique douce et relaxante…). Muriel est en éveil, elle redoute de croiser la route d’un serpent. Ghislaine la rassure, pendant que Paul prend des photos.
La descente est aussi caillouteuse que la montée (comme c’est bizarre !), aussi les genoux sont bien sollicités. L’arrivée au parking est appréciée par nos petits petons. Comme nous sommes assoiffés, nous ne reculons devant aucun sacrifice et nous nous rendons…à Vicdessos (un peu plus, nous partions en Andorre !) au bar Saint-Bernard. Le pot nous est gracieusement offert par Michel P (merci à lui). Un grand merci également à Solange pour cette superbe rando à Peyrelongue (14 km, 1000 m de dénivelé).
En conclusion, une magnifique journée de randonnée en montagne avec un temps idéal. Une petite question trotte dans nos têtes, la fille en tongs l’a telle autant apprécié que nous ?
Jean-Michel
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CR de Jean-Michel
Animatrice : Ghislaine
En ce chaud et ensoleillé premier jeudi de juin, au col des Marrous (alt 990 m), Ghislaine fixe le cap et remplace, au pied levé, un Jean-Paul, au pied… abîmé. Dix Floripèdes (parité parfaite) partent à l’assaut du Cap du Carmil.
A peine après avoir démarré, nous pénétrons dans une splendide hêtraie. Aussitôt, le chant des grillons laisse sa place aux gazouillis des oiseaux et…aux commentaires très enthousiastes de Claudine qui, à la demande générale, décrit les aventures récentes des présents au dernier séjour effectué en Espagne, du côté du delta de l’Ebre. Il s’en est passé des choses… !
Plus haut, à l’orée d’une forêt de sapins, le panorama sur les sommets pyrénéens voisins nous fait marquer le pas. De plus, le chemin enherbé qui grimpe dans les estives est magnifique. Ces estives du Carmil accueillent chaque année les bovins du Séronais. Après les fameuses fêtes de la transhumance, les vaches montent sur ces pentes où elles passent plus de trois mois à pâturer.
Au sommet du cap du Carmil (1617 m), sans forcer son talent, Michel P est le premier à admirer cette somptueuse vue à 360° qui dépasse la mer de nuages. Plus terre à terre…, Jean, qui a l’estomac dans les talons après deux heures et demi d’ascension, arrive à convaincre le reste de la troupe d’entamer le casse-croûte alors qu’il est loin d’être midi. Il faut dire que la carte postale est belle.
En effet, le Cap du Carmil est un belvédère extraordinaire sur les Pyrénées ariégeoises et bien au-delà. Jugez-en un peu : le panorama commence à l’Est par le Pic de Razels, le Mont Fourcat, le Saint Barthélemy, le Tarbésou, le Roc Blanc, le Puig Péric, le Puig Carlit, le Puig Pedros (qui pointe à droite), puis, plus près de nous, nous pouvons reconnaître le Pic des Trois Seigneurs ; le Mont Ceint se trouve au premier plan du Montcalm et de la Pique d’Estats, toujours plus à droite, le Pic Rouge de Bassiès, le Pic des Trois Comtes, le Pic de Turguilla, le Montabone et le Mont Rouch, le Pic Montaud, et enfin le Mont Valier (2838 m).
Après une sieste qui démarre de bonne heure, pour se finir…tardivement, la redescente s’effectue en pleine décontraction. Bernard, en bon montagnard qu’il est, surveille d’un œil les nuages qui montent mais ne semble pas très inquiet, Adèle et Marie Odile observent les très nombreux papillons, Solange ouvre le chemin au milieu des myrtilliers, Michel J nous donne des informations sur le lotier corniculé qui pousse dans ces prairies et dont les fleurs, légèrement narcotiques, procurent un sommeil calme et réparateur suivi d’un réveil lucide (avis aux amateurs).
Au col d’Uscla (alt 1260m), un débat démocratique est instauré par notre guide afin de décider du chemin à emprunter. La chaleur aidant, à l’unanimité, il est décidé de descendre dans la relative fraîcheur des sous-bois.
Une fois revenus au parking et après avoir quitté nos chaussures, nous n’avons qu’une préoccupation, nous désaltérer. Ghislaine, qui a été parfaite (c’est un classique !) tout au long des 15 km effectués (dénivelé 654 m) nous propose (le luxe !) de boire un coup sur place. Nous nous installons donc sur la terrasse ombragée de l’auberge des Myrtilles, avec une belle vue sur les vallons boisés de la Barguillère.
Les discussions vont bon train, il est beaucoup questions de randos passées et à venir. Enfin, la sortie étant aussi culturelle (!), un jeune coq (même pas de bruyère) tranche le débat du jour (après avoir consulté son portable…), oui il existe une différence entre le grand tétras et le tétras-lyre. Ce dernier vit dans les Alpes, son corps est noir, son bec est noir, sa queue est en forme de lyre avec des plumes blanches au centre. Le grand tétras vit dans les Pyrénées, son corps est noir mais ses ailes sont brunes, son bec est blanc et sa queue est ronde. En revanche, la parade nuptiale des mâles est identique et s’apparente à un spectacle de danse et de sauts du plus bel effet ! La traduction de cette parade pour les femelles est simple : « c’est moi le plus beau, c’est moi le plus fort ». A ce stade, tout rapprochement entre ce gallinacé et le Floripède mâle serait plus qu’hasardeux… !
Jean-Michel
Quel est le lien entre la Rigole de la Montagne et le Canal du Midi ? Eh bien, sans la Rigole, le Canal du Midi, notre Canal du Midi, n’existerait pas… L’ingénieur Pierre-Paul Riquet, il y a 357 ans, sans internet ni GPS, sans engin, sans moteur, a inventé et construit un ouvrage magique pour alimenter continuellement en eau le Canal du Midi et assurer son existence.
Quel est le lien entre la randonnée nommée Lacombe dans l’Aude proposée par Pierre ce mardi et la Rigole de la Montagne ?
Lacombe est en réalité la source du canal, à une centaine de mètres de l’église en contrebas, les treize Floripèdes présents découvre la prise d’Alzeau (ou Alzau) et la maison du garde.
L’Alzeau prend sa source à 900 mètres d’altitude, à l’ouest de la forêt de Montaud. Elle sillonne forêts et montagne noire et c’est à 680 mètres d’altitude, à Lacombe, que ses eaux sont captées et déviées pour alimenter le Canal du Midi.
Gilbert frétille, c’est son lieu de pêche à la truite ; notre promenade bucolique commence plein est ; Beceite et l’accident de Jean-paul alimentent les conversations matinales.
Nous apprécions la fraîcheur du sous-bois, les éclats de lumière sur les genets, les trilles des oiseaux, la rumeur des insectes.
« Ruisselant de feuille en feuille,
Un rayon répercuté,
Parmi les lis que j’effeuille,
Filtre, glisse, et se recueille
Dans une île de clarté. »
Direction sud, nous traversons la frontière entre Aude et Tarn.
Une petite descente et devant nous la Rigole, là où le temps prend tout son temps, le murmure de l’eau, les flaques de lumière, la quiétude, les points de suspension.
J’essaye de me souvenir du nombre de randonnées où j’ai croisé ou suivi ou traversé la Rigole, vingt ? trente ? Eté ? Hiver ? Je me rappelle la première fois où je l’ai découverte, avec mon groupe de Lecture.
Rigole à la houppe Musiquai Pierre-Paul Riquet
Le pont des Cabanelles et ses deux tables, lieu propice au repas, silence rompu par les camions forestiers.
Sieste écourtée, en route vers le lac de Saint-Denis, nous traversons le torrent sous le barrage et sa cascade et contournons le lac par sa droite. De nombreux promeneurs, pas un chat mais des chiens, Pierre s’éclate, décerne des bons points.
Au bout du bout du lac, il nous reste à remonter plein nord le long du torrent, frontière naturelle entre Tarn et Aude. Une borne militaire, romaine ?
avec 3 fleurs de lys !?!
Avant la séparation tout le groupe remercie notre guide du jour : l’excellence du choix, l’attrait des lieux, la journée d’été en mai. Que du bonheur !
jp
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Animateur : Pierre
Quatorze Floripèdes partirent en Espagne le 16 mai pour 10 jours pour arriver en covoiturage à Beceite dans l’hôtel Fabrica de Solfa, hôtel excellent à tous points de vue.
… Ce fut un périple magnifique qui a été agrémenté de bains presque à chaque fin de balade soit dans des piscines à débordement ou des vasques rien que pour nous ; ce fut des moments inoubliables : un vrai bonheur de se lancer dans cette eau un peu fraiche qui nous a été salutaire.
Un petit mot sur les repas : en Espagne le petit déjeuner est copieux : bocadillos de jambon ou de saucisson, des croissants énormes, des pains au chocolat, des jus de fruits. On se souviendra de la commande d’une parillada pour la plupart d’entre nous qui n’était en fait qu’un assortiment de viandes (boudin, saucisse, viande de porc). Un peu déçus nous nous sommes rattrapés en commandant une paella (merci Marie-Martine) agrémentée d’une sangria, ça va de soi en Espagne.
Pour finir, les barraques d’En Salvador furent pour nous un havre de paix où la bicyclette fut bien accueillie par les participants : moment de détente dans le delta de l’Ebre.
Un périple sans faille, un grand merci à toi Marie-Martine pour ce magnifique séjour où nous avons appris à nous connaitre davantage et mieux te connaitre toi aussi.
Merveilleux voyage entre la forêt de pins méditerranéens et les canyons que nous garderons dans nos mémoires.
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Trois petites poignées de Floripèdes et Robert se sont embarqués sur les hautes terres de l’Ebre, aux confins de la Catalogne, accompagnés de Marie-Martine notre capitaine et de Alberto, notre ange gardien.
Ils ont marché le long des Rio Valls et Estrets, bordant les canyons, ils ont foulé des parterres de fleurs de thym, de lin bleu, de cistes… Ils ont grimpé sur des chemins brûlants et franchi des brèches à travers de gigantesques rochers calcaires, traversé des forêts de pins noirs multi-centenaires, dévalé des pentes diaboliques et ils se sont baignés dans des vasques bleues paradisiaques. Puis finalement ils ont pédalé jusqu’à la mer à travers les rizières, longeant les canaux qui quadrillent le delta. Puis ils sont revenus à Toulouse avec des souvenirs pleins la tête et des dizaines de photos.
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Voici pour Marie-Martine, mon Beseit 2022, en caléidoscope…
Une belle aventure d’équipe « floripédienne » pleine d’émotions partagées,
La découverte de superbes régions d’Espagne qui m’étaient totalement inconnues, le Parc Natural d’Els Ports et le delta de l’Ebre.
D ‘innombrables pitons rocheux implorant le ciel et culminant au Mont Caro.
Des milliers de fleurs de printemps de toutes couleurs à admirer tout au long des chemins, qu’ils soient de roches ou de pinèdes.
De merveilleuses baignades dans les torrents et cascades débordantes de fraîcheur : le plus époustouflant de beauté étant la piscine naturelle des Estrets d’Arnes et le plus frustrant le rio du 1er jour (le Matarranya/Parrissal), où le bain dans l’eau si transparente ne pouvait être que virtuel… car interdit !
Une alimentation surprenante et abondante, alternant la délicieuse table de la Fabrica de Solfa avec les incontournables bocadillos charcuterie, et le poulet-tortilla du delta ;
La gentillesse et le professionnalisme d’Alberto et de tous ses partenaires qui nous ont accueillis au fil des journées.
Mes efforts pour parcourir les kilomètres de montées et descentes dans les chemins caillouteux…
Les aléas de la vie de groupe en randonnée : l’entorse de Jean-Paul, le départ prématuré de Pierre qui laissait son ami Robert esseulé…, les diverses égratignures et petites chutes (sans conséquences heureusement) qui ont émaillé le séjour et fait appel aux trousses de secours et à leurs infirmier(e)s.
Tout cela, avec ta présence et ton accompagnement efficace et rassurant.
Merci à toi, Marie-Martine, d’avoir organisé ce séjour avec ténacité et de l’avoir accompagné, nous offrant à tous le plaisir d’y faire équipe.
… Ces dix jours sont vite passés, certains vont partir se reposer en vacances, d’autres vont continuer à randonner. Je ne serai pas avec vous pour le repas partagé(zut), mais je garde le souvenir de ces beaux paysages, des montées sous le soleil, des descentes plus rapides que prévu, les pierres roulant sous les pieds, et des piscines naturelles à l’eau si claire dans lesquelles nous sautions avec bonheur.
Je garde également en tête le respect la solidarité, l’amitié et la joie qui ont régné grâce à la simplicité de chacun et surtout grâce à l’organisation sans faille.
Merci Marie-Martine et merci à vous tous.
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Sans oublier le dernier après-midi dans le Delta avec sa pluie diluvienne et le sauvetage des canetons de Françoise et André, ainsi que les dernières notes de musique de Jacques au piano sur un air bien connu de Scott Joplin, avant de se quitter.
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